| | ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES | |
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hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 18:45 | |
| | TEMOIGNAGES | Jan 6, '08 12:40 AM for everyone | DELIVRE DES PUISSANCES DES TENEBRES par Emmanuel ENI Chapitre 1 : Ma fuite vers une « nouvelle vie » « Oriente le jeune garçon sur la voie qu'il doit suivre ; même quand il sera vieux, il ne s'en écartera pas. » Prov. 22:6 Voici un récit des oeuvres de Dieu, de Ses oeuvres puissantes, merveilleuses et mystérieuses. Je le fais pour obéir à l'ordre que m'a donné Jésus-Christ : « Va rendre témoignage de ce que j'ai fait pour toi. » On pense généralement que le malheur est un acte du destin, et que nous ne pouvons rien faire pour changer les événements de notre vie. Ceci est vrai dans une certaine mesure. Mais dans le cas d'un enfant de Dieu, il y a un plan pour sa vie (Prov. 16:9). La réalisation de ce plan dépend d'un certain nombre de facteurs : notre intimité avec Dieu, l'idée que nous nous faisons du but ultime de la vie, et l'environnement socio-spirituel dans lequel nous nous trouvons. Un certain nombre de facteurs externes tentent d'influer sur le cours de votre vie. La crise se produit lorsque vous livrez votre volonté soit au bien, soit au mal. Il vous est possible d'aimer ou de haïr. Vous pouvez souhaiter comprendre ou ne pas comprendre. La volonté d'obéir est la plus grande force d'un chrétien né de nouveau, alors que la volonté de désobéir est la force la plus destructrice du pécheur. Lorsqu'un enfant est laissé seul au monde, il est contrôlé par l'une de ces deux puissances : le bien ou le mal, le bon ou le mauvais. C'est Dieu ou le diable. Chacun se trouve confronté à ces deux puissances dans la vie, et chacun doit choisir la vie qu'il doit mener. Je crois que c'est pour cela que la Bible dit : « Oriente le jeune garçon sur la voie qu'il doit suivre ; même quand il sera vieux, il ne s'en écartera pas. » Vous conviendrez que la personne la plus chère et la plus proche, pour un coeur d'enfant, est sa mère. Un orphelin est un enfant infortuné, bien plus exposé aux attaques du diable qu'un enfant qui a ses parents. Une maman assure la « protection » du corps et de l'âme, mais c'est une double tragédie lorsqu'un enfant perd ses deux parents, et encore plus lorsque les circonstances de leur mort sont des plus mystérieuses. Mon histoire commence il y a 22 ans dans un petit village appelé Amerie Iriegbu Osu Item, dépendant de la région de Bende, qui est sous l'autorité du gouvernement local, dans l'Etat d'Imo. Mes parents ne faisaient pas partie des riches, mais mon père avait eu le privilège d'hériter 42 hectares de terres de mon grand-père, une bénédiction qui a entraîné le plus grand malheur jamais rapporté dans l'histoire de la famille. Mon père était très jalousé par sa famille proche et lointaine, pour des raisons que j'ignore, peut être en raison de son important héritage de terres. Nous formions une famille heureuse. Mes parents avaient quatre enfants : Love, Margaret, Emmanuel et Chinyere. Après avoir eu leurs deux premières filles, mes parents avaient attendu quatorze ans avant de m'avoir (leur seul fils) et d'avoir, plus tard, ma petite soeur Chinyere. Ceci avait permis à ma famille de goûter à un réel bonheur. Mais ce bonheur fut de courte durée, car la première tragédie se produisit. Ma maman pleine d'amour et de tendresse mourut. On dit que c'est la sorcellerie qui la fit mourir. Quatre ans plus tard, ce fut mon père qui mourut. Dans son cas aussi, sa mort fut attribuée à un mauvais sort qui lui avait été jeté. Deux ans après la mort de mes parents, Love, ma soeur aînée, disparut mystérieusement et Margaret, la seconde fille de mes parents, devint folle. Ce fut toute une chaîne de tragédie dans la vie d'une humble famille, jusque là heureuse. Ma petite soeur Chinyere et moi, nous fûmes envoyés chez nos grands-parents. C'est alors que je terminai l'école élémentaire et que je fus admis au collège de Item. J'y fis trois années, mais je dus arrêter mes études, faute d'argent pour payer les frais scolaires. Peu après, mes grands-parents moururent également. Après toutes les cérémonies funèbres, un « parent » inconnu prit avec lui ma petite soeur Chinyere, dont je n'ai plus jamais entendu parler. Soumis à de terribles mauvais traitements, je fus forcé de retourner dans la maison de mon père, pour y vivre seul, âgé de 13 ans. Comment un enfant de 13 ans peut-il vivre au milieu des ennemis de son père, qui sont donc aussi ses ennemis ? Combien j'étais angoissé ! Tous ces événements semblaient m'avoir conduits à la fin d'une existence qui ne valait plus la peine d'être vécue. Y avait-il quelqu'un pour se soucier de moi ? Y avait-il quelqu'un pour s'intéresser aux malheurs d'un petit garçon ? Un jour, je rencontrai un ami que j'avais connu à l'école élémentaire. Il s'appelait Chinedum Onwukwe. Chinedum m'aimait beaucoup. Il avait entendu parler de tous les malheurs qui m'étaient arrivés. Il me présenta à ses parents, qui m'accueillirent de bon coeur et m'adoptèrent comme leur second fils. La vie redevint à nouveau normale. On s'occupait bien de moi. J'étais à nouveau heureux. Je sus alors que le Dieu que priait ma mère lorsqu'elle était vivante existait quelque part, puisqu'Il m'avait donné de nouveaux parents. C'est du moins ce que je pensais. Je connus ce bonheur pendant près de deux ans. Puis le diable frappa à nouveau. Chinedum et ses parents firent un voyage à Umahia, et leur voiture s'écrasa contre un camion transportant de la terre. Chinedum et ses parents furent tués sur le coup ! En apprenant ces nouvelles, je m'évanouis. On ne peut imaginer mon chagrin. Je parvins à survivre pendant la cérémonie funèbre, faisant des courses et fournissant du bois à ceux qui faisaient la cuisine. Puis je revins dans la maison de mon père, faisant les tâches d'un domestique pour pouvoir me nourrir. Je continuai à faire des petits travaux sur la ferme, dans les jardins, allant pêcher avec les anciens, jusqu'au jour où un homme de mon quartier m'engagea pour travailler dans sa ferme, pour un salaire de misère. Il me posa toute une série de questions. Tout d'abord, il me demanda de lui montrer les terres de mon père. Puis il me proposa de lui donner une partie de ces terres. Ensuite, il me dit que le salaire du travail que je ferais pour lui consisterait en un repas, le soir dans sa maison. Mais comment un garçon de quinze ans pouvait-il connaître les terres de son père ? Ensuite, quel droit pouvait avoir un garçon de cet âge de donner ces terres à quelqu'un, même si c'était un proche parent ? Je refusai ses demandes, ce qui le fâcha. Il jura qu'il allait me tuer dans la forêt. Je pris peur, je m'enfuis et je criai au secours. Malheureusement, personne ne vint, parce que nous étions dans un endroit éloigné, en pleine forêt, mais ce fut Dieu qui me vint en aide. L'homme me poursuivit avec son couteau, mais j'étais plus jeune. J'étais trop rapide pour lui. Je tombai dans un fossé profond environ de 1,80 mètres, et l'herbe me recouvrit. Il me chercha, puis abandonna après quelque temps. Plus tard, je m'extirpai du fossé et retournai au village par un autre chemin. Je racontai ce qui s'était passé aux anciens du quartier mais rien ne fut entrepris. C'est la triste condition des orphelins. Cet événement avait fait naître une véritable haine dans mon jeune coeur ; personne ne m'aimait, personne ne se souciait de moi. Je me demandais pourquoi on voulait me tuer, alors que l'on savait que je n'avais plus de parents. Ma vie était remplie de souffrances. Je sais maintenant que c'est Dieu, dans Son amour, qui a empêché le diable de me suggérer de me suicider. Je me tournai vers l'Eglise, et je devins un membre à part entière de l'Assemblée de Dieu de mon village. Je le suis toujours. Malheureusement, personne ne s'occupait de moi. Pourtant, certains membres de l'église me connaissaient. Il est important de remarquer que je suis devenu un membre à part entière de cette église, sans même connaître Jésus- Christ. Je n'avais jamais su ce que signifiait être né de nouveau. Si vous vous trouvez dans l'église de Jésus-Christ, dans la situation où je me trouvais moi-même, donnez votre vie au Seigneur Jésus-Christ. L'Ecriture dit : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous. » (1 Pierre 5:7 - La Bible en français courant). C'est au milieu de toutes ces épreuves et ces souffrances qu'ALICE fit son apparition ! Alice était une jeune fille que j'avais connue à l'école élémentaire. Elle avait cinq ans de plus que moi et venait du même village. Nous étions dans la même classe, assis sur le même banc, et nous sommes devenus très amis. Au cours de ces « amours » d'enfance, nous nous sommes promis de nous « marier » lorsque nous serions grands. C'était ridicule ! Un enfant de 11 ans, sans parents ni éducation, qui n'avait pas de quoi se nourrir, et qui faisait une promesse de mariage à une fille de cinq ans son aînée ! Plus tard, Alice partit à Akure pour faire ses études secondaires, et m'envoya des dizaines de lettres « d'amour ». Lorsque je revis Alice, j'avais quinze ans et elle en avait vingt. Elle avait fini ses études secondaires et travaillait à la Standard Bank (qui s'appelle maintenant la First Bank), à Lagos, où vivaient ses parents. Alice, qui avait appris ce qui m'était arrivé et qui connaissait ma condition, en prit avantage. Elle me persuada de la rejoindre à Lagos, et me donna son adresse, avec une somme de 50 naira ! (Monnaie nationale du Nigéria, N. de l'E.) C'était une fortune pour un jeune garçon de quinze ans qui n'avait jamais gagné plus de deux naira par jour. C'était une manne céleste. Cela signifiait que Lagos devait être un endroit merveilleux, où l'argent abondait, et où tous pouvaient jouir des bonnes choses de la vie. Je décidai alors qu'il me fallait aller à Lagos pour gagner mon propre argent et aussi pour acquérir des richesses. Pour moi, aller à Lagos était le seul moyen de fuir. Fuir loin des ennemis de mon père, de la faim et de tous les problèmes. fuir ! fuir ! Oui, fuir loin de tout ce qui était mauvais ! Chapitre 2 : L’initiation « Telle voie paraît droite devant un homme, mais à la fin, c’est la voie de la mort. » Prov. 14:12 « Mais les méchants sont comme la mer agitée qui ne peut se calmer, et dont les eaux agitent la vase et le limon. Il n’y a point de paix, dit mon Dieu, pour les méchants. » Esaïe 57:20,21 La vie sans Jésus-Christ est décrite exactement dans les versets ci-dessus. Je quittai mon village pourvu de 50 Naira et de l’adresse qui m’avait été donnée par Alice. Je fuyais vers la délivrance, la liberté, le plaisir et tout ce qui les accompagnait. | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 19:39 | |
| Mais vous verrez par la suite que c’était loin de ce que j’avais imaginé dans mon jeune coeur. Lorsque j’arrivai à Lagos, tout était si beau à mes yeux que je le comparai au Paradis, quel qu’il fût. Je vis tous ces grands et beaux bâtiments, et sur chaque visage je pouvais lire le bonheur (c’est ce que je croyais). Les gens semblaient très occupés, chacun vaquant à ses propres affaires. J’étais emballé et je me disais : « Maintenant, je sais que je suis libre ! » J’arrivai à Akintola Road, sur l’île Victoria, et je fus bien reçu par Alice et ses parents. Ceux-ci me connaissaient et connaissaient mon passé, car ils étaient originaires du même village que moi. Mais ils ne savaient rien de mes relations avec leur fille. Puis Alice me présenta à eux comme l’homme qu’elle avait « choisi » d’épouser. Les parents furent choqués mais, après avoir discuté avec leur fille, donnèrent leur accord à la condition qu’ils s’occupent de poursuivre mon éducation. Alice rejeta leur proposition et exigea qu’ils me permettent de vivre avec elle dans son appartement. Les parents ne purent pas accepter cela mais elle insista. Ils eurent une discussion animée sur ce sujet pendant quatre jours puis, soumis à une influence inexplicable, ils donnèrent leur accord et je m’installai chez Alice. Alice, une très belle fille, me dit qu’elle était comptable à la Standard Bank et qu’elle voulait me rendre riche et me donner tout ce dont j’avais besoin dans cette vie. Elle me dit : « Tu n’as qu’à t’installer et t’amuser. » Après tout, ma première impression concernant Lagos était bonne. Quelques mois auparavant, je me trouvais dans une petite hutte d’un petit village, au milieu de la haine, plongé dans la famine et la souffrance. A présent, je vivais dans une grande cité, dans un appartement bien meublé, avec une belle « épouse » qui m’avait promis de me donner tout ce que la vie pouvait m’offrir. Elle me couvrait de cadeaux, d’argent, de vêtements, « d’amour », etc. Je ne m’étais jamais douté qu’il y avait autant de « bonnes choses » dans le monde. Le diable est vraiment trompeur. L’Ecriture dit justement : « Le voleur ne vient que pour voler et tuer et détruire ; moi, je suis venu, afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance »3 (Jean 10:10). Cher lecteur, le diable ne fait jamais de cadeau gratuit ! Tout ce qu’il vous donne est au prix de votre âme. Cet état d’euphorie fut de courte durée, car après une période de trois mois des choses étranges commencèrent à se passer. Des expériences mystérieuses Une nuit, je m’éveillai au plus profond de la nuit et je découvris un boa constrictor à côté de moi. Je voulus crier mais cela me fut impossible. Certaines nuits, m’étant réveillé, je voyais le corps d’Alice aussi transparent qu’un sac en plastique. Certaines nuits, elle disparaissait et réapparaissait. D’autres nuits, j’entendais des bruits étranges, des danses dans le salon, etc. Je ne pouvais plus supporter ces évènements inquiétants. Je décidai donc d’interroger Alice. Sa réaction première fut violente et elle me lança un sérieux avertissement. Elle me dit : « Ne me pose plus cette question, sinon tu auras affaire à moi. » Je sus alors que ma vie était en danger. Je préférais souffrir dans mon village plutôt que de vivre les choses que j’avais découvertes. J’eus peur d’Alice. Deux jours passèrent. Elle revint avec des sourires et des cadeaux, et elle me serra dans ses bras. Elle me dit à quel point elle m’aimait et voulait s’occuper de moi. Elle m’encouragea à ne pas m’effrayer et me promit de tout m’expliquer plus tard. Elle m’emmena dans un night-club et me rappela sa promesse de me rendre riche, etc. Elle me dit : « un jour tu sauras tout ce que je sais ! » Nous rentrâmes et la vie a continua entre nous comme si elle était normale, mais je savais au dedans de moi que j’étais en danger. Mais comment m’enfuir, et où m’enfuir ? Il est important de remarquer ici que les parents d’Alice ne savaient pas qu’elle était, malgré son jeune âge, profondément engagée dans l’occultisme et le spiritisme. Elle m’avertit sévèrement de ne jamais le leur dire si je tenais à ma vie. Cher lecteur, pouvez vous imaginer une jeune fille de 20 ans commettant toutes ces choses ? Le monde extérieur voyait en elle une jeune fille très belle et inoffensive travaillant dans une grande banque, mais elle était un agent du diable. Il y a beaucoup de jeunes filles semblables à Alice dans le monde aujourd’hui, comme vous le découvrirez plus loin dans ce livre. Une horrible découverte Un jour, après qu’elle fut partie pour son travail, je décidai de fouiller l’appartement. Elle était jeune, mais l’appartement était bien meublé. Elle possédait quatre réfrigérateurs. Ouvrant l’un d’eux, je vis des crânes humains, et différents morceaux de corps humains, à la fois frais et séchés. Il y avait des squelettes derrière le plafond. Dans un autre coin de l’une des pièces (je sus plus tard que c’était l’une de ses « chambres »), je vis un pot-à-eau rempli de sang, avec un petit arbre au milieu du pot, une calebasse et un linge rouge posé à côté. Je n’ai pas pu continuer. Je sus à présent que j’étais un homme mort. Comme je ne savais où aller pour fuir, je m’abandonnai à tout ce qui pouvait arriver, que ce soit la vie ou la mort, et je décidai de garder le silence. Alice rentra du travail et, à la manière dont elle me regarda, je compris qu’elle savait ce que j’avais fait chez elle, tout en étant dans son bureau. Ma rencontre avec le monde occulte Le lendemain, elle me demanda de la suivre à une réunion. J’étais déjà un captif et je n’avais pas le choix. Nous nous dirigeâmes vers un très grand immeuble situé à l’extérieur de Lagos. Cet immeuble disposait d’une salle de conférence souterraine. En arrivant, Alice m’ordonna d’entrer à reculons. J’obéis et j’entrai à reculons. Elle fit de même. La salle était très grande, et près de 500 jeunes hommes et femmes étaient assis en cercle. Assis à une place surélevée, il y avait un homme sans corps, dont on ne pouvait voir que la tête, et qui était le Chef. Certains de ces jeunes gens étaient des étudiants, du premier cycle ou du second cycle, d’autres étaient des professeurs, etc. Alice poussa un bouton sur le mur. Un siège sortit du sol et je m’y assis. Elle poussa un nouveau bouton, et un autre siège sortit du sol. Elle s’y assit. Elle me présenta à la congrégation comme un nouveau membre. Ils m’applaudirent et me souhaitèrent la bienvenue. A la suite de cela, Alice reçut une promotion. Je ne compris rien de tout ce dont ils discutèrent au cours de cette réunion. A la fin de la réunion, alors que nous nous préparions à partir, le Chef me demanda de revenir seul le lendemain. Ce fut ma première rencontre avec le monde occulte. Cette nuit-là, vers 2 heures du matin (c’est l’heure où se réunissent habituellement toutes les puissances des ténèbres et leurs agents, et où ils accomplissent leurs opérations dangereuses), Alice me réveilla et me révéla des choses fantastiques. Elle me dit : « Je ne suis pas un être humain ordinaire ; Je suis moitié humain-moitié esprit, mais j’appartiens surtout au monde spirituel. Ce que tu vois dans ma chambre, c’est ce que j’utilise au cours de mes prières chaque matin, pour que les esprits me guident pendant toute la journée. Quand aux squelettes, je t’en parlerai plus tard. » Je ne dis pas un seul mot. Elle m’apporta certains livres concernant les mystères du monde, pour que je les lise. Ayant un esprit inquisiteur, je décidai de les lire. En peu de temps, je fus intéressé. Elle vit immédiatement que j’étais intéressé et, sans que je le sache, elle envoya mon nom à une Société Occulte en Inde. Le lendemain, comme j’en avais reçu l’ordre, je retournai seul dans ce groupe. Je rencontrai neuf autres personnes, ainsi que quelques témoins. Nous devions être initiés. Nous fûmes appelés au centre de la grande salle, et on nous administra les choses suivantes : 1. Une préparation qui ressemblait à du mastic fut frottée sur notre corps. Ceci nous qualifiait pour devenir un membre à part entière. 2. On nous donna à boire un verre rempli d’un liquide semblable à de l’huile. Ceci nous qualifiait pour être un AGENT. 3. On frotta notre tête avec une poudre semblable à de la poudre à canon. Ceci nous qualifiait pour étudier leurs mystères. Sans que je le sache, cette cérémonie d’initiation était aussi enregistrée en Inde, et je reçus une lettre d’eux le lendemain. Dans cette lettre on me demandait de tacher la lettre avec mon propre sang, et de la leur renvoyer par un moyen qu’ils me prescrivaient, et non par la poste. Je le fis. J’étais parvenu au point où je ne pouvais plus revenir en arrière. Revenir en arrière aurait signifié la mort, comme on me le rappelait toujours, et je savais qu’il n’y avait plus d’espoir pour moi. L’alliance avec Alice Un matin, de bonne heure, elle me dit qu’une importante cérémonie devait être accomplie dans la maison. A 2 heures du matin, elle traîna chez elle un enfant, une petite fille bien vivante. Devant moi, elle arracha avec ses doigts les yeux de l’enfant. Le hurlement de cet enfant brisa mon coeur. Elle sacrifia ensuite l’enfant et la réduisit en morceaux. Elle versa le sang et la chair sur un plateau et me demanda de manger. Je refusai. Elle me fixa du regard, et il m’est impossible de décrire ce qui sortit de ses yeux. Avant de réaliser ce qui se passait, je m’étais mis non seulement à manger la chair, mais aussi à lécher le sang. Pendant ce temps, elle me dit : « Ceci est une alliance entre nous. Tu ne diras à aucun être humain sur la terre rien de ce que tu me verras faire, ni rien de ce qui me concerne. Le jour où tu rompras cette alliance, c’en sera fait de toi. » Cela signifiait que je serais tué le jour où je romprais cette alliance. Après cet évènement, je commençai à avoir d’étranges sensations au-dedans de moi. J’étais changé, et je ne pouvais plus être maître de moi. Je donne ici un avertissement aux mamans. Connaissez-vous les personnes qui vous aident dans votre foyer ? Connaissez-vous leur vie ? Prenez-vous soin de bien les connaître avant de leur confier la vie de vos enfants ? Peut-être vous demandez-vous comment Alice a pu trouver l’enfant qu’elle a assassiné ? Parents, il est donc important de connaître la vie de ceux qui vous aident à la maison. Quand Alice vit qu’elle avait réussi à m’attirer pleinement dans le spiritisme, et que j’y faisais des progrès rapides, elle fut satisfaite et sut que sa mission était accomplie. Elle me trouva un appartement, m’aida à le meubler, puis rompit nos relations. Une alliance en Inde La Société Occulte située à Dahil, en Inde, m’envoya une seconde lettre, me demandant de me rendre en Inde. Dans cette lettre il m’était aussi demandé de faire les choses suivantes : « Manger des excréments, manger des rats pourris, et avoir des relations sexuelles avec des esprits pendant la nuit dans le cimetière. » Après avoir obéi à ces demandes, je ne devais plus jamais avoir de relations sexuelles avec aucune femme sur la terre. Je leur répondis que je n’avais pas de visa et que je ne savais pas comment me rendre en Inde. A ce moment-là j’avais commencé à faire des « affaires ». J’étais un gros trafiquant, mais, grâce aux puissances qui me soutenaient, je n’avais aucun problème avec la douane, etc. Je commençai à avoir beaucoup d’argent. La nourriture et les biens matériels ne m’étaient plus mesurés. Un jour, je fermai mon appartement à clef et je sortis. En revenant, j’ouvris la porte et je vis un homme assis dans mon salon. Je fus effrayé. Il me dit : « Etes-vous Emmanuel Amos ? » Je lui répondis oui. Il me dit : « J’ai été envoyé pour vous emmener en Inde. Alors préparez-vous. » Je fermai tout à clef et vins m’asseoir auprès de lui sur le coussin, prêt à recevoir l’ordre suivant. Rapide comme l’éclair, il me toucha et nous disparûmes. Je me retrouvai dans une grande salle de conférence à Dahil, en Inde, au milieu d’un grand rassemblement de gens qui étaient déjà assis et qui nous attendaient. Des dossiers furent apportés. Mon nom était déjà inscrit, et on me demanda de signer. Je le fis. On amena un plateau contenant de la chair humaine découpée en morceaux et une cuvette remplie de sang. On donna un pichet vide à chacun, et un homme sans tête vint verser la chair et le sang dans tous les pichets. On brûla aussi différents types de cierges et d’encens. L’homme sans tête fit certaines incantations, et tout le monde but le sang et mangea la chair. Puis la réunion se termina. Mes initiations en Inde | |
| | | hydie membre marié
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 19:41 | |
| Maintenant était venu le moment des épreuves que je devais subir. Je fus envoyé dans une vallée profonde d’environ 200 mètres. Elle contenait diverses sortes de dangereux reptiles et de bêtes féroces, qui devaient me torturer. Je ne devais pas crier, car si je le faisais, j’échouais à mes examens, et la conséquence était la MORT. Après sept jours d’agonie, on me sortit de là pour m’envoyer dans un endroit appelé la « jungle indienne ». Dans cette jungle, je vis différentes sortes d’oiseaux démoniaques. Ils étaient démoniaques parce que certains avaient des têtes de chiens, d’autres des têtes de chats, etc., tout en ayant des ailes. Il y a dans cette jungle une grotte, et seuls ces oiseaux démoniaques peuvent ouvrir cette grotte. Ils ouvrirent la grotte et j’y pénétrai. J’ai du mal à décrire les choses que je vis. Il y avait là de terribles créatures. Certaines ressemblaient à des êtres humains, mais avec des queues et sans visage humain, etc. Ce fut un autre endroit de torture. Pour décrire le mieux cette torture, on peut dire que c’était presque l’enfer. Je fus dans cet état pendant 7 jours, puis on me fit sortir. On m’envoya ensuite dans une très grande bibliothèque qui contenait de gros volumes de li22 vres mystiques destinés à être étudiés. Je choisis par la suite deux livres. L’un s’appelait Abbyssinie, ce qui signifie destruction, et l’autre s’appelait Assinie, ce qui signifie donner la vie ou apprêter. Plus tard, on me donna d’autres livres. On me demanda de me préparer une chambre dès mon retour au Nigéria, et d’y placer les choses suivantes : « un pot-à-eau de mon pays, rempli de sang humain, et contenant un arbre vivant. Un crâne humain, des plumes de vautour, des peaux d’animaux sauvages, une peau de boa, et de gros morceaux de latérite brillante, disposés à côté du pot ». Il fallait boire chaque matin du sang tiré du pot, en prononçant une incantation. Je reçus aussi l’ordre de ne plus jamais manger de la nourriture préparée par des hommes, parce que je serai nourri surnaturellement. Muni de toutes ces instructions, je retournai au Nigéria de la même manière que j’en étais parti, et j’obéis à ce qui m’était demandé. De retour chez moi au Nigéria J’étais maintenant devenu un élément et un membre de ce monde spirituel. Je pouvais voyager à volonté dans n’importe quelle partie du monde. Selon les livres que j’avais ramenés, il y avait des esprits qui vivaient dans l’espace. Ils pouvaient peut-être augmenter mes pouvoirs, aussi je décidai d’essayer. Je sortis de ma maison, je fis quelques incantations, j’invoquai le vent violent et je disparus. Je me retrouvai dans l’espace et je vis ces êtres spirituels. Ils me demandèrent ce que je voulais. Je leur dis que je voulais des pouvoirs. Je revins sur la terre deux semaines plus tard, après avoir acquis des pouvoirs auprès d’eux. Comme je l’ai dit plus haut, je ne pouvais plus me contrôler. Malgré tous les pouvoirs que j’avais déjà reçus, j’avais encore besoin de plus en plus de pouvoirs ! Puis je décidai de me rendre dans le monde souterrain, pour constater la réalité de ce qui était écrit dans les livres qui m’avaient été donnés. Un jour, j’allai dans un endroit désert, dans la brousse, je prononçai certaines incantations indiquées dans les livres, et je commandai au sol de s’ouvrir. Le sol s’ouvrit et les démons créèrent immédiatement des marches d’escalier. Je m’engageai dans l’escalier et descendis à l’intérieur même du sol. Il y avait une obscurité totale, qui ne peut se comparer qu’à l’une des plaies d’Egypte, telle qu’elle est décrite dans la Bible. Je vis beaucoup de choses qui sont difficiles à expliquer. Je vis des gens enchaînés, des gens employés à fabriquer de l’argent. Leur tâche consiste à travailler jour et nuit pour fournir de l’argent à ceux qui les ont capturés. Je vis certains membres d'élites de sociétés secrètes, qui venaient faire certains sacrifices, et qui retournaient sur la terre avec certains présents qui leur étaient offerts par les esprits qui contrôlaient cet endroit. Je vis certains responsables d'églises, qui venaient recevoir des pouvoirs, comme le pouvoir de dire quelque chose et d’être crus sans être mis en question dans leur église. Je restai là deux semaines et revins après avoir reçu davantage de pouvoirs. Les gens voyaient en moi un jeune homme innocent, mais ne se doutaient jamais que j’étais dangereux. Il y a beaucoup de personnes semblables autour de nous. Seuls ceux qui sont en Jésus-Christ sont en sécurité, au vrai sens du terme. L’alliance avec la Reine de la Côte Un soir, je décidai d’aller me promener. Près de l’arrêt de bus d’Ebute Metta, je vis une belle jeune femme qui se tenait là. Je ne lui adressai à aucun moment la parole. Le lendemain, passant encore par là, je la vis debout au même endroit, et elle m’interpella lorsque je passai. Je me suis arrêté et je lui ai dit que je m’appelais Emmanuel Amos, mais elle a refusé de se présenter. Je lui ai demandé son nom et son adresse, mais elle s’est contentée de rire. Elle m’a demandé mon adresse, mais je ne lui ai donné QUE le nom de ma rue. Alors que je m’apprêtais à partir, elle me dit qu’elle me visiterait un prochain jour. Je me dis en moi-même : « C’est impossible, je ne lui ai pas donné le numéro de ma maison, comment pourrait-elle venir ? » Mais elle tint parole. Une semaine après notre rencontre à l’arrêt de bus, j’entendis frapper à ma porte. C’était elle, la mystérieuse jeune femme ! Je lui ai souhaité la bienvenue. Je me demandais qui était cette belle femme, et si elle savait qu’elle s’engageait sur un terrain dangereux. J’eus avec elle une conversation, puis elle partit. Après cette première visite, ses visites se firent régulières, sans que nous nous engagions dans une relation quelconque. Je remarquai qu’elle me visitait toujours à un moment bien précis. Elle ne venait pas une minute plus tôt ni une minute plus tard ! Lors de certaines de ses visites, je l’emmenais au Lagos Barbeach, à l’Hôtel Paramount ou à l’Hôtel Ambassador, etc. Pendant tout ce temps, elle ne me révéla même pas son nom. Je décidai de ne pas m’inquiéter, car je savais que notre relation n’irait pas plus loin que cela. J’avais déjà reçu l’ordre de ne jamais toucher de femme. Soudain, elle changea l’heure de ses visites et vint me voir la nuit. Elle me dit, au cours de l’une de ses visites : « Voici venu pour toi le temps de me visiter. » Nous sommes restés ensemble cette nuit là et, le lendemain à 8 h. nous partîmes. Nous empruntâmes un bus, et elle demanda au chauffeur de nous arrêter près de la plage. Nous nous arrêtâmes, et je lui demandai : « Où allons-nous ? » Elle répondit : « Ne t’inquiète pas, tu vas connaître l’endroit où j’habite. » Elle m’entraîna dans un coin de la plage et prit quelque chose qui ressemblait à une ceinture. Elle noua la ceinture autour de nous. Aussitôt une force souffla derrière nous et nous poussa vers la mer. Nous commençâmes à voler sur la surface de l’eau, puis nous plongeâmes dans l’océan. Cher lecteur, ces choses me sont arrivées dans mon corps physique ! A un certain moment, nous pénétrâmes sous le lit de la mer. J’eus la surprise de voir que nous marchions le long d’une route rapide. Nous pénétrâmes dans une ville peuplée de gens qui étaient tous très occupés. Le monde spirituel Je vis des laboratoires, des laboratoires scientifiques, des laboratoires d’esthétique industrielle, et un cinéma. De l’autre côté de la ville, je vis de belles jeunes filles et des jeunes gens élégants. Je ne vis pas de personnes âgées. Mon accompagnatrice me présenta à eux et ils me souhaitèrent la bienvenue. Elle me conduisit dans un endroit appelé « la chambre noire », où il y avait la « salle de séchage » et la « salle d’emballage ». Elle me conduisit ensuite dans une grande usine et dans un hangar de stockage. Puis elle revint dans sa demeure privée. Là, elle me fit asseoir et me dit : « Je suis la reine de la côte et j’aimerais beaucoup travailler avec toi. Je promets de te donner la prospérité et tout ce qui l’accompagne, la protection et tout ce qui l’accompagne, la vie, et un « ange » pour te guider. » Elle poussa un bouton, et un plateau se présenta, avec de la chair humaine découpée en morceaux. Nous la mangeâmes ensemble. A un commandement , elle fit apparaître un boa et me demanda de l’avaler. Cela me fut impossible. Elle insista, mais je ne pus pas. Comment pouvais-je avaler un boa vivant ? Elle eut alors recours à ses pouvoirs, et je l’avalai. Voici quelles furent ces trois alliances : La chair humaine et le sang, le boa et l’ange démoniaque devaient garantir qu’aucun secret ne serait révélé. Mais « l’ange » reçut aussi le pouvoir de me discipliner si je m’écartais, ainsi que le pouvoir de m’apporter de la nourriture du fond de la mer, à tout moment, sur la terre. Je promis de toujours lui obéir. Après cette promesse, elle me transporta à un autre endroit de l’océan, cette fois dans une île. Il y avait là des arbres, et chacun de ces arbres avait une fonction différente :
- un arbre pour empoisonner - un arbre pour tuer - un arbre pour invoquer, et - un arbre pour soigner Elle me donna le pouvoir de me transformer en toutes sortes d’animaux qui vivent dans la mer, tels que l’hippopotame, le boa constrictor ou le crocodile, puis elle disparut. Je restai dans la mer pendant une semaine, et je revins sur la terre par l’un des moyens mentionnés plus haut, c’est à- dire sous la forme d’un crocodile. Les laboratoires du monde souterrain Je demeurai une semaine à Lagos, puis je retournai dans la mer, et j’y restai cette fois deux mois. J’allai dans les laboratoires scientifiques pour voir ce qui s’y passait. Je vis des psychiatres et des scientifiques qui travaillaient tous avec beaucoup de sérieux. Le travail de ces scientifiques consiste à concevoir de beaux objets, des voitures voyantes, des armes ultra-modernes, etc., et aussi à connaître le mystère de ce monde. S’il était possible de connaître la colonne de ce monde, ils l’auraient connue, mais, grâces soient rendues à Dieu, cela est connu de DIEU SEUL. Je visitai l’atelier d’esthétique industrielle, et je vis de nombreux échantillons de vêtements, de parfums et de divers types de cosmétiques. Dans le plan de Lucifer, toutes ces choses sont destinées à détourner du Dieu Tout-Puissant l’attention des hommes. Je vis également différents modèles de matériels électroniques, d’ordinateurs et de systèmes d’alarme. Il y avait aussi une télévision par laquelle ils pouvaient reconnaître tous ceux qui, dans le monde entier, sont des chrétiens nés de nouveau. C’est là que l'on peut faire la différence entre ceux qui se contentent de fréquenter les églises et ceux qui sont de véritables chrétiens. | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 19:42 | |
| Je passai ensuite des laboratoires à la « chambre noire » et à la « salle de séchage. » La chambre noire est l’endroit où ils tuent tous ceux qui désobéissent. Ils tuent d’abord la personne en la vidant de son sang ; ils envoient ensuite la personne dans un atelier où elle est broyée et réduite en poudre. La poudre est ensuite expédiée dans un autre atelier où elle est mise en sachets, à la disposition des sorciers locaux, qui viennent la chercher pour confectionner leurs fétiches ou potions. Il y avait encore d’autres choses difficiles à expliquer par écrit. Malgré tous les pouvoirs que je possédais, je n’étais pas encore assez qualifié pour rencontrer Lucifer. Je n’étais qualifié que pour être son agent. Pourtant, j’étais heureux de posséder à présent des pouvoirs et d’être capable d’affronter les choses, de les défier et de les détruire à volonté. Je me demandais s’il pouvait y avoir quelque part d’autres pouvoirs à acquérir. Chapitre 3 : Le royaume impie «Le voleur ne vient que pour voler et tuer et détruire ; moi, je suis venu, afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance. » Jean 10:10 Après être revenu à Lagos, je continuai à m’occuper de mes affaires et, après deux semaines, je retournai dans la mer. La « Reine de la Côte » me donna ce qu’elle appela ma « première mission. » Je devais aller dans mon village et tuer mon oncle. C’était un important et puissant sorcier- guérisseur qui, selon elle, était responsable de la mort de mes parents. J’obéis et je m’y rendis mais, n’ayant jamais tué auparavant, je n’eus pas le courage de le tuer. Je me contentai de détruire ses potions et de lui enlever tous ses pouvoirs. En conséquence, il perdit définitivement tous ses clients. Je retournai rendre compte de ma mission mais elle se mit en colère contre moi. Elle me dit que je méritais la mort pour lui avoir désobéi mais que, parce qu’elle m’aimait, elle me renvoyait dans le même village pour tuer deux anciens qui, selon elle, avaient été complices dans le meurtre de mes parents. Je ne sais pas si c’était pour me punir de lui avoir désobéi, mais je lui obéis. Je revins dans le village et je « réussis » à tuer ces hommes et à lui envoyer leur sang. A la suite des circonstances mystérieuses de leur mort, les anciens du village allèrent consulter un autre puissant sorcier- guérisseur, qui envoyait en général la foudre pour rechercher le meurtrier. Malheureusement pour ces hommes, je rencontrai le sorcier-guérisseur sur le plan spirituel, où il se trouvait pour consulter des esprits, et je l’avertis de ne rien dire s’il tenait à sa vie. Il revint dire aux anciens qu’ils devaient retourner chez eux pour supplier l’un de leurs fils qu’ils avaient offensé, et il ne révéla pas mon nom. La foudre qu’il avait envoyée revint et frappa ces hommes, en tuant certains et en blessant beaucoup. Après cette première action, les pouvoirs que je possédais commencèrent à se manifester. J’ai pu déformer une jeune fille qui me refusait son amitié, etc. Ma rencontre avec Satan Plus tard, je retournai à Lagos. Un jour, une jeune fille appelée Ninna vint me voir. Ninna, dont les parents étaient originaires de l’Etat d’Anambra, était une très belle fille, qui passait la plus grande partie de son temps sous la mer, c’est-à-dire dans le monde spirituel sous-marin. Elle était un agent zélé de la Reine de la Côte, et très méchante. Elle haïssait les chrétiens du plus profond de son âme, et était prête à tout pour combattre tout ce qui était chrétien. Je la rencontrai pour la première fois au cours d’une visite dans la mer. Ninna vint me transmettre une commission pour la Reine de la Côte. Nous partîmes immédiatement et, en arrivant à destination, j’appris que nous devions avoir une rencontre avec Lucifer, c’est-à-dire Satan. Au cours de cette rencontre, il me donna les instructions suivantes : je devais combattre les croyants et non les incrédules, parce que les incrédules lui appartenaient déjà. Dès qu’il eut dit cela, l’un de nous demanda pourquoi. Il répondit que c’était parce que Dieu l’avait précipité hors de « cet endroit » à cause de son orgueil et qu’il ne voulait donc pas qu'un seul chrétien y pénètre (dans le Ciel). Tout au long de nos rencontres avec lui, il refusa toujours de mentionner le mot de « Ciel ». Il disait toujours « cet endroit. » Il nous dit aussi que nous ne devions pas combattre les hypocrites. « Ils sont comme moi », dit-il. Il poursuivit son discours et dit que nous ne devions combattre que les véritables chrétiens. Il dit que son temps était proche et que nous devions donc combattre comme jamais auparavant, pour nous assurer que personne n'entrerait dans « cet endroit. » Alors l’un de nous lui dit : « Nous avons entendu dire que Dieu avait envoyé quelqu’un pour sauver l’humanité et la ramener à Lui. » Satan demanda alors : « Qui est-ce ? » quelqu'un répondit « Jésus ». Alors, à notre grande surprise, Lucifer tomba de son siège. Il hurla contre cet homme et l’avertit de ne plus jamais mentionner ce nom dans aucune de nos réunions, s’il tenait à sa vie. Il est vrai qu'au Nom de Jésus, tout genou doit fléchir (Phil. 2:10). Cela concerne aussi Satan. Après cet incident, il nous encouragea et nous dit de ne pas nous faire du souci à propos de « ces chrétiens » et que lui, Lucifer, viendrait bientôt régner sur le monde. Il ajouta qu’il nous donnerait une meilleure place, à nous qui étions ses agents, afin de ne pas souffrir avec les autres hommes, et pour régner avec lui. Il dit aussi que puisque l'homme aimait toutes ces nouveautés et tous ces objets voyants, il continuerait à les fabriquer, pour s'assurer que l'homme ne consacrerait aucun temps à son Dieu. Satan dit qu'il se servirait des moyens suivants pour détruire l'église : 1. L’argent 2. Les richesses 3. Les femmes A la fin de son discours, il clôtura la réunion. Ce fut ma première rencontre avec Satan. Il y en eut d’autres par la suite. En partant, la Reine de la Côte, qui se manifestait à présent sous différentes formes, m’invita dans sa demeure. Elle plaça des cendres humaines et d’autres objets à l’intérieur des os de mes deux jambes ; elle mit une pierre (pas une pierre ordinaire) dans l’un de mes doigts et quelque chose d’autre dans un os de ma main droite. Chaque objet avait une fonction particulière. La pierre dans mon doigt devait me permettre de connaître ceux qui me voulaient du mal en pensée. L’objet dans ma main droite devait me donner le pouvoir de détruire, et ceux qui étaient placés dans mes jambes devaient m’endurcir davantage et me rendre ainsi plus dangereux. Ils devaient aussi me donner le pouvoir de me transformer en femme, en bête sauvage, en oiseau, en chat, etc. Elle me conduisit dans l’un des laboratoires et me donna un télescope, une télévision et un appareil vidéo. Ce n’étaient pas des objets ordinaires, mais ils devaient être utilisés pour détecter les chrétiens nés de nouveau et ceux qui fréquentaient simplement les églises. Enfin, Elle me donna seize jeunes filles qui devaient être mes agents. Ninna était l'une d'entre elles. Je revins à Lagos pourvu de tous les « dons » que je viens de mentionner. Ma transformation en agent de Satan Je n'éprouvais plus de sentiments humains, ni de miséricorde dans mon coeur. Je me mis aussitôt au travail et je détruisis cinq appartements à la suite. Ils s’enfoncèrent dans le sol avec tous leurs occupants. Ceci se passa à Lagos en août 1982. L’entrepreneur fut jugé responsable, pour n’avoir pas posé de bonnes fondations, et il le paya chèrement. Beaucoup de destructions qui se passent dans le monde aujourd'hui ne sont pas causées par l'homme. L’oeuvre du diable est de dérober, de tuer et de détruire. Je le répète, satan ne fait aucun « don gratuit. » Je me mis à provoquer des accidents sur les routes etc. J’aimerais signaler un cas, celui d’un jeune converti qui se mit à rendre témoignage de sa conversion et de sa délivrance. Il faisait beaucoup de mal dans le monde spirituel à cause de cela. J’entrepris donc de m’occuper de lui. Un jour, il était monté dans un autocar de luxe à destination de Lagos. Il se rendait à une réunion où il devait donner son témoignage. Alors que l’autocar roulait à grande vitesse, j’exerçai ma volonté pour le faire sortir de la route. C’est ce qui se produisit. L’autocar, s'écrasa contre un arbre. Tous les passagers moururent, à l'exception de ce jeune converti. Ce fut réellement miraculeux, parce qu’il sortit du véhicule par le coffre et se mit à crier : « Je n’ai rien, je n’ai rien ! » Nous avions essayé de l’empêcher de témoigner, mais nous avions échoué. Grâce à la télévision, nous pouvions connaître celui qui venait de se repentir, et nous le persécutions sévèrement pour voir si nous pouvions le faire retourner en arrière. Si, après six mois, nous n’y étions pas parvenus, nous allions dans son entreprise pour la faire tomber en faillite. Si c’était un fonctionnaire, nous utilisions son chef pour le persécuter et, s’il était possible, nous faisions en sorte que son chef mette fin à son contrat. Si, malgré tout cela, il continuait à refuser de retourner en arrière, nous l’abandonnions. Mais s'il devenait un rétrograde, il devait être tué pour qu'il ne puisse plus avoir une seconde chance de se repentir. Je détruisis tellement de vies que Lucifer en fut très satisfait et fit de moi le Président des sorciers. Un mois après ma nomination à cette présidence, une réunion fut convoquée. Nous nous présentâmes à cette réunion sous la forme d’oiseaux, de chats et de serpents. Ces créatures sont utilisées pour les raisons suivantes :
a) Le fait de se transformer en oiseau rend les sorciers plus dangereux. b) Le fait de se transformer en chat rend les sorciers capables de contacter à la fois les esprits et les hommes. c) Le fait de se transformer en rat permet aux sorciers de pénétrer facilement dans une maison, puis, la nuit venue, de se transformer en fantôme, puis en être humain, pour sucer le sang de la victime. L’ordre du jour de cette réunion ne comportait qu’un seul point : « Les Chrétiens. » Nous avons alors programmé une Conférence Africaine sur la sorcellerie, qui devait se tenir à Benin City en 1983. Nous l’annonçâmes dans tous les journaux et dans tous les medias publics. Toutes les puissances des ténèbres furent mobilisées, et nous étions certains que rien ne viendrait interrompre cette conférence. En fait, tout était bien planifié et rien n’avait été négligé. Soudain, les chrétiens du Nigeria commencèrent à prier et à louer leur Dieu et tous nos projets furent détruits.. Non seulement nos plans furent détruits, mais le royaume des ténèbres fut aussi plongé dans une véritable confusion. Il en résulta que cette conférence sur la sorcellerie ne put se tenir au Nigéria. Les chrétiens doivent bien comprendre que dès qu'ils commencent à glorifier réellement le Dieu tout-puissant, il se produit du trouble et de la confusion à la fois dans la mer et dans l'air, et les agents de satan n'ont plus de lieu de repos. La prière revient à jeter une bombe à retardement au milieu d’eux, et tout le monde s’enfuit pour sauver sa vie. Si les chrétiens comprenaient et utilisaient la puissance et l'autorité que Dieu leur a données, ils contrôleraient le cours de évènements de notre nation. Seuls les chrétiens peuvent sauver notre nation. Après l’échec de cette conférence, qui se tint plus tard en afrique du sud, je fus rappelé dans la mer. Lorsque j’y arrivai, on me dit que je devais dorénavant habiter dans la mer et que je ne visiterais la terre que pour des opérations difficiles. On me donna une nouvelle mission : inventer des formules et potions magiques pour les sorciers- guérisseurs. On me confia la direction de la salle de contrôle, et la responsabilité de faire des cadeaux, c’est-àdire que je devais ouvrir des églises dites « églises de vêtements blancs » (Maisons de prière), je devais faire prospérer des maternités, ouvrir des magasins et les faire prospérer, donner des « enfants » et donner de l'argent. Je vais expliquer successivement en quoi cela consistait :
1. Ouvrir des « Eéglise de vêtements blancs » : Lorsqu’un homme se présentait pour que nous l’aidions à ouvrir une maison de prière et à faire des guérisons, etc., nous lui donnions ce qu’il demandait, à certaines conditions : a) Il devait accepter de nous donner une ou deux âmes chaque année. b) Une fois qu’il aurait atteint un certain niveau de responsabilités dans l’église, cet homme devait être initié dans notre société. c) Personne ne devait être admis dans la maison de prière avec des chaussures aux pieds. | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 19:44 | |
| S’il acceptait ces conditions, on lui donnait alors quelque chose qui ressemblait à un caillou blanc, des ossements humains, du sang et des talismans, le tout contenu dans un pot. On lui donnait l’ordre d'enterrer ce pot, avec tout son contenu, devant l'église, et de planter la croix au sommet. Seule la croix devait être vue, une fois que le pot aurait été enterré. On lui donnait le conseil de construire un bassin ou de disposer un récipient dans lequel les esprits viendraient régulièrement mettre une eau spéciale. C'est cette eau qu'ils appellent l'eau bénite. » Beaucoup de gens, lorsqu’ils sont tourmentés par des mauvais esprits, vont voir ces « prophètes » pour expulser ces esprits. En réalité, Ils ne font que leur ajouter de nouveaux démons. Un démon ne paut pas chasser un démon. Voici ce que fait alors ce prophète : il prie pour la personne, il lui donne un linge rouge qu’il doit placer dans sa maison, et il lui conseille de toujours prier en brûlant des cierges et de l’encens. En faisant cela, la personne nous invite à pénétrer dans sa maison. Parfois il demande à la personne d’apporter un bouc etc. pour être sacrifié. Ces sacrifices nous permettent de venir guérir la personne. Le prophète n’a aucun pouvoir pour soigner ou pour guérir. 2. Ouvrir une maternité : Si une femme venait nous demander de l’aider à ouvrir une maternité et de la faire prospérer, nous le lui accordions, à la condition suivante : Nous devions choisir un mois, au cours duquel tous les enfants nés dans la maternité devaient mourir. Mais les enfants pouvaient vivre pendant tout le reste de l’année. Si la femme acceptait, on lui donnait aussi un talisman qui devait attirer du monde dans la maternité. Il y a de semblables maternités à Onitsha, à Lagos, etc. 3. Ouvrir de magasins de nouveautés : Lorsqu’un homme nous contactait pour être aidé dans ce domaine, nous lui donnions un anneau, à la condition qu’aucune femme ne soit autorisée à le toucher. Il devait aussi accepter de devenir membre de notre société. S’il acceptait ces conditions, Nous nous chargions de toujours remplir son magasin des produits les meilleurs et les plus récents. 4. Donner des enfants : Lorsqu’une femme stérile allait consulter un sorcier-guérisseur, après avoir présenté ses sujets de plainte, on lui demandait d’apporter les choses suivantes : un coq blanc, un bouc, de la craie du pays et des objets destinés à prendre soin des bébés. On lui demandait de partir et, en son absence, le sorcier guérisseur venait nous apporter ces choses. Nous procédions alors à certains mélanges difficiles à expliquer par écrit, et qui devaient comporter des cendres humaines. Le sorcier utilisait ce talisman pour préparer de la nourriture destinée à la femme. Elle devenait enceinte et donnait naissance à un bébé. Mais ce n'était pas un être humain normal. S'il s'agissait d'une fille, elle pouvait vivre et même se marier, mais elle devait rester stérile toute sa vie. S’il s'agissait d'un garçon, il pouvait vivre et même recevoir une éducation, mais il devait mourir brutalement. Ces enfants ne vivent jamais assez longtemps pour ensevelir leurs parents.
J’aimerais mentionner ici que la plupart des cas de stérelité sont causés par des démons. Une femme peut être stérile sur la terre, mais donner naissance à des enfants dans la mer. Par conséquent, je conseille aux enfants de Dieu de s’attendre à Dieu seul, car seul Dieu peut donner de véritables enfants. 5. Donner de l'argent : Si un homme venait nous voir pour recevoir de l’argent, nous lui demandions de remplir les conditions suivantes. Nous lui demandions de faire don d'une partie de son corps. Ou bien, s’il avait une famille, nous lui demandions de nous donner son fils. S’il était célibataire, nous lui demandions de nous donner son frère aîné ou son plus jeune frère.
Celui qu’il décidait de nous donner devait provenir du même sein maternel. Il est important de souligner ceci : au cours de la mise à mort de la victime, on donnait à la personne qui l’avait offerte une lance ou une flèche. On faisait défiler dans un miroir tous les membres de sa famille.
Dès que la personne qu'il avait donné passait dans le miroir, on lui demandait de la frapper, et dès qu'il le faisait, la victime mourait là où elle se trouvait. Il y avait d’autres méthodes, mais, quelle que soit la méthode, Satan veillait toujours à ce que le donateur soit responsable de la mort de sa victime, en lui demandant de frapper lui-même la victime. Souvenez-vous que satan ne fait jamais de don gratuit ! Chapitre 4 : Comment Satan combat les chrétiens « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. » Ephésiens 6:12 Le combat contre les chrétiens Après avoir reçu de Lucifer le commandement de combattre les chrétiens, nous nous sommes réunis et nous avons programmé les différents moyens suivants de les attaquer :
1. En provoquant des maladies. 2. En provoquant la stérilité. 3. En provoquant de l’assoupissement dans l’église. 4. En provoquant la confusion dans l’église. 5. En provoquant la tiédeur dans l’église. 6. En rendant les chrétiens ignorants de la Parole de Dieu. 7. Par la mode et l’émulation. 8. En les attaquant sur le plan physique. J’aimerais expliquer davantage deux moyens parmi tous ceux qui sont indiqués ci-dessus : 1. Les attaques sur le plan physique : Grâce à la télévision qui m’avait été donnée, je pouvais reconnaître les chrétiens nés de nouveau. (Nous ne combattions pas les hypocrites parce qu’ils nous appartenaient déjà).
Nous avions l’habitude d'envoyer nos jeunes filles en priorité dans les grandes églises. Dans l'église elles mâchaient du chewing-gum, faisaient crier un enfant ou faisaient tout ce qui pouvait distraire les gens et les empêcher d'écouter La Parole de Dieu. Elles pouvaient aussi décider de venir dans leur corps spirituel et pousser les gens à dormir pendant la prédication.
Dès qu’elles voyaient que quelqu’un écoutait la prédication avec attention, elles l’attendaient à la sortie de l’église. Dès que cette personne sortait de l’église, l’une de nos jeunes filles allait la saluer et même lui présenter un cadeau (c’était toujours ce que la personne aimait). Elle prenait un air très amical. Elle faisait tout ce qu’elle pouvait et, avant même que la personne s’en rende compte, celle-ci avait oublié tout ce qu’elle avait appris dans l’église. Mais s’il s’agissait d’un chrétien véritable, l’une de ces jeunes filles se précipitait après la réunion pour le saluer. Elle manifestait le désir de connaître sa maison, sous le prétexte qu’elle était nouvellement arrivée et qu’elle ne connaissait pas beaucoup de chrétiens. S’il l’emmenait chez elle, elle se dépêchait d’acheter des bananes, et le chrétien prenait cela pour un geste d’amour fraternel. Elle continuait ses visites jusqu'à ce qu'elle parvienne à éteindre la lumière de Christ dans la vie de ce chrétien. Elle arrêtait alors de venir. Dans les églises et les communautés vivantes, le travail principal consistait à décourager les chrétiens de lire et d'étudier La Parole de Dieu, et de rendre donc les chrétiens ignorants de leur autorité et des promesses de Dieu. Dans les endroits où se déroulaient des croisades d’évangélisation, ces jeunes filles étaient envoyées pour provoquer des désaccords et des disputes. Comment sont reconnus les chrétiens ? Le chrétien né de nouveau n’est pas reconnu par le fait qu’il porte une Bible ou par le nombre de réunions qu’il fréquente. Il est reconnu dans le monde spirituel par la lumière qui brille continuellement comme un chandelier très brillant dans son coeur, ou comme un cercle de lumière autour de sa tête, ou comme un mur de feu tout autour de lui. Quand un chrétien se déplace, Nous voyons des anges marcher avec lui, un à sa droite, un à sa gauche et un autre derrière. A cause de cela, il nous est impossible de nous approcher de lui. Le seul moyen de pouvoir le faire est de pousser le chrétien à tomber dans le péché, ce qui ouvre une porte par laquelle nous pouvons entrer. Lorsqu’un chrétien conduit une voiture et que nous voulons lui faire du mal, nous voyons qu’il n’est jamais seul dans la voiture. Il y a toujours un ange à son côté. Oh ! Si les chrétiens connaissaient seulement tout ce que Dieu a en réserve pour eux, ils ne joueraient pas de manière aussi insouciante avec le péché ou avec la vie. 2. Les attaques pour inciter les chrétiens à devenir rétrogrades En tant que président nommé par Lucifer, j’envoyais ces jeunes filles dans les églises et communautés vivantes. Ces jeunes filles étaient bien habillées. Après la prédication, elles avaient l’habitude de répondre à l’appel et de s’approcher de l’estrade, prétendant avoir reçu Christ et demandant la prière. A la fin de la réunion ou du service, elles restaient là, attendant le prédicateur qui, bien entendu, était très heureux d’avoir ces nouvelles « converties. »
L’une de ces soi-disant « converties » pouvait même suivre le prédicateur chez lui. Si ce prédicateur n’avait pas l’esprit de discernement, elle l’entraînait à tomber dans le péché de fornication ou d’adultère. Ceci se produisait au moment où il l’admirait avec convoitise. Elle devait s’assurer qu’il persévérait dans ce péché, jusqu’à ce qu’il éteigne finalement l’Esprit de Dieu en lui. Elle pouvait alors le laisser, ayant accompli sa mission. A ce point de mon récit, je voudrais raconter le cas d’un pasteur. Dans le monde spirituel mauvais, cet homme est connu comme un homme de Dieu. Quand il se mettait à genoux, il y avait de la confusion dans nos rangs. Nous avons donc envoyé ces filles vers lui. Cet homme accepta même de les nourrir, mais refusa de se laisser entraîner dans le péché. Elles firent tout ce qu’elles purent, mais ne réussirent jamais. En conséquence, ces filles furent mises à mort à cause de leur échec. Je me transformai alors en femme. J’allai le voir et, par toutes sortes de paroles et d’actions, je tentai de le séduire mais il fut inflexible. C’en fut trop pour moi et je décidai de le tuer physiquement. Un jour, ce pasteur alla au marché de la rue Oduekpe. Je le surveillais et lorsqu’il se baissa pour payer certains produits, par la puissance de ma volonté, je fis dévier un camion chargé de fûts d’huile, pour le faire pénétrer sur le marché où cet homme se trouvait. Le camion heurta le poteau d’une ligne électrique à haute tension et se renversa juste dans le marché, tuant de nombreuses personnes, mais ce pasteur échappa à la mort. Comment il fut épargné, ce fut un miracle. Un autre jour, je le vis marcher en direction de la ville de Nkpor. A nouveau, par ma volonté, je jetai contre lui, pour le tuer, un camion de l’armée chargé d’ignames, qui passait sur la route. Le camion s’engagea tout droit dans la rue du nouveau cimetière, tuant de nombreuses personnes, mais ce pasteur fut à nouveau épargné. Après cette seconde tentative, nous abandonnâmes. Il est toujours en vie ! A cause d'un seul chrétien, le diable peut décider de détruire beaucoup d'âmes, pensant qu'il pourra le tuer, mais il échoue toujours. Ces choses sont arrivées à beaucoup de chrétiens sans qu’ils le sachent, mais leur Dieu les a toujours délivrés. Le problème, c’est que le diable n'abandonne pas. Il pense toujours qu’il pourra peut-être réussir, mais il ne réussit jamais. Tant que le chrétien marche dans l'amour de Dieu et demeure en Lui, et tant qu'il ne se laisse pas empêtrer dans les affaires de cette vie, le diable ne peut jamais réussir, quelle que soit la violence de ses efforts. Seul l’incrédule est à sa merci. L’oppression du chrétien Elle s’exerce le plus souvent au niveau des rêves. Un chrétien peut voir les choses suivantes dans ses rêves .
1. Un membre décédé de sa famille qui vient le visiter. 2. Des êtres déguisés qui le poursuivent. 3. Un compagnon ou une compagne qui nage dans une rivière. 4. Un compagnon ou une compagne qui lui apporte de la nourriture et lui demande de la manger. 5. Une femme célibataire qui s’engage dans des relations sexuelles, ou même une femme mariée qui a des relations sexuelles avec un homme. Si ce problème n’est pas traité immédiatement, il conduit quelquefois à la stérilité. Ou bien une femme enceinte se voit en train d’avoir des relations sexuelles avec un homme. Si cela n’est pas immédiatement réglé, cela peut conduire à une fausse-couche. Si un chrétien voit de telles choses dans ses rêves, il ne doit pas écarter ce problème d’un revers de la main. Mais, à son réveil, il doit s’examiner lui-même (ou elle-même) et confesser à Dieu tout péché connu, en liant les démons et en demandant à Dieu de restaurer tout ce qui a été détérioré.
Ceci est très important. La personne devrait également rechercher le conseil d’un chrétien mûr rempli du Saint-Esprit et plus âgé dans la foi. Comment le diable gagne des âmes Lorsque Jésus-Christ vivait sur cette terre, Il a donné un commandement à Ses disciples : « Allez dans le monde entier et faites de toutes les nations des disciples. » Pendant que certains chrétiens attendent toujours un moment plus « approprié » et plus « propice » pour obéir à cet ordre, le diable a aussi donné le même commandement à ses agents. Mais il y a une différence : Les agents du diable sont plus sérieux pour gagner des âmes que les chrétiens. L’un des endroits où le diable gagne des âmes sont les écoles secondaires, spécialement les écoles de filles. Certaines de nos filles étaient envoyées dans ces écoles comme élèves. Nous leur donnions tous les sous-vêtements les plus chers et les plus à la mode. Ceci était une priorité absolue, parce que, dans les foyers de jeunes filles, elles aiment se montrer en sous-vêtements. Notre agent ne manquait jamais de rien : de cosmétiques, de vêtements, de sous vêtements, de livres, de provisions et d'argent. Nous lui donnions un certain savon de toilette qu'elle prêtait à toutes celles qui voulaient le lui emprunter. Une fille qui voulait lui ressembler était ainsi attirée et devenait son amie. Peu à peu, notre agent nous présentait à elle. A ce moment-là, nous la visitions physiquement et nous commencions à lui faire des cadeaux et à satisfaire ses besoins. Moyennant quoi, elle se joignait à nous DE SON PLEIN GRE. A son tour, elle en gagnait d’autres, et ainsi de suite. Ceci est considéré comme une mission, qui est accomplie avec la détermination de réussir. Une chose doit être dite clairement : satan ne force jamais personne. Ce qu'il fait, c'est de vous attirer et faire en sorte que vous veniez à lui de votre plein gré. C’est la raison pour laquelle la Bible dit : « Résistez au diable, et il s’enfuira loin de vous » (Jacques 4:7). | |
| | | hydie membre marié
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:25 | |
| Un autre moyen pour le diable de gagner des âmes est L’Auto-stop. Nous avions l’habitude d’envoyer nos filles se tenir sur les routes, et elles sont en général très belles et habillées de manière attractive. Vous les trouverez aussi dans des Hôtels et c’est ainsi que nous capturions des hommes et des femmes. Beaucoup de gens signalés comme disparus par les journaux ont disparu après avoir pris en auto-stop des jeunes filles qu'ils ne connaissaient pas. Vous devez donc bien faire attention aux personnes que vous prenez en stop dans votre voiture. Chapitre 5 : Ma rencontre avec Jésus-Christ Au mois de février 1985, nous eûmes notre réunion habituelle dans la mer. Puis je décidai de me rendre à Port- Harcourt, dans l’Etat des Rivières, pour visiter la femme de mon oncle décédé. Je fis la connaissance d’un homme nommé Anthony. Il possédait un atelier au carrefour NWAJA, le long de la route Trans-Amadi, à Port-Harcourt. Il me fit appeler. Nous avions une loi dans notre société, selon laquelle nous ne devions jamais refuser de répondre à un appel. Aussi décidai- je de répondre à son appel. J’allai le voir un jeudi après-midi de cette semaine-là. Il commença par me dire que Dieu lui avait donné un message pour moi. Il alla chercher sa Bible et commença à prêcher. Il y avait trois autres chrétiens assis avec lui (un homme et deux femmes). Il continua à prêcher pendant longtemps et je ne suis pas sûr d’avoir entendu tout ce qu’il a dit. Il me demanda de me mettre à genoux pour prier. J’obéis et m’agenouillai en silence. Dès qu'il commença à prier, je fus frappé à terre par l'esprit de Dieu et je tombai de tout mon long. Je luttai pour me relever et me tins raide comme une planche. Je détruisis les chaises en acier qui étaient dans l’atelier. Je regardai à l’extérieur et je vis trois membres de notre société secrète, un homme et deux femmes. Ils vinrent sous une forme humaine. Ils se dirigèrent vers la porte mais ils ne purent pas entrer, à cause de la puissance de Dieu. Je suis certain que le système d’alarme les avait avertis de mon problème dans la mer. Grâce à la télévision, ils avaient pu savoir où se situait le problème, et avaient envoyé une équipe de secours, mais elle fut « impuissante. » Ceci se passe toujours ainsi quand l’un de nos membres rencontrait un problème. Pendant que les deux chrétiens me forçaient à me mettre à genoux, les deux femmes continuaient à prier et à lier les démons, mais elles n’étaient pas précises. Ils me demandèrent si je croyais en Jésus-Christ. Je ne répondis rien. Ils me demandèrent d’invoquer le nom de Jésus, mais je refusai. Ils me demandèrent mon nom et je le leur donnai. Ils combattirent pendant des heures, puis me laissèrent partir. Aucun esprit ne fut chassé de moi, et je partis comme j’étais venu. Les événements dans l’église Le lendemain étant un vendredi, je fus invité par le même Anthony à assister à leur nuit de prière, dans l’église des Assemblées de Dieu de Silver Valley, à Port-Harcourt. J’acceptai cette invitation, parce qu’une partie de notre mission consistait à assister aux réunions dans les églises, pour provoquer l’assoupissement et la confusion. Le programme commença par des cantiques. Nous chantâmes jusqu’à ce que l’un des participants entonne un cantique populaire, chanté par un certain groupe chrétien. Ce cantique disait qu’il n’y avait qu’une seule puissance véritable, celle de Jésus-Christ, et que les autres puissances étaient anéanties. Je me mis alors à rire. Je riais parce que je pouvais voir leurs vies sur le plan spirituel, et je me rendais compte que près des trois-quarts de ceux qui chantaient ce cantique vivaient dans le péché. Je savais qu’en raison des péchés qui étaient dans leur vie, ils étaient exposés au danger et pouvaient être sérieusement touchés par ces puissances. Il est important que les chrétiens obéissent à La Parole de Dieu et ne permettent à aucun péché persistant de demeurer dans leur vie. Nous étions quatre agents venant de la mer à assister à cette réunion. Je veux encore souligner ici que lorsqu’une réunion chrétienne commence, on devrait conseiller aux participants de confesser tout d'abord leurs péchés, puis de passer un moment à louer véritablement Le Seigneur. S’il y a un agent de Satan dans l’assistance, cela va rendre sa position très inconfortable, et il devra même s’enfuir pour sauver sa vie. Mais nous nous sentions très à l’aise dans cette réunion, et nous avons même pu exercer notre action. Beaucoup de participants ont commencé à dormir, les cantiques étaient chantés sans puissance, et les choses allaient de travers. Le frère Anthony leur avait déjà parlé de moi et, vers deux heures du matin, ils m’ont appelé pour prier pour moi. Dès que je me fus approché de l’estrade, ils commencèrent à invoquer le sang de Jésus. Je les arrêtai et je leur dis : « Ce n’est pas le fait d’invoquer le sang de Jésus qui résoudra le problème. Je suis un membre de haut rang de notre société secrète. Si vous êtes d’accord que vous pouvez me délivrer, je me mettrai à genoux. » Je n’avais pas prémédité de prononcer ces paroles. Le Sang de Jésus effraye les démons et protège les croyants. Mais il ne lie pas les démons. Les démons ne sont liés que lorsque le chrétien utilise son autorité et prononce une parole de commandement. Ils se mirent d’accord et je m’agenouillai. A ce moment là une soeur, conduite par l’Esprit de Dieu, cria et dit : « Si vous n’êtes pas dignes, ne vous approchez pas. » Je suis certain que beaucoup ne comprirent pas ce qu’elle voulait dire. Il est dangereux pour un chrétien qui vit dans le péché de chasser des démons. Beaucoup se retirèrent et quelques-uns s’approchèrent pour prier pour moi. Dès qu’ils commencèrent à dire « Au nom de Jésus », j’entendis une forte explosion au dedans de moi et je tombai à terre. Aussitôt le démon volant qui était en moi entra en action. Je commençai à me déplacer à toute allure sur la poitrine. Ceux qui sont possédés de ce démon volant sont toujours très méchants et très dangereux. Les frères ne voyaient pas ce qui se passait sur le plan spirituel. Je volais à cause de la puissance plus forte qui était dans la salle. Deux puissances opposées se mirent en action et l’atmosphère de la pièce changea. Je me mis brusquement debout et devins très violent, etc. Un démon sortit de moi et entra dans un jeune garçon qui se trouvait là. Il commença à attaquer ceux qui tentaient de me délivrer. Les frères ne perdirent pas de temps avec lui. Ils l’emmenèrent dans les vestiaires de l’église, avec d’autres personnes qui étaient effrayées, et ils les y enfermèrent. Le combat continua jusqu’à 7 heures du matin. J’étais physiquement épuisé et je me calmai. A ce moment- là les frères s’assemblèrent autour de moi et commencèrent à crier : « Donnez-nous votre nom ! », « Qui êtes-vous ? », etc. Je gardai le silence. Après avoir attendu un long moment, voyant que je ne disais rien, ils furent trompés et crurent que j’étais délivré. Ils prièrent et nous terminâmes la réunion. J’étais tellement épuisé physiquement que j’eus des difficultés à marcher et à sortir de l’église. Mais il se passa quelque chose, car dès que je fus sorti de l’église et que j’eus traversé la rue, je retrouvai toutes mes forces physiques. Certains démons qui étaient sortis sont peut-être revenus en moi. J’entrai dans une grande colère et je décidai de me venger de cette église. « Ces gens m’ont insulté », me disais-je. A cause de cette insulte, j’étais décidé à retourner à Lagos, à acquérir davantage de pouvoirs, à réunir d’autres sorciers aussi méchants que moi, et à revenir à Port-Harcourt pour me venger sur TOUS les membres des Assemblées de Dieu de Silver Valley. En route pour Lagos En revenant chez la femme de mon oncle, je leur dis que je partais immédiatement pour Lagos. Je refusai de me laisser convaincre de rester. Je pris un bus pour aller à la gare routière de Mile 3, où je repris un autre bus pour Onitsha. Mon intention était de m’arrêter à Onitsha, d’y rencontrer un ami, puis de poursuivre ma route vers Lagos.
A Mile 3, nous nous sommes mis en route et, en arrivant à Omagwe, au carrefour de l’Aéroport International, j’entendis une voix qui m’appelait par mon nom, dans la langue de mon pays : « NKEM ! » Je me retournai pour voir s’il y avait dans le bus quelqu’un qui me connaissait, mais je ne vis personne. Qui avait pu m’appeler ainsi ? Seule ma mère m’appelait par ce nom. Tout le monde, y compris dans le monde spirituel, me connaissait sous mon nom d’Emmanuel. Alors que j’étais encore en train de ré54 fléchir, j’entendis une nouvelle fois la voix : « NKEM, Vas-tu encore me trahir ? » Soudain, j’ai eu une très forte fièvre. La chaleur qui se dégageait de mon corps était si forte que les autres passagers la ressentaient. L’un d’eux me demanda : « Monsieur, est-ce que vous vous sentiez bien avant de commencer le voyage ? » Je leur dis que je me sentais bien et que je n’avais même pas eu un mal de tête avant de quitter Port-Harcourt. A Umuakpa, dans Owerri, je m’évanouis dans le bus. Tout ce dont je me rappelle ensuite, c’est avoir vu deux hommes de haute stature et de forte carrure venir vers moi. L’un d’eux se plaça à ma droite et l’autre à ma gauche, sans m’adresser une seule parole. Ils me conduisirent par une route très mauvaise, parsemée de bouteilles brisées et de morceaux de métal. En marchant, ces bouteilles et ces morceaux de métal me provoquèrent des coupures. Je commençai à pleurer mais ces hommes ont continué à ne pas me dire un mot. Nous avons continué et nous sommes arrivés sur une voie express. C’est là que l’un d’eux se mit à parler et dit : « Tu es un homme que l'on recherche. » Nous poursuivîmes notre route. Nous nous approchâmes d’un bâtiment de très grandes dimensions, qui ressemblait à un Centre de Conférences. Dès que nous eûmes posé le pied sur le dallage, une voix provenant de l’intérieur dit : « Faites-le entrer ! » Ils me firent entrer et disparurent, me laissant seul. Il est difficile d’expliquer ce que je vis à l’intérieur de ce hall, mais je vais essayer de le faire le mieux que je peux. Le hall était bien décoré et tellement immense qu’on avait du mal à en voir les extrémités. Je marchai jusqu’au milieu du hall, et je pus alors en voir l’extrémité. Il y avait une estrade à l’extrémité. Je vis une lune et des étoiles entourant le soleil. Puis je vis un trône. Assis sur le trône, je vis un homme extrêmement beau, dont les vêtements brillaient comme le soleil. Il me dit : « Viens. » Mais Il resplendissait tellement que je ne pus m’approcher. Chaque fois que j’essayais de bouger une jambe, je tombais. Je me relevai, essayai encore, et retombai. Soudain, une « lune » sortit du trône où Il était assis et se déplaça le long du plafond, jusqu’à l’endroit où je me tenais. Puis deux mains sortirent de la lune, saisirent ma tête et me secouèrent, retirant mon corps physique comme on retire un vêtement. Et seul resta debout mon être véritable. Les mains plièrent mon corps physique comme on plie un linge, et le laissèrent tomber le long du mur. La lune retourna alors vers le trône, et Celui qui était assis sur le trône dit à nouveau : « Viens. » La purification spirituelle Je marchai jusqu’à une certaine place, et Il se leva du trône pour venir à ma rencontre. Il m’enleva les jambes l’une après l’autre, secoua ce qui était à l’intérieur, et les remit en place. Il fit de même avec mes mains et les remit en place. C’étaient en fait toutes les parties de mon corps où la Reine de la Côte avait placé ses pouvoirs. Je me demandais en moi-même qui pouvait être ce personnage, et comment il pouvait connaître les endroits où ces choses se trouvaient. Après cela, Il retourna sur Son trône et me demanda de m’approcher. Dès que je commençai à m’approcher, certains objets se mirent à tomber de mon corps, des écailles tombèrent de mes yeux, etc., mais cela s’arrêta avant que j’atteigne l’estrade. « Où te rends-tu ? » demanda-t-il. Je répondis : « Je vais à Onitsha pour voir un ami. » Il dit : « Oui, mais je vais te montrer ce que tu as dans ton coeur. » Jusque-là, je ne savais absolument pas qui était ce personnage. Mais une chose était certaine : Sa puissance était bien plus grande que toutes les puissances que j’avais pu rencontrer. Il fit un signe à un homme et lui demanda de me montrer ce que j’avais conçu dans mon coeur. Cet homme me conduisit dans une pièce et ouvrit quelque chose qui ressemblait à un tableau noir. En réalité, s’il y avait eu un moyen de m’enfuir, je me serais enfui, car je vis écrit sous mes yeux tout ce que j’avais l’intention de faire contre les chrétiens et contre l’Eglise des Assemblées de Dieu de Silver Valley. L’homme me conduisit à nouveau vers l’estrade et nous quitta. Le personnage descendit de Son trône et me prit par la main. Il me dit qu’il allait me montrer certaines choses. En y allant, Il me dit : « Je ne veux pas que tu périsses, mais je veux te sauver, et c'est ta dernière chance. Si tu ne te repens pas et si tu n'acceptes pas de me servir, tu mourras. Je veux te montrer la demeure de ceux qui sont sauvés et celle de ceux qui ont désobéi. » Quand Il eut dit ceci, je sus alors que je me trouvais en présence de JESUS-CHRIST. Les révélations divines Nous entrâmes dans une salle, et Il écarta quelque chose qui ressemblait à un rideau. Je vis le monde entier, les hommes et tout ce qui se passait dans le monde. Je vis à la fois les chrétiens et les non-croyants occupés à leurs affaires. Nous allâmes dans une seconde salle. Il écarta à nouveau un rideau et je vis un triste spectacle. Des gens étaient enchaînés ! Il me dit que ces gens étaient « Les hypocrites. » Ces gens avaient l’air très malheureux et Il dit : « Ils resteront ainsi jusqu'au jour du jugement. » Nous allâmes dans une troisième salle. Il écarta un rideau et je vis de nombreuses personnes qui portaient des vêtements blancs et qui se réjouissaient. Cette fois, je Lui demandai : « Qui sont ceux-ci ? » Il dit : « Ce sont les rachetés qui attendent leurs récompenses.» Nous nous rendîmes dans une quatrième salle, et ce que je vis était très effrayant. Cher lecteur, il est difficile de le décrire. Cela ressemblait à une cité toute entière en feu. L’enfer existe et c'est quelque chose de terrible. Si l’on vous a fait croire que l’Enfer et le Ciel sont seulement sur la terre, et qu’il n’y a rien après la mort, sinon un total anéantissement, vous feriez mieux de réaliser, tant que vous êtes vivants, que l'enfer existe réellement et que le ciel existe réellement. Il n’est pas étonnant que Jésus, lorsqu’Il était ici sur terre, ait averti les hommes en ce qui concerne l’Enfer. Je le répète, l’Enfer existe et c’est un endroit terrible. Je Lui demandai : « Qu’est-ce que cela ? » Il me répondit : « C’est le lieu qui a été préparé pour satan et pour ses anges, et aussi pour ceux qui ont désobéi. » Puis Il nomma ceux qui ont désobéi, comme il est écrit dans Apocalypse 21:8 : « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre : cela, c’est la seconde mort. » | |
| | | hydie membre marié
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:27 | |
| Nous allâmes dans la cinquième salle, et lorsqu’il écarta un rideau, ce que je vis ne peut être caractérisé que par ce mot : Glorieux ! C’était comme si nous regardions du haut d’une montagne. Je vis une cité nouvelle. La ville était immense et magnifique. Les rues étaient en or. Les bâtiments ne peuvent se comparer à rien de ce qui existe dans notre monde. Il me dit : « C’est ici l'espérance des Saints. Veux-tu y aller ? » Je répondis aussitôt : « Oui. » Ensuite, nous retournâmes jusqu’au trône et Il dit : « Va témoigner de ce que J'ai fait pour toi. » Il me conduisit à nouveau dans une autre salle. Il écarta un rideau, et je vis tout ce qui allait m’arriver pendant mon voyage à Onitsha et à Lagos, et comment Il me délivrerait finalement. Après cela, Il me dit : « Ne crains rien. Va, Je serai avec toi. » Il me conduisit à l’extérieur du hall et disparut. Je m’éveillai dans un lit, dans la maison d’un inconnu. Je criai. L’homme et sa femme sortirent de leur chambre. Ils jetèrent d’abord un coup d’oeil, puis entrèrent. « Pourquoi suis-je ici ? » L’homme raconta alors comment je m’étais évanoui dans un bus et comment ils m’avaient transporté jusqu’à la cathédrale catholique d’Owerri. Ils avaient appelé un docteur qui était venu et qui, après m’avoir examiné, avait dit que mon pouls était normal, et qu’ils devaient attendre pour voir ce qui allait se passer. Le docteur leur donna l’assurance que j’allais revenir à moi. L’homme me transporta alors chez lui dans sa voiture, et il attendit. Il m’avoua aussi qu’il n’avait jamais su pourquoi il avait cru le docteur, ni pourquoi il avait pris la responsabilité de m’emmener chez lui. Ils me demandèrent mon nom et mon adresse. Je les leur donnai, puis je restai tranquille, et je ne leur racontai rien de mon expérience. Je restai paisiblement deux jours chez cette aimable famille. Puis l’homme et sa femme me conduisirent à la gare routière d’Owerri, où je pris un bus pour Onitsha. Tout ce que le Seigneur m’avait montré d’avance concernant mon voyage se réalisa. Je pris un autre bus pour Lagos. Cette nuit-là, le Seigneur me parla et me demanda de quitter lagos dès le lendemain matin, avant toute autre chose. J’obéis et quittai Lagos pour Port- Harcourt le lendemain matin. Je me demande souvent pourquoi le Seigneur a sauvé un homme tel que moi. Un homme tellement méchant et destructeur, un agent de Satan. J’ai trouvé la réponse en ces paroles : Dieu est amour. Vraiment, Dieu est Amour ! Chapitre 6 : Tentation et victoire « Mes brebis entendent ma voix. Moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. » Jean 10:17,28 Après ma conversion à Christ, la première chose qui se passa fut que tous les cadeaux que j’avais reçus dans la mer : le télescope, la télévision, les chemises, et les photos que j’avais faites dans les laboratoires de la mer, exposées dans mon appartement avec la photo de la Reine de la Côte, tout cela disparut. En retournant à Port-Harcourt, j’avais un vif désir de rendre témoignage de ce que le Seigneur avait fait pour moi, mais on ne me permit pas de le faire dans l’église. La femme de mon oncle décédé, qui est aussi chrétienne, me conduisit à l’un des pasteurs, mais il lui posa la question suivante : « A-t-il apporté le papier ? » C’est plus tard que je compris qu’en parlant de papier, il faisait référence au « certificat d’appartenance » à l’église. Qu’est-ce qu’un certificat d’appartenance avait à faire avec le fait que je rende témoignage à la puissance de Christ et à ce qu’Il avait fait pour moi ? Il m’avait transporté hors du royaume des ténèbres pour me faire entrer dans le Royaume du Fils de Son amour, en Qui j’ai la rédemption par Son sang et la rémission de mes péchés. J’étais triste, car je savais que Satan ne permettait pas aux jeunes convertis de témoigner autour d’eux, surtout ceux qui étaient auparavant profondément engagés dans ses activités, et qu’il ferait tout pour empêcher de tels témoignages. Je me rappelai que le Seigneur m’avait clairement demandé d’aller témoigner de ce qu’Il avait fait pour moi. Et là, je devais affronter un rejet. Peut-être n’était-ce pas encore le moment. Je décidai donc de ne plus donner mon témoignage à personne et d’attendre.
Je fis un voyage d’affaires au Togo avec trois négociants d’Aba. J’y achetai pour 160.000 naira de marchandises. Je donnai 70.000 naira de mon propre argent, et j’empruntai les 90.000 naira qui me manquaient aux négociants d’Aba. Parmi mes achats figuraient des lots de dentelle, tout un assortiment de médicaments (spécialement des antibiotiques), des seringues, des thermomètres, etc. A la frontière du Nigéria, nous fûmes retenus par la douane. Plus tard, on nous demanda de payer un pot-de-vin. Nous refusâmes, et les marchandises furent saisies, y compris celles qui appartenaient à mes trois collègues. Quelques mois plus tard, tout ce qui appartenait à mes trois collègues fut restitué, à l’exception de mes marchandises. Je retournai les voir plus tard. On me demanda de payer 40.000 naira. Mais, en vérifiant ma marchandise, je découvris que tout ce qui avait de la valeur, la dentelle, les seringues, les médicaments, avaient déjà été volés. Je réunis ce qui restait et je calculai que le fait de payer 40.000 naira à la douane ne ferait qu’augmenter la perte. Aussi décidai-je de leur abandonner tout ce qui restait. Les négociants auxquels j’avais emprunté l’argent me poursuivirent. Certains appelèrent la Police, d’autres saisirent la justice et projetèrent de m’ôter la vie. La seule solution était de fermer tous mes comptes bancaires et d’employer tout l’argent que j’avais à rembourser mes dettes. Par la grâce de Dieu, je pus rembourser tout le monde, sauf 1.000 naira que je devais à mon propriétaire de Lagos. J’étais complètement ruiné et je dus même emprunter le prix du ticket de bus. J’allai trouver les quelques chrétiens que je connaissais alors, pour voir s’ils pouvaient m’aider à repartir dans la vie. On ne me répondit ni oui ni non. On me demandait toujours de revenir le lendemain, jusqu’à ce que je sois fatigué de le faire. J’en éprouvai une très grande frustration, et je ne savais pas vers qui me tourner pour recevoir un conseil ou de l’aide. Je ne connaissais pas la Parole de Dieu. Avec toute la confusion qui était dans mon coeur, je lisais la Bible mais je ne la comprenais pas. Je réfléchissais encore à ce que je devais faire, lorsque je reçus un appel téléphonique urgent de mon village. Je me précipitai chez moi pour découvrir que le petit immeuble que je faisais construire avait été détruit par mon oncle. Il était présent, et menaça de me tuer. Ce fut un défi pour ma vieille nature. Je me rappelai que lorsque j’étais membre de la société secrète, il me redoutait et se mettait à genoux devant moi. Mais il savait à présent que j’étais transformé (j’ignorais comment il l’avait su, car je ne m’étais pas rendu chez moi depuis ma conversion) et maintenant c’était lui qui me menaçait. J’invoquai le Seigneur et je Lui dis : « Ainsi, Tu m’as sauvé pour me laisser dans la frustration et pour permettre à mes ennemis de se réjouir à mon sujet. » Je pleurai, et décidai de retourner dans la société secrète. Au moins, je serais délivré de toute cette confusion, et je donnerais aussi à mon oncle une leçon dont il se souviendrait toute sa vie. Bien que j’aie pris cette décision, j’éprouvais en moi deux grandes craintes : 1) Lors de ma conversion, le Seigneur m’avait clairement dit : « C’est ta dernière chance. » Si je retournais dans la société secrète, cela pouvait signifier ma mort. Non seulement la mort physique, mais aussi la mort spirituelle. 2) Si je restais avec le Seigneur, j’étais menacé de mort par mon oncle. J’étais dans une grande confusion et j’avais besoin d’aide. J’ignorais la Parole de Dieu et je ne savais pas ce que la Parole disait en ce qui concernait les problèmes que je viens de mentionner. Cher lecteur, vous devez comprendre que si j’étais dans une telle confusion, c’est parce que je n’avais pas été suivi, en tant que jeune converti. Le suivi des jeunes convertis est très important, et les chrétiens devraient le prendre au sérieux. Si vous savez que vous ne pouvez pas suivre vos convertis, je vous en prie, ne sortez pas pour rendre témoignage. Jésus-Christ a souligné cela par trois fois lorsqu’Il a demandé à Pierre : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu plus que ceux-là ?... Pais mes agneaux. » Beaucoup de convertis deviennent rétrogrades faute de suivi adéquat. Si vous aimez Jésus, prenez soin de ses agneaux ! Le combat contre les agents de Satan Au cours de cette période, les agents de la Reine de la Côte commencèrent à me persécuter. Je souffris beaucoup entre leurs mains. J’avais des cauchemars. Le 1er mai 1985, un mois après ma conversion, il était près de 2 heures du matin, et tout le monde dormait dans la maison. Je fus réveillé par ces agents. Ils m’ordonnèrent de sortir de la maison. J’obéis. Je sortis et ils me suivirent. Tout cela se passait comme dans un rêve, mais tout était réel. Nous sommes allés dans le cimetière situé près de l’église anglicane de Saint-Paul, au delà d’Aba Road, à Port-Harcourt. Arrivés là, ils me dirent : « Tu dois revenir avec nous. Si tu refuses, nous te tuerons ou nous te réduirons à la misère. » Après m’avoir dit cela, ils me quittèrent. Je retrouvai tous mes sens et je me demandai comment j’avais pu aller au cimetière à ce moment de la nuit. Je retournai à la maison. La femme de mon oncle me demanda où j’avais été. Je ne lui dis rien, mais je retournai me coucher et je me rendormis. Les agents de Satan décidèrent de m’attaquer pendant les après-midi. Parfois, ils m’attaquaient pendant que je marchais le long de la route. Ceux qui m’entouraient me voyaient lutter contre quelque chose d’invisible, ou courir comme si j’étais poursuivi. Moi seul pouvais les voir. Ils firent cela quatre fois, puis arrêtèrent. Ce fut ensuite la Reine de la Côte qui les remplaça. Le premier jour, elle vint en voiture et s’arrêta à côté de notre maison. Elle était bien habillée et, comme toujours, très belle. Tous ceux qui étaient là crurent que c’était ma petite amie. Dès qu’elle entra, je sus qui elle était. Elle vint vers l’heure de midi, alors que tout était plus calme à l’entour. Elle s’assit et me dit, entre autres choses : « Tu peux aller dans ton église et croire tout ce que tu veux. Mais je te demande seulement de ne pas révéler mon existence. Si tu es d’accord, je te donnerai tout ce dont tu auras besoin dans cette vie. » Je ne connaissais pas les Ecritures. Aussi me contentai-je de l’écouter et de la regarder parler. Elle m’implora et tenta de me persua65 der de revenir à elle. Je ne lui répondis ni oui ni non. Elle se leva, monta dans sa voiture et partit. La femme de mon oncle s’entretint environ deux fois avec elle sans savoir qui elle était, et je ne lui ai jamais dit qui était cette dame. Lors de sa dernière visite, elle changea de méthode. Cette fois, elle me donna un sévère avertissement, disant qu’elle avait essayé, au cours de ses visites, de me persuader de revenir à elle, mais que je m’étais montré très entêté, et que c’était sa dernière visite. Si je continuais à refuser de revenir, elle reviendrait me voir en août et alors, soit elle me tuerait, soit elle me défigurerait, soit encore elle me réduirait à la misère. Sur ces paroles, elle partit. J’eus peur, aussi me rendis-je un jour à l’église, où j’appelai un frère. Je lui racontai mes problèmes, et ce que j’avais observé chez certains membres de l’église, etc. Ce frère me donna l’adresse du bureau de la SCRIPTURE UNION (S.U.), et me dit : « C’est là, que tu trouveras de l'aide. » Je signale que ce fut la dernière fois que je vis ce « frère ». Je ne l’ai plus jamais revu nulle part à Port-Harcourt jusqu’à ce jour. Je pris l’adresse, et je me rendis en bus le lendemain au 108 Bonny Street, où se trouvait le bureau de la S.U. Je rencontrai la dactylo qui me donna le programme trimestriel des activités du S.U. Rumuomasi Pilgrims Group (Groupe de Pèlerins de la S.U. de Rumuomasi), car c’était celui qui était le plus proche de chez moi. Je me rendis le dimanche suivant à l’Ecole Publique St Michel de Rumuomasi, où se réunissait le groupe. Mais j’arrivai à 14 h., ne sachant pas que la réunion commençait à 15 h. Je rencontrai le groupe de prière, et je me joignis à eux. | |
| | | hydie membre marié
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:29 | |
| Ce jour-là, après la réunion, je sus que j’étais à la place où je devais être. Dieu mit sur mon chemin une chrétienne que je considérai comme ma mère. Elle eut à coeur de m’expliquer la Parole de Dieu et de me conseiller. Les frères et les soeurs s’intéressèrent beaucoup à moi et s’occupèrent de moi. Je sentais un amour véritable. Le Saint- Esprit commença à me donner la compréhension de la Parole de Dieu et ma foi grandit. Je commençai à apprécier réellement ma vie chrétienne. Août vint et passa, mais la Reine de la Côte ne se montra pas, contrairement à ses menaces. Le Psaume 91, qui parle de la protection de Dieu, venait de s’accomplir dans ma vie. Esaïe 54:17 s’accomplit également pour moi : « Tout instrument de guerre fabriqué contre toi sera sans effet. Et toute langue qui s’élèvera en justice contre toi, tu la convaincras de méchanceté. Tel est l’héritage des serviteurs de l’Eternel, tel est la justice qui leur vient de moi, oracle de l’Eternel. » En Septembre 1985, j’appris par un message que mon nom avait été retenu pour un emploi de distributeur aux Ciments Silver Brand à Lagos, et que j’étais attendu le 27/9/ 85 pour y commencer mon travail. Je quittai Port-Harcourt le 26/9/85 et arrivai à Lagos pendant la nuit. Le lendemain matin, le 27/9/85, je me présentai aux services administratifs, pour m’entendre dire par le Chef du Personnel que mon poste avait été attribué à quelqu’un d’autre. Il me demanda de revenir le lendemain pour voir le Directeur Général. En retournant à mon appartement, alors que je passais dans une allée, quelqu’un vint par derrière et tenta de m’étouffer en me maintenant le nez et la bouche fermés. Je luttai pour ma vie. Les gens passaient à côté de moi, mais personne ne vint me secourir. C’est le Seigneur qui est intervenu. Alors que je luttais avec mes mains, j’entendis une voix de femme crier. Elle me repoussa et dit : « Qui est cette personne derrière toi ? » Elle répéta cette question une deuxième fois et disparut. D’après la voix, j’avais reconnu que c’était une femme, mais je n’ai pas pu voir qui c’était. J’étais étourdi, et je suis rentré en titubant à mon appartement. Là, encore, mon propriétaire m’attendait, très irrité, et me dit : « Pourquoi t’es-tu enfui avec mon argent et mon loyer ? » Je le suppliai de m’écouter et tentai de lui expliquer que j’étais pour le moment sans travail, mais que je lui paierai son argent dès que j’en aurai moi-même. Il fut d’accord et je pensai que le problème était réglé. Le lendemain, le 28/9/85, je retournai au bureau et rencontrai le Directeur Général. Il me pria de l’excuser d’avoir attribué mon poste à quelqu’un d’autre. Il parlait encore lorsqu’un jeune homme entra et me dit : « N’êtes-vous pas Emmanuel ? » Je répondis par l’affirmative. Il me dit : « Oui, nous te tenons enfin. N’as-tu pas fini de courir ? Nous nous sommes rendus plusieurs fois à Port-Harcourt et nous avons vu que tu étais tout le temps avec cette femme qui est ta mère spirituelle. Elle est une pierre d’achoppement pour nous. Maintenant, te voici à Lagos, et nous te tenons. Tu ne pourras jamais retourner à Port-Harcourt. C’est moi qui ai pris ta place. » Je le défiai et lui dis : « Tu ne peux rien faire. » Le Directeur Général était surpris de voir ce qui se passait dans son bureau. Je m’excusai et retournai à mon appartement. Quelques minutes plus tard, j’entendis frapper à ma porte, et Ninna entra. Elle me demanda si je repartais à Port- Harcourt. Je lui répondis oui. Elle me supplia de revenir avec eux, et me dit que les tâches pour lesquelles j’avais été spécialement formé n’avaient toujours pas été assignées à quelqu’un d’autre. En langue yorouba, j’étais un KOTIPARI, - formé pour diriger les agents des puissances démoniaques. - formé pour s’occuper de la « salle de contrôle sous-marine », d’où l’on pouvait suivre tout ce qui se passait dans le monde, et où l’on pouvait recevoir et envoyer des signaux d’alerte, mobiliser des forces, etc. - formé pour assister la Reine de la Côte, ce qui impliquait non seulement la participation à des cérémonies et à des sacrifices, et l’exécution de missions spéciales pour son compte, mais aussi d’autres choses difficiles à expliquer. - formé pour implanter, avec l’aide des puissances des ténèbres, d’autres sociétés secrètes, à l’apparence inoffensive, mais capables d’attirer des jeunes, ainsi qu’un plus grand nombre de gens qui fréquentent les églises. Elle me dit que si je l’accompagnais, j’aurais une double promotion et de nombreuses bénédictions. Elle avoua qu’ils étaient responsables de la saisie et du vol de mes marchandises, et que c’était également eux qui avaient suggéré à mon oncle de détruire mon immeuble et de me menacer de mort. Si je refusais de la suivre, ils me feraient bien d’autres choses et veilleraient à ce que je ne prospère pas. Ils avaient aussi décidé de combattre ma mère spirituelle. « Si nous pouvons l’avoir, nous t’aurons aussi, » me dit-elle. En guise de réponse, je commençai à lui prêcher la Parole. Elle se leva et dit : « Ils sont en train de te tromper. » Puis elle partit. Ceci se passait le soir du 28/9/85. Quinze minutes à peine après son départ, j’entendis encore frapper à ma porte. Cette fois, il y avait là quatre hommes. Ils me firent signe de les suivre. Je le fis, et je les accompagnai à l’extérieur. Nous marchâmes à quelque distance, et l’un d’eux me dit : « Est-ce que tu nous connais ? Je répondis non. Il ajouta : « Nous avons été payés par ton propriétaire pour te tuer. » Pendant qu’il parlait, l’un d’eux brandit un pistolet et un autre un poignard. Je me sentis sans défense et je sus qu’ils allaient me tuer, mais Dieu, d’une manière surnaturelle, accomplit un miracle qui nous surprit tous, eux comme moi. L’homme qui tenait le pistolet tira, mais aucun son ne sortit de l’arme. Celui qui tenait le couteau me frappa dans le dos, mais la lame ne pénétra pas, et elle fit un bruit comme celui d’une baguette frappant quelqu’un. Ils furent aussi effrayés que moi. L’Esprit de Dieu vint sur moi et je commençai à leur prêcher la Parole. Trois d’entre eux s’enfuirent, mais le quatrième s’effondra et commença à pleurer et à me supplier de prier pour lui. Je ne savais même pas comment prier à cette époque, mais je dis ces simples paroles : « Seigneur, je T’en prie, pardonne-lui, oublie et pardonne-lui. Amen. » Il donna sa vie à Christ. Je le conduisis à une Assemblée de Pentecôte proche. J’expliquai au pasteur ce qui s’était passé, je lui confiai l’homme, et je partis. Lorsque je revins chez moi, mon propriétaire sortit en courant, tomba à genoux et me dit en suppliant : « Je t’en prie, pardonne-moi, je croyais que tu avais décidé de t’enfuir à Port-Harcourt à cause de l’argent que tu me devais (1.000 naira). » Je lui pardonnai, et nous nous mîmes finalement d’accord pour que je rembourse ma dette par mensualités. Cette même nuit, le Seigneur me réveilla vers deux heures du matin. Je ne savais pas pourquoi je m’étais réveillé, aussi allai-je au salon, et je vis une grosse tortue qui me faisait face. Je me rappelai aussitôt l’étude biblique que nous avions eue à Port-Harcourt sur la puissance de la parole. Je prononçai alors ces paroles : « Tortue, depuis que je suis né, les tortues habitent dans la brousse ou dans la mer. Mais en entrant chez moi, alors que mes fenêtres et mes portes étaient fermées, tu as péché, et tu dois mourir pour cela. » Dès que j’eus dit cela, elle disparut. Je retournai dans ma chambre et me rendormis. Je me réveillai une seconde fois, et j’entendis du bruit dans le salon. Je m’y rendis, et je vis, debout devant moi, un vautour à l’aspect horrible. Je répétai les mêmes paroles. Dès que j’eus dit : « Tu as péché, et tu dois mourir pour cela », il disparut lui aussi. Au cours de ce voyage à Lagos, Je vis la bonté, la grandeur et la fidélité de Dieu. Le lendemain matin, qui était le 29/9/85, je pris un autocar de luxe pour Port-Harcourt. En arrivant à Ore, l’autocar tamponna un arbre. Il fut endommagé, mais personne ne fut blessé. Le chauffeur remit l’autocar sur la route mais, en reprenant de la vitesse, le véhicule commença à faire des embardées de part et d’autre de la route. Je me rappelai les menaces de Ninna. Aussi je me levai dans le bus, prêchai aux passagers, et conclus en disant : « C’est à cause de moi que ces accidents se sont produits. Mais à partir de maintenant, et jusqu’à notre arrivée à Port-Harcourt, il n’y aura plus un seul accident ni une seule panne, au nom de Jésus. » Puis je m’assis. En fait, tout en m’asseyant, je réfléchissais à ce que j’avais dit. Et il en fut bien ainsi. Le véhicule arriva sans encombre à Port-Harcourt, sans accidents ni pannes. L’Ecriture dit avec raison : « Si on t’attaque, cela ne viendra pas de moi. Quiconque t’attaquera tombera à cause de toi » (Esaïe 54:15). Ils avaient essayé (la Reine de la Côte et ses agents) mais, parce que leur rassemblement n’était pas pour le Seigneur, mais contre Son enfant, ils avaient tous trébuché et étaient tombés. « Quand l’adversaire viendra comme un fleuve, l’Esprit de l’Eternel le mettra en fuite » (Esaïe 59:19). Je donne à Dieu toute la gloire pour avoir déployé Sa puissance en ma faveur. Chapitre 7 : Les activités des agents de Satan « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manoeuvres du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. » Ephésiens 6:11-12 Ce livre ne serait pas complet si les différentes méthodes de travail de ces puissances n’étaient pas exposées. Il est également important d’exposer les différentes formes utilisées par ces puissances pour se manifester. Une chose est claire : Le diable veut nous encourager à croire qu'il est un mythe ou simplement une manière de définir les mauvaises pensées. Il veut aussi que vous mettiez plus l'accent sur sa puissance, que sur la puissance de Dieu. La Bible dit certes que « nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. » Mais la Bible dit aussi que, dans ce combat contre le diable et ses agents, les armes du chrétien « ne sont pas charnelles, mais... puissantes devant Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ. » (2 Corinthiens 10:4-5). Les Ecritures déclarent encore que « le Fils de Dieu est apparu afin de détruire les oeuvres du diable » (1 Jean 3: . Jésus a dépouillé les principautés et les pouvoirs, et les a publiquement livrés en spectacle, en triomphant d'eux par la croix. Les Ecritures disent que nous sommes « enlacés par les discours » de notre bouche, et que nous sommes « pris par les discours » de notre bouche. Par conséquent, l’enfant de Dieu doit veiller à confesser la Parole de Dieu, car Dieu « se hâte de l’accomplir. » La Parole de Dieu parle de trois sortes de confessions : 1. La confession de la Seigneurie de Christ. 2. La confession de notre foi en la parole de Christ et en Dieu le Père. 3. La confession des péchés. Quand nous entendons parler de « confession », nous pensons tout de suite au péché. Le dictionnaire définit ainsi le mot « confession » : 1. Affirmer quelque chose en quoi nous croyons. 2. Rendre témoignage à quelqu’un que nous connaissons. 3. Témoigner en faveur d’une vérité que nous avons embrassée. On doit donc regretter que lorsque nous utilisons le mot « confession,» certains pensent aussitôt au péché. L’auteur encourage ici les enfants de Dieu à commencer dès aujourd’hui à confesser ce que Dieu a dit. Vous qui étiez morts par vos péchés, Dieu vous a rendus à la vie avec le Christ. Il vous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Christ-Jésus (bien au-dessus de toute principauté et de toute autorité). Les chrétiens doivent donc se rendre compte du lieu où ils sont assis. Ils doivent savoir qu’ils exercent leur action à partir de cet endroit élevé, au-dessus de Satan et de ses agents. Le Seigneur Jésus vous a donné tout pouvoir et toute autorité, de même qu’Il vous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété (2 Pierre 1:3). Dieu n’a jamais prévu que ses enfants soient soumis aux circonstances. Il veut plutôt que la Parole de Dieu, dans la bouche des chrétiens, contrôle les circonstances qui les entourent. Dieu a dit dans Jérémie 23:29 : « Ma parole n’est-elle pas comme un feu,... et comme un marteau qui fait éclater le roc ? » Les chrétiens (je veux dire les chrétiens nés de nouveau) devraient comprendre que lorsqu’ils prononcent le nom de Jésus, c’est du feu qui sort de leur bouche. Lorsqu’un chrétien s’appuie sur l’autorité qui lui a été donnée par Jésus-Christ, et qu’il prononce un commandement au nom de Jésus, c’est du feu qui jaillit de sa bouche, et tout démon qui contrôle une circonstance donnée doit obéir. Jésus est vivant aujourd’hui, pour veiller à ce que chacune de Ses paroles s’accomplisse. Je veux à nouveau insister sur un fait important, que beaucoup de chrétiens négligent, et dont Satan se sert. Jésus, lorsque Pierre Lui fit remarquer le figuier séché maudit par le Seigneur, dit : | |
| | | hydie membre marié
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:29 | |
| Dans l’Evangile de Matthieu : « En vérité je vous le dis, si vous avez de la foi et si vous ne doutez pas, non seulement vous ferez ce qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette montagne : Ôte toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait. Tout ce que vous demanderez avec foi dans la prière, vous le recevrez (Mat.21:21-22). Dans l’Evangile de Marc : « ... Ayez foi en Dieu. En vérité je vous le dis, si quelqu’un DIT à cette montagne : ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute pas dans son coeur, mais croit que ce qu'il a dit arrive, cela lui sera accordé. C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé » (Marc 11:22-24). Le Seigneur souligne ici la puissance de la parole prononcée par notre bouche. Il encourage aussi les chrétiens à être précis dans leurs prières, et dans l’exercice de leur autorité. Certains chrétiens demandent bien à la montagne de se déplacer, mais ils ne lui disent pas OU elle doit se jeter. Jésus a dit que si nous disons à la montagne : « Ote-toi de là et jette-toi dans la mer...». Prenons l’exemple de la prière pour chasser les démons. Certains chrétiens lient les démons et les expulsent, mais sans les envoyer dans un certain lieu. Ceci est dangereux. Lorsque vous liez un démon, il est lié. Si vous l’expulsez sans l’envoyer dans un certain lieu, il demeure à proximité. Si vous vous contentez de chasser un démon de quelqu’un, le démon restera dans les parages, et il reviendra plus tard ou entrera dans quelqu’un qui n’est pas chrétien. Par conséquent, les chrétiens doivent bien faire attention lorsqu’ils chassent des démons : ils doivent veiller à ce que le démon soit lié, chassé et envoyé dans un lieu précis. En priant, certains chrétiens disent, par exemple : « Démons, je vous arrête, au nom de Jésus. » Sur le plan spirituel, vous pourriez réellement voir les démons s’arrêter et attendre l’ordre suivant. Mais si le chrétien s’arrête là, il n’a pas vraiment aidé la victime. Ne vous amusez pas avec le diable. On ne s’amuse pas avec son ennemi. Dieu nous a donné un ministère de délivrance et de réconciliation (des hommes avec Dieu). Par conséquent, vous devez soigneusement veiller à bien faire votre travail. Je le répète, lorsque vous liez un démon, il est lié. Lorsque vous le chassez dans un certain endroit, il en est ainsi. Tant que vous ne jouez pas avec le péché, mais que vous vivez dans la volonté de Dieu, le diable ou ses agents DOIVENT obéir à tout commandement que vous leur adressez au nom de Jésus. Dieu a promis de Se tenir derrière chacune de Ses paroles. Avant de parler de mon sujet suivant, la manière dont Satan et ses agents se manifestent, je voudrais que vous réfléchissiez aux passages suivants des Ecritures : 1. « Et vous avez tout pleinement en Lui, qui est le chef de toute principauté et de tout pouvoir » (Colossiens 2:10). 2. « Voici : je vous ai donné le pouvoir (l’autorité) de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra vous nuire » (Luc 10:19). 3. « Si l’on t’attaque, cela ne viendra pas de moi. Quiconque t’attaquera tombera à cause de toi... Tout instrument (de guerre) fabriqué contre toi sera sans effet. Et toute langue qui s’élèvera en justice contre toi, Tu la convaincras de méchanceté. Tel est l’héritage des serviteurs de l’Eternel, telle est la justice qui leur vient de moi, oracle de l’Eternel » (Esaïe 54:15,17). J’ai mentionné plus haut dans ce livre que ces puissances du mal oeuvrent surtout dans les églises, sur les marchés, dans les cimetières, les forêts (les jungles) et les hôtels, dans la mer et dans l’air. Dans les églises Nous sommes témoins aujourd’hui qu’il y a dans les églises beaucoup de personnes possédées. Certaines d’entre elles parlent en langues et même prophétisent. Seuls ceux qui ont l’Esprit de Dieu peuvent les discerner. Mais nous parlons ici des agents de Satan qui sont dans les églises. Nous ne parlons pas des membres secrets de certaines sectes, qui fréquentent les églises. Certains sont même des conducteurs spirituels. Nous savons qu’ils sont présents. Je veux parler ici de ceux qui viennent en tant qu'agents de satan pour : 1. Provoquer des disputes et de la confusion dans les églises. 2. Détruire les églises. 3. Faire dormir les assistants pendant la prédication. 4. Provoquer toutes sortes de distractions pendant les réunions. 5. Gagner des âmes à Satan. Comme j’ai déjà exposé au chapitre 3 certaines choses touchant à ces sujets, je donnerai simplement un témoignage récent. Les chrétiens devraient demeurer dans chacune des Paroles du Seigneur Jésus-Christ, parce que s’ils désobéissent ou font des compromis, ils sont prédisposés à tomber, à la plus petite tentative de Satan ou de ses agents. Les chrétiens ont été délivrés de la puissance des ténèbres et transportés dans la merveilleuse Lumière de Dieu. Les chrétiens ont été appelés à une séparation totale du monde et de ce qu’il offre : « Sortez du milieu d'eux et séparez-vous », dit l’Ecriture. Voici l’histoire de la soeur J. (j’ai caché son nom). Elle était née de nouveau et était membre à part entière d’une église « vivante. » Elle vint par la suite se joindre à mon église. Elle participait à toutes les activités de l’église et était très active. Mais, à un certain moment, son comportement devint équivoque, et nous décidâmes à plusieurs d’aller la voir chez elle pour découvrir ce qui n’allait pas dans sa vie. Pendant que nous la questionnions, les esprits qui étaient en elle furent exaspérés et commencèrent à se manifester. Ils nous dirent qu’elle était leur agent dans l’église. Les démons furent chassés et elle reçut une délivrance. Nous lui avons posé la question suivante : « Soeur, comment se fait-il que vous étiez un agent de Satan, tout en étant membre à part entière de l’église ? » Elle nous raconta ceci : « Tout a commencé un jour, après le culte du dimanche. Une « soeur » (je pensais du moins que c’était une croyante) vint vers moi et exprima le désir de se rapprocher de moi, parce qu’elle admirait ma vie chrétienne. J’ai accepté sans réserves son amitié. Nous sommes allées toutes les deux chez moi, et cette soi-disant « soeur » a acheté des bananes et des arachides, que nous avons mangées ensemble. Elle est restée chez moi un certain temps, puis elle est partie. Ses visites sont devenues régulières, et elle m’apportait des cadeaux à chaque visite : des vêtements, des chaussures, de l’argent, etc. A certains moments, cette amie venait avec beaucoup d’autres jeunes filles. Ceci a continué pendant un temps, et quand cette « soeur » s’est rendu compte qu’elle avait réussi à éteindre en moi la lumière de Christ, elle a changé de méthode et a commencé à me visiter en esprit. Elle m’a donné un linge rouge, une certaine pierre, un anneau pour mon gros orteil droit, une chaîne pour ma cheville. Parce que j’avais si souvent mangé avec elles et que j’avais tellement reçu de cadeaux, je n’avais plus la possibilité de me séparer d’elles. J’ai fait alliance avec elles et j’ai commencé à assister à leurs réunions. Je pouvais ensuite me transformer en serpent, en chauve-souris, etc. Je suis ensuite devenue leur agent pour leur gagner des âmes dans l’église. » Dieu soit loué, elle est maintenant délivrée, tous les cadeaux qu’elle avait reçus furent détruits, et elle est à nouveau heureuse dans le Seigneur. Cher lecteur, tout a commencé par une amitié inhabituelle. Parce que cette soeur J. a manqué de discernement, elle n’a pas veillé, comme le Seigneur nous l’a commandé : « Veillez et priez, afin de ne pas tomber en tentation. » Elle s’est égarée et est tombée aux mains de l’ennemi. Sa course aurait pu s’achever en enfer, à cause de sa négligence. Vous pouvez aisément identifier ces agents de Satan par les indices suivants : - Ils portent un anneau sur l'un de leurs gros orteils. - Ils portent une chaîne autour d'une cheville, ou un anneau dans le nez, ou des bracelets inhabituels, etc. - Ils peuvent se joindre à une église ou à une communauté et être très zélés dans les activités du groupe ou de l'église, juste pour un seul chrétien qui les intéresse. Certains se comportent de manière anormale, d’autres sont méchants, etc. C’est pourquoi les enfants de Dieu doivent prier pour avoir un esprit de discernement, afin de pouvoir identifier ces agents au premier coup d’oeil. Dès qu’ils se rendent compte que vous les avez identifiés, ils prennent bien soin de ne pas s’approcher de vous. Parce que leur maître les mettra en garde contre vous ! Sur les marchés Ils agissent sous différentes formes sur les marchés. Les marchés sont l'une des principales zones d'activité des agents de satan. Tout comme les hôtels sont les endroits où ils se tiennent à l’affût pour capturer des hommes. Sur les marchés, ils choisissent leurs victimes, comme par exemple des femmes enceintes auxquelles ils font avoir une fausse-couche, pour pouvoir récupérer le sang de leurs bébés, pour leurs banques de sang. Ils accompagnent certaines de leurs victimes jusqu’à leur domicile, pour les visiter ensuite pendant la nuit. Ceci arrive aux non-croyants ! Certains articles de fantaisie vendus au marché, tels que des colliers, des rouges à lèvres, des parfums, ou certains produits alimentaires, tels que les sardines dites « reines de la côte, » ont une origine douteuse.
Voici certaines choses dont les chrétiens doivent se méfier : Il se peut qu’une dame ou un monsieur touche soudain votre estomac ou n’importe quelle partie de votre corps. Vous devez savoir que cela est fait dans le but de vous faire du mal : causer une fausse-couche, introduire certaines choses dans votre corps, ou provoquer une maladie.
Si cela arrive à un chrétien, il faut aussitôt prononcer une parole d’autorité au nom de Jésus pour anéantir ou détruire les plans du diable. Soyez certains que tout ce que vous détruirez ou lierez ici sur la terre sera effectivement détruit ou lié. Le rôle des activités culturelles Il est aussi très important de noter que de nombreuses personnes sont initiées dans les acrivités de Satan ou deviennent possédées, à l’occasion de la plupart des cérémonies culturelles et des danses. La plus grande partie de nos activités culturelles sont inspirées par les démons. Certains y sont entraînés par des amis, d’autres en lisant certaines brochures ou certains romans. Les démons tournent au voisinage de toute idole. Ils oeuvrent au moyen des idoles dans la pratique de l’idolâtrie (Zacharie 10:2). L’idolâtrie est certainement un aspect de la religion, lorsqu’on attribue un pouvoir divin à des phénomènes naturels, ou que l’on rende un culte divin à des objets créés (Romains 1:18-22). L’Ecriture définit l’idolâtrie comme un adultère spirituel (Jérémie 3:8-10). Par conséquent, un enfant de Dieu ne devrait jamais avoir aucun contact avec l’idolâtrie, directement ou indirectement. Ce que l’on appelle la vie mondaine, les pratiques occultes ou la musique disco, tout cela est inspiré par Satan et par ses démons. Avant que le Seigneur m’ait sauvé, je me rappelle que Satan, au cours de l’une de nos réunions, nous avait dit ceci : « Ce monde m’appartient. Je vais régner sur ce monde tout entier. Il est en mon pouvoir, et je détruirai tous ceux qui croient dans le nom du Juste. (Satan ne mentionne pas le nom de Jésus. Et si quelqu’un le fait en sa présence, il court le risque de perdre la vie). Je promets de faire de chacun de vous, mes agents, des gouverneurs, etc. » (Satan est en vérité un menteur et le père du mensonge). Des plans avaient aussi été dressés pour réduire au silence les chrétiens du Nigéria, en soumettant à des restrictions les importations de Bibles et de littérature chrétienne. Satan oeuvre par l’intermédiaire de non-croyants qui sont en position d’autorité et de commandement, pour instaurer des politiques et des programmes anti-chrétiens. Il établit aussi des centres de guérison qui ont une apparence très religieuse, et qui lui servent à revendiquer des âmes. Ces centres, appelés en général des maisons spirituelles de guérison, sont partout autour de nous. Il s’y produit de nombreux prodiges mensongers, pour tromper leurs clients. Satan est tout à fait conscient du retour de Christ, et il pousse constamment ses agents à se dépêcher et à manifester un zèle ardent dans leurs tâches. Il dit toujours : « Il ne nous reste plus de temps. » Cher enfant de Dieu, puisque Satan ne dort pas, pourquoi devriez-vous dormir ? Chapitre 8 : Les armes du croyant - Le Nom de Jésus - Le Sang de Jésus - La Parole de Dieu - La louange « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manoeuvres du diable » Ephésiens 6:10-11 « Ils l’ont vaincu à cause du Sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage... » Apocalypse 12:11 | |
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:32 | |
| J’ai déjà beaucoup parlé de cela plus haut, mais je voudrais encore citer quelques exemples. Je vous en prie, comprenez bien que ce nom de Jésus est puissant. Le Sang de Jésus est puissant. L’écriture dit : « Il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2:8-11). Je répète ce que dit l’Ecriture : « Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau et par la parole de leur témoignage... » (Apocalypse 12:11). Que ce nom de JESUS soit toujours sur vos lèvres. Le nom et le sang de Jésus détruisent les plans de Satan et anéantissent réellement les stratégies de Satan et de ses agents. Ensuite, vous devez apprendre à chanter les louanges de DIEU. Les louanges sont toujours puissantes. Voici l’histoire du pasteur I.K. (j’ai caché son nom). Il était pasteur d’une église à Ebutte Metta. Je l’avais pris pour cible, parce qu’il osait faire les choses suivantes :
1. Il troublait notre paix en convoquant des réunions de bonne heure le matin pour écouter la prédication de la Parole de Dieu. 2. Il allait partout avec son mégaphone, notamment aux stations de bus de la ligne n° 2, le long de Akintola Road, à Ebutte Metta. Il prêchait à ces endroits. Non seulement il prêchait, mais il liait toujours les démons, etc. 3. Dans son église, il exposait les oeuvres des ténèbres dans ses prédications, puis il commençait à lier les démons. 4. Il priait beaucoup. 5. Il chantait et louait Dieu tout le temps. J’envoyai mes messagers contre lui, mais ils ne purent pas le tuer. Je décidai donc d’accomplir la besogne moi-même. Un certain jour, je le vis en train de marcher le long de la nouvelle voie G.R.A. Il est intéressant de signaler la chose suivante à propos de ce pasteur : chaque fois que nous voulions l’attaquer, nous apercevions deux colonnes de nuée qui l’accompagnaient partout, l’une à sa droite et l’autre à sa gauche, et qui nous empêchaient d’approcher. Mais, ce jour-là, je ne vis rien, aussi j’eus doublement l’assurance que ma mission serait couronnée de succès. Je commandai à la pluie de tomber, afin de pouvoir le frapper de la foudre. La pluie commença à tomber, et le tonnerre à gronder. Tous les arbres proches commencèrent à perdre leurs branches, mais ce pasteur chantait, rempli de joie. Je me rappelle encore le cantique qu’il chantait : au nom de Jésus, tout genou fléchira. » Comme il continuait à chanter ce cantique, la pluie cessa, le tonnerre s’arrêta, et deux anges apparurent aussitôt, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche, une épée flamboyante à la main. Leurs yeux et leurs épées étaient comme des flammes de feu. Puis un vent puissant se mit à souffler et m’emporta. Je me retrouvai dans une autre ville. Je fus confondu mais, parce que j’avais le coeur tellement dur, tout ce que je trouvai à dire fut : « Cet homme nous a encore échappé ! ! » Ce pasteur ne s’était pas rendu compte du combat spirituel qui s’était mené à son sujet. Vous pouvez donc vous rendre compte que les enfants de Dieu sont bien protégés. Lorsque la Bible dit : « ... et rien ne pourra vous nuire, » c’est exactement cela qu’elle veut dire. Le second témoignage concerne un chrétien qui avait pris le même bus que moi. Il était très zélé, et commença à distribuer des traités évangéliques à l’intérieur du bus. Lorsqu’il me tendit un traité, je le refusai. Alors il entre87 prit de me prêcher la Parole. Il commençait à me déranger, aussi je le frappai avec l’anneau que je portais au doigt, dans l’intention de le tuer. Il cria « LE SANG DE JESUS ! » Immédiatement, il y eut un éclair et du tonnerre, et un ange apparut. Un vent puissant me poussa avec une grande force hors du bus et je fus transporté dans une jungle épaisse. Si je n’avais pas été secouru par des puissances mauvaises, j’aurais pu me perdre dans cette jungle. Le chrétien ne s’était pas rendu compte du combat qui s’était déroulé à son sujet. Tout ce qu’il avait vu, de même que les autres passagers, c’était que j’avais disparu du bus. Le nom de Jésus ou le Sang de Jésus font jaillir du feu dans la bouche d’un croyant. L’Ecriture dit : « Le nom de l’Eternel est une tour forte ; le juste y court et s’y trouve hors d’atteinte » (Proverbes 18:10). Cher lecteur, si vous êtes un enfant de Dieu, rappelez vous que Dieu a magnifié Sa parole par-delà toute renommée (Psaume 138:2). Confessez donc la Parole de Dieu, croyez que ce que vous avez dit s’accomplira, et il en sera ainsi. C’est la PROMESSE DE DIEU ! J’aimerai répéter que vous ne pouvez confesser que ce que vous connaissez. L’Ecriture nous exhorte à faire de la Parole de Dieu nos délices et à la méditer jour et nuit. Pour dispenser droitement la Parole de vérité, vous devez la connaître. Colossiens 3:16 dit : « Que la parole du Christ HABITE en vous avec sa richesse, en toute sagesse. » Le Psaume 1:1-3 dit encore ceci : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur le chemin des pécheurs, et qui ne s’assied pas sur le banc des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui médite sa loi jour et nuit. Il est comme un arbre planté près d’un cours d’eau, qui donne son fruit en son temps, et dont le feuillage ne se flétrit pas : tout ce qu’il fait réussit. » Rapprochez- vous de votre Bible ; priez sans cesse ; ayez un coeur joyeux et tenez ferme, en exerçant l’autorité qui vous a été donnée par le Seigneur Jésus-Christ. Chapitre 9 : Que faire à présent ? « Et l'Esprit et l'épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement. » Apocalypse 22:17 Après avoir lu ce témoignage, vous n’avez pas besoin que l’on vous prêche davantage pour que vous donniez votre vie à Jésus-Christ. L’Ecriture dit que « le voleur (Satan) ne vient que pour voler et tuer et détruire ; moi (Jésus- Christ), je suis venu, afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10:10). Satan vous hait et a conçu un certain nombre de moyens pour vous entraîner en Enfer avec lui. Vous pouvez en attester d’après mon témoignage. Si Satan vous fait une promesse ou même s’il vous fait un cadeau, sachez qu’il a de mauvaises intentions. Satan est menteur et le père du mensonge. Dieu l’a appelé votre ennemi. Pourquoi ne pas croire Dieu et Sa Parole ? Ce n’est pas par hasard que vous avez lu ce témoignage. Examinez-vous et soyez bien sûr d’être en Christ. Vous ne parviendrez qu’à vous tromper vous-même si vous décidez de ne rester qu’un « membre d'église », ou pire, si vous décidez d’adopter une attitude négligente vis-àvis de cette décision, qui est la plus importante de votre vie. Nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Si vous n’êtes pas encore sauvé, c’est-à-dire que si conformément à la Parole de Dieu vous n’avez pas encore accepté le Seigneur Jésus-Christ comme votre Seigneur et Sauveur personnel, suivi du baptême dans l’eau, nous vous encourageons de le faire sans hésiter et sans attendre. Car demain pourra être trop tard. DU COUVENT AU SALUT DE DIEU Témoignage de LUTALA K. FRANÇOISE Bien-aimés dans le Seigneur Jésus-Christ et très chers lecteurs, que le nom de mon Sauveur résonne en vous avec une grande intensité, du fait qu'Il vous accorde de lire ce document. S'Il a permis que vous preniez connaissance du message contenu dans mon témoignage, c'est, je l'espère, pour votre édification. Vous y trouverez le sujet de grandes exhortations. Seul le Seigneur Jésus-Christ a le pouvoir de délier et de sauver ceux qui sont en captivité dans les chaînes du diable. Car Il est le Tout-Puissant et Il est Amour. De même qu'Il m'a délivrée et guérie, moi qui était profondément possédée, je suis certaine qu'Il délivrera et guérira toute personne possédée ou liée qui lira ce livre avec un esprit ouvert. Alléluia! En me donnant la vie, le Seigneur m'a demandé d'aller de par le monde témoigner de tout ce que j'ai vécu dans les ténèbres, afin que ceux qui sont encore liés ou possédés soient libérés et se préparent à Sa Venue. Oui, le Seigneur revient bientôt. Il ne prendra que ceux qui ont Sa nature, c'est-à-dire Son Esprit, ceux qui suivent Sa Parole et qui la mettent en pratique chaque jour. Ce grand événement doit bientôt se produire. Maranatha! Je réponds au nom de LUTALA KABE Françoise. Kabe signifie "moitié" dans ma langue natale, car je suis en réalité jumelle. Je suis née en 1954 au Rwanda d'un père pasteur à l'Église du Christ et d'une mère membre de la Légion de Marie. Je suis originaire de la région de Kivu, sous-région de Kindu, dans la Zone de Shabunda. L'histoire que vous allez lire est le récit des événements tragiques que j'ai vécus. Sans l'intervention de Dieu, il y a longtemps que je serais morte. J'ai accepté de dévoiler au grand public ma vie la plus intime, pour l'amour de mon Dieu et celui de mon prochain. Que le nom de mon Sauveur soit encore une fois glorifié! Amen!
Première Partie Chapitre 1 : Sous l'emprise du fétichisme Mes parents avaient souvent l'habitude de nous raconter les histoires de notre village. Ils ne cessaient chaque fois de revenir sur les exploits d'une grand-mère sorcière, qui y vivait. Au lieu de me donner la chair de poule, ces histoires me captivaient. J'allais même jusqu'à prendre des informations supplémentaires auprès de mes amies sur les moeurs des sorciers. Mes amies me confièrent ce qu'elles croyaient être vrai sur la vie de ces derniers: l'initiation d'un nouvel adepte, le sacrifice des victimes, les repas succulents, etc... Tout cela n'était fondé que sur des racontars. Mais, compte tenu de mon jeune âge et de ce que m'avaient déjà raconté mes parents, je n'arrêtais pas d'avaler toutes ces histoires. A force de trop y penser, j'en vins même à désirer devenir à mon tour une sorcière. Je me voyais déjà prendre place à bord de leur superbe "Jet" nocturne, manger leurs mets succulents, participer aux diverses cérémonies, etc... Mais l'occasion ne me fut pas donnée de réaliser mon rêve, puisque, dans mon entourage, il n'y avait personne qui puisse être soupçonné de détenir un tel pouvoir. Ma joie fut grande lorsque, pendant les grandes vacances de 1961, mon père décida que nous irions passer nos congés au village, afin de mieux connaître les autres membres de la famille. C'était pour moi une occasion de rencontrer ma grand-mère, et je ne voulais pas la manquer. Le premier contact Une fois à Shabunda, mon premier souci fut de rencontrer ma grand-mère, malgré l'interdiction de mes parents. Cette tante de mon père était crainte et respectée dans tout le village à cause de ses pouvoirs occultes. Un jour, trompant la vigilance de mes parents, j'allai la trouver et je lui dis: - Grand-mère, pourquoi mes parents ne t'aiment-ils pas? Pourquoi te critiquent-ils tant? Que leur as-tu fait pour qu'ils agissent ainsi envers toi? | |
| | | hydie membre marié
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:45 | |
| - Je sais qu'ils ne m'aiment pas parce que je suis une sorcière. Loin de m'effrayer, cette affirmation me procura une joie intense. "Enfin, me dis-je, je suis en présence d'une vraie sorcière!" - Tu es sorcière? Alors montre-moi ton avion. - Comment? dit-elle, comme si elle ne m'avait pas comprise. - Ensorcelle-moi! - Je ne peux, pas t'ensorceler. Il y a déjà une autre personne dans la famille à qui je dois léguer mes pouvoirs. - Ensorcelle-moi, au moins pour que je puisse voir les avions! - Tu ne sais pas de quoi tu parles! Sais-tu que ces avions dont tu parles ne volent que la nuit? Les sorciers ne passent pas leur temps à s'amuser, contrairement à ce que pensent la plupart des gens, ils sont contraints de faire ce qu'ils font, de peur de recevoir des châtiments sévères, qui peuvent aller jusqu'à la mort. Et puis, s'ils le faisaient par plaisir; pourquoi certains d'entre eux somnolent-ils tant pendant la journée? Bien que vraies, ces paroles n'altérèrent en rien mon désir de devenir sorcière. D'ailleurs, le refus de ma grand-mère éveilla ma méfiance et me rappela ce que m'avait dit l'une de mes amies. Elle m'avait mise en garde, en me disant que les sorciers pouvaient être jaloux de voir certains pouvoirs transmis à quelqu'un. "Ils peuvent aller jusqu'à décourager un nouvel adepte avant de l'ensorceler. " Pour tenter de briser la résistance de ma grand-mère, je me mis à pleurer. Agacée et exaspérée par mon vacarme, elle changea de ton et, me prenant dans ses bras comme si elle s'apitoyait sur moi, elle me dit: - Tu n'es qu'une petite fille. Tu as encore toute la vie devant toi. Il y a plusieurs choses que je peux te donner, mais je ne peux pas t'introduire dans la sorcellerie. Les lois de notre famille ne me permettent pas de le faire. Si tu étais au moins l'aînée, ou un garçon, cela aurait pu être possible. Mais, dans ta condition, je ne peux pas t'ensorceler. Je me mis à pleurnicher: - Ensorcelle-moi, ensorcelle-moi! Touchée par cette mise en scène, la vieille céda en murmurant: "On ne donne à un enfant que ce qu'il demande ... !". Elle ajouta: - Ce n'est pas la sorcellerie qui va te rendre heureuse! Mais va, demande à tes parents 50 francs, et rapporte-les moi demain. Je te remettrai quelque chose, une puissance qui te sera d'une grande utilité. Tu n'auras plus besoin de travailler pour gagner ta vie. Tous tes désirs seront exaucés. Tu n'auras plus besoin de t'inquiéter pour te marier, car les hommes te courront après..." Je ne comprenais rien de tout ce qu'elle me disait, mais je m'exécutai. Le lendemain, je demandai 50 francs à ma mère. A cette époque, 50 francs étaient une somme énorme. Mes parents consentirent à me la remettre, à condition que je leur dise ce que je comptais en faire. Il n'était pas question que je leur dévoile mon secret, de peur qu'ils n'aillent détruire tous mes projets auprès de ma grand-mère. Pour tout embrouiller, je feignis d'être malade et je me mis à pleurer. Chose étrange, à partir du moment où je fis semblant d'être malade, je devins réellement malade. Tout mon corps fut agité d'une forte fièvre. Les voisins, accourus pour la circonstance, conseillèrent à mes parents d'accepter la perte de 50 francs plutôt que celle de leur enfant. "Les jumeaux sont des êtres qui ont des facultés étranges, dit l'un d'eux. Dès leur enfance, ils peuvent soumettre à leur volonté une personne qui les aurait insultés, même intérieurement. Il suffit de leur donner un cadeau pour apaiser leur colère et remédier à la situation..." Un autre voisin ajouta: "Je connais des jumeaux qui peuvent disparaître et réapparaître, chaque fois que leurs parents les contredisent..." Convaincus par cette "bonne parole de la tradition" donnée par les voisins, mes parents prirent peur et me donnèrent les 50 francs. Je me rendis à mon rendez-vous non sans avoir fait semblant de jouer, pour tromper la vigilance. Une fois chez ma grand-mère, je lui remis l'argent. En attendant mon arrivée, elle avait déjà préparé un poulet, dans une marmite qui se trouvait encore sur le feu. Elle n'attendait que mon arrivée pour y introduire deux feuilles de je ne sais quel arbre, plus les 50 francs que j'avais apportés. Lorsque le plat fut cuit, elle en extrait l'argent et me le rendit. Je ne vis aucune trace des deux feuilles. A la question de savoir ce qu'étaient devenues ces deux feuilles, elle me répondit que ce n'étaient pas des feuilles, et qu'il y avait à présent une puissance en moi. Cette puissance était entrée en moi pendant qu'elle préparait le plat. - Qu'est-ce qu'une puissance et de quelle utilité me sera-t-elle? Elle me fit le même discours que précédemment: - N'importe qui pourra te donner tout ce que tu lui demanderas. Tu n'auras pas besoin de chercher à te marier. Tu seras très célèbre... Tout cela se manifestera lorsque tu auras 12 ou 13 ans..." Elle me demanda de manger tout le poulet, ce que je fis. Dès que le repas fut terminé, je fus possédée. De retour à la maison, je remis l'argent à ma mère. Mon père lui dit alors: "Les voisins avaient raison, ce n'était qu'un test qu'elle voulait nous faire passer..." En fait, je n'étais pas vraiment ensorcelée. Je porte à votre connaissance qu'il y a une grande différence entre la magie, le fétichisme et la sorcellerie. Si Dieu nous en donne l'occasion, nous reparlerons de la magie et du fétichisme un peu plus tard. La sorcellerie proprement dite est le domaine le plus élevé de l'occultisme. Je l'ai découvert lorsque j'eus atteint une position élevée dans la Rose-Croix. Bien qu'agissant tous trois pour le compte de Satan, le magicien, le féticheur et le sorcier n'ont pas la même puissance. Un sorcier est complètement dans l'occultisme. Si une personne est initiée par le moyen d'un aliment quelconque, par exemple, cette personne doit directement le savoir. Cet esprit de sorcellerie doit se manifester. Ainsi, un poulet se transforme automatiquement, dans la bouche du nouvel initié, en un autre aliment. Cette sensation symbolise la transformation ou la possession de la volonté par l'esprit de la sorcellerie. Il y a plusieurs branches dans la sorcellerie. Mais une fois l'esprit de la sorcellerie entré dans une personne, celle-ci n'a plus la même vision du monde. Elle peut voir un animal à la place d'un homme. C'est pour cette raison qu'un sorcier, lorsqu'il veut tuer quelqu'un, le fait sans pitié, même si la victime est un membre de sa famille. Un sorcier ne peut donc pratiquer la sorcellerie sans en être conscient. Tout sorcier sait qu'il détient ce pouvoir. Et lorsqu'il rencontre un autre sorcier, tous deux se reconnaissent. Un vrai sorcier peut voir au travers d'une personne comme au travers d'une bouteille d'eau transparente. C'est pourquoi les sorciers peuvent se jouer de leurs victimes. Ils peuvent les attaquer en leur envoyant des maladies dans n'importe quelle partie de leur corps. Bien-aimés dans le Seigneur Jésus-Christ et chers lecteurs, seul le Saint-Esprit peut nous protéger des attaques du diable faites par le moyen des sorciers. Si l'on n'a pas Christ, on est à la merci de tels esprits. Comme tout autre esprit malin, l'esprit de la sorcellerie peut être chassé au nom de Jésus-Christ, si le possédé confesse sa sorcellerie et la rejette de tout son coeur pour accepter Christ. Contrairement à la sorcellerie, la magie nécessite beaucoup d'études pour atteindre la perfection, il en est de même pour le fétichisme. Pour atteindre un niveau identique à celui de la sorcellerie, il faut faire de grands pactes, des pactes de sang, et donc sacrifier des êtres humains. A la lumière de ce qui précède, vous comprenez que je n'étais pas vraiment ensorcelée, ni une sorcière. Si cela avait été le cas, j'aurais pu voir bien des choses. Ce n'est que plusieurs années après, lors de mon passage dans la Rose-Croix, que je compris ces choses. D'ailleurs, bien que je fis partie de la Rose Croix, les sorciers venaient prendre mon sang dans mon corps sans que je puisse les en empêcher. Cela suppose qu'ils avaient une puissance au-dessus de la mienne. Premières constatations Les vacances terminées, nous quittâmes le village. Je n'avais que huit ans, et rien d'anormal ne vint troubler le cours de ma vie. J'eus vite oublié ma visite à ma grand-mère et toutes les cérémonies qui s'étaient déroulées... Trois années plus tard, je remarquai que ma vie n'était plus la même. Je m'imposais parmi mes camarades. J'étais souvent la première de la classe. Tout le monde s'entendait parfaitement avec moi, même lorsque j'imposais ma volonté. Personne ne pouvait me refuser ce que je souhaitais obtenir. Quant aux garçons, n'en parlons même pas: ils me couraient après à la manière des mouches qui se jettent sur une viande en putréfaction. J'ai la conviction que le diable peut modifier la forme extérieure de notre corps, dans le bon comme dans le mauvais sens. Ce n'est pas que j'étais laide, mais, sous l'influence des mauvais esprits, et la puberté agissant, la forme de mon corps changea sensiblement dans le sens positif. Je devins jolie et coquette, pour ne pas dire belle. Déjà à cet âge, des prétendants se déclaraient pour moi. Il arrivait même que des personnes respectables désirent que je devienne, sinon leur concubine, du moins leur petite amie. D'autres n'attendaient que mon consentement pour divorcer de leurs épouses et se remarier avec moi. Au cours de cette période, l'une de mes amies intimes me confia qu'un jeune homme s'était pendu pour avoir perdu tout espoir de se marier un jour avec moi. Elle ajouta qu'un autre était sur le point de s'empoisonner si je tardais trop à lui donner une réponse. Tout cela me laissa de marbre. Mes parents pouvaient enregistrer une dizaine de prétendants par jour. Ces inconnus venaient trouver mes parents à mon insu. Pour avoir simplement entendu parler de moi quelque part. Ils se présentaient avec des cadeaux, à la grande surprise de la famille et des voisins. Certains allaient même jusqu'à m'offrir des maisons et des voitures... Mon pauvre père leur disait: "Ma fille est encore trop jeune pour que je puisse penser à la marier aussi tôt." Ma mère n'en revenait pas. Elle avait pourtant des grandes filles en âge de se marier. Elle devenait malade à force de voir tant de personnes s'acharner sur sa petite fille. Chaque jour il en était de même, et la réputation de mon père en souffrait considérablement. Il nous est avantageux d'être dans le Seigneur. Aucun de ceux qui n'étaient pas des chrétiens véritables ne pouvait me résister. J'obtenais tout ce que je voulais obtenir de lui, sans exception. Les esprits qui étaient en moi envoûtaient les gens et annihilaient ainsi toute leur volonté et leur capacité de résistance. Je me rappelle bien le cas d'un homme déjà âgé, comptable dans une grande société, qui finit en prison. Voici comment: un jour que je revenais de la classe, tout de blanc vêtue, j'eus l'ingénieuse idée de lui rendre visite. Lorsqu'il me vit, il me demanda courtoisement: - Que me vaut l'honneur de votre visite, princesse? - Je viens chercher un peu d'argent de poche. - As-tu emmené quelque chose pour mettre l'argent, un sac par exemple? - Oui. | |
| | | hydie membre marié
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:47 | |
| Je vidai mon cartable de tout son contenu, et je le lui tendis. Envoûté par mes démons, l'homme, sans se rendre compte de la gravité de son acte et de ses conséquences, remplit mon sac de billets de banque. Cet argent ne lui appartenait même pas. Quelques jours plus tard, je reçus une note de sa part, par l'intermédiaire d'un collègue. Il me disait qu'il était en prison, et me demandait un peu d'argent pour corrompre les juges et être remis en liberté sous caution. Ce comptable était père de famille. Je lui fis dire par le messager: "Comment vous, qui avez des enfants de mon âge, n'avez-vous pas honte de faire une chose pareille à une fille qui a le même âge que celui de l'un de vos enfants? Si jamais cela se répète, j'en parlerai à mon père." L'affaire se termina là. C'était plus qu'une escroquerie. J'avais causé le malheur de cette famille. Que mon Dieu me pardonne! Ce sont la plupart des parents qui sont responsables de la déchéance de leurs enfants, peut-être inconsciemment. La Bible nous demande d'élever nos enfants en les instruisant selon le Seigneur. "Et vous, pères, n'irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur" (Ephésiens 6:4). S'ils leur racontent des histoires de démons, ils ne se rendent pas compte de ce qu'ils sont en train d'implanter dans le coeur de leurs enfants. "Châtie ton fils, car il y a encore de l'espérance, mais ne désire point de le faire mourir" (Proverbes 19:18). A partir du moment où j'avais remis l'argent à ma grand-mère et mangé son poulet, j'avais, sans le savoir, signé un pacte avec Satan pour recevoir un pouvoir de domination. Deux esprits avaient alors été mis à ma disposition. Au temps convenu, ces esprits attiraient à moi ceux qui n'étaient pas en Christ, et les obligeaient à satisfaire tous mes caprices. Le fait de mener une vie aussi facile est en contradiction avec la Parole de Dieu. Le travail fut un privilège dans le jardin d'Eden, avant le péché. "l'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder" (Genèse 2:15). Plus tard, le travail devint une corvée à laquelle tout homme du se soumettre pour satisfaire ses besoins. "C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain..." (Genèse 3:19). "Que celui qui ne travaille pas ne mange pas non plus" (2 Thessaloniciens 3: 10). Chapitre 2 : Le couvent Chez les religieuses Ma vie de vedette provoqua un déséquilibre dans mon foyer. Compte tenu du ballet interminable des aspirants qui défilaient à la maison pour me demander en mariage, mes parents jugèrent préférable de m'éloigner. Depuis quelque temps déjà, mon père voulait consacrer l'une de ses filles au Seigneur. Des démarches avaient déjà été entreprises pour que l'une de mes aînées entre au couvent des religieuses catholiques. Mon père et toute ma famille s'accordèrent pour que ce soit moi qui remplace mon aînée et qui soit consacrée au Seigneur. Je fus donc admise au couvent. Je commençai par être aspirante, jusqu'à la fin de l'école primaire. Au cycle d'orientation, j'entrai au noviciat. Après avoir été postulante pendant quatre ans, je fus consacrée religieuse. La vie au couvent n'avait rien de particulier. Nous ne lisions pas la Bible. Nous récitions des prières que nous avions apprises par coeur. Nous chantions des cantiques contenus dans des livres de chants, et c'était tout. Loin de diminuer, mes pouvoirs s'accrurent encore au couvent. Je ressemblais à une plante, mais il n'en fut rien. Bien au contraire, mon "père spirituel" se mit à m'apprendre comment avoir des relations sexuelles avec un homme. - Ma fille, me dit-il, ne sois pas scandalisée par ce qui pourra se passer entre toi et moi. Il est préférable que cela se passe ainsi entre nous, plutôt qu'avec des païens ou des laïcs. N'as-tu jamais entendu dire que le corps avait ses raisons que la raison ignore? Tu es une grande fille pour comprendre de quoi je parle. - J'ai fait voeu de chasteté pour le Seigneur, devant Dieu et devant les hommes. Je ne voudrais trahir ce serment pour rien au monde. Je suis vierge. Qu'adviendrait-il si je devenais ta femme? Devrais-je aller me confesser? - Tu n'auras pas besoin d'aller te confesser. Ce n'est pas un péché, mais bien la satisfaction d'un besoin d'ordre naturel. C'est Dieu Lui-même qui a créé ce besoin. Puisque tu as prononcé tes voeux, tu ne peux plus te défouler en dehors du couvent. Comme je suis là, c'est à moi de te l'apprendre. - Et si je devenais enceinte? - Tu ne le seras jamais, car il faudra prendre des mesures... La piété affichée par certaines religieuses n'est qu'une apparence extérieure, comme l'image que donne l'Église Catholique Romaine au monde extérieur. J'ai vu des religieuses tuer des enfants. J'ai vu des cadavres d'enfants enterrés. "Il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu" (Luc 12:2). Certaines religieuses sont mêmes mortes du cancer à force de prendre des contraceptifs. " (La femme) sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté" (1 Timothée 2:15). Notre Créateur a institué les rapports sexuels entre un homme et une femme uniquement dans le cadre du mariage. "Ne vous privez point l'un de l'autre, si ce n'est d'un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence" (1 Corinthiens 7:5). En dehors de ce cadre, on commet soit l'adultère, soit l'infidélité, soit la fornication, quelle que soit la qualité du partenaire. Malgré tous les beaux discours du prêtre, je ne lui ai pas cédé. Ce n'est pas qu'il ne savait pas parler aux filles ni que j'étais une sainte. Mais j'étais dégoûtée par l'âge avancé de ce prêtre. Je n'avais que seize ans, alors qu'il en avait bien cinquante. Pour que les couvents ne se vident pas de leurs pensionnaires, cette organisation humaine a instauré un système selon lequel un vieux père spirituel devait avoir pour partenaire une jeune soeur religieuse, et inversement. Car un jeune prêtre qui s'attacherait à une jeune religieuse risquerait, poussé par l'amour, d'abandonner les ordres pour aller fonder une famille ailleurs. Ce qui serait du reste souhaitable. En outre, un "père spirituel" était censé donner ses "leçons" pendant une période inférieure à deux semaines au maximum. Cela, pour les mêmes raisons que celles que je viens d'invoquer. Certaines religieuses arrivant au couvent avaient réellement l'intention de servir Dieu. "Celle qui n'est pas mariée s'inquiète des choses du Seigneur..." (1 Corinthiens 7:34). Mais une fois qu'elles étaient entrées au couvent, ce qu'elles y découvraient les détournaient même de leur vocation. Elles ne peuvent plus quitter les ordres à cause de la facilité de leur vie, et de la considération que leur accorde le monde extérieur. Elles sont alors prises au piège. Complètement apathiques, elles se laissent aller dans cette vie d'hypocrisie et de péché. Prions pour que la lumière de Dieu atteigne ces personnes. Quant à moi, je n'éprouve aucune crainte à dénoncer ce système maudit. Si je devais avoir peur, je craindrais celui qui, après avoir éliminé mon corps physique, a aussi le pouvoir de détruire mon âme et mon esprit. C'est pourquoi je m'adresse à toi, qui, hélas, pratiques ces choses. Je te supplie de les abandonner et de quitter ce système. "C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai" (2 Corinthiens 6:17). Mon renvoi Pour me soustraire aux avances du vieux prêtre, je me liai d'amitié avec un autre prêtre, jeune et beau. Enfreignant les ordres, je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour qu'il devienne mon intime. Nous étions tellement fiés que l'on nous voyait souvent ensemble partout: au jardin, au poulailler, etc... Le vieux prêtre dit au jeune de m'abandonner, mais il ne réussit pas à nous séparer. Aucun accord n'étant trouvé, les deux rivaux se mirent à se haïr mutuellement. Cela dura un certain temps. Il se forma deux camps, ceux qui approuvaient le jeune prêtre, les révolutionnaires, et ceux qui tenaient mordicus au règlement, les conservateurs. Un jour, il y eut entre les deux hommes un échange de paroles qui n'avaient rien du catéchisme, puis ils en vinrent aux mains. Une forte bagarre s'ensuivit, à tel point qu'il y eut des brûlures et des blessures graves. Les soutanes furent brûlées et déchirées de part et d'autre. Cependant, le jeune prêtre eut le dessus sur le vieux. Le lendemain, je fus convoquée pour écouter le compte-rendu du jugement prononcé contre moi. Bien que n'étant pas impliquée au premier degré dans la bagarre, je m'attendais néanmoins à certaines réprimandes. Le vieux prêtre obtint gain de cause et demeura à son poste. En revanche, le jeune fut déplacé dans une lointaine campagne. N'étant pas satisfaite de l'éloignement de mon jeune "amant," j'exigeai mon renvoi du couvent, en guise de protestation. Ma demande fut rejetée, pour des raisons que je ne m'explique pas jusqu'à maintenant. Je leur fis alors comprendre qu'il y allait de leur intérêt que je parte. "Je vois mal mon transfert dans un autre couvent. Je préfère quitter les ordres, sinon, je me ferai engrosser par le premier venu, et j'irai promener ma grossesse partout, en ayant bien soin de proclamer à qui voudra m'entendre d'où elle provient. Tout le monde saura que nous ne sommes Pas différentes des femmes libres..." Ils me laissèrent partir, non sans avoir convoqué ma mère, pour lui dire, en ma présence, ce qui suit: - Chère madame, nous vous remercions d'avoir bien voulu répondre à notre invitation. Nous voulions vous prévenir d'un grave danger qui guette votre fille, notre ancienne collègue. Après être restée si longtemps au milieu de nous, ce n'est que maintenant qu'elle nous a fait comprendre qu'elle n'a pas la vocation religieuse. C'est pourquoi notre congrégation a jugé bon de lui accorder sa liberté. En votre présence, nous aimerions toutefois qu'elle nous confirme par serment qu'elle ne dévoilera rien du motif de son renvoi. Qu'elle ne dise rien de ce qu'elle a vu et entendu au milieu de nous, de peur d'encourir une malédiction éternelle. - Ma soeur, qu'a-t-elle donc fait de si grave pour mériter une telle sévérité de votre part? - Madame, ce qu'elle a fait n'est pas digne d'être raconté ici. Il y va de notre Intérêt à tous que je garde le silence. Dans moins d'une semaine, votre fille pourra vous rejoindre chez vous à la maison. Je fus enfin autorisée à quitter le couvent, après qu'on ait piétiné mon voile et mes autres biens, en signe de malédiction pour le cas où je dénoncerais le secret de la cause de mon renvoi. J'y étais restée six ans. Exhortation | |
| | | hydie membre marié
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:50 | |
| Dans 1 Corinthiens 11:14, l'apôtre Paul nous renvoie à la nature pour y puiser certains enseignements. Cette référence me pousse à faire les remarques suivantes. Longtemps j'ai observé la vie du chien. On injurie souvent les personnes insatiables en amour en les traitant de chiens, et je suis parvenue aux conclusions suivantes: un chien ne s'accouple avec une femelle que si celle-ci est en chaleur. En dehors de cette occasion, les accouplements sont quasiment nuls. Il en est de même chez la plupart des animaux, pour lesquels l'accouplement est strictement commandé par un besoin de reproduction. Si l'homme puisait dans la nature des enseignements, comment expliquer l'existence de maisons de prostitution chez les humains, ou comment justifier l'intervention de ces "pères spirituels?" Dieu ne fait aucune différence entre une prostituée et une religieuse qui changerait de "père spirituel" chaque semaine. Bien plus, la condition de la prostituée est peut-être plus compréhensible que celle d'une religieuse qui, aux yeux du monde, a prononcé un voeu de chasteté devant le Seigneur, mais qui reçoit en secret des amants en soutane! Si de telles pratiques sont exercées dans votre église, dans votre couvent, dans votre ordre ou dans votre congrégation, priez Dieu de vous préserver de ces obscénités et demandez-Lui de vous sortir de cet endroit. Car rien n'est impossible à Dieu (Luc 1:37). Si vous vous obstinez et que vous vous dites que Dieu ne vous punira pas parce que vous êtes nombreux à faire ces choses, sachez que la Sainte Bible déclare que "chacun rendra compte de ses actes devant Dieu!. Le salut est individuel. C'est sans rancune ni animosité que je condamne ces pratiques, selon la part que j'ai reçue du Seigneur. Je n'ai absolument rien contre les hommes et les femmes qui fréquentent l'Église catholique romaine. Mais je m'insurge contre les dogmes enseignés dans ce système religieux, qui n'ont rien à voir avec l'enseignement donné par notre Seigneur Jésus-Christ. Une fois sortie du couvent, je reconnais avoir induit en erreur un grand nombre de jeunes filles. Reprenant les enseignements de mon ancien "père spirituel," je disais à ces jeunes filles que les rapports sexuels en dehors du mariage n'étaient pas un péché, mais permettaient simplement de se défouler. Comme j'étais une ex-religieuse, les jeunes filles acceptaient ce que je leur disais, et beaucoup d'entre elles, sans expérience, sont devenues enceintes. Je leur demande de me pardonner. D'autres encore sont mortes des suites d'un avortement raté. Chapitre 3 : Le compte "à rebours" La réadaptation à ma nouvelle vie fut pénible, après une aussi longue période à ne rien faire de positif au couvent. Grâce à mon diplôme, j'obtins une place d'institutrice dans une école de la place. Je poursuivis également des études universitaires. Au cours de cette période, je fis la connaissance d'un jeune étudiant de l'Université de Lubumbashi prénommé Jean (ce n'est pas son vrai prénom.) Plus tard, je me mariai avec Jean. Les premières années après mon mariage furent heureuses. Ses études achevées, Jean obtint le poste de directeur de l'école. Après trois maternités, nous nous retrouvâmes avec quatre enfants, dont des jumeaux, les derniers. Les deux démons qui étaient en moi étaient toujours actifs. Cependant mon éducation primait sur la divagation de mes sentiments, et j'aimais mon foyer. Cela dura jusqu'au moment où le temps qui avait été alloué à ces démons toucha à son terme. Ces esprits longtemps condamnés à me servir aspiraient au repos. Mais qui aurait pu les libérer, puisque ma grand-mère, qui les avait liés, était morte depuis longtemps? Seul Jésus-Christ aurait pu me libérer. Mais je ne connaissais pas encore Celui qui seul aurait pu m'apporter la solution de mon problème. Bien-aimés, combien de gens meurent sans Christ! Parlons autour de nous des bienfaits apportés par notre Sauveur! Témoignons de ce qu'il a fait pour le salut des âmes! Beaucoup de personnes ont besoin de Lui mais ne Le connaissent pas. La Bible nous dit que le salaire du péché, c'est la mort. Cette mort est spirituelle et physique. Puisque je ne connaissais pas Christ, j'étais spirituellement morte, et cette mort spirituelle devait entraîner ma mort physique, pour m'empêcher toute possibilité de salut. Suite aux perturbations et aux problèmes que j'avais causés, avant comme après mon séjour au couvent, il fallait à présent que je paye. Puisque je servais Satan, à mon insu, c'était lui qui devait me faire payer. Satan se fait payer en envoyant des maladies, des tourments, toutes sortes de problèmes, et même la mort physique. A partir de ce moment, j'ai commencé à éprouver beaucoup de difficultés dans ma vie. Au début, je n'y faisais pas attention, dans l'espoir qu'elles pourraient passer. Mais, à la longue, elles s'accumulèrent sur notre famille. "Je suis en toi!" Voici comment tout commença. Un jour, je retournai à la maison après les cours. A peine avais-je pris un peu de repos que j'entendis frapper à la porte. Après avoir ouvert, je découvris un homme revêtu de l'habit de fête d'un chef coutumier. Par politesse, je m'écartai de l'embrasure de la porte pour lui faire place, et je l'invitai à entrer. Il me dit: - Je ne peux entrer, madame, puisque j'y suis déjà. - Pardon? Entre dans la maison, puisque tu te tiens à la porte. - Je suis en toi depuis si longtemps! Comment peux-tu m'inviter à entrer? Je connais mieux que toi chaque recoin de cette maison! - Que dis-tu? N'es-tu pas fou? Tu demeures en moi et tu connais cette maison mieux que moi? Qui es-tu? - Je ne suis pas un être ordinaire. Il y a bien longtemps que mon corps est mort et enterré. Pourtant j'habite en toi en attendant de pouvoir trouver Mieux. Sur ces paroles, je compris que je me trouvais devant un revenant. Je perdis connaissance et tombai à terre. Les voisins accoururent et m'amenèrent à l'hôpital. Quand je repris connaissance à l'hôpital, les médecins avaient déjà découvert en moi toute une série de maladies. D'après eux, je souffrais de surmenage j'avais des problèmes cardiaques, je souffre d'hypertension, etc. Je crus à toutes les conclusions des médecins. Quand ils me dirent que j'étais cardiaque, je sentis effectivement des douleurs au coeur. Quant au surmenage cela me surprit beaucoup. Était-ce une manière d'interpréter les phénomènes qui m'arrivaient? Par exemple, lorsque je déposais une chose à un endroit précis, je la trouvais déplacée à un autre endroit quand je voulais la récupérer. Quand je m'en plaignais, les gens attribuaient cela au surmenage. Je voyais des choses dans la rue. Je pouvais sentir la Présence d'une personne invisible à mes côtés, et je pouvais même ressentir des frottements, mais je ne voyais personne... Je vis un jour un jeune homme portant un serpent enroulé autour du cou en guise de chaînette, alors que tout le monde ne voyait qu'une chaînette en or. Je fus tournée en ridicule lorsque je voulus lui montrer ce que je voyais à son cou. Cette chaînette n'était pas ordinaire... Le jeune homme, par respect pour ma condition d'ex-religieuse, se retint de me gifler et attribua ma réaction au surmenage. "Je cherche Marie-Thérèse" Un jour, j'étais en classe et j'écrivais quelque chose au tableau noir. J'avais tellement écrit que mon bras commençait à me faire mal. C'est alors que j'observai quelque chose d'étrange. Prenant naissance au niveau de mon omoplate, un autre bras apparut de sorte que j'avais à présent deux mains droites. Apparemment, j'étais la seule à voir ce phénomène puisque les élèves restaient silencieux. J'eus peur cependant, et je refusai d'accepter cette image dans mon cerveau. Je me dis que c'était une hallucination due au surmenage que l'on m'attribuait toujours. Je voulus continuer à écrire, mais la force me manqua. C'est alors que je vis des lettres apparaître d'elles-mêmes sur le tableau noir, pour former la phrase suivante: "Je cherche Marie-Thérèse." Je perdis à nouveau connaissance et je tombai à terre. Les élèves se mirent à rire quand ils me virent, tomber, car ils n'avaient pas encore découvert ce qui m'avait fait tomber. Mais ils aperçurent à leur tour les lettres qui continuaient à apparaître sur le tableau,.., et ils entendirent une voix qui disait: "Je cherche Marie-Thérèse!" Ils n'eurent pas le courage d'attendre la suite et se sauvèrent, les uns par la porte, les autres par les fenêtres. Cela se passait au Lycée Tuendeleya, ex Lycée Marie-Josée. La "Marie-Thérèse" en question était une jeune élève de ce Lycée, et qui était morte des suites d'un avortement manqué. Je n'étais plus religieuse, mais les gens continuaient souvent à m'appeler "soeur Françoise." Ainsi, lorsque ce scandale du Lycée Marie-José fut connu, mes anciens maîtres, c'est-à-dire les catholiques, pour se couvrir et me discréditer, firent paraître un article dans un journal local. Cet article disait que l'ancienne religieuse "Soeur Françoise" avait conseillé une jeune fille venue la consulter sur la conduite à tenir en cas de grossesse, et qu'elle lui avait suggéré d'avorter. La mère et le bébé avaient trouvé la mort au cours de l'opération. Le journal poursuivait en disant que l'esprit de cette fille était en train de tourmenter l'ex-soeur Françoise, d'où ses fréquentes crises. L'Église catholique romaine est une grande organisation humaine, mieux structurée que la Mafia ou la CIA, car elle est dirigée par Lucifer lui-même. A cette même époque, à Lubumbashi, il y eut à plusieurs endroits des manifestations identiques aux miennes. Plus tard, je compris que Satan avait besoin de plusieurs âmes. C'est pour en réunir le nombre désiré qu'il s'était servi des magiciens pour posséder plusieurs jeunes gens. Une étrange grossesse Je me trouvai une nouvelle fois enceinte. La conception avait été normale. Au quatrième mois, j'allai passer une consultation prénatale. Les gynécologues découvrirent que ma grossesse était extra-utérine. Il fallait une opération. Normalement, une telle grossesse extra-utérine provoque des douleurs dès les premiers mois de son développement. Comme ne ressentais aucune douleur, je refusai d'être opérée. Offusqués par la mise en doute de leur diagnostic, les médecins exigèrent une radiologie. L'examen radiologique, à l'hôpital de Lubumbashi, confirma la thèse, et je m'inclinai. L'opération dura six heures, l'on ne trouva aucune trace d'une quelconque grossesse. Les médecins trouvèrent en moi un terrain propice à leurs recherches. Ils firent tout pour comprendre le phénomène: prélèvement de tissus pour diverses cultures, examens de toutes sortes... Pendant ce temps, mes jambes et mes pieds se mirent à gonfler démesurément. On me découvrait des maladies au rythme d'une par rendez-vous. On me prescrivait un traitement et, lorsque je revenais pour un contrôle, on me découvrait une ou deux autres maladies. Finalement on me découvrit un cancer. Mon ventre avait sensiblement augmenté de volume. Je vomissais un mélange nauséabond de sang en putréfaction de couleur noire et de salive. J'avais beaucoup maigri, et mon teint avait noirci. Toute vigueur de ma jeunesse avait disparu. Je n'étais qu'une loque humaine, une ombre vivante. Toute beauté avait fait place à une laideur digne d'une candidate à la tombe. Les médecins finirent par conclure que j'avais un cancer à l'estomac. Je subis une seconde opération. Mais, dans l'impossibilité de faire quoi que ce soit pour arrêter, la progression de la maladie ou pour l'éliminer, on me recousit sans rien me dire. Les conclusions des hommes Aidée par une subvention de la Gécamines, ma famille se cotisa pour m'envoyer à Paris pour y recevoir des soins médicaux, à l'Hôpital Sainte-Anne. J'y restai pendant une année complète. J'y subis toutes sortes d'examens médicaux. On me fit alors comprendre que je n'avais plus pour longtemps à vivre. Malgré les conclusions données par d'éminentes personnalités scientifiques, l'idée que je devais passer par une mort imminente n'effleura même pas ma pensée. Il y avait en moi la conviction que je vivrais longtemps. Nous allâmes ensuite en Suisse, où je suivis pendant six mois des soins médicaux ininterrompus. Puis je fus renvoyée au pays pour y mourir. D'après les médecins, il ne me restait plus que cinq mois de vie sur la terre des hommes... Le temps de me préparer à mourir! Bien-aimés dans le Seigneur Jésus-Christ et très chers lecteurs, je vous demande quelle serait votre réaction si l'on vous affirmait que vous n'avez plus que tant de temps à vivre, et que vous êtes condamnés à mourir? Peut-être n'auriez-vous plus envie de manger, auriez-vous des insomnies, haïriez-vous tout le monde, et n'auriez-vous plus la paix? Exhortation Dans Son amour infini, Dieu avait un plan de salut pour moi, moi que la science humaine avait condamnée à une mort certaine. Je témoigne aujourd'hui de ce qu'Il a fait pour mon salut. Amen! Ce récit ne peut-il pas te convaincre du salut que tu peux obtenir en Lui? Si tu te repens d'un coeur sincère, toi pécheur, et si tu te confies à Lui maintenant, je suis convaincue que tu seras sauvé au Nom de Jésus! Comprends que ce salut ne concerne pas seulement ton esprit, mais qu'il peut aussi s'étendre à ton corps, selon qu'il est écrit: "Il (Jésus-Christ) était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (Esaîe 53:5). | |
| | | hydie membre marié
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:51 | |
| Deuxième partie Chapitre 4 : La magie secrète De retour au pays, je me suis résignée à mon sort. Je n'espérais plus rien. Les gens venaient me voir pour me dire d'aller trouver des féticheurs. D'autres venaient avec une longue liste de plantes médicinales. Mon mari Jean ne partageait pas leur avis. Pour lui, le mal qui me rongeait était d'origine démoniaque. Il fallait alors l'intervention de Dieu. Il me conseilla donc d'aller trouver des prêtres pour m'exorciser. Il me dit:
- Après tout, soeur Françoise, tu as été l'une des leurs! Il ne serait pas normal qu'ils te laissent mourir ainsi sans rien tenter pour te sauver. Nous savons tous que cette maladie est d'origine démoniaque. Ne pourraient-ils pas t'exorciser afin de t'aider? Va les trouver quand même pour leur demander de t'aider, supplie-les s'il le faut! Peut-être qu'une messe spéciale dite en ta faveur pourrait te faire du bien! Encouragée par ces paroles qui me semblaient édifiantes, je rassemblai le peu d'énergie qui me et j'allai trouver seule mes anciens collègues. Lorsque j'arrivai au couvent, le révérend père me reçut à bras ouverts. On aurait dit qu'il s'attendait à ma visite. Après lui avoir raconté toute mon histoire, qu'il suivit sans m'interrompre, je lui dis en concluant: 'Vous voyez bien que je suis condamnée à Mort. Je serais prête à aller consulter les féticheurs. Mais j'aimerais que vous fassiez quelque chose, que vous fassiez dire une prière par exemple." - Soeur Françoise, tu as bien fait de venir nous demander conseil, malgré ton état de santé. Ma fille, je ne saurai te dire autre chose. Je peux déjà te garantir qu'après ta mort, ton âme ne restera pas longtemps au purgatoire avant d'entrer au paradis. Tu as déjà assez souffert comme cela. Pour cela, nous dirons plusieurs messes en ta mémoire pour que le Bon Dieu intervienne rapidement. - Si Dieu peut intervenir, c'est maintenant que j'ai le plus besoin de Son aide, mon père! Je suis une mère, j'ai quatre petits enfants qui ont encore besoin de moi. Ils sont encore tout petits. Que deviendront-ils? - Nous savons tous que le cancer ne pardonne pas. La mort effraie toujours. Je comprends ta peine. Tu peux donc t'en aller partout chercher ta guérison comme tu l'entends. Reviens vite me voir lorsque tu seras rétablie. Je t'entendrai en confession... C'était une manière polie de se débarrasser de moi et de me congédier. Je m'en allai, toute triste et déprimée, ne sachant que faire ni où aller pour éviter cette mort tant redoutée. Je me trouvais déjà au niveau du grand portail du couvent lorsque j'entendis quelqu'un m'interpeller derrière moi: "Soeur Françoise, Soeur Françoise, veux-tu revenir!" Je tournai la tête, et je vis un prêtre, plus jeune que celui que je venais de quitter. Il était de passage dans ce couvent. Il était curé d'un autre couvent situé également à Lubumbashi. L'initiation Son collègue venait de lui révéler la raison de ma visite. Le jeune curé me dit: "Viens me trouver dans ma paroisse quand tu voudras." Il partit après m'avoir remis son adresse, que je connaissais d'ailleurs déjà. Dès le lendemain, j'allai le trouver après la matinale. Il ne fut pas surpris de me voir. -Tout ce que je peux faire pour toi, ce n'est pas empêcher la mort de t'atteindre, mais retarder sa venue par des prières spéciales que je compte te remettre. Bien sûr, tu mourras un jour, car personne n'est éternel sur cette terre. Mais, si tu observes bien mes conseils, tu vivras longtemps. Je vais te mettre en contact avec des "saints anges." Du moment qu'il y a une possibilité, aussi minime soit-elle, de prolonger ma vie, je suis prête à tout ce qui est en mon pouvoir pour vivre. Je ne veux pas mourir, mon père! - Achète d'abord ton sanctuaire et quelques accessoires. Ils te seront d'une grande utilité dans tes prières. Le sanctuaire en question était une caisse en bois peinte en plusieurs couleurs, dont la partie supérieure avait la forme d'un cône. Un linge blanc recouvrait le tout. A l'intérieur, il y avait une statuette de la "Très Sainte Vierge Marie," un crucifix, des image de celui que les catholiques appellent par erreur Jésus-Christ," une pierre tombale dite "pierre sainte," reliques d'un mort (ongles, cheveux, morceaux tissus ayant appartenu au mort ... ) appelées "reliques d'un saint," etc... Outre le sanctuaire, j'ai aussi acheté de l'encens, des cierges et divers autres objets. La Bible déclare sainte toute personne née nouveau. L'Église catholique romaine canonise morts. Marie avait pour mission de mettre Jésus-Christ au monde, c'est tout. De même, Jean Baptiste avait pour mission d'annoncer la venue du Seigneur. Pourtant, l'Église catholique n'accorde aucune mention particulière à ce "saint." Alors, pourquoi cet insistance extraordinaire sur Marie? Bien-aimés dans le Seigneur, si je dénonce aujourd'hui ces méfaits, c'est sans haine ni animosité envers qui que ce soit. C'est contre la magie pratiquée au sein du système religieux catholique que je m'insurge avec la dernière énergie. Cette magie fondement même de cette institution. Un petit livre me fut remis. Il me servait de guide, pour mes prières. Je me mis donc à prier en suivant les prescriptions de ce livre. Les effets ne manquèrent pas de se manifester. Un jour que j'étais en prière dans ma chambre, un vent, sorti de je ne sais où, mit à souffler violemment dans ma chambre. Il s'apaisa comme il avait commencé, mystérieusement. Je ne pouvais pas aller trouver le père curé pour lui raconter ce que je vivais, car il avait été convenu avec lui que je ne pourrais aller le voir que lorsque les "anges du Bon Dieu" me seraient apparus. Mes pratiques mystérieuses Un après-midi, vers seize heures, je me trouvais dans ma chambre en train de "prier." En réalité, je ne faisais que lire les textes ou réciter ceux que j'avais déjà appris par coeur. J'avais aspergé toute la chambre d'eau bénite. Je m'étais imprégnée d'un de parfum et j'avais soufflé aux quatre coins de la chambre un peu de poudre. La fumée de l'encens brûlait flottait dans la pièce, donnant à celle-ci une apparence exotique. Mon crucifix devant moi, j'égrenais mon chapelet, comme me le recommandaient les instructions du petit livre. Dans cette ambiance enfumée, je vis sortir du nuage d'encens une forme de main, qui me faisait signe de m'approcher. Je suis demeurée prostrée, ébahie, comme hypnotisée, sans comprendre ce qui m'arrivait, oubliant où je me trouvais. J'étais bloquée et ne savais que faire. Je clignai des yeux pour voir si je ne rêvais pas toute éveillée, ou si je n'avais pas des hallucinations. Cependant, la main était là et continuait à me faire signe. Je priais pour une probable guérison, mais l'idée d'une apparition de ce genre ne m'avait même pas effleurée. Je m'attendais pourtant, mais sans grande conviction, à voir apparaître des anges, comme me l'avait annoncé le prêtre. Des anges aux beaux visages angéliques, aux longs cheveux noirs tombant sur les épaules, avec de longues robes blanches tombant jusqu'au sol. Sans oublier leurs deux ailes superbes rattachées à leur corps au niveau des omoplates... Des anges comme nous pouvons en contempler sur des affiches ou sur les portraits qui figurent dans les églises... Ce qui se produisit ensuite m'arracha à ma contemplation. La main se métamorphosa et prit la forme d'un être étrange qui n'avait rien d'un ange. Cet être n'avait d'humains que les mains et le front. Il avait les oreilles d'un lapin, les yeux d'un chat ou d'un hibou, un museau en guise de bouche, et une tête recouverte d'écailles, surmontée de deux cornes. Il avait des sabots à la place des pieds. Il était revêtu d'un pantalon noir et portait un gilet rayé de vert, rouge et jaune. J'eus quand même la présence d'esprit de reconnaître que je me trouvais bien en présence d'un démon, à la place de l'ange du Bon Dieu promis par le père curé. Malgré cette découverte, il me fut impossible de fuir ni de crier au secours. Si je l'avais fait, cela aurait pu amenuiser mes chances de guérison. Je ne bougeai pas, car je tenais beaucoup à mon rétablissement, quel que soit le prix à payer. Une voix caverneuse, venue du fond des âges, sortit du museau de la bête, rompant ainsi le silence : - Pourquoi m'invoques-tu ici? Si je suis venu jusqu'à toi, c'est que tu m'as fort dérangé. Tes prières sont arrivées jusqu'à moi. Pourquoi ne viens-tu pas au quartier général comme tout le monde? - Qu'est-ce que ce quartier général et où se trouve-t-il, pour que je puisse m'y rendre? - Si tu ne connais ni le quartier général, ni l'endroit où il se trouve, comment as-tu connu mon existence? Comment as-tu appris ce qu'il fallait faire pour m'appeler? Qui t'a mise au courant de mon existence? C'est celui-là qui doit répondre à tes questions. Sur ces paroles, il disparut comme il était apparu. Puisqu'il se faisait un peu tard, je ne suis pas partie aussitôt pour aller voir le père curé. Le lendemain, de grand matin, j'allai trouver le prêtre, après qu'il eut fini de célébrer l'eucharistie. Je lui racontai ce qui était arrivé. Au fur et à mesure que je parlais, je remarquai que l'attitude de mon interlocuteur devenait de plus en plus bizarre. Je compris qu'il était gêné de reconnaître que ce n'était pas un ange du Bon Dieu qui m'était apparu, mais bien un démon, un ange déchu... Durant toute notre conversation, le prêtre ne me donna pas le temps de terminer mes phrases. Il m'interrompait souvent. Alors j'acceptai de jouer le jeu. Alors, tu as vu les anges! Ah! Soeur Françoise, tu as de la chance! Beaucoup ont désiré, souhaité voir ce que tu as vécu, et n'y sont pas parvenus. D'autres sont morts sans avoir pu entrer en contact avec des saints de leur vivant. En tout cas, ta guérison ne saurait plus tarder. Que t'ont donc dit ces messagers de l'Éternel? L'ange du Très-Haut m'est apparu hier soir, mon père. Il m'a demandé de l'appeler dorénavant dans ma chambre, mais au quartier général. Où se trouve le quartier général, pour que je puisse m'y rendre? - Termine d'abord. Dis-moi tout ce que tu as à me dire, tout ce qu'ils t'ont dit. Je suis certain que tu connais bien le quartier général et son emplacement, même si tu ne sais pas que c'est de cela qu'il s'agit. Mon père, il m'a dit d'aller vous trouver, pour que vous m'y conduisiez. - Es-tu bien certaine d'avoir entendu cette invitation? - Oui certainement, mon père. Si ce n'était pas comment aurais-je connu l'existence du quartier général? - Ca va, ça va. Tu as raison, tu m'as convaincu. Dans ce cas, écoute-moi bien. Tu diras à ton mari que jusqu'à ta guérison, tu devras assister à une série messe spéciales, chaque nuit à partir de ce soir. C'est pour qu'il ne te pose plus de questions à l'avenir. Quant à toi, tu veilleras soigneusement à ce que personne ne te suive ou ne t'accompagne jusqu'ici. Viens me retrouver seule, vers 23 heures, et je te montrerai le chemin du quartier général. Je te répète que tu dois faire attention à ce que personne ne te suive! Selon les conseils du prêtre, j'informai mon mari de ce que je devais faire. Jean me laissa partir, non sans s'être auparavant réjoui de ce que mes anciens partenaires avaient été bien disposés envers moi. A 23 heures passées de quelques minutes, j'étais au couvent, où je retrouvai le révérend père curé, qui m'attendait. Nous nous acheminâmes vers une pièce qui se trouvait à l'intérieur même de la chapelle. Une fois dans cette pièce, J'y remarquai d'autres religieux, tout de noir vêtus. Le père curé se changea et enfila des vêtements noirs. Il me remit un colis et me pria de me revêtir de son contenu le plus rapidement possible. Il y avait dans ce colis une robe noire, des bas noirs, des gants noirs et un livre dont la couverture était noire. Vous remarquerez que je me garde bien de citer les titres de certains livres que j'ai utilisés au cours de mes anciennes pratiques. Cette conduite m'a été dictée à la suite de divers incidents survenus au début de mon ministère. Jeune convertie, lors de mes productions publiques, je dénonçais ces pratiques en les décrivant sans omettre aucun détail, dans l'espoir que certains pourraient se reconnaître et se convertir au Seigneur. Je donnais les titres des livres ainsi que les endroits où l'on pouvait se les procurer facilement. Je présentais les formules et la manière de procéder. Un jour, un jeune homme écouta mon témoignage non pour se convertir, mais pour se lancer lui-même dans ces pratiques. Il notait tout ce que je disais sur un bout de papier. Il alla invoquer une sirène à mon insu. Furieuse parce qu'il n'avait pas respecté tous ses titres dans la procédure d'invocation, et parce qu'il ne lui avait Pas apporté les cadeaux requis, elle l'obligea à écrire une note à ses parents pour leur dire qu'il devait accompagner la sirène chez elle. Le jeune homme fut retrouvé mort, tenant à la main la lettre écrite sous l'emprise de la sirène. | |
| | | hydie membre marié
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:52 | |
| Vous devez savoir que ces esprits appelés "sirènes" sont des esprits puissants et dominateurs. Sans le Saint-Esprit, il est impossible de leur résister. Vous comprendrez donc la raison pour laquelle je tairai certaines précisions. Je n'ai pas pour mission d'envoyer des gens chez le diable. Au contraire, je veux les arracher à l'emprise du diable, par mon témoignage, pour leur faire connaître la grâce de Dieu et les amener à Jésus-Christ notre Sauveur. Lorsque je fus vêtue de noir comme tout le monde autour de moi, les prêtres exigèrent que je m'agenouille pour qu'ils puissent prier pour moi. Ils m'imposèrent les mains. Pendant leur prière, je fus saisie de vertige. La prière terminée, ils voulurent s'assurer de l'effet que l'imposition des mains avait produit sur moi. Je leur dis ce que j'avais ressenti et je vis comme un soulagement sur leur visage. Le père curé me dit: "Nous pouvons partir à présent." Il n'était pas encore 23 heures 30 lorsque nous nous dirigeâmes en voiture vers le grand carrefour central de la ville de Lubumbashi. A cette heure de la nuit, il règne à cet endroit de la ville une intense activité commerciale. Après avoir garé la voiture, tout le monde descendit. A ma grande surprise, les prêtres se mirent à se déshabiller, sans faire aucun cas de ma présence ni des personnes qui les entouraient. Le plus naturellement du monde, ils me prièrent de me dépêcher de me déshabiller, comme s'ils avaient oublié que J'étais une femme. J'obéis mais voulus garder mes sous-vêtements. Je reçus l'ordre de tout enlever et de rester nue, comme tout le monde. Le père curé me dit: "Dépêche-toi, il ne nous reste que peu de minutes avant de rejoindre le quartier général!" Les lumières étaient brillantes. Les gens circulaient en tous sens. Personne ne semblait nous remarquer. Pourtant, ces prêtres étaient bien connus à Lubumbashi. Comment expliquer cela? C'était effrayant de passer par une telle expérience! L'un des prêtres me lança: "Dépêche-toi, nous n'avons pas de temps à perdre! Tu payeras cher si nous sommes en retard!" C'est alors seulement que je compris que nous étions invisibles aux yeux des profanes. Je me déshabillai à mon tour. Nous traversâmes la rue et atteignîmes le centre du carrefour. Un pentagramme (étoile à cinq branches) fut dessiné sur le sol. Je fus invitée à m'y coucher à l'intérieur, le dos au sol, et chacun de mes membres au sommet de l'une des pointes du pentagramme. J'étais étendue au sol, bras et jambes écartés. Cinq cierges sortis de je ne sais où brillaient à chaque sommet. On fit des incantations sur moi. Trois prélats nus m'enjambèrent, tout en ayant soin d'effleurer certaines parties de mon corps. Ils prononcèrent des prières qui m'étaient inconnues. Ces prêtres m'enjambèrent comme il est procédé lors de l'ordination sacerdotale d'un nouveau prêtre catholique. La cérémonie terminée, les cierges disparurent sans que je comprenne comment. Nous revêtîmes nos habits noirs et prîmes la direction du cimetière des sapins de la ville de Lubumbashi. Le quartier général n'était autre que le cimetière. Au quartier général Je croyais que nous étions les seuls à fréquenter les cimetières la nuit. Je perdis toute illusion en voyant le nombre croissant de personnes que j'y trouvais. La plupart étaient jeunes. Je ne sais quelle procédure ils avaient utilisée pour arriver jusqu'ici. La plupart croyaient rendre un culte à Dieu. Il y avait là des jeunes gens à la recherche de sensations fortes, chacun dans son domaine. Des étudiants venaient y chercher le moyen de terminer leurs études avec succès sans pour autant travailler. Des sportifs venaient y chercher des records inégalés. Des musiciens venaient y puiser de nouvelles inspirations. Moyennant des sacrifices, voire même des sacrifices sanglants, ces personnes signaient des pactes pour avoir plus de succès dans leurs entreprises. Mais, hélas, cette gloire n'était qu'éphémère. Il fallait renouveler le pacte après un certain temps, de peur de perdre la raison ou la vie. Il y avait aussi des hommes politiques. Outre le succès, ils désiraient obtenir le pouvoir de domination pour pouvoir s'imposer dans des assemblées générales. Certains désiraient obtenir le pouvoir de lire l'avenir, afin de se protéger des jours mauvais. Les sacrifices que devaient offrir ces derniers étaient consistants. Certains venaient y préparer leurs discours. Toutes les professions étaient représentés: médecins, avocats, ingénieurs, etc... Tous avaient un dénominateur commun: c'étaient tous des satanistes à la recherche d'un succès terrestre. Si vous prêchez le Christ à de telles personnes, elles ne L'accepteront pas comme leur Seigneur et Sauveur. Ces personnes se cachent souvent derrière des dénominations religieuses, ou des sectes qui nient la divinité de Jésus-Christ. J'y ai aussi remarqué des pasteurs, des diacres, des abbés, dont l'abbé Kasongo qui était un familier des lieux, des prêtres, et j'en passe. Comment ces gens, qui ont pour mission de conduire les hommes à Dieu, avaient-ils échoué ici pour les conduire à Satan? Car, je le répète, la plupart des gens qui se trouvaient au cimetière croyaient rendre un culte à Dieu. Je me suis souvent demandée comment ces conducteurs spirituels qui avaient pour mission de conduire les hommes à Dieu avaient pu s'abaisser à ce point. J'en ai donc conclu que Dieu n'existait pas, ou que le Dieu auquel nous pouvions croire était un faux Dieu, un Dieu de substitution, et que le vrai Dieu était ailleurs. La présence de guérisseurs, féticheurs, praticiens traditionnels et autres charlatans ne m'étonna guère. Il était normal qu'ils viennent puiser à leur source. Nous avons procédé à une visite des lieux. Arrivés devant une tombe, nous nous sommes arrêtés. Le père curé récita une prière en invoquant quelques "saints," et dont lui et ses collègues étaient peut-être les seuls à connaître le secret. Certains passages étaient tirés du livre du prophète Jérémie. Au moyen d'une baguette magique, il frappa une tombe qui s'ouvrit d'elle-même en faisant sortir le cercueil. Sous le cercueil, je découvris un passage, une sorte de couloir qui donnait sur une espèce de cave ou de sous-sol. Longeant le passage ainsi ouvert, nous atteignîmes un tournant, au-delà duquel mes yeux découvrirent une "abomination. " A même le sol, il y avait là une croix grandeur nature, sur laquelle un homme était ligoté, agonisant et gisant dans son sang. Bien entendu, Il portait une couronne d'épines sur la tête. Un clou était planté dans chaque main, et un autre attachait les deux pieds au bois. Il n'avait cependant aucune blessure à la poitrine. Cet homme était entouré de chaînes, qui étaient en fait de grands chapelets. Les souffrances de cet homme étaient manifestes et me donnèrent le frisson. D'un air grave et compatissant, le curé me dit: "Voici notre Seigneur Jésus-Christ souffrant sur la croix. Son agonie dure, car il n'est jamais mort. Il est toujours vivant." Nous avions sans doute atteint le but de notre promenade car, après avoir vu cet être, nous nous sommes prosternés pour l'adorer, puis nous avons rebroussé chemin. A quelques détails près, l'être sur la croix avait des traits semblables à ceux du "Jésus-Christ" dont les images inondent les marchés et les boutiques spécialisées. Ce même "Christ" est parfois aussi représenté sur des bijoux féminins. Bien-aimés de Dieu, au lieu de vous contenter d'entendre la "Parole de Dieu," vous devriez imiter les Juifs de Bérée. En effet, la Bible déclare que ces derniers, chaque fois qu'ils avaient entendu Paul prêcher la Parole de Dieu, "examinaient chaque jour les Ecritures, pourvoir si ce qu'on leur disait était exact" (Actes 17:12). Si nous avions tous fait la même chose, nous aurions découvert des passages qui décrivent physiquement le Seigneur Jésus. En effet, plusieurs centaines d'années avant la naissance du Christ, le prophète Esaïe, au chapitre 53, verset 2 nous dit: "Il n'avait ni beauté ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n'avait rien pour nous plaire." L'apôtre Paul était contemporain de Jésus-Christ. Dans sa première épître aux Corinthiens, chapitre 11, verset 14, il écrit: "C'est une honte pour l'homme de porter des cheveux longs." Nous croyons qu'en écrivant cette épître, il était inspiré par l'Esprit de Jésus-Christ, le Saint-Esprit. A la lumière de ces deux passages bibliques, nous constatons que les hommes ont conçu l'opposé de ce qu'affirme la Bible. Pourquoi cette falsification? La falsification persiste puisqu'ils désobéissent sciemment à ce que dit Dieu dans Exode 20:4, 5: 'Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point." Ne voit-on pas cependant les catholiques embrasser la croix, notamment le vendredi saint? Pourquoi l'Eternel des Armées nous interdit-Il l'utilisation des images? Christ nous en donne la raison: "Dieu est esprit" (Jean 4:24). Vous comprendrez qu'on ne peut représenter un esprit. Faut-il se servir d'objets (crucifix, eau bénite, chapelet, etc ...) dans le culte rendu à Dieu? Non. Dieu est Esprit, et Ses vrais adorateurs L'adoreront en Esprit et en vérité (Jean 4:24). L'être sur la croix rencontré au cimetière n'était qu'un démon. Son maître, le diable étant expert dans l'art de la substitution, ses serviteurs ne peuvent qu'agir de la même manière. C,est ainsi que de nombreuses choses furent ajoutées à la sainte doctrine, comme l'eau bénite, en l'an 400, la canonisation des "saints" en 995, le célibat obligatoire des prêtres en 1074, etc... Ce premier contact avec le quartier général terminé, nous avons regagné le couvent, et je rentrai à la maison, où Jean était loin d'imaginer dans quelle nouvelle ornière je m'étais embourbée. Chaque nuit, je m'absentais pour aller au quartier général, dans le but d'apprendre à prier sur les tombeaux, pour qu'ils livrent leur contenu. Ces mêmes prières sont faites aussi par ceux qui dépouillent les tombes. Nos maîtres nous avaient conseillé de n'entrer en contact avec des morts, pour leur remettre certains cadeaux, qu'après les avoir roués de coups. | |
| | | hydie membre marié
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:53 | |
| l y avait cependant certaines tombes qui ne dévoilaient pas leur contenu et qui ne répondaient pas favorablement à nos prières. Il s'agissait des tombes des véritables enfants de Dieu. Ceux qui répondaient à nos sollicitations étaient des démons qui attendaient la condamnation éternelle. Les esprits des enfants de Dieu ne séjournent pas dans les cimetières ou dans le séjour des morts. Suite à mes nombreuses visites, je pus comprendre certaines choses. En particulier la provenance véritable de l'eau bénite et de l'huile d'onction utilisées dans le catholicisme. L'huile d'onction n'est autre chose que de la graisse humaine. Après l'avoir désodorisée, on y ajoute un peu d'huile d'olive. Notre chef suprême était le pape du cimetière. Rien ne pouvait se faire avant son apparition et sa fameuse bénédiction. Il n'était différent en rien du pape du Vatican, quant à ses habits et ses différents gestes. Parfois, je me demande s'il ne s'agissait pas de la même personne. A une période donnée de l'année, au printemps, je crois, ce pape bénissait une certaine quantité d'eau que l'on nous distribuait. Nous conservions une partie de cette eau jusqu'aux premières pluies. Nous recueillions alors les eaux des premières pluies pour la mélanger à celle que nous avions conservée, afin de réussir un bon mélange. Cette eau bénite était réservée aux grandes occasions. On la retrouve rarement dans les bénitiers. Je ne m'expliquais pas certaines choses: J'avais un corps différent lorsque j'étais au cimetière. Cet autre corps n'avait aucune déformation ni malformation quelconque. Mais lorsque je quittais le cimetière, je reprenais mon ancien corps rempli de maladies. Lorsque j'en fis la remarque à mes supérieurs, ces derniers me firent entendre que c'était là une preuve tangible de mon rétablissement physique certain: 'Tu ne tarderas pas à avoir ce corps nouveau dans le monde physique. Persévère, pour que tu le voies s'accomplir..." Je ne manquais pas de persévérance! J'étais tellement zélée que je reçus le titre de diaconesse, et, plus tard, celui de médium, ce qui correspond au niveau le plus élevé pour une femme. Parmi les gens que je fréquentais, il y avait des tenanciers de grands débits de boissons. Ils nous demandaient souvent la possibilité d'augmenter leur chiffre d'affaires. Nous leur remettions des esprits servants enfermés dans des bouteilles que nous remplissions d'eau bénite. Nous remettions ces bouteilles aux tenanciers, en ayant soin de leur dire de verser un peu de cette eau à l'entrée de leur débit de boissons, là où passent les clients. Une deuxième partie de l'eau devait être versée à l'intérieur, là où consomment les clients, et la dernière partie devait être versée dans les installations sanitaires, surtout dans les urinoirs. Les démons enfermés dans les bouteilles étaient ainsi libérés et affectés à trois tâches différentes, selon l'endroit où ils avaient été lâchés. Ceux qui avaient été libérés dans les urinoirs avaient pour mission de "transformer" les urines en boissons consommables. Ainsi, le propriétaire ne devait-il plus acheter les boissons. C'était son avantage. Les esprits à l'intérieur du bar devaient Introduire d'autres esprits dans les consommateurs. Ceux qui avaient été libérés devant la porte s'appelaient les "trompettistes." Au moyen de leurs "trompettes," ils attiraient ou appelaient les buveurs. Il doit être clair que le diable ne donne rien pour rien. Il se fait payer tout service rendu, aussi minime soit-il. En conservant ainsi leurs stocks de boissons intacts avec le concours des démons dans les urinoirs, tous ces commerçants, en contrepartie, devaient nous remettre 500.000 âmes par semaine. Une fois que cette urine transformée était consommée, toutes sortes de démons pouvaient entrer dans le corps des clients. Satan n'a pas tellement besoin de notre corps physique. C'est de notre esprit qu'il veut s'emparer pour neutraliser notre volonté. Il se sert toutefois de ses démons pour occuper des corps humains, car ces démons ont grandement besoin de notre corps pour s'y manifester. Les impudiques attirent les esprits d'impudicité, et les menteurs les esprits de mensonge, qui viennent habiter en eux. En ma qualité de médium, J'ai un jour demandé à un démon pourquoi il avait cette préférence pour les boissons alcoolisées. Voici la réponse qu'il me fit : "Si un homme, après avoir bu un ou quatre verres, d'eau, se mettait à zigzaguer sur la route, à faire pipi dans ses habits ou à injurier grossièrement des passants, cela inciterait à la réflexion, parce qu'on ne pourrait pas le soupçonner d'être ivre. Or nous avons besoin d'endormir tout soupçon. De sorte que nos boissons de substitution provoquent des effets qui sont acceptés par les humains. C'est pourquoi nous en profitons." En tant que médium, j'avais le pouvoir de transmettre de la puissance à d'autres. Je pouvais apprendre aux nouveaux venus comment faire des invocations, ou leur montrer tout simplement comment aller au quartier général. Je pouvais réceptionner divers courriers et les expédier à différents points du globe. Je connaissais plusieurs secrets pour tuer des gens, chose que je ne fis jamais. J'étais même en mesure d'envoyer des esprits pour ensorceler tout un quartier. Malgré ma capacité d'accomplir toutes ces prouesses, une fois que j'étais en dehors du cimetière, je me retrouvais toujours malade et déformée physiquement. Mon but n'était pas de continuer à pratiquer tout ce que je faisais la nuit au cimetière. Je comptais reprendre le cours normal de ma vie. Mais j'étais chaque nuit contrainte d'abandonner la chaleur de ma maison, l'affection de mes enfants et l'amour de mon mari, pour affronter le froid extérieur et me rendre au couvent. J'abandonne Après ces longues fréquentations du monde occulte, mon organisme accusa de sérieux signes de faiblesse. Sans que je m'en rende compte, le temps que m'avaient prédit les médecins pour que je meure était dépassé. Mais je me disais que ce n'était que partie remise. Une nuit, Jean, qui m'avait conseillé d'aller trouver les prêtres, me suivit à mon insu jusqu'au couvent. Il se calma lorsqu'il me vit franchir le portail du couvent, et rebroussa chemin. De toutes façons, s'il avait attendu, il ne nous aurait pas aperçus. Pour aller du couvent au quartier général, nous étions déjà invisibles. Mais ce calme fut de courte durée, et il commença à me poser des questions précises sur mes fréquentations nocturnes et l'état de ma santé. Je feignis l'indignation, et il se rétracta en me faisant ses excuses: "Tu dois comprendre, Françoise, que nous sommes inquiets chaque fois que tu sors. Supposons qu'un jour tu ne reviennes pas, où irions-nous te chercher?" Présentée sous cette forme, cette façon de raisonner m'alla tout droit au coeur. Je dis à mon mari qu'il avait raison. Je résolus alors d'arrêter mes visites au cimetière, après en avoir longuement parlé avec mes supérieurs, mais sans tenir compte de leur point de vue, car ma décision était déjà prise. Je fis part de ma décision au curé. Pour le convaincre de me libérer, j'ajoutai que mon mari menaçait de divorcer si je m'obstinais à déserter encore le lit conjugal chaque nuit. - Il n'y aura aucune chance de guérison pour toi si tu nous quittes. Je sens que tu devras encore passer par de graves épreuves à l'avenir. Je te conseille de revoir ta décision, et de demeurer encore; quelque temps parmi nous, le temps de conjurer ce, mauvais sort. - Mon mari devient de plus en plus soupçonneux, mon père. S'il me suivait jusqu'ici, ce serait le divorce. S'il m'abandonnait, ce ne serait tout de même pas toi qui me prendrait en mariage! Je mis donc fin à ma fréquentation du cimetière et pris congé le plus simplement du monde de la magie secrète de l'Eglise catholique romaine. Je rendis au prêtre tout ce qu'il m'avait remis. "Si quelqu'un se tourne vers ceux qui évoquent les esprits et les devins, pour se prostituer après eux, je tournerai ma face contre cet homme, et je le retrancherai du milieu de mon peuple" (Lévitique 20:6). | |
| | | hydie membre marié
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:54 | |
| Chapitre 5 : La Rose-croix L'un des buts de mon témoignage est de faire connaître à tout le monde que Dieu est le seul responsable de la vie des hommes sur la terre. Après avoir abandonné la magie secrète de l'Eglise catholique, ma santé se détériora davantage. Outre les démons qui manifestaient leur présence au travers de mon corps, les esprits errants du cimetière profitèrent de mon retrait pour élire domicile en moi. Ceci ajouta une dimension infernale à mes maux. Je pouvais entendre leurs gémissements, leurs palabres et leurs plaintes interminables. Je n'avais plus aucun répit, ni le jour ni la nuit. Je souffrais tellement que j'en perdais la notion du temps. Quand venait la nuit, je désirais ardemment voir le jour paraître. La fraîcheur et le calme de la nuit, loin de me revigorer, amplifiaient les bruits que j'entendais, empêchant ainsi tout sommeil. Quand venait le jour, je désirais parvenir à la nuit, pour me soustraire aux tracasseries et aux ennuis incessants qui meublaient mes journées. Ma condition n'avait plus rien d'humain. Gloire et louange au Seigneur Jésus-Christ, en qui nous avons la paix et la tranquillité, même dans des temps difficiles! Lui qui nous a rachetés par Son sang précieux qu'Il a versé au mont Golgotha. Ce sang nous couvre et nous protège des atrocités du malin. Mais, en ce temps-là, je n'avais aucune connaissance de Jésus-Christ ni de l'oeuvre rédemptrice accomplie à la croix pour mon salut. Personne ne m'avait encore parlé de Lui. Partout où je passais, chacun défendait sa religion et les doctrines qui s'y rattachaient. Serait-ce ton cas, cher bien-aimé? Au lieu de présenter Christ, présentes-tu ton église? Présentes-tu le charisme de ton pasteur ou ta religion à quelqu'un qui a besoin de Christ? Mon introduction dans la Rose-croix Dès avant notre visite familiale à mon village, mes oncles paternel et maternel, qui occupaient une position privilégiée au sein de la Rose-croix, m'avaient fait enrôler au titre de "colombe," encore très jeune. Par la suite, au couvent, j'avais remarqué que le père curé s'exerçait comme moi à la Rose-Croix. Je n'en étais encore qu'à un stade rudimentaire. Mais je craignais que mes pratiques n'exercent une mauvaise influence sur ma piété ou m'empêchent de progresser dans la religion. Je m'en ouvris à un supérieur, qui me fit cette réponse: "Non! Loin de te freiner, cela fera de toi une religieuse exemplaire. Tu comprendras mieux Dieu et ta religion..." Tout cela se passait avant ma maladie, lorsque mon existence était encore vivable. Après mon abandon de la magie secrète catholique, un cousin qui vivait en Europe, de passage à Lubumbashi, vint me rendre visite. On lui avait parlé de la médiocrité de ma santé, et des péripéties que j'avais endurées pour un hypothétique rétablissement. A l'instar des amis de Job, mon cousin resta calmement à mon chevet, sans rien dire pendant un moment. Puis les larmes coulèrent de ses yeux, et il me dit: "Bien sûr, on m'a parlé de toi et de ta santé, qui n'était pas fameuse du tout. Mais de là à te trouver dans un tel état, non, Françoise, je n'en reviens pas..." Cette fois, ses larmes coulèrent de plus belle. Ce cousin était encore jeune lorsqu'il nous avait quittés pour aller en Europe. Il avait gardé de moi l'image d'une belle jeune fille, coquette et pétillante de vie. Devant la loque humaine que j'étais devenue, il n'eut pas la force de se retenir. Comme s'il se parlait à lui-même, il poursuivit, lorsqu'il se fut calmé: "Puisque les mauvais esprits se sont ainsi moqués de ta santé et de ton corps, il vaudrait mieux faire intervenir l'énergie qui est en toi pour résister à toutes ces attaques. Pour cela, il est de ton intérêt que tu adhères à notre mouvement philosophique. Il existe en chaque être humain une force agissante. Cette force reste inactive tant que la personne qui l'abrite ne l'active pas, par simple ignorance. La Rose-croix a une double tâche: révéler cette force à son possesseur, et l'activer, avec l'accord de son possesseur." Me fixant intensément du regard, il poursuivit: "Loin d'être une religion, la Rose-croix est un mouvement qui englobe la métaphysique, la physique, la etc... Tu n'auras pas besoin d'un baptême pour y accéder." Mes pratiques Je ne saurais vous relater toutes les étapes que franchies au sein de la Rose-croix, de peur de "Vous faire perdre votre temps. Je dirai néanmoins que je suis passée par le stade de Néophyte, que je suis passée par le Temple, et que j'ai parcouru la Loge. Un rosicrucien avisé comprendra facilement ce que je veux dire. Je connaissais des prières qui pouvaient carboniser un arbre ou un être humain, Un jour, J'en ai fait l'expérience sur un chimpanzé domestiqué par un couple d'occidentaux sans enfants. La perte de cet animal leur causa un chagrin que je regrette encore aujourd'hui. Il y a des gens qui vivent des situations difficiles lorsqu'ils sont en compagnie de rosicruciens, car ces derniers les prennent pour des cobayes pour expérimenter leurs pouvoirs. J'avais atteint un niveau où il m'était possible d'entendre les "voix" des végétaux et celles des animaux. Bien que jouissant de ces facultés extra-sensorielles, je n'étais pas libre du tout. Par exemple, je devais faire attention à ne pas écraser des fourmis en marchant. Je ne pouvais piétiner la pelouse, de peur qu'elle ne me gronde. Je pouvais utiliser mon corps astral et sortir de mon corps physique. J'ai souvent utilisé ce moyen pour me rendre à certains endroits. Le dédoublement nécessite une grande concentration, et demande beaucoup d'autres choses horribles. L'esprit qui voyage est celui qui est créé par Dieu, tandis qu'il est remplacé dans le corps par un autre esprit qui est un démon. Malheureusement, à son retour, l'esprit de la personne peut s'évader, provoquant ainsi la folie. D'où le nombre croissant de fous chez les pratiquants de ces sciences occultes. Lors de son adhésion, le nouvel adepte est contraint d'expédier sa photo à la maison-mère. Cette photo lui permet d'être identifié par ses nouveaux partenaires. En contrepartie, on accorde à l'adepte une pyramide. Cette pyramide ne peut être vue que par ceux qui ont atteint le niveau du Temple et de la Loge, les autres se servent de signes ou de petits autocollants. Il y a des insignes spécifiques à la Rose-croix, bagues, chaînettes, etc... Les adeptes savent ainsi qu'ils sont en présence d'une "soeur" ou d'un "frère." La Rose-croix se vante d'avoir donné à l'humanité des papes, des savants, des pasteurs et des prêtres. Il s'agit bien en réalité d'une religion. En effet, une religion se définit comme un culte voué à une certaine divinité. Ainsi, celui qui se retrouve chaque soir dans un bar assis derrière une bière rend un culte à ce dieu qui est pour lui la bière. Les rosicruciens sont religieux, puisqu'ils invoquent des démons (les grands-maîtres et les imperators) dans les sphères du cosmos. La Bible déclare que l'homme a été créé à l'image de Dieu. Les rosicruciens ont déformé cette vérité au profit de leur science. Voici ce que déclare une monographie rosicrucienne: "L'homme, tiré de l'image de Dieu, a chuté à un certain moment." (C'est une manière de ne pas dire clairement que l'homme a péché). "Cette chute a fait que Dieu a placé l'homme sur un plan d'infériorité." (La Bible dit que le péché a éloigné l'homme de son Créateur) "Cependant, l'homme peut se développer lui-même pour retrouver son état initial. " Le Seigneur Jésus a dit: "Nul ne peut venir au Père que par moi." La banalisation du péché est monnaie courante dans la Rose-Croix. L'ivrognerie n'est qu'une manière de se distraire, tandis que l'impudicité n'est qu'une petite imperfection que Dieu a permise pour satisfaire le besoin de quelqu'un d'autre. Pis encore, on va jusqu'à nier le fondement même du christianisme, à savoir la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Pour les rosicruciens, Jésus ne pouvait ressusciter, puisqu'Il n'était pas mort. D'après eux, Christ ne pouvait mourir. Etant le grand maître de la magie, il ne pouvait connaître la mort. Pour eux, ce "Christ" est le seul à avoir atteint la perfection. Mais nous, chrétiens, nous disons que Christ ne pouvait S'élever à la perfection, car il est la perfection même. Amen! J'abandonne la Rose-Croix Pour tout rosicrucien qui se respecte, la mort n'est qu'un terme réservé aux personnes ignorantes. La mort ne serait que le début d'un nouveau cycle de perfectionnement. Pour expliquer leur incapacité à me venir en aide, ils me disaient: 'Ta dernière incarnation date du temps d'Adolph Hitler. Au cours de cette incarnation, tu as tellement tué de gens que maintenant tu dois payer cher tes crimes. Tu es en train de payer pour les crimes que tu as commis dans ta vie antérieure. Tu ne seras parfaite que dans une prochaine incarnation. Cependant, tu peux accélérer ce processus en faisant certaines études..." Les études en question consistaient à invoquer de manière occulte les esprits de personnes décédées: les maîtres invisibles et les imperators. Les choses telles que l'huile et l'eau mystiques ne me furent d'aucune utilité. Méfiez-vous des maisons où la présence de miroirs ne se justifie pas, dans un bureau par exemple. Les miroirs, les masques noirs et les habits en or nous servaient lors des grandes cérémonies qui se déroulaient dans de grands temples sataniques. Toutes ces étapes passées vous font comprendre que je n'étais plus du tout une novice. Cependant, je me suis éloignée de la Rose-Croix, malgré mes différents pouvoirs paranormaux, pour plusieurs raisons. La première raison est celle que vous connaissez déjà: ma santé ne s'était pas rétablie et J'étais toujours malade. La seconde raison venait de la constatation que j'avais faite: seuls les riches pouvaient accéder à la connaissance supérieure dans la Rose-Croix. Ce qui sous-entend que mon porte-monnaie en a pas mal pâti! La dernière raison qui motiva mon départ de la Rose-Croix est la suivante: je reçus un jour une lettre émanant de mes chefs, dans laquelle on exigeait que je choisisse de quelle manière je voulais mourir "S'il t'arrivait un jour de mourir, quel genre de mort choisirais-tu? Mort par noyade, mort par asphyxie, mort par étouffement, mort par épuisement ou par maladie, mort par pendaison, mort à la suite d'une bagarre, mort à la suite d'un accident, mort pendant le sommeil, etc..." Cette lettre suscita en moi un sentiment de révolte et de dégoût. Je perdis tout intérêt pour la Rose-Croix. "Comment osent-ils me poser de telles questions, alors qu'ils connaissent les raisons profondes de mon adhésion à leur secte? Guérirai-je après ma mort, et croient-ils que je vais gober leur histoire de réincarnation pour un nouveau cycle? Pourquoi toutes ces questions? Veulent-ils donc m'éliminer physiquement?" Puisque je ne voulais pas mourir, il n'était don pas question que je réponde à leur lettre. Je tenais la vie. Je voulais vivre afin d'aider les miens, vivre heureuse! Mon cousin n'était plus sur place pour que je lé tienne informé de la tournure des événements. J'eus donc le bon réflexe de ne plus assister aux réunions et de ne plus lire les monographies. Je résolus donc de quitter la Rose-Croix, malgré le fait que le nombre de voix que j'entendais avait augmenté, et malgré toutes les conséquences qui pouvaient en découler. Je m'abandonnai à mon sort, le sort de quelqu'un sans Christ. Chapitre 6 : La Mahi-Kari et la magie indienne Mon entrée dans la Mahi-Kari Un ami de mon grand frère, m'informa des merveilles qui se passaient dans une récente secte orientale implantée dans notre pays. Il s'agissait de la Mahi-Kari. Très peu de gens connaissaient son existence et encore moins y avaient adhéré. Bien que n'étant pas une religion en soi, la Mahi-Kari enseignait une doctrine bien différente de celles que J'avais connues jusqu'ici. Toujours à la recherche d'une hypothétique guérison, je n'avais d'autre alternative que de m'engager dans cette nouvelle voie, malgré mes différentes déceptions enregistrées dans le passé. Je dus payer avec des devises mon adhésion, ainsi que l'achat de "l'omitama," un dieu étrange aux facultés bizarres. Pourquoi bizarres? Tout d'abord, parce qu'il fallait l'acheter, ensuite parce qu'il fallait le transporter, le protéger, et, au besoin, le cacher. Ce dieu me fut présenté sous la forme d'un médaillon creux comportant un bout de papier représentant l'effigie d'une personne. Malgré les prévisions des hommes, le délai fixé pour ma mort était déjà expiré, mais j'avais toujours cette épée suspendue au-dessus de ma tête. Je croyais à tout ce que l'on me demandait de croire, afin d'atteindre mon but, qui n'était que la guérison physique. Ma ferveur fut si manifeste qu'en peu de temps je gagnai la confiance des maîtres. Ce qui me valut le titre de "donneur de lumière." Quelle lumière pouvais-je transmettre aux autres, sinon une lumière noire et pleine de démons? | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:55 | |
| Cette secte enseignait aussi la réincarnation, ce qui lui attirait un nombre croissant d'adeptes. Les gens y venaient en masse car on leur disait qu'ils n'avaient plus que quelques occasions, au plus, de revenir sur la terre avant d'être en harmonie avec leur dieu. Ces différentes réincarnations devaient les libérer de leurs diverses imperfections. Ainsi remplis de l'espoir de renaître bientôt parfaits, les adeptes se voyaient tout permis dans cette vie. Le christianisme donne aux enfants de Dieu le pouvoir de dominer sur la création (Marc 16:15). En revanche, dans la Mahi-Kari, l'homme doit tout faire, par ses propres efforts et ses propres moyens, pour dominer sur la nature et sur ses semblables. Mais je fus vite lassée. Mon corps accusait de plus en plus de faiblesse et de fatigue. Lorsque je demandais pourquoi je demeurais toujours malade, on me répondait que c'était une question de comportement. "Ces esprits viennent du cinquième ciel. Dès qu'ils auront terminé de faire ce qu'ils ont à faire en vous, ils vous laisseront libre..." Les deux-tiers des enseignements que nous recevions concernaient les moyens d'obtenir des biens matériels. Des questions telles que celles-ci: "Comment devenir riche? Comment doubler son capital?" étaient courantes dans leurs réunions. En outre, je ne croyais pas à leur dieu. Même un petit enfant aurait pu déceler la supercherie. Quel était ce dieu qui, au lieu de nous secourir; de nous sauver, de nous guérir et de nous protéger, devait se laisser transporter ou dissimuler par nous, alors que c'était à nous de recevoir sa protection et son soutien? Je n'avais que faire de ce dieu pour riches. Comment un pauvre aurait-il pu se payer les devises nécessaires pour acheter l'omitama? Oui, même un petit enfant aurait pu déceler le subterfuge. Mieux valait pour moi me résigner à mon sort et attendre calmement la mort, plutôt que faire souffrir mon âme inutilement. Toutefois, l'idée de mourir si jeune me chagrinait beaucoup. J'avais un mari et quatre enfants que je chérissais. J'étais prête à tout sacrifier pour eux. Pourquoi la maladie s'acharnait elle tant sur moi, alors que le monde était rempli de candidats au suicide? En dernier ressort, je priai Dieu. Je n'avais souvent pensé à Lui qu'en dernier ressort, lorsque mon intelligence avait épuisé toute autre solution. Ma foi a donc commencé quand j'ai constaté mon ignorance. Satan m'avait tellement avilie que mes jambes et mes pieds avaient démesurément enflé, au point que je ne pouvais mettre aucune chaussure. Pour me chausser, je devais utiliser des cartons maintenus à J'aide de ficelles. Un démon s'était logé dans mon dos et m'obligeait à rester en permanence dans une position inclinée. Même en ces temps difficiles, où un seul regard porté sur moi incitait à la répugnance, Jean demeura à mes côtés. Mon premier contact avec la magie indienne Il existe en Inde une organisation magique occulte dont je tairai le nom, et qui avait, à cette époque-là, deux bureaux de représentation en Afrique. Le premier bureau se trouvait au Malawi, tandis que le second était situé dans la ville même de Lubumbashi. Un après-midi, alors que je revenais de chez une parente, près de la gare, un inconnu m'interpella: c'était le représentant de l'organisation magique indienne au Zaïre. - Hélas! Qui es-tu pour supporter le poids d'un aussi grand nombre d'individus? Je me tins sur le qui-vive, pour voir s'il s'adressait bien à moi ou à un autre passant. En moi-même, je ne manquai pas de m'interroger sur l'identité de celui qui pouvait "voir" les personnes dont je ne percevais que les voix. J'étais certaine qu'il avait voulu parler de ces personnes. Malgré mon silence, l'homme insista: - Hé bien, toi, pour qui te prends-tu? Pour la reine d'Angleterre, ou pour qui? C'est bien à toi que je m'adresse! Pourquoi fais-tu semblant de ne pas m'entendre? Ne sais-tu pas que j'ai la possibilité de te libérer de toute cette charge? Sois sage, et réfléchis un peu. Si je t'aide, que perds-tu et qu'ai-je à gagner? Rien! J'étais tellement dégoûtée de la vie que je n'eus même pas le courage de répondre à ces paroles, ne serait-ce que par politesse. Comme un automate, je poursuivis ma route. Cependant, poussé par je ne sais quelle force ou autorité, l'inconnu, loin de se décourager, me poursuivit, malgré mon manque d'intérêt. - Sois sage et raisonnable! Je te donne tout de même mon adresse, pour le cas où tu changerais d'idée et que tu voudrais me joindre! Il me donna verbalement son adresse et me devança. Tout au long de son discours, je ne me suis même pas retournée pour voir à quoi ressemblait son visage. Continuant ma route en silence, je m'apitoyai seule sur mon sort et me mis à pleurer. Je me dis: "Pourquoi ai-je été si grossière envers cet inconnu? Comment a-t-il "vu" ceux qui me parlent souvent? S'il a pu les voir, c'est qu'il n'est pas un profane." Une fois rentrée à la maison, je continuai à me poser ces questions. N'avait-il pas raison, après tout? Qu'avais-je à perdre, puisque, dans l'état où j'étais, tout était perdu? Autant le revoir.. Ma décision fut prise, il fallait que je le rencontre! Le lendemain après-midi, j'étais chez lui. D'après le nombre de véhicules que je vis garés chez lui, je compris que cet homme ne devait pas être un simple féticheur, mais qu'il était bien plus que cela. Un peu rassurée, je pénétrai dans la propriété. Lorsqu'il m'aperçut, il s'écria de loin, comme s'il s'attendait à ma visite: - Enfin, te voici! En tout cas, tu as bien fait de venir. Tu vas guérir de toutes tes maladies. Ce qui compte le plus ici, ce n'est ni le zèle ni la foi, mais le courage. Il te faudra beaucoup de courage... Je vais te soumettre à différents tests. Seuls les résultats diront si tu es apte ou pas. Un peu contrariée, à cause de toutes mes déceptions passées, je répondis durement à mon interlocuteur: - Ce n'est pas la peine que je fasse vos tests! Je suis courageuse, je le sais! Il y a quelques années, je me rendais parfois seule la nuit au cimetière. Autre fois, toujours à la recherche de ma guérison, j'ai passé une nuit dans un marigot plein de crapauds Dans des sectes où J'ai été, J'ai assisté sans broncher au sacrifice de certaines victimes! Il n'y a rien à redire à mon courage! - Tu es peut-être courageuse, je l'admets. Cependant, les ordres sont que tu passes tes examens avant toute autre chose, et il vaut mieux le faire d'abord. Le reste viendra après. Mais puisqu'il se fait déjà tard, reviens demain après-midi pour assister aux premières séances avec les autres. En me raccompagnant, nous traversâmes une salle pleine de gens nus, allongés à même le sol, ventre en l'air. Dans une autre salle, certaines personnes semblaient suivre un cours. L'initiation Le lendemain, lorsque je revins, on me donna un crayon à bille et un cahier pour prendre des notes. Je fus conduite dans la seconde salle aperçue la veille. Nous devions mémoriser des phrases dont je ne comprenais pas la signification, car elles étaient dans une langue étrangère à consonance orientale. L'enseignant se servait d'une baguette pour cadencer le rythme de la prononciation. Ce n'est pas sans raison que je mentionne ce détail. En mémorisant ainsi ces textes, nous nous ouvrions au diable et à ses démons, à notre insu. Le diable utilise la parole, non seulement pour propager son message mortel, mais aussi pour posséder les âmes. C'est ainsi par exemple que lorsqu'un magicien prononce une formule magique, il utilise un code qui doit nécessairement déclencher un certain mécanisme. Le maître avait pour moi une considération qui me déconcertait parfois. Si j'avais été encore coquette, cela aurait pu se comprendre. Mais ma condition actuelle touchait à la laideur, et je ne voyais rien en moi qui pouvait l'intéresser ou lui plaire. Cela m'intriguait et ne manquait pas de me mettre mal à l'aise. Dans la Rose-Croix, on pouvait se dédoubler et aussi parler avec des végétaux. Je découvrais à présent, chez mon nouveau maître, que le diable pouvait transformer un homme en animal, en une mouche, un boa, un crocodile, un moustique, etc. Les véhicules que j'avais aperçus lors de mon arrivée n'appartenaient pas à des visiteurs, mais à des clients. Un jour, après un cours, mon maître me dit confidentiellement: - Chère madame, dans ce bas monde, il n'y a rien pour rien. Les personnes qui viennent nous consulter ne le font pas gratuitement. Ils doivent payer un certain prix, soit en espèces, soit en échange d'une vie humaine, soit encore en faisant certaines tâches. Pour toi, ne t'inquiète pas, car ton cas est un peu spécial- Tu ne dois rien payer, car c'est moi qui t'ai trouvée, et non l'inverse. Il y a des gens qui n'ont pas payé ce qu'ils nous doivent. Ceux-là payent leurs dettes de leur liberté. Ils sont transformés en animaux, en boas, en singes, en léopards, etc.... et ils sont vendus à des zoos ou des cirques. C'est très simple... Je les métamorphose en animaux, et je bloque le processus de retour à leur forme humaine par des formules appropriées. La victime reste pour de bon dans sa condition. On la ligote, on la met en cage, et on la vend en Ouganda, en Tanzanie, ou le plus souvent au Kenya. Le drame de ces personnes, qui restent sous une forme animale, c'est qu'elles continuent à voir et à entendre exactement comme des hommes, mais sans pouvoir communiquer avec nous! | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:55 | |
| Premières expérimentations Les cours touchèrent à leur terme. Vint ensuite le temps des expériences. Un après-midi, nous nous trouvions dans l'une des salles, spacieuse et non meublée. Tout le monde se coucha nu, face contre terre. Nous devions remuer nos quatre membres à la manière d'un nageur dans l'eau. Nous avions répété plusieurs fois ce même exercice, lorsque le maître entra dans la salle où nous nous trouvions, et nous donna l'ordre de fermer les yeux. Il menaça sévèrement tous ceux qui désobéiraient à ses ordres. Il nous ordonna ensuite de réciter certaines des phrases que nous avions apprises par coeur, en ayant bien soin de prononcer convenablement chaque mot, et d'aspirer une bouffée d'air après chaque phrase. Malgré l'interdiction du maître, ma curiosité me poussa à désobéir. Je voulais savoir à quoi servait toute cette mise en scène. Allongée sur le sol, au lieu de fermer les deux yeux, je n'en fermai qu'un seul, et observai ce qui se passait au moyen de mon oeil entrouvert. Sous mon oeil médusé, je vis une métamorphose se produire. Mon voisin devint un monstre moitié serpent, moitié homme. Les pieds, les jambes et une partie du tronc s'étaient déjà transformés en la queue d'un serpent, tandis que la poitrine, les bras et la tête conservaient encore leur forme humaine. A la vue de cette scène, je perdis courage et je pris peur. Je voulus me sauver, fuir et partir au loin. Mais je me rappelai les imprécations du maître et les conséquences qui en découleraient. Aussi, je m'abstins et me concentrai sur l'exercice. Ceci me prit un peu de temps et me causa un léger retard. Je fus la dernière à me transformer en boa. Je sentais un affaiblissement total. Ouvrant les yeux pour voir ce qui m'arrivait, je découvris que tout mon corps avait pris la forme d'un serpent. Seule ma tête conservait encore une forme humaine! J'eus un second étourdissement et, à mon réveil, j'étais entièrement un serpent, un énorme boa. Au lieu de marcher, je rampais. A la place de paroles, sortaient de ma bouche des sifflements identiques à ceux d'un serpent. Toute la salle était remplie de boas. Seul le maître, debout, avait conservé sa forme humaine. J'entendais tout, et je voyais tout ce qui entrait dans mon champ visuel. Cependant, je ne pouvais pas m'exprimer! Une demi-heure plus tard, je ressentis comme un étourdissement. Lorsque je repris connaissance, je me retrouvai dans mon corps, avec mes maladies. J'avais pourtant été heureuse de constater que, sous forme d'un boa, je n'avais pas de difformités. Ce qui m avait poussé à penser que j'étais guérie. Quelle ne fut pas ma déception lorsque, reprenant ma forme humaine, J'observai avec amertume qu'aucune guérison ne s'était produite. Trois semaines plus tard, j'étais capable de me métamorphoser en boa, en abeille, en moustique, en crocodile, en léopard, etc.... sans le concours du maître. Cela m'amusait beaucoup. Je pouvais ainsi oublier mes malheurs. Lorsque je prenais la forme d'une abeille, par exemple, je pouvais revenir à la maison, voir et entendre tout ce qui s'y passait, mais sans pouvoir intervenir. Le revers de la médaille était que, lorsqu'une personne se trouve sous la forme d'un animal ou d'un insecte, si cet animal ou cet insecte est tué, la personne doit nécessairement mourir, non pas sur place, mais une fois rentrée à son domicile. Jean me reprochait souvent mes absences injustifiées les après-midi. Il voulait que je lui donne des explications. Mais il m'était impossible de lui en donner. Le maître nous avait formellement interdit de dévoiler notre secret, même à notre conjoint. Mais Jean devenait de plus en plus soupçonneux! Cela me causait de la peine, car il demeurait mon mari et le père de mes enfants, et je l'aimais de tout mon coeur! En outre, je ne pouvais rien lui dire par crainte de perdre l'unique possibilité de guérison que je croyais avoir. Que faire alors? Je décidai de lui jouer la comédie, comme nous, les femmes, nous savons le faire. Un jour, je fus en retard sur mon horaire habituel. Lorsque Jean me vit, il afficha une attitude qui me déconcerta et me mit mal à l'aise. Je lui dis: - Vous, les hommes, jusqu'où votre jalousie peut-elle vous mener? Crois-tu qu'une femme dans mon état pourrait être désirée? Cher mari, dis-moi quel homme, aussi obsédé soit-il, pourrait s'approcher de moi. Si tu as consenti jusqu'ici à supporter ma présence à tes côtés, c'est que tu as été le témoin de ce qui m'est arrivé. Tu sais dans quelles conditions nous nous sommes mariés, et dans quelles circonstances... Non, Jean, je ne peux plus te laisser avoir une attitude qui en dit long sur ce que tu penses! Et je me mis à pleurnicher pour bien conclure ma comédie. Ce ne sont pas des attitudes qu'il faut recommander à des soeurs régénérées. Si j'écris ce passage, c'est pour servir d'exhortation. Mais Jean ne fut pas dupe de mon jeu. Bien au contraire. Un jour, il me suivit sans que je m'en aperçoive. Je ne l'aperçus qu'au dernier moment, et je n'avais plus aucun moyen de faire demi-tour ni de l'esquiver. J'entrai donc chez mon maître, et lui expliquai que "mon mari était à mes trousses". En un temps record, je me transformai en boa. Le maître n'eut que le temps de cacher mes habits dans un tiroir, et Jean fit irruption dans la pièce. - Où est ma femme? demanda-t-il. - De quelle femme parles-tu, cher monsieur? Lui rétorqua le maître. Je parle bien de mon épouse! Celle qui vient d'entrer dans cette salle. Je la suis depuis la maison. Elle n'a pu aller ailleurs. Je l'ai vue entrer ici, dans cette pièce! - Mais regarde bien la pièce où nous nous trouvons. Il n'y en a qu'une. Cette fenêtre donne sur l'endroit par lequel tu es venu. Si ta femme est entrée ici, comme tu as l'audacieuse prétention de le dire, trouve-la donc! Sinon, présente-moi des excuses et dégage le plancher, car tu es en train de violer mon domicile J'étais bien présente, mais Jean ne le savait pas. Enroulée sur moi-même dans un coin, je suivais le spectatrice le dialogue entre les deux hommes. A la fin, Jean s'exclama, découragé : - Ce n'est pas possible, mon Dieu, ce n'est pas possible! Je rêve ou quoi? J'ai suivi Françoise depuis la maison, jusque dans cette pièce. Où est donc passée ma chère épouse? Je ne vois qu'un boa et toi ici... Mais où est donc passée ma femme? - Es-tu malade, ou quoi? Ai-je affaire à un fou? Je te dis de t'en aller, ou je vais porter plainte! Jean n'était pas d'un tempérament compliqué. Il s'excusa et s'en alla. J'eus un pincement de coeur en voyant le désarroi de mon mari. Après son départ, je repris forme humaine et le suivis à la maison. Je le trouvai morose, l'air mélancolique. Il ne me posa aucune question, mais sa façon de me regarder en disait long. Avait-il des soupçons, ou avait il simplement compris que sa chère Françoise n'était autre que ce boa dans le coin de la pièce? De peur de perdre mon mari, je décidai d'abandonner la magie indienne. Si je vivais, c'était en grande partie pour lui. Que deviendrais-je s'il m'arrivait de le perdre? A quoi ressemblerait ma vie? Une fois ma décision prise, j'allai trouver le maître et lui dis ceci: - Cher maître, voici plusieurs mois que je fréquente ces lieux, sans que cela change quoi que ce soit à mon état actuel! Depuis qu'il m'a suivie ici, mon mari ne m'adresse plus la parole comme avant. J'en souffre beaucoup! Parfois, il me regarde d'une drôle de façon. Dis-moi, maître, ce qui me reste à faire, pour que je le fasse! Il me considéra attentivement pendant un moment, avant de me demander: - Qui pourrait s'inquiéter le plus, en cas d'une absence prolongée de ta part? - Cela dépend de la durée de mon absence. - Trois jours au plus. - C'est à mon mari, et à personne d'autre, que j'aurai le plus de comptes à rendre. Où comptes-tu m'emmener? Aurais-tu l'intention de me vendre au Kenya? - Mais non! Ne sois pas idiote à ce point! Et puis, tu oublies, je pense, nos consignes? Tes questions ne dissimulent-elles pas ta peur? Pourtant, tu sais fort bien que le courage nous est recommandé, rappelle-toi bien! Apporte-moi les restes des aliments de ton mari, ainsi qu'un peu de la poussière de son talon droit. C'est pour le neutraliser pendant deux ou trois jours. Le lendemain, je lui apportai ce qu'il avait exigé. Il introduisit ce que je lui avais apporté dans une bouteille aux trois quarts remplie d'une substance qui m'était inconnue. Avant de refermer la bouteille, il prononça par trois fois le nom de mon mari, puis il agita fortement la bouteille. - Ainsi, personne ne sera en mesure de t'inquiéter pendant deux à trois jours. Chapitre 7 : Le monde satanique sous-marin Le maître expédia les affaires en cours et confia la direction de sa maison à l'un de ses adjoints. Peu après, nous nous rendîmes dans la forêt, loin de toute habitation. Après avoir parcouru plusieurs kilomètres à pied, nous étions exténués. Il y avait dans les parages un "nganda!' (sorte de camping où les chasseurs de passage peuvent se reposer). Après m'avoir déshabillée, le maître me fit revêtir un vêtement de raphia et de feuilles d'arbre. Nous restâmes là deux jours sans prendre aucune nourriture. Le troisième jour, il me coloria d'une peinture à base de chaux, de différentes couleurs, à la manière des prêtresses spirites consultées pour la divination, et qui exécutent leur rite en invoquant des esprits sataniques. Un peu affaiblis, nous nous traînâmes jusqu'à la rivière qui coulait dans les parages. Il y avait une pirogue flottant sur l'eau, et retenue à la berge au moyen d'une corde. Il délia la corde et, après avoir un peu poussé la pirogue dans le lit de la rivière, nous primes place à bord. Nous suivîmes le courant d'eau, et atteignîmes un endroit où le courant était très fort, et l'eau très profonde, à en juger par la vitesse des vagues qui s'y formaient, ainsi que des tourbillons qu'il y avait à cet endroit. A m'on grand étonnement, le maître arrêta la pirogue à cet endroit précis et, le plus simplement du monde, m'invita à plonger. - Voici le moment tant attendu où tu dois maintenant faire preuve de ton courage. Jette toi à l'eau! - Pardon? - Je te dis de te jeter à l'eau! Bien qu'à jeun et affaiblie, j'avais tout de même gardé assez de lucidité pour détecter le danger. - Jette toi à l'eau le premier, et J'irai ensuite. Nous avons été ensemble jusqu'à présent. Comment peux tu imaginer que tu vas te débarrasser aussi facilement de moi? - Trêve de bavardages! Nous avons atteint un point de non retour. L'heure n'est pas aux vaines discussions. Plonge, je te l'ordonne. Le temps passe, et tu es attendue. | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:56 | |
| - Mais c'est un suicide! Je ne sais pas nager! Si tu tiens à ce que je plonge, déplace au moins la pirogue! Cherchons un endroit où l'eau est moins profonde et moins agitée qu'ici. Sans cela, je ne Plongerai jamais! Ou alors, plonge le premier, et je te suis! - Tu ne sais pas de quoi tu parles, petite fille! Point où nous en sommes, il nous est pratiquent impossible de faire marche arrière. Si j'accepta proposition, ce serait pour moi signer notre de mort! Nous sommes attendus! Tu ne le sais peut être pas, mais tu es en train de gâcher toutes ta chances de guérison! - Ma guérison se trouve dans l'eau? Non, je ne veux pas. Si tu veux, plonge le premier! Le monde satanique sous marin Se voyant dans l'impossibilité de me convaincre, le maître eut recours à une ruse, à l'image de son propre maître, Satan. Il fixa un point derrière moi et resta calme, comme s'il voulait indirectement attirer mon attention sur quelque chose. Je relâchai aussitôt ma méfiance pour observer ce qui se passait derrière mon dos. Profitant de ces quelques secondes, le maître me précipita dans la rivière. "C'était une ruse pour m'avoir!" me dis je en m'enfonçant comme une pierre dans les profondeurs de l'eau. Le contact de l'eau sur mon corps me fit un choc, mais, en dehors de cela, je ne ressentis plus rien. Je fus tout de même surprise de constater que mon corps ne se mouillait pas, et que je pouvais respirer tout à fait librement! Dans l'antre du diable La peur de la mort par noyade fit place à un grand étonnement. L'unique sensation bizarre que j'éprouvai ressemblait à ce que l'on ressent dans un avion qui traverse une zone de trous d'air. Cela dura quelque temps. Mes yeux étaient grand ouverts, mais je me trouvais dans une obscurité complète. Puis je perdis connaissance. Lorsque je revins à moi, il me semblait que l'on me palpait, comme si l'on me réanimait. Lorsque j'eus recouvré tous mes sens, on me déplaça de l'endroit où je me trouvais, et je me trouvai dans une salle très propre, où il faisait grand jour. La population de ce lieu était en grande partie constituée de femmes. J'étais accompagnée par l'une d'elles, qui me servait de guide, et qui m'expliqua que ces femmes étaient en réalité celles que les hommes appellent les "sirènes." Elles ne mettent leur queue que lorsqu'elles veulent sortir. Cette queue est identique à la queue d'un grand poisson. Enhardie par la courtoisie de mon guide, je lui mandai: - N'y a t il pas d'hommes ici? - Si, si! Nous avons nos maris, mais ils ne sont pas comme les vôtres. Ici, chaque homme possède une vingtaine de femmes au moins. Ce n'est pas de la polygamie, parce qu'ici, ce n'est pas l'homme qui choisit sa femme, mais plutôt la femme. Mon guide me montra les "maris" en question. C'étaient des géants, des colosses. Chacun d'eux pouvait atteindre une taille de sept à douze mètres. L'un d'eux s'approcha de moi et m'examina comme un anthropologue examine un sujet à étudier. Il me souleva de terre d'une seule main et commença son examen. Nous arrivâmes chez les supérieurs, qui nous attendaient. On me présenta une place, et mon guide se retira. Celui qui semblait être le plus gradé m'adressa ces paroles: Le Grand Chef éprouve pour toi une grande affection. Il a commencé à s'intéresser à toi depuis le temps où, sans le savoir, tu as signé ton premier pacte avec lui, en acceptant le repas de ta grand mère. Depuis lors, il te suit partout. C'est lui qui t'a envoyée chercher. Enfin, te voici parmi nous, et, dans quelques Instants, tu pourras avoir un tête à tête avec lui. Dis toi bien que tu es privilégiée. Beaucoup ont désiré faire cette rencontre, mais ont perdu leur vie sans y parvenir! Quant à toi, il te suffira de faire une toute petite chose de rien du tout pour le voir tel qu'il est. Il suffit que tu exprimes ton désir de le rencontrer, en signant un nouveau pacte, mais volontairement cette fois. De la sorte, nous verrons tous que tu ne pourras plus nous nuire ni nous fausser compagnie à l'avenir. Le pacte consiste en ceci: tu devras partager un repas avec nous. Par ce moyen, tu accepteras de nous donner ton père. Ce n'est qu'ensuite que tu pourras voir le Prince. Que vient faire mon père dans tout cela? Je ne tuerai jamais personne, ni mon père, à plus forte raison! Si je suis arrivée jusqu'ici, c'est pour des raisons que vous connaissez bien! Mais ce n'est qu'un simple signe de soumission au Prince, un signe d'obéissance et de fidélité. Le sang de ton père témoignera contre toi le jour où tu voudrais nous fausser compagnie. Sais-tu qu'un pacte conclu au moyen du sang a plus de valeur aux yeux du Grand Prince? Et si tu donnes le sang de ton père, quel signe de dévouement, d'attachement et d'amour pour le Maître! Nous avons choisi ton père, car nous avons pensé que c'est lui qui convenait le mieux, entre ton mari, tes quatre enfants, ta mère ou ton père. Si tu n'es pas de cet avis, tu as encore le temps de nous indiquer, sur cette liste, qui tu veux sacrifier. Mais plus la personne sacrifiée vous est chère, plus la valeur du pacte est grande. -Non! -Réfléchis, petite fille. Ne tiens pas compte de ce que tu crois, ni de ton état actuel. Tu auras une beauté bien plus grande que celle que tu avais dans ta jeunesse! Tu deviendras très belle et très riche! Parlons de la richesse qui t'attend: tu auras toute une chaîne de magasins et de bijouteries ma vie ne compte pas. Mettez-vous un peu à ma place: qu'est ce que je perdrais, si je mourais maintenant? - Mais, chère madame, le Grand Prince ne te veut que du bien! Son souhait est que tu sois heureuse! Il a remarqué ton courage et veut faire de toi une, grande reine de l'Afrique Noire! Tu es la seule à avoir pu mériter son admiration. Montre-toi digne d'une telle estime de la part de notre Grand Prince! Fais un petit geste, et tout changera positivement pour toi! Devant un langage aussi séducteur, je fus sur le point d'oublier le caractère atroce de l'acte qui m'était demandé, ainsi que ses conséquences. Mais, après réflexion, je ne découvris rien qui me permettrait de condamner mon père. - Quels services devrais-je encore rendre, pour mériter tant d'éloges? - Rien, absolument rien! En revanche, toi, tu recevras de grandes richesses. Ne te l'ai-je pas dit au début? Tu deviendras réellement une reine enviée de tous. Le Grand Prince a juré de te faire un nom dans la bijouterie africaine. C'est par le moyen de ce grand commerce de bijoux que tu le serviras et que tu lui permettras d'obtenir continuellement du sang humain et des âmes - C'est impossible! Je ne peux collaborer avec vous! Combien de fois faudra t il vous dire que j'ai horreur du sang! Je ne peux pas tuer, et je ne tuerai personnel Tuez moi plutôt, car je ne tuerai ni mon père, ni aucune autre personne figurant sur votre liste. - Ne te fâche pas! Qui t'a parlé de tuer? A vrai dire, tu ne tueras personne! Accepte seulement de manger avec nous, accepte que ces bijouteries fonctionnent en ton nom, et c'est tout! Tes clients seront poussés par la convoitise. Ils viendront eux-mêmes acheter très cher tes bijoux dans tes magasins. Sur le plan de la qualité, nos produits sont les meilleurs. La plupart de tes clients deviendront nos victimes. En effet, ces bijoux, grâce à d'innombrables incantations compliquées, contiennent des esprits Inférieurs condamnés à nous servir. Quand un client achètera un bijou, c'est en réalité un esprit qu'il achètera. Une fois dans leur maison, cet esprit sera capable de soutirer pendant la nuit le sang des occupants de la maison, surtout celui des petits enfants. Il pourra aussi perturber l'équilibre du foyer en semant un climat de mésentente entre les conjoints, sans jamais être inquiété. Tout le monde sait qu'un foyer où il y a de la mésentente est un terrain propice à nos exploits. Cet esprit pourra aussi voler de l'argent, et semer un climat de méfiance entre les conjoints. - Je ne peux pas vous donner mon accord tout de suite. Donnez-moi plutôt un temps de réflexion. - Je fis cette demande pour avoir un moment de répit, car j'en avais assez! - Tu as tout ton temps! Réfléchis, et tu verras que tu risques de gâter tes chances pour de simples futilités! Car après tout, ton père finira bien par mourir un jour, de toute façon! Avec ou sans ton concours, il finira par mourir! Mon interlocuteur me conduisit dans une sorte de couloir qui déboucha sur une salle. Compte tenu du mobilier, je me dis qu'il devait s'agir d'une salle de cours. Quelqu'un se tenait au tableau. Je lui fus confiée, il s'approcha de moi, très sûr de lui. Il agissait comme un professeur devant un nouvel étudiant. Sans protocole ni préambule, il me dit: si tu veut t'élever au sein de notre hiérarchie, il est de mon devoir de te révéler ne serait-ce que les éléments de société, et l'extension de base des rouages de notre nos pouvoirs. Après qu'il m'eut instruit sur toutes ces choses, il me remit une sorte de lentille que je dus placer sur mes yeux. Il fit défiler devant moi sur un écran des personnes portant des insignes ou des figurines, sur le visage ou sur la poitrine. Parmi ces insignes, il y avait par exemple le pentacle, étoile à cinq branches utilisée par les occultistes dans leurs incantations. Chaque dessin représentait une certaine espèce d'esprits. Ils étaient différenciés par leurs couleurs, qui couvraient tout le spectre. Mon instructeur me montra sur l'écran un homme portant une couronne noire sur la poitrine. Il me dit que C'était un sorcier: "La couleur nous indique qu'il en est encore à ses débuts. Nous n'enregistrons pas toutes les couleurs, en particulier le blanc, le rouge et le jaune. Nous utilisons à la place leurs dérivés. Tu vois cet homme qui a un anneau bleuâtre sur la bouche? C'est un voleur, doublé d'un menteur, dont la couleur est le bleu sombre. Un féticheur est identifié par un triangle isocèle renversé. Un impudique porte un cercle rose autour de la poitrine." L'ivresse, quelque soit le produit qui l'avait provoquée, bière, alcool, chanvre ou drogue, était caractérisée par la même couleur. A mesure que les images défilaient sur l'écran, je remarquai que mon interlocuteur en laissait passer certaines sans donner aucune explication. La particularité de ces gens était qu'ils étaient tous en dessin ni figure géométrique de couleur variée. Plus tard, je compris que ces personnes entourées de feu étaient des chrétiens régénérés. Le diable ne pouvait rien faire contre eux directement. Je le dis en connaissance de cause. La séance de cours terminée, mon instructeur me remit aux bons soins de celui qui m'avait amenée chez lui. Quand il me vit, ce dernier insista beaucoup pour que je sacrifie mon père. Je lui exprimai mon désaccord en restant dans un silence de marbre! Ceci énerva mon interlocuteur. Il se fâcha, et donna l'ordre qu'on me persuade d'accepter. Deux autres personnes me conduisirent dans un endroit très différent des Précédents. Ils me dirent: - Le Grand Prince éprouve pour toi une grande estime. Il ne veut pas te contraindre à accepter de le servir. Compte tenu des qualités qui sont en toi, il désire que tu acceptes de le servir de ton propre gré. Fais Preuve d'intelligence, et Profite de l'occasion qui t'est offerte maintenant. N'oublie pas que même si tu persistes à refuser, il t'est impossible de nous fausser compagnie maintenant que tu as pris connaissance des éléments de base de notre organisation. Tu es des nôtres! -Que mon Père meure de sa mort naturelle, car je ne le tuerai pas. Quant à moi et à ce qui pourrait m'arriver, je m'en moque éperdument! - Tu ne mourras pas. Si nous avions voulu t'éliminer, nous aurions eu plusieurs occasions de le faire, à cause de l'affection que le Grand Prince éprouve Pour toi. Sinon, tu serais morte le jour où les deux esprits qui te servaient en ont eu assez et ont réclamé leur liberté! Tu seras morte, les jours où les esprits qui te servaient en ont eu assez et ont réclamé leur liberté! Tu serais morte aussi le jour où tu as décidé de quitter les cimetières! Le Grand prince estime que tu lui sera utile vivante que morte. C'est pour cela que tu as gardé la vie. Sans cela, nous n'en serions pas là! L'homme se retourna pour me montrer deux hommes blancs. Il me demanda si je les connaissais. Comme je ne répondais pas, il me dit que c'étaient ceux-là qui m'avaient servie depuis l'âge de huit ans. - Ils t'ont suivie partout où tu es allée. Actuellement, il y en a cinquante-deux comme eux qui sont à ton service. Voici enfin venu le temps où tu peux les voir et les admirer! Trop longtemps, tu n'as entendu que leurs voix! Je vis alors les cinquante-deux personnages. Chacun surgit en répondant "Présent!" à l'appel qui fut fait devant moi. - Si tu donnes ton consentement, tu seras princesse, et des milliers te serviront! Accompagnée de tous mes suiveurs, je fus reconduite à mon premier interlocuteur. Comme s'il avait assisté à notre conversation, il me dit : - Tu as de la chance d'être encore vivante après un tel affront! Je ne vois pas ce que le Grand prince trouve de spécial en toi! Tu retourneras donc chez toi. Cependant, nous ferons en sorte que tu respectes nos exigences. Sans plus mot dire, il me raccompagna à l'endroit par où j'étais entrée chez eux, dans le monde spirituel sous-marin. Au moment où nous atteignîmes notre objectif, on m'interpella et on me remit un objet de forme arrondie, transparent, qui mesurait environ 16 centimètres de diamètre. Je demandai ce que c'était et à quoi cela servait, mais on me répondit de poser ces questions à celui qui m'avait amenée ici. | |
| | | hydie membre marié
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:58 | |
| Je pris l'objet, en espérant qu'il représentait la solution à mon problème, et que cela pourrait être un médicament ou un moyen de recouvrer la santé. Sous l'eau, mon corps ne me faisait pas mal, mais toutes les déformations provoquées par la maladie étaient toujours visibles. Rien n'avait encore été fait pour ma guérison. Dans "l'engin" qui me remontait, J'éprouvai à nouveau les mêmes sensations que pendant ma descente, mais dans un ordre inverse. Une fois à la surface, mes mains saisirent le bord de la pirogue, me permettant ainsi d'émerger de l'eau. Je respirai une bouffée d'air frais dans mes poumons, ce qui me procura un bien-être intense. J'étais revenue à la réalité, à l'air libre! Le magicien se tenait debout dans la pirogue. Il m'aida à m'installer à bord. Tournant mon regard de gauche à droite, je conclus que mon absence n'avait duré que quelques minutes. En dehors d'une personne assise sur la berge, rien n'avait changé. A mesure que la pirogue s'approchait de la berge, je réalisai que la personne sur la berge n'était autre que mon mari, Jean! C'était le dernier que je m'attendais à trouver à cet endroit! Mais, au lieu de me frustrer, la présence de mon mari me revigora. J'eus du mal à conserver mon calme! La solitude et les derniers événements avaient suscité en moi le besoin d'être en présence d'une personne chère. Toute joyeuse, je courus me jeter dans ses bras. M'appuyant sur son épaule, je perdis courage et me mis à pleurer. Jean demeura de marbre, sans un mot de consolation ni un regard vers moi. Il se tourna vers le magicien et lui dit: - S'agit-il d'une revenante ou de ma chère épouse? - C'est bien ta femme! Il doit y avoir quelques secrets entre vous, non? C'est le moment ou jamais de le savoir! - Ce n'est pas la peine, ma femme ne peut pas vivre sous l'eau! Qui peut vivre sous l'eau? Comprenant l'enjeu, je me dis qu'il était grand temps que j'intervienne. - C'est bien moi, Jean! Souviens-toi, le jour où nous nous sommes rencontrés, de la première parole que tu m'as dite! Je lui rappelai alors nos souvenirs communs. Ces paroles semblèrent apaiser Jean, dans une toute petite mesure. Mais que s'était-il passé pour que mon mari se trouve ici? Les incantations n'avaient-elles pas agi? Le magicien m'avait-il menti, ou avait-il pris peur après mon plongeon, pour aller prévenir mon mari? Sur le chemin du retour, Jean m'expliqua que le magicien était venu le trouver la veille, en lui disant que j'avais besoin de lui. Il poursuivit: - Je ne pouvais douter de ses paroles, car tu ne m'avais rien dit de ta destination. Je l'ai suivi sans hésitation, craignant qu'il ne te soit arrivé quelque chose d'irréparable. Depuis que je me suis assis à la place où tu m'as trouvé, je n'ai fait que regarder l'endroit où il m'avait montré que tu étais tombée. - Je t'expliquerai tout en détail. Sois patient, et tu sauras d'où je viens. Je me rendis compte que j'étais restée sous l'eau trois jours et deux nuits! Etait-ce possible? Etait-ce le magicien qui était allé trouver mon mari? Seul le maître pouvait répondre à toutes ces questions. Me souvenant enfin de la présence de ce dernier, je lui demandai à quoi pouvait servir l'objet en forme de boule. Voyant la boule, sans me répondre, le maître se prosterna à trois reprises, sans souci de la présence de mon mari. Il me dit : - Madame, grâce à cette boule magique, vous occupez à présent un rang sept fois supérieur au mien. A partir de maintenant, tous vos désirs seront des ordres. Je ne peux plus rien vous apprendre. A ces mots, je me sentis comme vidée. Tout espoir de guérison s'écroula comme un château de cartes. Irritée, je jetai la boule à terre. Elle se brisa en mille morceaux. Le maître était stupéfait. - Pourquoi, madame, avez-vous agi de la sorte? Effrayé des conséquences que je pouvais subir pour avoir détruit la boule magique, le maître s'enfuit. Je ne l'ai plus revu depuis ce jour. Appuyée sur l'épaule de mon mari, je me mis à sangloter et à pleurer sur mon sort. Mon mari ne me posa aucune question. Il compatissait sincèrement à ma peine. Fatigués et chargés, nous nous acheminâmes lentement vers notre domicile.
Chapitre 8 : Les méandres de la servitude Une fois à la maison, la porte du salon s'ouvrit d'elle-même, à notre grand étonnement. A peine entrés, une voix nous souhaita la bienvenue, dans notre propre maison, et nous pria d'entrer dans la chambre à coucher. Suivie de mon mari, nous sommes entrés, pour découvrir une boule magique identique celle que je venais de casser. Une voix sortit de la boule magique et nous donna l'ordre de nous asseoir. Nous nous exécutions déjà lorsque la même voix ordonna que je reste seule, c'est-à-dire que mon mari sorte. Je m'opposai à cet ordre, mais Jean sortit de lui-même. Une feuille de papier sortit du sol. Il y était écrit quelque chose dont on me demanda de prendre connaissance. Au premier coup d'oeil, je remarquai qu'il s'agissait d'une liste de cinquante-deux noms. Chaque fois que je citai un nom de la liste, une voix répondait "Présent!" à la manière des écoliers. Sur un ton autoritaire, la voix poursuivit et me dit: "Puisque tu as cassé la première boule, celle-ci st incassable! Nos anciennes clauses sont toujours en vigueur. Pour t'aider à pactiser rapidement avec nous, la boule te fournira de l'argent, des bijoux, et des victuailles, comme des poules blanches et noires. Vous mangerez ces poules lorsque la faim se fera sentir dans le foyer. Ou bien tu pourras obtenir de l'argent, et faire le marché toi-même, ce qui reviendra même..." Malgré cela, je refusai d'obtenir de la nourriture ou de l'argent par ce moyen. Les membres de ma famille étaient "aisés," pourra tant ils commencèrent à m'éviter. Le diable faisait en sorte qu'il n'y ait aucune compassion chez ceux qui nous connaissaient. Si un parent riche nous rendait visite, il pouvait s'apitoyer sur notre sort ou même pleurer, mais son coeur restait froid, et il ne nous venait pas en aide matériellement. Depuis quelque temps déjà, les dettes de mon mari avaient sérieusement augmenté. C'était la souffrance, la disette et la misère au foyer. J'en étais réduite à quémander un peu de nourriture. Ma vie n'était plus qu'un calvaire. Les jeûnes et les privations m'avaient affaiblie encore davantage. Jean, qui depuis longtemps gardait le silence, commença à manifester certains signes de mécontentement et d'inquiétude. Un jour, il voulut que je lui explique d'où provenait cet argent qui se trouvait dans notre chambre et que nous ne pouvions utiliser. Il ne pouvait comprendre pourquoi nous éprouvions la famine, alors que nous avions de la nourriture dans la maison. Je lui répondais toujours qu'il devait attendre le moment opportun pour que je lui explique la situation. Mais, ce jour-là, je résolus de lui dire la vérité. Je lui expliquai que, lorsque j'étais sous l'eau, les démons avaient exigé la mort de mon père en échange de ma guérison. Il fallait que j'accepte de prendre un repas avec eux pour que mon père meure. Je lui dis que j'avais refusé dans l'espoir qu'ils ne s'en prendraient qu'à moi seule, et qu'ils laisseraient les miens tranquilles. Mais ils ne voulaient pas de ma vie. Pour me forcer à pactiser avec eux, ils nous avaient privé de tout, dans l'espoir de nous forcer à utiliser leurs produits. - Je t'en supplie, Jean, si tu tiens vraiment à ce que nous utilisions cet argent et cette nourriture, accepte de signer toi-même un pacte où tu donnerais en sacrifice les membres de ta propre famille... - Quel rapport y a-t-il entre cet argent et les membres de ma famille? Que viennent-ils faire dans tout cela? - Tu dois comprendre que cet argent n'est pas venu tout seul. Ce sont des esprits qui nous l'ont apporté... Ainsi, tu es au courant de tout. Accepte de signer, mais en sachant que c'est ton père qui mourra le premier.. Pour toute réponse, Jean demeura bouche bée pendant un moment relativement long, avant de conclure: "Je comprends." Mais, en réalité, qu'avait-il compris, le pauvre? Pas grand-chose, sans doute...
Les esprits se matérialisent Pendant tout le temps où j'étais en contact avec les démons, mon mari entendait bien leurs voix, mais sans les voir. Un après-midi, nous revenions d'une visite, en quête de quelques provisions pour la maison. Je me tenais au bord de la route pour souffler un peu, car j'étais complètement exténuée. Une voiture vint s'arrêter à environ dix mètres de l'endroit où nous nous trouvions. Le conducteur, un européen, vêtu d'un pantalon bleu foncé et d'une chemise bleue claire à manches courtes, portant de lunettes noires, et une cigarette à la bouche, me signe de m'approcher. A sa façon de m'appeler, je l'identifiai comme l'un des esprits qui me suivaient. Bien que l'ayant reconnu, je fis semblant de n'avoir rien vu ni entendu Lui, en revanche, comme s'il voulait se faire remarquer, persistait à klaxonner tout en me faisant de gestes. Excédé par la jalousie, je pense, mon mari ironisa et me dit: 'Tu ne vas tout de même pas le laisse klaxonner éternellement! N'as-tu jamais le cour de dire à tes amants que tu es mariée, pour qu'ils t'appellent plus en ma présence?" Prise par un sentiment de colère, puis de grande pitié envers mon mari, je souris faiblement, malgré la présence de l'homme blanc. -Vous, les hommes ... ! Crois-tu, Jean, que cet homme pourrait être mon amant? Crois-tu que ce genre de type pourrait manquer de belles femmes pour accepter de me prendre comme maîtresse, dans mon état actuel? - Pourtant, il est là, et il t'attend! - Il n'est pas mon amant pour la simple raison qu'il n'est pas de ce monde. Ce type n'est pas un être humain! - Comment, ce n'est pas un être humain ...? Es-ce que les européens ne sont pas des hommes? - Si tu ne crois pas ce que je dis, approche-toi de lui et tu seras fixé. | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:58 | |
| Pour une fois, Jean se conduisit en homme. D'un air téméraire, il s'avança vers le véhicule. A son approche, lorsqu'il fut à environ deux mètres, le conducteur démarra en trombe. Après avoir parcouru moins de cinq mètres, la voiture disparut, au grand étonnement de mon mari. Il demeura planté là, ne sachant à quel saint se vouer. Oui, voiture et conducteur avaient complètement disparu. Je lus sur le visage de mon mari un découragement total, un désespoir infini, il bégaya: Ainsi, les voix que nous entendons proviennent donc de ces blancs..." Etait-ce une question ou une affirmation, je ne pus le discerner. Un exorcisme raté Bien que partageant le même lit, il y avait très longtemps que nous n'avions plus de rapports sexuels, mon mari et moi. Une nuit, Jean voulut réclamer son droit sur mon corps. C'est alors que des coups fusèrent de partout, coups qui lui furent administrés par des adversaires invisibles. Il reçut l'ordre de ne plus mettre les pieds dans la chambre à coucher, de peur de subir de graves sanctions. Malgré ces injonctions, Jean préféra braver la mort, plutôt que de m'abandonner. Mais, chaque fois qu'il tentait de franchir la porte de la chambre à coucher, il était violemment agressé. On lui assénait de méchants coups de poing. J'avais pitié de mon mari, mais je ne pouvais rien faire pour lui venir en aide. En revanche, il ne s'avoua pas vaincu pour autant. Poussé par l'amour de sa Françoise, il fit ce qui lui semblait bon, dans le but de me secourir. Sans me prévenir de son projet, il alla trouver les prêtres catholiques et les invita à venir exorciser la maison. En effet, ce n'était un secret pour personne qu'il y avait des bruits dans la maison, même en l'absence d'occupants. Les voix de plusieurs personnes étaie Parfois audibles, même par les voisins. Deux jours plus tard, un prêtre se présenta avec deux acolytes munis des instruments nécessaires à l'exercice de leur mission, c'est-à-dire exorciser la maison et ses occupants. La célébration de l'eucharistie devait intervenir en dernier lieu, en signe d'action de grâces en faveur de la soeur Françoise. Outre le prêtre et les deux servants, assistaient à cette cérémonie mon mari et nos quatre enfantes ainsi que moi-même. La messe commença à dix heures quarante. Tout alla pour le mieux, jusqu'au moment où nous remarquâmes de la confusion chez le prêtre. Il avait encore les bras levés, tenant dans ses mains le calice contenant le vin transformé en "sang de Christ," lorsqu'un vent venu d'on ne sait où commença à souffler violemment balayant tout sur son passage. La puissance de ce vent arracha le calice des mains du prêtre, et fit tomber tous les objets qui se trouvaient sur l'autel improvisé. Nous fûmes tous contraints de rester accroupis, pour ne pas être battus par des êtres invisibles. Malgré notre position d'humilité, la situation devint de plus en plus intenable. Nous ne trouvâmes un peu de répit que dans la fuite, le prêtre en tête, avec ses acolytes, suivis des enfants et de leur papa. Tout le monde ne trouva son salut que dans une débandade digne des temps apocalyptiques. Le prêtre se retrouva dehors avec ses habits tout déchirés. Quant à moi, j'étais restée assise à la même place. Tandis que l'ouragan battait son plein, quelqu'un me chuchota à l oreille: "Reste calme, tu n'es pas concernée!" Après la fuite du prêtre, quelqu'un vint me dire: "Tu as de la chance que nous ne t'ayons pas informée des conséquences entraînées par la venue de ces personnes ici. Ne sais-tu pas qu'ils sont plus puissants que nous et que Dieu les écoute plus que nous? Sache que le jour où ils remettront les pieds chez toi, nous t'infligerons une punition que tu ne risqueras pas d'oublier toute ta vie durant!" Je fis part à mon mari de la mise en garde des démons. Nous ne nous attendions pas à ce que les prêtres puissent encore venir chez nous, compte tenu du mauvais traitement qu'ils avaient subis de la part des démons, lors de leurs précédentes visites. Mon mari et moi avions pensé qu'il était inutile de leur demander de ne plus revenir. Cependant, le prêtre qui avait été chassé ne s'avoua pas vaincu pour autant. Loin d'abandonner, il alla trouver un collègue plus expérimenté que lui. Il ne voulait pas laisser ternir l'image de sa congrégation. Environ une semaine plus tard, à notre grand étonnement, nous vîmes venir un prêtre plus âgé que le précédent. Il nous dit qu'il venait exorciser la maison. Nous ne pûmes l'en empêcher, pour plusieurs raisons. Personne chez nous ne lui avait demandé de venir. Compte tenu de l'âge avancé de ce prêtre, nous nous sommes dits qu'il devait avoir plus d'expérience. Enfin, il nous restait encore un léger espoir. Ce fut à peu près le même scénario que la fois précédente. Lors de la consécration, juste au moment où le prêtre prononçait ces paroles: "Faites ceci en mémoire..." on entendit un grand bruit. C'était le retentissement d'une gifle magistrale sur la joue droite du prêtre. Ce dernier chancela et tituba, mais encaissa le coup. Il parvint à conserver son équilibre et, à ne pas tomber. On aurait dit une colonne qui vacillait, prête à tomber. Il se mit à prononcer des paroles dans une langue incompréhensible. En guise de réponse à ce que je pensais être une prière, un vent encore plus violent que la fois précédente se mit à souffler et emporta tout. Le vieux prêtre s'enfuit sans autre forme de procès. Ces deux échecs consécutifs me firent penser que ces prêtres, ou tout au moins les membres de cette congrégation, étaient incapables de chasser les mauvais esprits. Ils n'étaient manifestement pas habilités à s'octroyer cette prérogative de l'exorcisme. A quelques nuances près, ces échecs ressemblent à ce qui est écrit dans le livre des Actes des Apôtres, chapitre 19, versets 13 à 17. La sentence Nous restâmes impuissants, frustrés et résignés à notre sort, nous attendant à recevoir la punition promise par les démons, le châtiment qui devait s'abattre sur nous. J'étais lasse d'attendre une guérison utopique qui ne venait jamais. Je me disais que la meilleure solution était encore la mort. Je voulais mourir seule, pour que mon mari et mes enfants soient épargnés. Mais nous ne pouvions que supposer la nature du châtiment, puisque les démons ne nous avaient pas encore contactés. Une voix de quelqu'un qui se tenait auprès de moi me dit, comme s'il ne voulait pas trop nous laisser languir: "Un homme averti en vaut plusieurs... Demain, à midi, tu prendras connaissance de la sanction..." J'informai à nouveau mon mari de la menace des démons. Il perdit son calme et se mit à pleurer. Pour le consoler, je lui dis de ne pas trop s'inquiéter sur son sort. C'est à moi qu'ils en voulaient, et non à ma famille. Je lui rappelai qu'ils n'avaient rien pu faire contre mon père, car je n'avais pas cédé à leur chantage. Ces paroles réconfortantes rendirent courage à mon mari, qui ne dit plus rien. Le lendemain, après le déjeuner, Jean voulut emmener notre plus jeune fils chez le coiffeur. Il alla dans la chambre des enfants, où il croyait les trouver en train de jouer après le déjeuner, mais il ne trouva personne. Il se rendit à la cuisine, où ils avaient pris leur repas. Avant de pousser la porte, il eut le pressentiment qu'un grand malheur venait de s'abattre sur sa vie, comme un mauvais présage. La première chose qui le frappa fut le silence des lieux. Tout était parfaitement calme! Poussant la porte, il découvrit une scène macabre: cinq corps étaient étendus pêle-mêle à terre, les cinq cadavres de nos enfants et de notre domestique. Chaque corps gisait à côté de son assiette. Le repas était à moitié entamé... Aucun doute n'était possible. Il n'était pas même besoin de faire une autopsie. Tout indiquait une mort par empoisonnement. Mais qui avait pu empoisonner les aliments des enfants, puisque même le domestique était mort? Quand avait été déposé le poison, puisque ces mêmes aliments nous avaient aussi été servis? Alors, les paroles prononcées la veille par le démon me revinrent à l'esprit, et je perdis connaissance. Il était midi lorsque j'appris la mort de mes enfants. Ils avaient tenu parole! C'était une punition dont je devais me souvenir toute ma vie. Qui peut donc oublier la perte de se quatre enfants en un seul jour? Mes enfants, me très chers enfants, supprimés en un seul jour de la face de la terre! J'étais touchée dans ce que j'avais le plus cher au monde... Je me laissai aller au désespoir. Je ne pouvais imaginer jusqu'où pouvaient aller les représailles des assassins de mes enfants. J'étais plus morte que vivante. Après ce deuil, les parents de Jean s'accordèrent pour me séparer de leur fils. Ce fut pour moi un grand choc de perdre, en moins d'un an, ceux qui m'étaient les plus chers au monde! Mon mari n'obéit pas sur le champ aux ordres de ses parents, mais il finit par céder. Les tracasseries causées par les démons, ajoutées aux difficultés de tout genre, finirent par avoir raison du peu de résistance qui lui restait. Une nuit, Jean partit pour ne plus revenir. Plus tard, il se remaria, mais je sais qu'il continuait à m'aimer. Il se mit à boire et à fumer à l'excès. Trois ans après sa séparation forcée, il succomba à une maladie des poumons. Bien que n'ayant pas encore, à cette époque, reçu le salut de Dieu, je lui avais pardonné. Je savais que ce n'était pas la faute de Jean s'il avait fui les harcèlements des démons. Je ne lui en voulais en rien. J'ai prié Dieu qu'Il nous pardonne tous les deux. Au service du mal A présent que j'étais abandonnée à moi-même, les démons purent trouver en moi un terrain d'action propice. Sachant que je n'avais maintenant plus grand-chose à perdre, les démons changèrent de tactique envers moi. Ils devinrent courtois dans leur manière de communiquer avec moi, parfois même gentils. Ils m'utilisèrent de plus en plus pendant cette période. Je devins leur femme. Que ceci ne vous trouble pas. Les démons peuvent entretenir des rapports sexuels avec les êtres humains. Pour vous rafraîchir la mémoire, je vous renvoie à la lecture de Genèse 6, versets 1, 2 et 4: "Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent... Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné des enfants-, ce sont ces héros, qui furent fameux dans l'antiquité." Avant de poursuivre mon témoignage, il me faut donner certaines explications pour me faire comprendre. Les esprits mauvais sont les anges déchus qui choisirent de suivre Lucifer dans sa révolte contre Dieu (Apocalypse 12:9). Par la suite, certains esprits mauvais ont été retenus dans l'espace (Daniel 10: 13), d'autres dans les cimetières, et d'autres encore dans les eaux sous la mer. Les mauvais esprits ou démons sont immortels, du moins jusqu'à l'ouverture de l'étang de feu dont nous parle Apocalypse 20: 10. | |
| | | hydie membre marié
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:59 | |
| Bien qu'immortels, les mauvais esprits ne peuvent pas se reproduire entre eux. C'est ainsi qu'ils font toujours appel à des êtres humains pour se reproduire, et pour mener à bien la grande campagne de séduction de l'humanité organisée par Satan. L'union entre un être humain et un mauvais esprit donne naissance à un monstre mi-homme mi animal. Ces esprits ne peuvent périr que carbonisé, par l'invocation du feu du ciel sur eux. Cependant, les anges déchus ne périssent pas de cette manière. S'ils ont élu domicile dans un corps humain, ils peuvent être chassés ou délogés par le Saint-Esprit, lorsque nous invoquons le Nom de Jésus-Christ (Matthieu 12:28). Restée seule à la maison, je devins l'épouse de plusieurs démons. Deux à trois fois par semaine, je mettais au monde ces enfants monstrueux. Je les nourrissais au sein deux à trois jours, et cela leur suffisait. Puis je m'occupais des autres. Je vous raconte ce que j'ai vécu, ou du moins ce que le Seigneur a permis que je dévoile, afin d'exposer ces choses au grand jour, pour la gloire de mon Sauveur! Peut-être y a-t-il parmi vous des gens qui font toutes sortes de choses pour guérir, ou recouvrer leur santé physique ou spirituelle. Mais venez à Jésus-Christ de Nazareth, Il prendra soin de vous! Jésus-Christ est venu pour détruire les oeuvres du diable. Or, la plus grande oeuvre de Satan est de vous maintenir loin de Dieu, de nous empêcher de connaître Dieu et Son Fils Jésus-Christ. Venez à Christ tels que vous êtes! Si un être humain était entré par hasard dans la pièce où je me trouvais, il n'aurait pu voir personne d'autre que moi, alors que des légions de démons s'affairaient autour de moi! Tout ce qu'un visiteur aurait pu voir, c'était que j'avais les seins gonflés comme ceux d'une femme qui allaite. Parfois, certains auraient pu entendre des enfants pleurer, mais rien de plus. Je ne me lavais pas, On me lavait. Je ne faisais ni la cuisine ni le marché, On les faisait pour moi. Je ne savais pas d'où provenaient les aliments. Pouvez-vous imaginer une femme dont les cheveux se tresseraient d'eux-mêmes, ou qui mangerait des aliments invisibles ? C'était pourtant mon cas. Oh, mon Dieu, que ma bouche ne cesse de louer Ta grandeur, Ta force, et Ta Toute-Puissance, dans les siècles des siècles, amen! J'étais comme un dépotoir de Satan, une réserve de démons. Personne ne me rendit visite pendant cette période de ma vie. Pourtant, la Bible dit que la vraie religion consiste à visiter les prisonniers, les malades, les orphelins, et les veuves dans leurs afflictions. Dans ma solitude, je n'ai vu aucun pasteur, aucun prêtre, aucun évangéliste, aucun homme de Dieu! Je ne pouvais plus bien réfléchir. Mon cerveau était traumatisé par tout ce que j'avais vécu et tout ce que je vivais. J'étais dépassée. Cependant, je n'avais pas peur de la mort. Je désirais mourir, de toute la force de ma volonté, mais la mort semblait ne pas s'intéresser à moi. Alors, lassée, je me laissai aller au gré de la volonté des démons. Exhortation Bien-aimés dans le Seigneur, vous devez savoir que les satanistes et ceux qui pratiquent certaines sciences occultes utilisent un vocabulaire différent du nôtre. Ainsi, par exemple, les bars, les night-clubs, les dancings, les hôtels, etc. sont leurs "magasins." Pourquoi cette appellation? Tout simplement parce que c'est dans un magasin que l'on peut trouver le plus facilement ce dont on a besoin. Par exemple, si un magicien a besoin d'un "tesson ensanglanté" pour renforcer ses pouvoirs magiques, il se dirige tout droit dans l'un de ses "magasins," ou dans l'un de ses "dépôts": ban hôtel, dancing, etc... Une fois sur place, le magicien fait appel à l'un des démons qui se trouvent dans ces lieux. Ces derniers se chargent alors de provoquer une bagarre entre les clients ou les consommateurs. Poussée par les démons, l'une de ces "victimes" va casser une bouteille et, toujours sous l'impulsion des démons, va enfoncer le culot brisé dans le corps de son adversaire. Le tesson sortira du corps tout couvert de sang, d'où l'appellation de "tesson ensanglanté." L'agresseur tentera de fuir, tout en se débarrassant de l'objet compromettant, tandis que le blessé s'écroulera en attendant qu'on l'emmène à l'hôpital. Le magicien, qui est à l'origine de la bagarre, viendra ramasser tranquillement le tesson, sans être le moins du monde inquiété. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende! Je vois mal certaines personnes qui se disent "chrétiennes" tenir ou détenir des débits de boissons, des hôtels, des night-clubs, etc... C'est insensé! Ma prière à Dieu est qu'Il les aide à se débarrasser de ces établissements sataniques. Je ne leur dis pas qu'ils devraient les démolir! Mais ils peuvent les transformer en établissements qui glorifieront Dieu plutôt que Satan! Par exemple, convertir des chambres d'hôtel en salles de classe pour l'enseignement des enfants, un bar en salle de conférences bibliques, un dancing en bibliothèque chrétienne, ou un night club en salle pour des réunions chrétiennes! Gloire à Dieu! Si Dieu nous permettait de "voir" ce qui se passe dans notre univers, je ne suis pas certaine qu'il y aurait beaucoup de personnes courageuses pour aller se promener en plein jour dans certains endroits! Il se passe beaucoup de choses que Dieu, dans Son amour immense, ne veut pas que nous puissions voir. Imaginez un énorme crapaud en train d'uriner dans le verre d'un consommateur dans un bar, alors que celui-ci croit qu'on est en train de lui verser à boire! Le consommateur ne voit rien de ce qui se passe dans l'invisible. Comment réagirions-nous si nous voyions voler dans le ciel d'énormes orangs-outangs en plein jour? Tout le monde fuirait! Cependant, ces choses se passent réellement, mais Dieu, dans Son amour, n'a pas voulu que nous puissions les voir. Louons le Seigneur! Louons-Le d'avoir caché ces choses à nos yeux! Faisons tout ce qui est en notre pouvoir, bien-aimés, pour demeurer dans Son amour! La visite de mon père Pendant toute cette époque, aucun membre de ma famille n'était venu me voir, bien que sachant tout ce qui m'était arrivé. Mais, un jour, mon père vint me rendre visite. Je ne sais si quelqu'un était allé le prévenir. Il arriva, une Bible à la main. Lorsqu'il fut sur le seuil de la maison, une voix lui donna l'ordre de sortir. Comme il essayait, perplexe, de comprendre d'où provenait cette voix, il reçut un coup sur la tête et tomba. Mon coeur me fit très mal lorsque je vis mon cher papa se relever avec peine tout en me fixant d'un air étonné. J'étais assise dans un fauteuil et je me mis à pleurer. Dès le moment où j'avais aperçu mon père dans l'embrasure de la porte, J'étais restée sans voix. Il m'était difficile d'émettre un son quelconque. Je voulais crier pour le prévenir de ne pas s'approcher de moi, mais je restai muette. A nouveau, la voix d'un démon tonna en s'adressant à mon père: - Sors, c'est un ordre! Sors d'abord, jette ce que tu tiens à la main, puis tu diras ce qui t'amène! Mon père marcha à reculons jusqu'à la porte. Une fois dehors, il tourna la tête dans ma direction, puis regarda sa Bible. Puis il se décida. Il ne jeta pas la Bible, mais la déposa cependant à terre. Il s'avança pour entrer, mais on lui ordonna de s'avancer à genoux. Je vis une larme couler sur une joue de mon papa! Il s'agenouilla et commença à ramper vers moi. Arrivé tout près de moi, il tendit les mains pour m'embrasser. C'est alors que je fus soulevée de terre. - Ne la touche pas! Tonna une voix. Mon père était pasteur d'une grande Eglise Luthérienne. En le voyant venir, j'avais eu un regain d'espoir, car il devait occuper la position privilégiée de quelqu'un qui connaît la volonté de Dieu, il ne fallait pas avoir de grandes connaissances pour comprendre que ma maladie était d'origine diabolique. Puisque les prêtres avaient échoué, les pasteurs ne pouvaient que réussir! En l'occurrence, mon père ne pouvait que mieux faire! Mais, à le voir à genoux, ramper comme un ver de terre, obéissant aux ordres de ceux qui avaient demandé sa mort pour que je guérisse, je perdis tout espoir de guérir un jour. Toujours accroupi, au lieu de prier Dieu et d'invoquer la Nom du Seigneur Jésus-Christ et la présence du Saint-Esprit, mon père se mit à invoquer les esprits de ses ancêtres, en les citant chacun par leur nom. Cette prière occulte apaisa ou sembla apaiser les démons. Mon fauteuil regagna le sol. Voyant cela, mon père poussa la hardiesse jusqu'à exiger que les esprits de ses ancêtres païens m'amènent avec lui. Les démons lui répondirent que cela était impossible. - Elle mourra en cours de route! Nous la tuerons! Elle ne vivra pas! Mais ils bluffaient, comme le diable sait aussi bluffer. A la longue, mon père eut le dessus et parvint à m'amener. Dans Matthieu 12:25-26, le Seigneur nous dit ceci: "Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même. Comment donc son royaume subsistera-t-il?" Cela signifie que ce n'est pas l'amour qui règne dans le royaume de Satan! Si les mauvais esprits qui me retenaient captive cédèrent aux demandes de mon père, c'est que les esprits qu'il avait invoqués étaient d'un rang supérieur au leur. Ils avaient plus de droits sur moi, du fait des liens de sang et des liens familiaux. Il en est de même en Inde pour les castes, par exemple. Mon père avait poursuivi son monologue jusqu'au soir, et les démons avaient relâché leur emprise sur moi, au point que je pouvais me déplacer aisément. Après m'avoir emmenée chez lui, mon père convoqua le soir-même les membres de la famille, pour statuer sur ma situation. Ils résolurent tous de me conduire chez le plus grand féticheur qu'ils connaissaient, non loin de mon village natal. Chez le féticheur de Kandelungu Dans notre société, la femme occupe la seconde position. Ainsi trouve-t-on une longue liste d'interdits pour les femmes, alors que les hommes en sont exonérés. Certaines personnes vont jusqu'à ne pas admettre des femmes dans les pratiques traditionnelles. C'était le cas du féticheur que mon père avait contacté pour faire exorciser sa fille bien-aimée. Dans un premier temps, et pour faire monter les enchères, le féticheur refusa net de s'occuper de mon cas, simplement parce que j'étais une femme. Il n'avait jamais traité de femme. Il dit: "Nous amener ici une femme est pour nous une insulte!" Mais il ajouta: "Cependant, compte tenu de votre notoriété de pasteur, j e veux bien vous rendre ce petit service, pourvu que vous ayez les moyens d'apaiser les esprits irrités par cet affront. En plus de l'argent, tu devras m'amener douze chèvres." La proximité de notre village natal fit que la collecte des chèvres s'effectua sans grand problème. Une somme importante d'argent fut aussi remise au féticheur, en plus des chèvres. Je fus accompagnée par mon père et par ma petite soeur, et aussi par d'innombrables démons, qui me sommaient de rebrousser chemin et de fuir Nous allâmes chez le féticheur vers le soir. Le lendemain matin, on me donna un breuvage dans un bocal. Il s'agissait d'une drogue, car après l'avoir consommée, tout mon corps s'affaiblit et je perdis connaissance, je fus déposée inconsciente dans un trou d'un mètre cinquante de profondeur, d'un mètre quatre-vingt de long, et de cinquante centimètres de large. Le trou fut recouvert de troncs d'arbres, de branches et de feuillages, puis de terre au-dessus. Un grand feu fut allumé sur ce trou rebouché, alors que je me trouvais à l'intérieur. Un groupe de danseurs se tenaient tout autour du feu. Entraînés par des tamtams, les danseurs se lancèrent dans une danse rituelle au rythme endiablé. A ce moment-là, le maître des lieux, le féticheur, entra en scène. Il sortit de son "laboratoire" (case construite un peu à l'écart des autres, qui abritait ses fétiches ainsi que d'autres objets nécessaires à l'exercice de ses fonctions), paré d'une tenue de cérémonie aux couleurs chatoyantes, et tenant une lance dans sa main droite. Il fit son apparition en dansant, et s'approcha du trou recouvert dans lequel je me trouvais, inconsciente. Après avoir effectué quelques pas de la danse rituelle autour du feu, il enfonça sa lance dans le feu. Un cri jaillit du feu: "Hé!" Lorsqu'il ressortit sa lance du feu, elle était toute trempée de sang. Le féticheur s'écria: "Un de moins!" Et il se remit à danser. Il enfonça une seconde fois sa lance dans le feu. Un second cri jaillit du feu: "Hé!" Il retira à nouveau sa lance maculée de sang. Tout heureux de constater l'efficacité de son art, il s'écria: "Deux de moins!" Puis il lança en direction de mon père: "Nous les aurons tous, les persécuteurs de ta fille! Leur sang sur ma lance est un bon signe!" Le vieux se remit à danser. lorsqu'il voulut enfoncer sa lance pour la troisième fois dans le feu, un cri jaillit à nouveau, non pas dans le feu cette fois, mais dans l'assistance, parmi les badauds accourus pour la circonstance: "Au feu! Au feu! La case brûle!" Convergeant leurs regards dans la direction indiquée par le badaud, les assistants virent en effet que la petite case d'où était sorti le vieux tout-à-l'heure était en feu. Les flammes tendaient à s'étendre vers les autres habitations. Avec une rapidité étonnante pour son âge, le féticheur se dirigea vers les flammes. Il manqua de peu se brûler, mais il fut retenu. Il ne parvint pas à récupérer quoi que ce soit de sa case en flammes. L'incendie fut tout de même maîtrisé, malgré la perte du "laboratoire" et de tout son contenu. Les autres habitations furent épargnées. Questionné pour savoir qui avait mis le feu au laboratoire, le vieux, tout en colère, expliqua que ce n'était pas un homme qui avait mis le feu à sa case, mais les esprits, qui s'étaient révoltés parce qu'il avait accepté de traiter une femme! - Sortez votre fille d'ici et allez-vous-en de chez moi! Vous m'avez tué! Je suis mort! Je ne veux plus vous voir! Allez-vous-en! Encore inconsciente, je fus sortie du trou et on m'emporta. Bien que n'ayant pas honoré son contrat, le féticheur ne restitua rien à mon père, ni une chèvre, ni un seul centime! Le fait que mon père ait été renvoyé n'était pas pour me rendre l'espoir. Les voix se moquaient de moi et riaient. Elles ne cessaient de me dire que c'était eux qui avaient eu le dernier mot. Pour eux, si je voulais parvenir au salut, il fallait que je me décide à tuer mon père. Après ce dernier échec, je sus qu'il ne me restait plus qu'une chose à faire: me suicider! Je me disais: "Puisqu'ils n'ont pas le courage de me tuer, je le ferai à leur place. Mon père sera alors épargné. Ce n'était pas du stoïcisme de ma part, mais plutôt de l'amour paternel. Puisque j'avais tout perdu, autant préserver celui qui m'avait engendré. En route pour la Tanzanie Je réfléchissais à la manière de réaliser mon plan diabolique, mais le Seigneur avait Pour moi un autre destin. Le jour où j'avais décidé de m'empoisonner, mon père vint me dire qu'il envisageait de m'emmener le plus vite possible en Tanzanie. | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 20:59 | |
| D'après un communiqué capté à la radio tanzanienne, il y avait un grand réveil spirituel dans ce pays. Le Seigneur y opérait des miracles comme aux temps bibliques. Les sourds entendaient, les aveugles recouvraient la vue, les paralytiques marchaient, et ceux qui étaient possédés par des esprits impurs étaient délivrés sans le concours d'autre chose que de la Parole de Dieu. Mon père me dit: "J'ai résolu de t'emmener là-bas dans une semaine, ma fille. Nous allons mettre cette semaine à profit pour nous préparer. Deux jours avant notre départ, un parent amena une femme auprès de mon père, et lui demanda de raconter son histoire. Elle le fit sans se faire prier, heureuse de trouver un auditeur responsable. - Papa pasteur, je ne sais si vous me reconnaissez? Je suis celle qui était folle, et qui se promenait à moitié nue dans ce village. (Depuis notre visite chez le féticheur, nous n'étions pas retournés à Lubumbashi. Nous nous étions retirés dans notre village natal.) Il y a moins d'une semaine, une nièce mariée à Kasongo (chef-lieu de Zone situé à 90 km de Shabunda, notre village) est venue me chercher pour m'y amener. Le pasteur de l'Assemblée de Dieu de Kasongo avait invité un couple d'évangélistes venus de Kinshasa. Ce couple prie Dieu d'une façon originale. Par exemple, ils chassent les démons au Nom de Jésus. Plusieurs démoniaques dans mon cas ont été délivrés grâce à la prière extraordinaire de ce couple. Lorsque ce cousin (elle désigna la personne qui l'avait amenée) m'informa de votre intention de vous rendre en Tanzanie, je n'ai pas hésité un seul instant à venir vous voir pour vous demander d'aller plutôt à Kasongo. Si vous consentez à y aller, je suis prête à vous accompagner. Je suis certaine que le Dieu de ce couple délivrera votre fille comme Il l'a fait pour moi. Les démons ne tenaient pas que je me rende à Kasongo. Ils me dirent qu'ils feraient tout ce qu'ils pourraient pour m'empêcher d'y aller. C'est ainsi qu'ils me paralysèrent les deux jambes, m'empêchant de me tenir debout. La soeur me porta sur son dos, et nous pûmes continuer notre chemin vers Kasongo. Nous étions un groupe de six personnes: mon père, mon cousin, deux cousines, la femme qui nous avait annoncé cette nouvelle, et moi. Chez moi, les voyages se font à pied. Non pas que nous manquions d'infrastructures routières, mais nous ne pouvions pas nous permettre d'attendre une voiture, compte tenu de la rareté des véhicules dans cette partie du pays. Poursuivant notre pénible marche, nous nous arrêtâmes pour nous reposer dans un village, après avoir marché pendant au moins vingt kilomètres. Nous avons croisé une femme qui venait justement de Kasongo. Elle portait un enfant sur le dos et glorifiait le Seigneur en chantant des cantiques de louange. Mon père, qui voulait savoir la raison de son excitation, l'interpella. La femme nous dit ceci: Ma fille que voici était sourde depuis longtemps. Je viens de Kasongo, où un homme et une femme venus de Kinshasa ont prié Dieu pour que ma fille entende. Juste après leur prière, j'ai appelé mon enfant, et elle m'a répondu. Vous ne pouvez vous imaginer quelle joie est la mienne! J'ai voulu les remercier pour ce qu'ils avaient fait, mais ils m'ont répondu qu'ils n'étaient que de simples instruments utilisés par Dieu, et que c'était à Dieu que je devais rendre gloire. Depuis lors, je ne fais que Le remercier pour la guérison de ma fille. C'est pourquoi vous me voyez chanter, toute joyeuse. Les gens disent qu'ils comptent rentrer bientôt. Il semble qu'ils doivent encore rester une semaine. Je vais de ce pas chercher mon petit frère qui a perdu la vue dès son jeune âge. Ce serait pour lui une grande chose que de recouvrir la vue! Pendant tout le temps que cette femme parlait, les voix ne cessaient de me répéter qu'elle "Elle ment, elle ment! Ne l'écoute pas! Retournons, n'y va pas!" Mon père et tous ceux qui nous accompagnaient n'entendaient rien de ce que disaient les démons. Mon père me dit: - Françoise, c'est Dieu qui nous envoie ces gens pour nous venir en aide. Prends courage et dépêchons nous, sinon, si nous traînons, nous risquons de les manquer! A cet instant précis les démons clouèrent mon père au sol. Il eut une sorte de crampe subite qui le força à rester couché. Il était impossible d'avancer. La paralysie qui m'avait empêchée de marcher avait été transmise à mon père! Les démons me dirent: "Puisque c'est lui qui tient à t'amener là-bas, nous allons voir maintenant comment il va s'y prendre!" Je tombai en sanglotant dans les bras de mon père, toute abattue. Il m'encouragea à poursuivre le voyage sans lui: "Cette crise de rhumatisme ne pouvait choisir un aussi bon moment pour me terrasser! Avec un petit repos, un jour au plus, je serai rétabli. La douleur sera moins forte que maintenant. Puisque tu peux marcher maintenant, prends courage, ma fille, et va trouver ces gens dont nous a parlé cette femme tout-à-l'heure. Je vous rejoindrai dès que possible. Ne vous inquiétez pas pour moi, cela passera!" Puis, se tournant vers son neveu, il dit: "Prends soin de ta soeur!" Bien-aimés du Seigneur, c'est par la foi que j'ai fait cette distance sans tenir compte de tout ce que me disaient mes locataires. Je marchais lentement en titubant. Tous les dix kilomètres, nous nous reposions pour souffler. La maladie m'avait fortement affaiblie. Les privations, ajoutées aux tracasseries des démons, m'avaient accompagnée sur ma longue route vers la guérison. Mieux valait pour moi mourir en cours de route, que de ne pas arriver à destination Il ne me restait plus qu'une journée de marche environ, lorsque les démons m'ôtèrent l'usage de la parole, m'empêchant ainsi de communiquer avec le monde extérieur... Chapitre 9 : La délivrance Relaté par Kapena CIBWABWA Bien qu'ayant à plusieurs reprises entendu témoigner la soeur Lutala Françoise, je ne pouvais tout de même pas mettre ce témoignage par écrit sans avoir interrogé des témoins oculaires, les acteurs mêmes que Dieu a utilisés pour sa délivrance. Ces deux témoins sont : - Le frère en Christ M'Pongo Moïse, et - La soeur en Christ Philomne Kaseka. Kapena Cibwabwa (K.C.): Pasteur M'Pongo, d'après la soeur Lutala, vous êtes L'une des deux personnes dont te Seigneur S'est servi pour sa délivrance. Pouvez-vous nous relater comment Dieu vous a demandé d'accomplir cette oeuvre? Pasteur M'Pongo Moïse (M.M.): Merci, mon bien-aimé frère Kapena, pour l'occasion que vous me donnez de parler de cette oeuvre grandiose, pour la première fois après tant d'années. C'est par prophétie que Dieu nous avait demandé d'intervenir. Vers le mois de mai 1983, je me trouvais à Masina, au quartier Sans Fil, où je dirigeais une église locale. Il m'arrivait souvent de me rendre au quartier chic de Righini dans la zone de Lemba, où habitait ma soeur en Christ Philomène Kaseka, pour aller lui rendre visite. Le 19 mai, après un long temps d'absence, je suis donc allé lui rendre visite chez elle. Elle m'accueillit par ces paroles: - Sois béni, mon frère, puisque tu viens de la part de Dieu. Il y a deux jours, le Seigneur m'a parlé dans une vision nocturne. Dans cette vison, j'ai vu la carte politique de mon pays, le Zaïre, suivie d'un gros plan sur la région de Kivu. Je remarquai qu'il y avait un gros serpent enroulé autour de l'une des sous régions, celle de Maniema. J'ai demandé au Seigneur ce que cela signifiait. Le Seigneur me donna l'interprétation de la vision: "Le grand serpent que tu vois, c'est le diable. Il est en train de séduire beaucoup de monde dans cette partie du pays. Si je t'ai montré ces choses, c'est que j'ai une importante mission à te confier. Descends vite à cet endroit pour glorifier mon- Nom!" Je répondis au Seigneur: "Mais je suis une femme! Ta Parole m'interdit de prendre autorité sur un homme (I Timothée 2:12). Il n'y a pas que des femmes dans cette sous région!" Le Seigneur me dit: 'Tu n'iras pas seule. Dans deux jours, je t'enverrai mon serviteur, M'Pongo Moïse. Ce sera un signe de ma part. Arrange-toi Pour lui payer son billet de transport." J'ai reçu ce message le 17 mai. Deux jours après, comme me l'a dit le Très-Haut, te voici, après avoir disparu pendant je ne sais combien de temps! Après avoir entendu la soeur Philomène, je lui demandai de m'accorder un temps de prière: "Non pas que je doute de tes paroles, mais simplement pour me mettre dans l'ambiance du Saint-Esprit." Je fis un jeûne de deux jours, au terme duquel Dieu confirma la prophétie en mettant en moi une forte conviction. La soeur Philomène était certaine de mon accord. Sans me consulter, elle avait déjà acheté deux billets d'avion Kinshasa-Kindu, le 20 mai 1983. Deux jours après ma conversation avec elle, le 21 mal, je me rendis de grand matin à Righini. J'avais emporté tous mes effets de voyage. Ma décision était de ne rentrer qu'une fois la prophétie accomplie. "Es-tu prêt pour le voyage?" me dit-elle en m'accueillant à mon arrivée chez elle. - Quel voyage? Je n'ai pas de billet de transport. - Tout est réglé, par la grâce de Dieu. Nous avons les billets. Debout! En route pour l'aéroport! K.C. : Une fois à Kindu, chez qui êtes-vous descendus? Aviez-vous un point de chute pour débuter vos services? M.M. : Une fois les formalités terminées à l'aéroport, nous avons traversé le fleuve Lualaba par le bac de Kindu. Puis nous sommes allés au chef-lieu de la zone de Kasongo, dans la sous-région de Maniena. C'est là que se trouvait notre point d'attache. En effet, à Kasongo vivait un pasteur qui nous connaissait depuis le temps de notre groupe de prière situé sur la 9e rue à Kinshasa-Limete. Dieu sait arranger les choses, mon frère. Ce pasteur était le représentant légal de toutes les Assemblées de Dieu de la sous-région! Puisqu'il nous connaissait en notre qualité de serviteurs de Dieu, il ne s'opposa pas à notre demande de travailler au sein de l'église qui lui était confiée. Même envoyés par Dieu, ce que nous nous gardions de révéler, nous ne pouvions pas commencer des réunions sans nous remplir encore davantage de l'Esprit du Seigneur, dans la prière. Nous avons observé trois jours de jeûne et de prière. Nous avons commencé par faire des séminaires bibliques dans les églises avant de faire des croisades d'évangélisation. Dieu glorifia le Nom de Son Fils au travers de notre ministère là-bas. Il y eut beaucoup de miracles: les Paralytiques marchèrent, les sourds entendirent, les aveugles recouvrèrent la vue, ceux qui étaient possédés par des esprits impurs furent délivrés. C'est surtout cette dernière catégorie qui était la plus nombreuse. Les gens, apprenant ce que le Seigneur faisait au travers de notre ministère, amenèrent de nombreux malades et démoniaques. Et Dieu les guérissait tous! Quelle joie pour nous de voir ces démoniaques, venus littéralement enchaînés, s'en aller libres, leurs chaînes sur l'épaule en signe de témoignage! Oui, le Seigneur avait accompli pour moi Sa Parole, qui dit, dans Lue 10: 2: "La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson." A voir combien de gens acceptaient le Seigneur, cela ne faisait que confirmer les paroles du Maître de la moisson! Notre travail ne se limitait pas à Prier pour les malades. Nous parcourions à pied de grandes distances pour atteindre des églises éloignées de Kasongo. Nous confiions ceux qui étaient sauvés les, responsables des églises, non sans les avoir recommandés à la garde du Saint-Esprit. Nous ne manquions pas de leur rendre visite chaque fois que l'occasion se présentait, pendant tout le temps que nous avons passé dans cette sous région, c'est-à-dire un mois. K.C. : Si je comprends bien, c'est durant cette période que vous avez fait connaissance de la soeur Lutala Françoise? Pourriez-vous éclairer les lecteurs sur les circonstances dans lesquelles vous l'avez connue, et donner sa description physique? M.M. : Bien, mon frère, que Dieu vous bénisse pour la question! Parmi ceux que le Seigneur avait délivrés au travers de notre ministère, se trouvait une jeune femme de Shabunda, qui est aussi la zone d'origine de la soeur Lutala. Cette soeur avait été délivrée d'un esprit impur qui la tourmentait depuis longtemps. Une fois de retour chez elle, elle informa les parents de Lutala de ce que le Seigneur avait fait dans sa vie. Elle ne manqua pas de leur dire que nous nous trouvions à Kasongo, à environ 90 kilomètres de là. Partant de sa propre expérience, elle parvint à convaincre les parents de Lutala de l'amener, non e Tanzanie, mais là où nous nous trouvions, à Kasongo. Un dimanche soir, le pasteur Sansaku, qui nous accueillait, la soeur Philomène Kaseka, et moi-même, nous revenions de Mitende, localité située à 7 km de Kasongo, où nous avions été prêcher la Parole de Dieu dans l'une des paroisses des Assemblées de Dieu. Après avoir parcouru cette distance à pied, à l'aller comme au retour, nous étions fort fatigués. Arrivés à Kasongo, nous avons trouvé un groupe constitué d'un homme et de quatre femmes. L'une d'elle attira tout particulièrement mon attention. Elle était très maigre. Elle avait les cheveux ébouriffés et sales. Ses yeux étaient enflés et son regard était hagard. Malgré sa maigreur, sa poitrine était très enflée, à la manière d'une femme qui allaite. Elle portait une robe très sale en lambeaux. Ses jambes et ses pieds étaient tellement enflés qu'il n'était pas besoin de faire appel à un médecin pour diagnostiquer un éléphantiasis. Malgré son état lamentable, elle traînait à ses pieds une chaîne longue d'au moins cinquante centimètres, dont les deux extrémités étaient attachées à chacun de ses mollets. Elle avait tout d'une folle. J'appris plus tard que ce groupe venait de Shabunda. Je ne sais combien de temps ils avaient mis pour parcourir cette distance à pied. Nous étions le dimanche 10juin 1983. La délivrance K.C. : Jusque là, vous ne connaissiez pas le mobile de leur visite? M.M. : En voyant la personne que je viens de décrire, je compris vite qu'elle avait besoin d'une prière de délivrance. Compte tenu de l'heure tardive et de la fatigue qui gagnait mon corps, je murmurai en moi-même: "Pourquoi ne pas attendre demain pour la délivrance de cette femme?" C'est alors que le Saint-Esprit me dit clairement: "Pourquoi voulez-vous compromettre mon oeuvre?" Convaincu de l'appui du Seigneur, je demandai à ma compagne de voyage d'entretenir la nouvelle venue sur la repentance et le pardon des péchés, le temps de me retirer pour demander non la volonté, mais la direction du Seigneur. | |
| | | hydie membre marié
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| Sujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Mar 15 Juil - 21:01 | |
| En effet, mon jeune frère Kapena, le service de délivrance nécessite beaucoup de prière (Marc 9:29). Je rejoignis la soeur Philomène, une fois ma prière terminée. A son tour, elle se retira pour prier. En attendant son retour pour commencer la prière de délivrance, j'entrepris de sonder la soeur Lutala. Je lui posai certaines questions en rapport avec la Parole de Dieu. Ses réponses démontraient une résistance farouche à la Parole de Dieu. Le Saint-Esprit m'interdit de continuer à lui poser des questions. J'avais vite compris que ce n'était pas elle qui répondait, mais les mauvais esprits en elle. Ne pouvant rien tirer d'elle, je me tournai alors vers ceux qui l'avaient amenée. Je leur demandai pourquoi il avait fallu enchaîner une personne dans cet état. "C'est parce qu'elle a souvent l'habitude de fuir. Un jour, elle a disparu sans que personne ne sache dans quelle direction elle était partie, pour qu'on puisse la rechercher. Cela a été un coup dur pour la famille. Au bout de trois mois, on l'a retrouvée seule dans la forêt. Une autre fois, on la retrouva dans un cimetière, après trois semaines d'absence! Elle aurait pu fuir en cours de route, c'est pourquoi nous l'avons enchaînée." "C'est difficile de vous répondre. Depuis à peu près,' trois mois, on ne la voit presque plus manger. Mais nous remarquons pourtant qu'à certaines heures de la journée, elle fait les gestes de quelqu'un en train' de prendre un repas. Elle porte quelque chose à la bouche, et ses mâchoires remuent. Elle mange des plats invisibles. Voici bientôt trois mois qu'elle ne touche pas aux aliments que la famille lui apporte, et elle n'en est pas morte!" Je leur dis: "Seul le corps de votre soeur la relie encore à notre monde visible. Les démons qui sont en elle l'empêchent de prendre tout contact normal avec le monde visible, celui des hommes normaux. D'où ces excursions involontaires dans les endroits déserts, comme les forêts et les cimetières. Elle ne peut rien manger car elle est en plein dans le monde des esprits, le deuxième monde... Toutefois, ayez confiance en Dieu, et priez beaucoup. Jésus-Christ, qui est venu détruire les oeuvres du diable, libérera votre soeur de toute l'emprise du diable, ce soir-même!" La soeur Philomène revint, et nous débutâmes ensemble la prière de délivrance. Ainsi, lorsque les gens apprirent notre retour de Mitende, ils accoururent de partout pour suivre la délivrance "en direct. " Plusieurs dans la foule la reconnaissaient comme étant une ancienne religieuse catholique. Certaines mères se frappaient la poitrine de douleur, en se souvenant de la grande beauté passée de Lutala, qui était D'autres regrettaient le fait qu'elle n'avait même pas pu profiter de ses études supérieures, à cause de ses interminables maladies. Il y avait enfin celles qui la plaignaient d'avoir perdu en un seul jour ses quatre enfants et, un peu plus tard, son mari. Voyant l'état de possession avancé de la soeur Lutala, j'avais eu la présence d'esprit d'écarter la foule, de peur que les mauvais esprits, une fois chassés du corps de Lutala, n'entrent dans les nombreux païens qui se trouvaient dans la foule. Je parle bien des païens, puisque les véritables enfants de Dieu sont couverts par le sang de l'Agneau de Dieu. Comme la foule refusait de s'écarter, je restai calme, et j'eus alors l'idée d'amener Lutala un peu plus à l'écart, derrière la maison de prière que nous appelons l'église. Une fois dehors, nous avons, avec la soeur Philomène, demandé à Dieu de nous assister de Son Saint-Esprit, et de nous recouvrir du sang de Jésus-Christ, nous et tout le groupe qui était autour de nous, pendant tout le temps que prendrait la délivrance. En regardant cette femme étendue sur le sol, mon coeur se brisa en pensant aux souffrances endurées par le Christ pour notre délivrance! D'une voix autoritaire, j'ordonnai aux démons de se présenter. Ils s'exécutèrent en déclinant chacun son identité et sa fonction. Vous ne devez pas oublier que je ne me trouvais pas en cet endroit par ma volonté propre. Voici le dialogue qui s'ensuivit entre d'une part les démons, qui s'exprimaient par la Bouche de Lutala, et le Saint-Esprit, qui parlait au travers de notre humble personne: - Je m'adresse à vous, démons qui êtes logés dans son corps. Je vous ordonne de vous présenter chacun par son nom et par l'oeuvre qu'il est en train d'accomplir. Pour commencer, répondez-moi, combien êtes-vous? - Tuwuku mingi. (Cela signifie en langue swahilie: "Nous sommes nombreux." Puisque je ne comprenais pas le swahili, ce fut la soeur Philomène qui me servit d'interprète pendant la délivrance. Elle me traduisait en Lingala.) - Combien êtes-vous? - Nous sommes deux-cent-dix démons. - Que faites-vous en aussi grand nombre? - Mais c'est notre demeure! - Son corps est le temple du Saint-Esprit. Il n'est Pas votre demeure! - Elle est notre épouse. - Elle est maintenant enfant de Dieu et non votre femme. - Si elle était enfant de Dieu, nous ne serions pas ici. - Qui êtes-vous, vous qui répondez à mes questions? - Je suis le chef, Je m'appelle Ilongo. - Ilongo, depuis combien de temps es-tu dans ce corps? - Je suis là depuis longtemps. - Que fais-tu ici? - Je suis chez moi ici. Celle-ci est ma femme. - Ilongo, es-tu l'esprit d'un mort, ou d'un vivant qui pratique sa magie dans le corps de cette femme? - Je suis mort depuis longtemps. - Pourquoi as-tu élu domicile dans ce corps? - Je ne peux pas te répondre... - Ilongo, ton nom m'indique que tu es Zaïrois. - De quelle région étais-tu? - De la région de Mba ndaka. - De quel clan, de quelle tribu? - Tu me fatigues avec toutes tes questions! De toutes façons, Je ne te répondrai plus. - Ah bon, tu ne veux plus me répondre? Eh bien, nous allons voir! De toutes façons, sache que je ne suis pas ici pour converser avec toi, mais pour te déloger. Sors de ce corps maintenant, au nom de Jésus-Christ! La voix qui sortait de la bouche de Lutala n'avait rien de la voix d'une femme malade. La voix d'Ilongo était bien celle d'un homme aux tonalités viriles. Une fois le nom de Jésus-Christ prononcé, le visage de la soeur Lutala se déforma. On aurait dit un fauve prêt à agresser sa proie. Le démon commença à lancer des cris aigus. Je m'adressai à la soeur Philomène qui se trouvait à mes côtés, et je lui dis: - Persévérons dans la prière. Ne nous laissons pas distraire par les grimaces de ce démon. Il faut u'il sorte de ce corps, au nom de Jésus-Christ. Ensemble, nous fîmes une puissante prière autorité, en ordonnant au démon d'évacuer ce corps, au nom de Jésus-Christ. Dans un moment de forte onction spirituelle, je m'adressai au mauvais esprit en lui ordonnant de sortir de ce corps et d'aller dans les lieux arides, au nom de Jésus-Christ. Il me répondit: De grâce, ne m'envoie pas là-bas! Envoie-moi plutôt dans ces arbres! - Dans ces arbres, pour que tu ailles ensuite retourner dans un corps humain? - De grâce, envoie-moi dans ces arbres! Je me souvins alors du lieu réservé au diable et à ses démons (le lac de feu, Apocalypse 20: 10). Je crus bon de lui commander d'aller dans ce lieu: - Sors de ce corps, et va dans le feu éternel réservé pour vous! - Non, le feu n'est pas encore ouvert. Je ne peux pas y aller. Je dis à Philomène: - Ne l'envoyons pas dans le feu éternel, puisqu'il n'est pas encore ouvert. Puis je dis au démon: - Si tu ne sors pas, au nom de Jésus-Christ, et si tu ne vas pas dans les lieux déserts, je vais invoquer sur toi le feu du ciel, et il te consumera, toi et tes acolytes. Sors, au nom de Jésus-Christ, et va-t-en dans les lieux arides! Cette fois, il sortit au nom de Jésus-Christ. Il projeta à terre Lutala, enroulée sur elle même, à une distance de près de trois mètres. Je ramenai Lutala à l'endroit où nous nous trouvions. Frère Kapena, sais-tu qu'une personne sans Christ est un homme aride, un homme spirituellement mort? Il représente un endroit propice pour le diable et ses démons. Un homme qui n'a pas en lui la Parole de Dieu est un lieu aride. Ilongo résistait parce que tous les lieux arides autour de nous étaient couverts par le sang de l'Agneau de Dieu. D'où son insistance à aller même dans les arbres. Ce qui signifie que, lorsque il s'est trouvé dehors, il n'a pas dû aller très loin. Le second esprit qui se présenta était celui de la grand-mère de Lutala. Celle qui lui avait donné le pouvoir de domination. Elle ne s'exprima ni en Lingala ni en Swahili, mais en Ki-Rega. Ce fut la fille du pasteur Sansaku qui nous servit alors d'interprète. Nous eûmes confiance en sa fidélité, car elle n'était pas la seule à comprendre cette langue parmi nous. Lorsque nous lui avons donné l'ordre de sortir, après qu'elle se fut présentée, elle répliqua:
- J'ai des enfants. Comment pourrai-je sortir sans eux? - Combien d'enfants as-tu? - J'en ai quatre. - Qui en est le père? - Je ne peux pas révéler le nom de leur père. Plutôt partir que de vous dire à qui ils appartiennent. D'ailleurs, je m'en vais! Mais je ne m'éloignerai pas trop d'elle. Je sais qu'elle se met facilement en colère. Dès qu'elle se fâchera, je ne manquerai pas de rentrer! - Je t'interdis de rentrer en elle, au nom de Jésus-Christ! -Je pars, je pars, je m'en vais...! Et elle partit. Je compris alors que la colère était l'une des portes qui donnaient accès aux démons. Cela m'aida à comprendre pourquoi la plupart des personnes sauvées, lors des campagnes d'évangélisation au Pont Kasa-Vubu, rechutaient tout aussi rapidement que le Seigneur les avait guéries. C'était à cause de la colère. Comme ils avaient été mal instruits, les démons retournaient en force dès qu'ils se mettaient en colère. Paul de Tarse le savait, c'est pourquoi il nous conseille de ne pas laisser passer la nuit sur notre colère (Ephésiens 4:26). Paul savait qu'il était utopique d'interdire à un être humain de se mettre en colère. Comme il connaissait la faiblesse humaine, il nous a laissé ce conseil pratique. Puis vint le tour d'un autre démon, qui s'appelait François. C'était un européen, un parisien, à en juger par son français impeccable. Le Français me priait de ne pas l'importuner en faisant trop de bruit. Je lui dis: - Tu n'as pas le droit de m'imposer quoi que ce soit! Ce n'est pas ta demeure! Sors, au nom de Jésus-Christ! Il partit sans mot dire. Il ne projeta même pas Françoise à terre, comme l'avaient fait les esprits de ces nègres! Vous comprendrez qu'il ne m'est pas possible de vous raconter la sortie des 2 10 démons! Je vous dirai seulement que seuls le premier et le dernier démon firent preuve d'une certaine résistance. Le dernier démon était l'esprit d'une femme. | |
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