Histoire du Foot

Friedenreich, le plus grand joueur de tous les temps ?

Surnommé Le Tigre, Arthur Friedenreich est le premier des grands footballeurs brésiliens de l’histoire et le premier joueur à avoir officiellement atteint la barre des 1000 buts marqués en carrière. Le nombre total de ses buts s’élève en effet à 1329 buts pour 1239 matchs joués, dans une carrière commençant en 1909 et s’achevant en 1935.

Né en 1892, d’un père commerçant allemand arrivé au Brésil à la fin du XIXe siècle et d’une mère lavandière noire, il est considéré comme la première star noire de l’histoire du sport.

Il commença sa carrière à 17 ans avec le club de Germania, joua par la suite pour les clubs de Ipiranga, Americão, Paulistano, São Paulo FC, pour terminer sa carrière dans le club de Flamengo à l’âge de 44 ans. Il termina à 9 reprises meilleur buteur du championnat pauliste (championnat de l’état de Sao Paulo qu’il remporta 7 fois).

Mais si Arthur Friedenreich est considéré comme un immense joueur, ce n’est pas seulement à cause de son total de buts (c’est même un peu secondaire si j’ose dire), c’est surtout parce que ce joueur a révolutionné le football de son époque. En effet, c’est lui qui a inventé les feintes de corps et le tir enroulé. «Ses tirs étaient plus empoisonnés d’effet que de plomb» disaient les journalistes d’alors.
Au début du siècle, dominait le style européen basé sur la puissance physique. C’était l’apogée du "coup de bélier", technique qui consistait en chocs à l’épaule de l’adversaire. Ce jeu de contact était plus proche du football américain que de notre bon vieux soccer... Seulement Friedenreich, joueur svelte, jambes fines et touche de balle magistrale, en était l’antithèse. Même dans la manière de s’habiller, il se distinguait de l’athlète aux moustaches à pointes recourbées, le pantalon au genou, chemise de soie, hautain et raciste.
Ce métisse aux yeux verts fonda le jeu à la brésilienne. Friedenreich amena dans le solennel stade des blancs la fougue des gamins couleur café qui s’amusaient à se disputer une balle de chiffons dans les faubourgs. Ainsi naquit un style, ouvert à la fantaisie, qui préfère le plaisir au résultat.
On le surnomma Fried, un nom suave pour un attaquant de style «classique, impétueux, aux feintes courtes, malin et agile comme les noirs de la plaine» disait-on à l’époque.

Friedenreich joua à 17 reprises avec l’équipe nationale du Brésil entre 1914 et 1930 (les rencontres internationales étant rares à l’époque), marquant 8 buts.
En 1919, Friedenreich était déjà le numéro un du Pays. Cela se confirma lors de Brésil - Uruguay, match décisif du championnat sud-américain dans le nouveau stade de Fluminense, où, après trois heures de jeu, les Brésiliens l’emportèrent 1 à 0, avec but de volée de Fried, ce qui amena le défenseur Zibecchi à dire «ni même la fatigue peut le vaincre». Dès lors, la presse uruguayenne l’appellera "El Tigre" et le peuple l’encensa. On raconte même que le lendemain de cette victoire en finale de Copa America (compétition où il finit meilleur buteur), ses chaussures étaient exposées dans la vitrine d’une bijouterie de Rio de Janeiro.
Avec la sélection brésilienne, il regagnera cette Copa America en 1922.

Pendant la tournée européenne de la Seleção en 1925, il fut célébré comme le Roi du Football. L’Europe entière avait entendu parler de ce joueur brésilien au nom allemand et elle fut enchantée de savoir qu’il existait, qu’il était métis aux cheveux crépus et un génie balle au pied. Dans les rues de Paris, on entendait: "Voilà le Friedenreich!". Le journal l’Equipe le titra "Le roi des rois".
Contre l’équipe anglaise, vexée de la défaite 2-0 infligée par une équipe dont le jeu était fait d’astuces et d’enchaînements rapides au sol, Fried sortira avec deux dents en moins, le visage en sang, suite au fameux coup de bélier anglais. Mais il était heureux, car il était devenu une légende dans le monde entier!

Arthur Friedenreich joua en première division pendant vingt-six ans, en tant qu’amateur. Personne ne marqua plus de buts que lui dans l’histoire du football. Il mit plus de buts qu’un autre grand artilleur brésilien, Pelé, qui fut le plus grand buteur du football professionnel. Fried en marqua 1.329. Pelé, 1.279. Cependant, les statistiques de Friedenreich ne peuvent être confirmées car nombre de matchs ne furent pas des matchs officiels de l’actuelle FIFA.
Arthur Friedenreich est tout simplement le meilleur réalisateur de tous les temps (1329 buts, 1,073 buts/match). Par comparaison, voici les statistiques d’autres très grands attaquants: Marco Van Basten (0,778), Zico (0,711), Johan Cruyff (0,570). Seuls Pelé et Eusebio ont dépassé avec lui la barre des 1000 buts dans une carrière (sans compter le très controversé record de Romario que la FIFA refuse de valider).

Il décédera le 6 septembre 1969, à l’âge de 77 ans. Il n’eut qu’un seul regret: ne pas avoir pu participer (fracture du tibia) à la première coupe du monde organisée en Uruguay en 1930. Mais de son vivant, il laissera une trace indélébile: c’est Arthur Friedenreich qui fit que le "football" brésilien devint FUTEBOL.

La naissance du football moderne

Vers 1860, sur les pelouses britanniques, deux sports concurrents naissent d'une même balle : le foot et le rugby. Mais pour cela, le jeu aura dû esquiver de nombreuses tentatives d'interdiction.

Match à Winchester vers 1840 © The People's game. The history of football revisted

Jeux dangeureux


Dès le XIIe siècle, "la soule", jeu de balle d'origine gauloise est
déjà très populaire en Europe. Les règles varient selon les régions,
avec cependant une commune brutalité sur le terrain. Il s'agit alors un
sport de foule, sans limitation du nombre de participants, de durée, ni
des coups autorisés. Les mêlées villageoises, qui peuvent parfois durer
plusieurs jours, se terminent donc généralement dans le sang, avec
parfois la tête d'un des joueurs pour ballon. En France, en Italie, et
surtout en Grande-Bretagne, où ce sport est particulièrement populaire,
les autorités répliquent à coup d'édits et d'ordonnances et, pendant
500 ans, tentent d'interdire ces réunions populaires. En vain. Toutes
ces sommations ne parviennent à éradiquer le jeu. Celui-ci finit même
par entrer dans les écoles britanniques. Et c'est finalement ici qu'il
va se transformer pour devenir le sport que l'on connaît aujourd'hui.

En 1863 est crée "The Football Association", le 1er club de foot

Quand le pied balaye la main

Plus précisément, c'est en 1846, en Ecosse, qu'un directeur décide
d'introduire le sport dans ses classes. Les pelouses des écoles
influencent le style du jeu : le terrain rétrécit, on y proscrit peu à
peu les plaquages et accrochages entre joueurs. D'autres écoles suivent
l'exemple et l'on cherche alors à unifier les règles. Un difficile
accord qui met aux prises les partisans de deux versions du jeu : d'un
côté le "dribbling game", sans crocs en jambe, plaquages ou coups dans
les tibias, avec le seul usage des pieds. De l'autre, une variante
populaire, défendue par les élèves de la ville de Rugby, dans laquelle
il est possible de courir en portant le ballon, et de saisir un
adversaire ou la balle avec les mains. La scission entre football et
rugby était née.

En 1904, le français Jules Rimet crée la FIFA

Le premier club de football

En 1863, dans une taverne de Londres est créée la "Football
Association" regroupant les clubs de Londres et sa région. Cette
association est considérée comme l'acte de naissance du football
moderne. Dès lors, les règles vont se préciser et le jeu se transformer
en sport professionnel. En 1871, la Football Association compte déjà 50
clubs. L'année suivante, au Havre, naît le premier club français. De
par l'influence britannique, le football se répand bientôt hors de
Grande-Bretagne. Les Pays-Bas et le Danemark fondent leur association
en 1889, suivis de la Nouvelle-Zélande, de l'Argentine, de l'Italie…
En 1904, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA)
est créée à Paris à l'initiative d'un français, Jules Rimet. En 1930,
13 pays participent à la première Coupe du monde en Uruguay.

Evolution des règles

Si la naissance officielle du football date de la fin du XIXe siècle, ses règles n'ont cessé d'évoluer et de se préciser pour donner forme au sport professionnel que l'on pratique aujourd'hui.

» Le ballon :
en 1860, Mackintosh, fabriquant de ballons, met sur le marché un ballon
composé de 18 panneaux contenant une vessie de caoutchouc fermée par un
lacet.
» L'arbitre : il apparaît en 1890 et porte une tenue réglementaire à partir de 1919.

» Le terrain : la taille actuelle des buts est acquise en 1875, celle du terrain en 1899.
» Nombre de joueurs :
il est fixé à 11 en 1899, peut-être car les chambres des écoles
anglaises comptaient 10 élèves et un surveillant. Le remplacement n'est
autorisé qu'en 1958.

Affiche de la 1ère Coupe du monde en 1930 en Uruguay

» Le corner apparaît en 1873, le penalty en 1891. La règle du hors-jeuconnaît de nombreuses modifications.

» Durée de jeu : dans
un premier temps, elle est décidée par l'arbitre ou les capitaines des
équipes. Les 90 minutes règlementaires sont arrêtées en 1899.

» Les cartons :
les cartons rouge ou jaune sont mis à disposition de l'arbitre lors de
la Coupe du monde de Mexico en 1970. Le premier carton jaune est brandi
durant un match d'ouverture Mexique/URSS, sanctionnant le joueur
soviétique Asatiani.

Changement de costumes

La tenue des footballeurs s'adapte peu à peu, au gré de la mode et des règles d'un jeu devenu de plus en plus technique.

A la fin du XIXème siècle, les joueurs sont équipés de
pantalons. Le bas de celui-ci est rentré dans des chaussettes
montantes. On porte aussi de gros protège-tibia mais au-dessus du
pantalon. La casquette est de rigueur.
En 1913, la casquette est abandonnée, le pantalon cède
définitivement la place à une culotte courte. La chaussure est haute
(au-dessus de la cheville) et se dote de crampons en cuir.

Pour la 1ère Coupe du monde, les manches sont encore longues, les maillots unicolores. © Picture-alliance / dpa - Sportreport

En 1933 apparaissent des numéros sur les maillots. Le protège tibia en feutre disparaît sous la chaussette.
En 1966, les maillots et les shorts sont portés plus près du corps.
En 1978, la publicité fait son apparition sur les maillots, autrefois en coton souvent délavé, et désormais soyeux.
Dans les années 1980, les gardiens font preuve d'originalité
et influencent la tenue des joueurs. Des gants aux maillots, la gamme
de couleurs s'élargit.
A partir des années 1990, le maillot est souvent à manches
courtes ou de 3/4. Il est plus ample pour faciliter le mouvement. Sous
le short s'est glissé un sous-short ou cuissard.
La chaussure a fait d'énormes progrès.
Le numéro du joueur est également sur le short, et son nom apparaît au
dos du maillot.

eh bien bravo a toi de nous sortir tt ca.courage c est interressant

Les ancêtres du foot

Le jeux de balle, exercice d'adresse, martial, ou rituel lié aux astres, a fait tourner en rond les plus anciennes civilisations. Avec, très tôt, un même attrait pour la difficulté de ne jouer que du pied.

Jeu du Cuju en Chine © China Sports Museum

En Orient : un art martial chinois

Les précurseurs sur ce terrain ne sont pas les Italiens ou les
Brésiliens mais les Chinois. Deux siècles av. J.-C., sous la dynastie
Han, des récits et dessins évoquent le jeu et les règles du "Cuju". Une
boule de cuir remplie de plumes ou de cheveux devait être envoyée du
pied dans un petit filet fixé à de longs poteaux de bambous. L'armée
chinoise l'adopte "pour renforcer la combativité des soldats". Six
siècles plus tard, au Japon, c'est un jeu moins martial et plus
cérémoniel qui se développe : le "Kemari", consistant à se passer et à
maintenir le ballon en l'air le plus longtemps possible.
En Amérique : le sacrifice des perdants

Pok-A-Tok à Chichén-Itza au Mexique

De l'autre côté du globe, en Amérique latine, chez les Olmèques et
les Mayas, on trouve des traces d'un jeu de balle à caractère rituel,
dit "Pok-A-Tok", et ce dès le 2ème millénaire av. J.-C. Sur un terrain
délimité par des parois inclinées, deux équipes de 7 joueurs
s'affrontent afin de toucher ou de faire passer une boule de caoutchouc
dans un mince anneau, sans utiliser les mains. Ce spectacle évoquant
les astres et la création du monde couronnait de gloire le vainqueur et
s'achevait parfois par le sacrifice du perdant. Des vestiges
archéologiques comme celui de Chichén-Itza au Mexique en témoignent
encore aujourd'hui.

Episkyros en Grèce © Musée national d'archéologie d'Athènes

Du stade grec à la soule gauloise

En Europe, le ballon captive aussi les athlètes grecs, dribblant
avec des vessies de porcs gonflées et enveloppées dans du cuir ou avec
des balles de mousse en éponge naturelle. Ce sport, dit "Episkyros",
sera repris par les Romains sous une forme plus proche du rugby, dit
"Harpastum" que Jules César aurait lui-même pratiqué. En Gaule, les
druides développent le "Seault" ou "Soule", évoquant le soleil, qui se
propage en Normandie puis vers la Grande-Bretagne, où va naître le
football moderne.

merci beaucoup! c'est interessant! continue!!

Mais hydie moi je suis fasciné par ta culture en football ......

T'es une passionnée ?????? serait tu du genre à suivre les match et laisser ton mari a la cuisine préparé????

qui sait ????

en tout cas moi je suis bluffé par cette fille. nous les hommes qui sommes fous de football on y a pas pensé.
qui sait comment la tenu et les drapeaux des arbitres ont évoluées??