«Fatou-fatou» de trente et un ans, résidant à Milan depuis
2006, a déposé une plainte à la police de ladite ville mettant en cause
l'attaquant international camerounais Samuel Eto'o qui l'a engrossée
puis menacée de mort si elle refuse d'avorter, selon ses propos tenus
dans plusieurs journaux italiens dont «Il Giornale».
Source : L'Observateur «Si tu n'avortes pas, je te tue quand je retournerai à Milan. Nous
sommes des Africains et tu sais bien ce que les Camerounais réservent
aux femmes qui leur posent des problèmes.» Ces menaces seraient de
l'attaquant international camerounais de l'Inter Milan à l'endroit de sa
«sœur» africaine. Une Sénégalaise dont le nom commence par A. Elle est
revenue de long en large sur sa liaison avec la star africaine.
Dans la longue interview qu’elle a accordée à différents journaux
italiens, elle déclare : « Je réside à Milan depuis 2006. Je suis
commerçante, mais je profite de mes atouts physiques pour exercer le
métier de mannequin. Pendant l'automne 2009, j'ai été invitée par des
amis africains à un dîner au restaurant marocain "Yakut". À cette
occasion, on m'a présenté un jeune footballeur d'origine camerounaise
évoluant dans un club de Milan, en provenance d'Espagne. Cette personne
m'a révélé qu'il était un célèbre footballeur acquis par l'Inter et que
son nom est Samuel Eto Fils», raconte la fille au journal, «Il
Giornale». «Au début du mois de janvier 2010, j'ai reçu un coup de fil
de Samuel Eto'o qui m'a demandée de sortir avec lui, ce soir-là même.
Nous sommes allés au bar de l'hôtel «Bulgare» pour prendre un apéritif.
Depuis cette soirée, il a commencé à me téléphoner avec insistance à
partir du numéro de téléphone : 3316864… Notre quatrième rencontre a eu
lieu un mercredi, après une partie disputée à San Siro, tard dans la
soirée. Il insistait pour qu'on sorte, finalement on a passé la nuit
chez moi.»
À l'une de mes questions, il a répondu ne pas être marié, ne pas
avoir de fils et n’avoir aucun lien sentimental avec une autre fille. Ce
soir, nous avons pour la première fois fait l'amour. Depuis lors, on se
voyait au moins deux fois par semaine. Nos rencontres ont eu lieu soit
chez moi soit chez lui à la Via Spiga de Milan. Samuel n'avait jamais
voulu utiliser de préservatifs malgré mes recommandations »,
ajoute-t-elle, avant de renchérir : «le 6 avril vers 14 heures, j'ai
appelé Samuel qui était en Espagne pour lui parler de ma grossesse. Il
m'a répondu ne pas avoir de temps. Avant de me demander d'avorter, parce
que cet enfant que je porte ne devrait pas naître. Je lui ai expliqué
que je suis musulmane et ma religion n'admet pas l'avortement ; et que
franchement je ne veux pas tuer mon enfant. Samuel a répliqué : ‘j'ai
déjà 4 fils et ne je peux pas maintenir un autre enfant’. Je suis restée
ébahie». Le 9 avril, soutient la Fatou-fatou, la star africaine est
revenue à la charge : « Tu me traites comme si j'étais stupide en
inventant des histoires pour ne pas avorter. Tu dois faire ce que je te
dis et ne pas me fâcher. Tu es têtue, mais si tu n'avortes pas, c'est
ton blèm». Le dernier coup de fil est plus dur. Il serait plus récent
(dimanche 2 mai, aux environs de 11h 47) d'après les propos de la
Sénégalaise: « Si tu n'avortes pas, je vais te tuer dès que je retourne à
Milan (Ndlr : coup de fil passé de Rome avant la finale du 4 mai
remportée par l'Inter devant l'AS Rome). Nous sommes des Africains et tu
sais bien ce que nous Camerounais on réserve aux femmes qui nous posent
des problèmes. Tu ne dois plus chercher à me voir, je ne suis pas
Sénégalais. Rien ne nous lie». Pour conclure, la fille a révélé aux
journaux que l'enregistrement de ses échanges avec Samuel Eto'o est
disponible. «L’enregistrement est disponible pour qui veut l'écouter.
Je suis déterminée à me sentir libre afin de déterminer mon destin et
celui de l’enfant que je porte. Je n'accepte pas que Samuel Eto'o me
force à avorter après avoir passé des moments de bonheur avec moi »,
conclut-elle dans une interview.