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ENTRAIDE ET LIBRE EXPRESSION SANS DISTINCTION DE RACE
 
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     ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES

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    4 participants
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    AuteurMessage
    hydie
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    hydie


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    MessageSujet: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 18:45

    ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES ReviewsESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES ReviewsESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES ReviewsESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES ReviewsESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES ReviewsTEMOIGNAGESJan 6, '08 12:40 AM
    for everyone
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    Category:Other

    DELIVRE DES PUISSANCES DES TENEBRES
    par Emmanuel ENI

    Chapitre 1 : Ma fuite vers une « nouvelle vie »
    « Oriente le jeune garçon sur la voie qu'il doit suivre ; même quand il sera vieux, il ne s'en écartera pas. » Prov. 22:6
    Voici
    un récit des oeuvres de Dieu, de Ses oeuvres puissantes, merveilleuses
    et mystérieuses. Je le fais pour obéir à l'ordre que m'a donné
    Jésus-Christ : « Va rendre témoignage de ce que j'ai fait pour toi. »

    On
    pense généralement que le malheur est un acte du destin, et que nous ne
    pouvons rien faire pour changer les événements de notre vie. Ceci est
    vrai dans une certaine mesure. Mais dans le cas d'un enfant de Dieu, il
    y a un plan pour sa vie (Prov. 16:9). La réalisation de ce plan dépend
    d'un certain nombre de facteurs : notre intimité avec Dieu, l'idée que
    nous nous faisons du but ultime de la vie, et l'environnement
    socio-spirituel dans lequel nous nous trouvons.
    Un certain nombre
    de facteurs externes tentent d'influer sur le cours de votre vie. La
    crise se produit lorsque vous livrez votre volonté soit au bien, soit
    au mal. Il vous est possible d'aimer ou de haïr. Vous pouvez souhaiter
    comprendre ou ne pas comprendre. La volonté d'obéir est la plus grande
    force d'un chrétien né de nouveau, alors que la volonté de désobéir est
    la force la plus destructrice du pécheur.
    Lorsqu'un enfant est
    laissé seul au monde, il est contrôlé par l'une de ces deux puissances
    : le bien ou le mal, le bon ou le mauvais. C'est Dieu ou le diable.
    Chacun se trouve confronté à ces deux puissances dans la vie, et chacun
    doit choisir la vie qu'il doit mener. Je crois que c'est pour cela que
    la Bible dit : « Oriente le jeune garçon sur la voie qu'il doit suivre
    ; même quand il sera vieux, il ne s'en écartera pas. » Vous conviendrez
    que la personne la plus chère et la plus proche, pour un coeur
    d'enfant, est sa mère. Un orphelin est un enfant infortuné, bien plus
    exposé aux attaques du diable qu'un enfant qui a ses parents. Une maman
    assure la « protection » du corps et de l'âme, mais c'est une double
    tragédie lorsqu'un enfant perd ses deux parents, et encore plus lorsque
    les circonstances de leur mort sont des plus mystérieuses.
    Mon
    histoire commence il y a 22 ans dans un petit village appelé Amerie
    Iriegbu Osu Item, dépendant de la région de Bende, qui est sous
    l'autorité du gouvernement local, dans l'Etat d'Imo. Mes parents ne
    faisaient pas partie des riches, mais mon père avait eu le privilège
    d'hériter 42 hectares de terres de mon grand-père, une bénédiction qui
    a entraîné le plus grand malheur jamais rapporté dans l'histoire de la
    famille.

    Mon père était très jalousé par sa famille proche et
    lointaine, pour des raisons que j'ignore, peut être en raison de son
    important héritage de terres. Nous formions une famille heureuse. Mes
    parents avaient quatre enfants : Love, Margaret, Emmanuel et Chinyere.
    Après avoir eu leurs deux premières filles, mes parents avaient attendu
    quatorze ans avant de m'avoir (leur seul fils) et d'avoir, plus tard,
    ma petite soeur Chinyere. Ceci avait permis à ma famille de goûter à un
    réel bonheur.
    Mais ce bonheur fut de courte durée, car la première
    tragédie se produisit. Ma maman pleine d'amour et de tendresse mourut.
    On dit que c'est la sorcellerie qui la fit mourir. Quatre ans plus
    tard, ce fut mon père qui mourut. Dans son cas aussi, sa mort fut
    attribuée à un mauvais sort qui lui avait été jeté. Deux ans après la
    mort de mes parents, Love, ma soeur aînée, disparut mystérieusement et
    Margaret, la seconde fille de mes parents, devint folle. Ce fut toute
    une chaîne de tragédie dans la vie d'une humble famille, jusque là
    heureuse. Ma petite soeur Chinyere et moi, nous fûmes envoyés chez nos
    grands-parents. C'est alors que je terminai l'école élémentaire et que
    je fus admis au collège de Item. J'y fis trois années, mais je dus
    arrêter mes études, faute d'argent pour payer les frais scolaires.

    Peu
    après, mes grands-parents moururent également. Après toutes les
    cérémonies funèbres, un « parent » inconnu prit avec lui ma petite
    soeur Chinyere, dont je n'ai plus jamais entendu parler. Soumis à de
    terribles mauvais traitements, je fus forcé de retourner dans la maison
    de mon père, pour y vivre seul, âgé de 13 ans. Comment un enfant de 13
    ans peut-il vivre au milieu des ennemis de son père, qui sont donc
    aussi ses ennemis ? Combien j'étais angoissé ! Tous ces événements
    semblaient m'avoir conduits à la fin d'une existence qui ne valait plus
    la peine d'être vécue. Y avait-il quelqu'un pour se soucier de moi ? Y
    avait-il quelqu'un pour s'intéresser aux malheurs d'un petit garçon ?
    Un
    jour, je rencontrai un ami que j'avais connu à l'école élémentaire. Il
    s'appelait Chinedum Onwukwe. Chinedum m'aimait beaucoup. Il avait
    entendu parler de tous les malheurs qui m'étaient arrivés. Il me
    présenta à ses parents, qui m'accueillirent de bon coeur et
    m'adoptèrent comme leur second fils. La vie redevint à nouveau normale.
    On s'occupait bien de moi. J'étais à nouveau heureux. Je sus alors que
    le Dieu que priait ma mère lorsqu'elle était vivante existait quelque
    part, puisqu'Il m'avait donné de nouveaux parents. C'est du moins ce
    que je pensais. Je connus ce bonheur pendant près de deux ans. Puis le
    diable frappa à nouveau.
    Chinedum et ses parents firent un voyage à
    Umahia, et leur voiture s'écrasa contre un camion transportant de la
    terre. Chinedum et ses parents furent tués sur le coup !
    En
    apprenant ces nouvelles, je m'évanouis. On ne peut imaginer mon
    chagrin. Je parvins à survivre pendant la cérémonie funèbre, faisant
    des courses et fournissant du bois à ceux qui faisaient la cuisine.
    Puis je revins dans la maison de mon père, faisant les tâches d'un
    domestique pour pouvoir me nourrir.

    Je continuai à faire des
    petits travaux sur la ferme, dans les jardins, allant pêcher avec les
    anciens, jusqu'au jour où un homme de mon quartier m'engagea pour
    travailler dans sa ferme, pour un salaire de misère. Il me posa toute
    une série de questions. Tout d'abord, il me demanda de lui montrer les
    terres de mon père. Puis il me proposa de lui donner une partie de ces
    terres. Ensuite, il me dit que le salaire du travail que je ferais pour
    lui consisterait en un repas, le soir dans sa maison. Mais comment un
    garçon de quinze ans pouvait-il connaître les terres de son père ?
    Ensuite, quel droit pouvait avoir un garçon de cet âge de donner ces
    terres à quelqu'un, même si c'était un proche parent ? Je refusai ses
    demandes, ce qui le fâcha. Il jura qu'il allait me tuer dans la forêt.
    Je pris peur, je m'enfuis et je criai au secours. Malheureusement,
    personne ne vint, parce que nous étions dans un endroit éloigné, en
    pleine forêt, mais ce fut Dieu qui me vint en aide. L'homme me
    poursuivit avec son couteau, mais j'étais plus jeune. J'étais trop
    rapide pour lui. Je tombai dans un fossé profond environ de 1,80
    mètres, et l'herbe me recouvrit.
    Il me chercha, puis abandonna après
    quelque temps. Plus tard, je m'extirpai du fossé et retournai au
    village par un autre chemin. Je racontai ce qui s'était passé aux
    anciens du quartier mais rien ne fut entrepris. C'est la triste
    condition des orphelins. Cet événement avait fait naître une véritable
    haine dans mon jeune coeur ; personne ne m'aimait, personne ne se
    souciait de moi. Je me demandais pourquoi on voulait me tuer, alors que
    l'on savait que je n'avais plus de parents. Ma vie était remplie de
    souffrances. Je sais maintenant que c'est Dieu, dans Son amour, qui a
    empêché le diable de me suggérer de me suicider.
    Je me tournai
    vers l'Eglise, et je devins un membre à part entière de l'Assemblée de
    Dieu de mon village. Je le suis toujours. Malheureusement, personne ne
    s'occupait de moi.
    Pourtant, certains membres de l'église me
    connaissaient. Il est important de remarquer que je suis devenu un
    membre à part entière de cette église, sans même connaître Jésus-
    Christ. Je n'avais jamais su ce que signifiait être né de nouveau. Si
    vous vous trouvez dans l'église de Jésus-Christ, dans la situation où
    je me trouvais moi-même, donnez votre vie au Seigneur Jésus-Christ.

    L'Ecriture
    dit : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de
    vous. » (1 Pierre 5:7 - La Bible en français courant). C'est au milieu
    de toutes ces épreuves et ces souffrances qu'ALICE fit son apparition !
    Alice était une jeune fille que j'avais connue à l'école élémentaire.
    Elle avait cinq ans de plus que moi et venait du même village. Nous
    étions dans la même classe, assis sur le même banc, et nous sommes
    devenus très amis.

    Au cours de ces « amours » d'enfance, nous
    nous sommes promis de nous « marier » lorsque nous serions grands.
    C'était ridicule ! Un enfant de 11 ans, sans parents ni éducation, qui
    n'avait pas de quoi se nourrir, et qui faisait une promesse de mariage
    à une fille de cinq ans son aînée ! Plus tard, Alice partit à Akure
    pour faire ses études secondaires, et m'envoya des dizaines de lettres
    « d'amour ».
    Lorsque je revis Alice, j'avais quinze ans et elle en
    avait vingt. Elle avait fini ses études secondaires et travaillait à la
    Standard Bank (qui s'appelle maintenant la First Bank), à Lagos, où
    vivaient ses parents.

    Alice, qui avait appris ce qui m'était
    arrivé et qui connaissait ma condition, en prit avantage. Elle me
    persuada de la rejoindre à Lagos, et me donna son adresse, avec une
    somme de 50 naira ! (Monnaie nationale du Nigéria, N. de l'E.) C'était
    une fortune pour un jeune garçon de quinze ans qui n'avait jamais gagné
    plus de deux naira par jour. C'était une manne céleste. Cela signifiait
    que Lagos devait être un endroit merveilleux, où l'argent abondait, et
    où tous pouvaient jouir des bonnes choses de la vie. Je décidai alors
    qu'il me fallait aller à Lagos pour gagner mon propre argent et aussi
    pour acquérir des richesses.
    Pour moi, aller à Lagos était le seul
    moyen de fuir. Fuir loin des ennemis de mon père, de la faim et de tous
    les problèmes. fuir ! fuir ! Oui, fuir loin de tout ce qui était
    mauvais !
    Chapitre 2 : L’initiation
    « Telle voie paraît droite devant un homme, mais à la fin, c’est la voie de la mort. » Prov. 14:12

    « Mais les méchants sont comme la mer agitée qui ne peut se calmer, et dont les eaux agitent la vase et le limon.
    Il n’y a point de paix, dit mon Dieu, pour les méchants. » Esaïe 57:20,21
    La
    vie sans Jésus-Christ est décrite exactement dans les versets
    ci-dessus. Je quittai mon village pourvu de 50 Naira et de l’adresse
    qui m’avait été donnée par Alice. Je fuyais vers la délivrance, la
    liberté, le plaisir et tout ce qui les accompagnait.
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    hydie
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    ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Empty
    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 19:39

    Mais vous verrez par la suite que c’était loin de ce que j’avais
    imaginé dans mon jeune coeur. Lorsque j’arrivai à Lagos, tout était si
    beau à mes yeux que je le comparai au Paradis, quel qu’il fût. Je vis
    tous ces grands et beaux bâtiments, et sur chaque visage je pouvais
    lire le bonheur (c’est ce que je croyais). Les gens semblaient très
    occupés, chacun vaquant à ses propres affaires. J’étais emballé et je
    me disais : « Maintenant, je sais que je suis libre ! »
    J’arrivai
    à Akintola Road, sur l’île Victoria, et je fus bien reçu par Alice et
    ses parents. Ceux-ci me connaissaient et connaissaient mon passé, car
    ils étaient originaires du même village que moi. Mais ils ne savaient
    rien de mes relations avec leur fille. Puis Alice me présenta à eux
    comme l’homme qu’elle avait « choisi » d’épouser. Les parents furent
    choqués mais, après avoir discuté avec leur fille, donnèrent leur
    accord à la condition qu’ils s’occupent de poursuivre mon éducation.
    Alice rejeta leur proposition et exigea qu’ils me permettent de vivre
    avec elle dans son appartement. Les parents ne purent pas accepter cela
    mais elle insista. Ils eurent une discussion animée sur ce sujet
    pendant quatre jours puis, soumis à une influence inexplicable, ils
    donnèrent leur accord et je m’installai chez Alice.
    Alice, une
    très belle fille, me dit qu’elle était comptable à la Standard Bank et
    qu’elle voulait me rendre riche et me donner tout ce dont j’avais
    besoin dans cette vie. Elle me dit : « Tu n’as qu’à t’installer et
    t’amuser. » Après tout, ma première impression concernant Lagos était
    bonne. Quelques mois auparavant, je me trouvais dans une petite hutte
    d’un petit village, au milieu de la haine, plongé dans la famine et la
    souffrance. A présent, je vivais dans une grande cité, dans un
    appartement bien meublé, avec une belle « épouse » qui m’avait promis
    de me donner tout ce que la vie pouvait m’offrir. Elle me couvrait de
    cadeaux, d’argent, de vêtements, « d’amour », etc. Je ne m’étais jamais
    douté qu’il y avait autant de « bonnes choses » dans le monde. Le
    diable est vraiment trompeur. L’Ecriture dit justement : « Le voleur ne
    vient que pour voler et tuer et détruire ; moi, je suis venu, afin que
    les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance »3 (Jean
    10:10). Cher lecteur, le diable ne fait jamais de cadeau gratuit ! Tout
    ce qu’il vous donne est au prix de votre âme. Cet état d’euphorie fut
    de courte durée, car après une période de trois mois des choses
    étranges commencèrent à se passer.
    Des expériences mystérieuses
    Une
    nuit, je m’éveillai au plus profond de la nuit et je découvris un boa
    constrictor à côté de moi. Je voulus crier mais cela me fut impossible.
    Certaines nuits, m’étant réveillé, je voyais le corps d’Alice aussi
    transparent qu’un sac en plastique. Certaines nuits, elle disparaissait
    et réapparaissait. D’autres nuits, j’entendais des bruits étranges, des
    danses dans le salon, etc. Je ne pouvais plus supporter ces évènements
    inquiétants. Je décidai donc d’interroger Alice. Sa réaction première
    fut violente et elle me lança un sérieux avertissement. Elle me dit : «
    Ne me pose plus cette question, sinon tu auras affaire à moi. »
    Je
    sus alors que ma vie était en danger. Je préférais souffrir dans mon
    village plutôt que de vivre les choses que j’avais découvertes. J’eus
    peur d’Alice. Deux jours passèrent. Elle revint avec des sourires et
    des cadeaux, et elle me serra dans ses bras. Elle me dit à quel point
    elle m’aimait et voulait s’occuper de moi. Elle m’encouragea à ne pas
    m’effrayer et me promit de tout m’expliquer plus tard. Elle m’emmena
    dans un night-club et me rappela sa promesse de me rendre riche, etc.
    Elle me dit : « un jour tu sauras tout ce que je sais ! » Nous
    rentrâmes et la vie a continua entre nous comme si elle était normale,
    mais je savais au dedans de moi que j’étais en danger. Mais comment
    m’enfuir, et où m’enfuir ? Il est important de remarquer ici que les
    parents d’Alice ne savaient pas qu’elle était, malgré son jeune âge,
    profondément engagée dans l’occultisme et le spiritisme.
    Elle
    m’avertit sévèrement de ne jamais le leur dire si je tenais à ma vie.
    Cher lecteur, pouvez vous imaginer une jeune fille de 20 ans commettant
    toutes ces choses ? Le monde extérieur voyait en elle une jeune fille
    très belle et inoffensive travaillant dans une grande banque, mais elle
    était un agent du diable. Il y a beaucoup de jeunes filles semblables à
    Alice dans le monde aujourd’hui, comme vous le découvrirez plus loin
    dans ce livre.
    Une horrible découverte
    Un jour, après qu’elle
    fut partie pour son travail, je décidai de fouiller l’appartement. Elle
    était jeune, mais l’appartement était bien meublé. Elle possédait
    quatre réfrigérateurs. Ouvrant l’un d’eux, je vis des crânes humains,
    et différents morceaux de corps humains, à la fois frais et séchés. Il
    y avait des squelettes derrière le plafond. Dans un autre coin de l’une
    des pièces (je sus plus tard que c’était l’une de ses « chambres »), je
    vis un pot-à-eau rempli de sang, avec un petit arbre au milieu du pot,
    une calebasse et un linge rouge posé à côté. Je n’ai pas pu continuer.
    Je sus à présent que j’étais un homme mort.
    Comme je ne savais où
    aller pour fuir, je m’abandonnai à tout ce qui pouvait arriver, que ce
    soit la vie ou la mort, et je décidai de garder le silence. Alice
    rentra du travail et, à la manière dont elle me regarda, je compris
    qu’elle savait ce que j’avais fait chez elle, tout en étant dans son
    bureau. Ma rencontre avec le monde occulte Le lendemain, elle me
    demanda de la suivre à une réunion. J’étais déjà un captif et je
    n’avais pas le choix. Nous nous dirigeâmes vers un très grand immeuble
    situé à l’extérieur de Lagos. Cet immeuble disposait d’une salle de
    conférence souterraine. En arrivant, Alice m’ordonna d’entrer à
    reculons.
    J’obéis et j’entrai à reculons. Elle fit de même. La
    salle était très grande, et près de 500 jeunes hommes et femmes étaient
    assis en cercle. Assis à une place surélevée, il y avait un homme sans
    corps, dont on ne pouvait voir que la tête, et qui était le Chef.
    Certains de ces jeunes gens étaient des étudiants, du premier cycle ou
    du second cycle, d’autres étaient des professeurs, etc. Alice poussa un
    bouton sur le mur. Un siège sortit du sol et je m’y assis. Elle poussa
    un nouveau bouton, et un autre siège sortit du sol. Elle s’y assit.
    Elle me présenta à la congrégation comme un nouveau membre. Ils
    m’applaudirent et me souhaitèrent la bienvenue.
    A la suite de
    cela, Alice reçut une promotion. Je ne compris rien de tout ce dont ils
    discutèrent au cours de cette réunion. A la fin de la réunion, alors
    que nous nous préparions à partir, le Chef me demanda de revenir seul
    le lendemain. Ce fut ma première rencontre avec le monde occulte. Cette
    nuit-là, vers 2 heures du matin (c’est l’heure où se réunissent
    habituellement toutes les puissances des ténèbres et leurs agents, et
    où ils accomplissent leurs opérations dangereuses), Alice me réveilla
    et me révéla des choses fantastiques. Elle me dit : « Je ne suis pas un
    être humain ordinaire ; Je suis moitié humain-moitié esprit, mais
    j’appartiens surtout au monde spirituel. Ce que tu vois dans ma
    chambre, c’est ce que j’utilise au cours de mes prières chaque matin,
    pour que les esprits me guident pendant toute la journée. Quand aux
    squelettes, je t’en parlerai plus tard. » Je ne dis pas un seul mot.
    Elle m’apporta certains livres concernant les mystères du monde, pour
    que je les lise.
    Ayant un esprit inquisiteur, je décidai de les
    lire. En peu de temps, je fus intéressé. Elle vit immédiatement que
    j’étais intéressé et, sans que je le sache, elle envoya mon nom à une
    Société Occulte en Inde. Le lendemain, comme j’en avais reçu l’ordre,
    je retournai seul dans ce groupe. Je rencontrai neuf autres personnes,
    ainsi que quelques témoins. Nous devions être initiés. Nous fûmes
    appelés au centre de la grande salle, et on nous administra les choses
    suivantes :
    1. Une préparation qui ressemblait à du mastic fut
    frottée sur notre corps. Ceci nous qualifiait pour devenir un membre à
    part entière.
    2. On nous donna à boire un verre rempli d’un liquide semblable à de l’huile. Ceci nous qualifiait pour être un AGENT.
    3. On frotta notre tête avec une poudre semblable à de la poudre à canon. Ceci nous qualifiait pour étudier leurs mystères.
    Sans
    que je le sache, cette cérémonie d’initiation était aussi enregistrée
    en Inde, et je reçus une lettre d’eux le lendemain. Dans cette lettre
    on me demandait de tacher la lettre avec mon propre sang, et de la leur
    renvoyer par un moyen qu’ils me prescrivaient, et non par la poste. Je
    le fis. J’étais parvenu au point où je ne pouvais plus revenir en
    arrière. Revenir en arrière aurait signifié la mort, comme on me le
    rappelait toujours, et je savais qu’il n’y avait plus d’espoir pour
    moi.
    L’alliance avec Alice
    Un matin, de bonne heure, elle me
    dit qu’une importante cérémonie devait être accomplie dans la maison. A
    2 heures du matin, elle traîna chez elle un enfant, une petite fille
    bien vivante. Devant moi, elle arracha avec ses doigts les yeux de
    l’enfant. Le hurlement de cet enfant brisa mon coeur. Elle sacrifia
    ensuite l’enfant et la réduisit en morceaux. Elle versa le sang et la
    chair sur un plateau et me demanda de manger. Je refusai.
    Elle me
    fixa du regard, et il m’est impossible de décrire ce qui sortit de ses
    yeux. Avant de réaliser ce qui se passait, je m’étais mis non seulement
    à manger la chair, mais aussi à lécher le sang. Pendant ce temps, elle
    me dit : « Ceci est une alliance entre nous. Tu ne diras à aucun être
    humain sur la terre rien de ce que tu me verras faire, ni rien de ce
    qui me concerne. Le jour où tu rompras cette alliance, c’en sera fait
    de toi. »
    Cela signifiait que je serais tué le jour où je romprais
    cette alliance. Après cet évènement, je commençai à avoir d’étranges
    sensations au-dedans de moi. J’étais changé, et je ne pouvais plus être
    maître de moi. Je donne ici un avertissement aux mamans.
    Connaissez-vous les personnes qui vous aident dans votre foyer ?
    Connaissez-vous leur vie ? Prenez-vous soin de bien les connaître avant
    de leur confier la vie de vos enfants ? Peut-être vous demandez-vous
    comment Alice a pu trouver l’enfant qu’elle a assassiné ? Parents, il
    est donc important de connaître la vie de ceux qui vous aident à la
    maison.
    Quand Alice vit qu’elle avait réussi à m’attirer
    pleinement dans le spiritisme, et que j’y faisais des progrès rapides,
    elle fut satisfaite et sut que sa mission était accomplie. Elle me
    trouva un appartement, m’aida à le meubler, puis rompit nos relations.
    Une alliance en Inde
    La
    Société Occulte située à Dahil, en Inde, m’envoya une seconde lettre,
    me demandant de me rendre en Inde. Dans cette lettre il m’était aussi
    demandé de faire les choses suivantes : « Manger des excréments, manger
    des rats pourris, et avoir des relations sexuelles avec des esprits
    pendant la nuit dans le cimetière. »
    Après avoir obéi à ces
    demandes, je ne devais plus jamais avoir de relations sexuelles avec
    aucune femme sur la terre. Je leur répondis que je n’avais pas de visa
    et que je ne savais pas comment me rendre en Inde. A ce moment-là
    j’avais commencé à faire des « affaires ». J’étais un gros trafiquant,
    mais, grâce aux puissances qui me soutenaient, je n’avais aucun
    problème avec la douane, etc. Je commençai à avoir beaucoup d’argent.
    La nourriture et les biens matériels ne m’étaient plus mesurés. Un
    jour, je fermai mon appartement à clef et je sortis. En revenant,
    j’ouvris la porte et je vis un homme assis dans mon salon. Je fus
    effrayé.
    Il me dit : « Etes-vous Emmanuel Amos ? »
    Je lui
    répondis oui. Il me dit : « J’ai été envoyé pour vous emmener en Inde.
    Alors préparez-vous. » Je fermai tout à clef et vins m’asseoir auprès
    de lui sur le coussin, prêt à recevoir l’ordre suivant. Rapide comme
    l’éclair, il me toucha et nous disparûmes. Je me retrouvai dans une
    grande salle de conférence à Dahil, en Inde, au milieu d’un grand
    rassemblement de gens qui étaient déjà assis et qui nous attendaient.
    Des dossiers furent apportés. Mon nom était déjà inscrit, et on me
    demanda de signer. Je le fis. On amena un plateau contenant de la chair
    humaine découpée en morceaux et une cuvette remplie de sang. On donna
    un pichet vide à chacun, et un homme sans tête vint verser la chair et
    le sang dans tous les pichets. On brûla aussi différents types de
    cierges et d’encens. L’homme sans tête fit certaines incantations, et
    tout le monde but le sang et mangea la chair. Puis la réunion se
    termina.
    Mes initiations en Inde
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 19:41

    Maintenant était venu le moment des épreuves que je devais subir. Je
    fus envoyé dans une vallée profonde d’environ 200 mètres. Elle
    contenait diverses sortes de dangereux reptiles et de bêtes féroces,
    qui devaient me torturer. Je ne devais pas crier, car si je le faisais,
    j’échouais à mes examens, et la conséquence était la MORT.
    Après
    sept jours d’agonie, on me sortit de là pour m’envoyer dans un endroit
    appelé la « jungle indienne ». Dans cette jungle, je vis différentes
    sortes d’oiseaux démoniaques. Ils étaient démoniaques parce que
    certains avaient des têtes de chiens, d’autres des têtes de chats,
    etc., tout en ayant des ailes. Il y a dans cette jungle une grotte, et
    seuls ces oiseaux démoniaques peuvent ouvrir cette grotte. Ils
    ouvrirent la grotte et j’y pénétrai. J’ai du mal à décrire les choses
    que je vis. Il y avait là de terribles créatures. Certaines
    ressemblaient à des êtres humains, mais avec des queues et sans visage
    humain, etc. Ce fut un autre endroit de torture. Pour décrire le mieux
    cette torture, on peut dire que c’était presque l’enfer. Je fus dans
    cet état pendant 7 jours, puis on me fit sortir.
    On m’envoya
    ensuite dans une très grande bibliothèque qui contenait de gros volumes
    de li22 vres mystiques destinés à être étudiés. Je choisis par la suite
    deux livres. L’un s’appelait Abbyssinie, ce qui signifie destruction,
    et l’autre s’appelait Assinie, ce qui signifie donner la vie ou
    apprêter. Plus tard, on me donna d’autres livres. On me demanda de me
    préparer une chambre dès mon retour au Nigéria, et d’y placer les
    choses suivantes : « un pot-à-eau de mon pays, rempli de sang humain,
    et contenant un arbre vivant. Un crâne humain, des plumes de vautour,
    des peaux d’animaux sauvages, une peau de boa, et de gros morceaux de
    latérite brillante, disposés à côté du pot ».
    Il fallait boire
    chaque matin du sang tiré du pot, en prononçant une incantation. Je
    reçus aussi l’ordre de ne plus jamais manger de la nourriture préparée
    par des hommes, parce que je serai nourri surnaturellement. Muni de
    toutes ces instructions, je retournai au Nigéria de la même manière que
    j’en étais parti, et j’obéis à ce qui m’était demandé.
    De retour chez moi au Nigéria
    J’étais
    maintenant devenu un élément et un membre de ce monde spirituel. Je
    pouvais voyager à volonté dans n’importe quelle partie du monde. Selon
    les livres que j’avais ramenés, il y avait des esprits qui vivaient
    dans l’espace. Ils pouvaient peut-être augmenter mes pouvoirs, aussi je
    décidai d’essayer. Je sortis de ma maison, je fis quelques
    incantations, j’invoquai le vent violent et je disparus. Je me
    retrouvai dans l’espace et je vis ces êtres spirituels. Ils me
    demandèrent ce que je voulais. Je leur dis que je voulais des pouvoirs.
    Je revins sur la terre deux semaines plus tard, après avoir acquis des
    pouvoirs auprès d’eux.
    Comme je l’ai dit plus haut, je ne pouvais
    plus me contrôler. Malgré tous les pouvoirs que j’avais déjà reçus,
    j’avais encore besoin de plus en plus de pouvoirs ! Puis je décidai de
    me rendre dans le monde souterrain, pour constater la réalité de ce qui
    était écrit dans les livres qui m’avaient été donnés. Un jour, j’allai
    dans un endroit désert, dans la brousse, je prononçai certaines
    incantations indiquées dans les livres, et je commandai au sol de
    s’ouvrir. Le sol s’ouvrit et les démons créèrent immédiatement des
    marches d’escalier. Je m’engageai dans l’escalier et descendis à
    l’intérieur même du sol.
    Il y avait une obscurité totale, qui ne
    peut se comparer qu’à l’une des plaies d’Egypte, telle qu’elle est
    décrite dans la Bible. Je vis beaucoup de choses qui sont difficiles à
    expliquer. Je vis des gens enchaînés, des gens employés à fabriquer de
    l’argent. Leur tâche consiste à travailler jour et nuit pour fournir de
    l’argent à ceux qui les ont capturés. Je vis certains membres d'élites
    de sociétés secrètes, qui venaient faire certains sacrifices, et qui
    retournaient sur la terre avec certains présents qui leur étaient
    offerts par les esprits qui contrôlaient cet endroit. Je vis certains
    responsables d'églises, qui venaient recevoir des pouvoirs, comme le
    pouvoir de dire quelque chose et d’être crus sans être mis en question
    dans leur église.
    Je restai là deux semaines et revins après avoir
    reçu davantage de pouvoirs. Les gens voyaient en moi un jeune homme
    innocent, mais ne se doutaient jamais que j’étais dangereux. Il y a
    beaucoup de personnes semblables autour de nous. Seuls ceux qui sont en
    Jésus-Christ sont en sécurité, au vrai sens du terme.
    L’alliance avec la Reine de la Côte
    Un
    soir, je décidai d’aller me promener. Près de l’arrêt de bus d’Ebute
    Metta, je vis une belle jeune femme qui se tenait là. Je ne lui
    adressai à aucun moment la parole. Le lendemain, passant encore par là,
    je la vis debout au même endroit, et elle m’interpella lorsque je
    passai. Je me suis arrêté et je lui ai dit que je m’appelais Emmanuel
    Amos, mais elle a refusé de se présenter. Je lui ai demandé son nom et
    son adresse, mais elle s’est contentée de rire. Elle m’a demandé mon
    adresse, mais je ne lui ai donné QUE le nom de ma rue.
    Alors que
    je m’apprêtais à partir, elle me dit qu’elle me visiterait un prochain
    jour. Je me dis en moi-même : « C’est impossible, je ne lui ai pas
    donné le numéro de ma maison, comment pourrait-elle venir ? » Mais elle
    tint parole. Une semaine après notre rencontre à l’arrêt de bus,
    j’entendis frapper à ma porte. C’était elle, la mystérieuse jeune femme
    ! Je lui ai souhaité la bienvenue. Je me demandais qui était cette
    belle femme, et si elle savait qu’elle s’engageait sur un terrain
    dangereux.
    J’eus avec elle une conversation, puis elle partit.
    Après cette première visite, ses visites se firent régulières, sans que
    nous nous engagions dans une relation quelconque. Je remarquai qu’elle
    me visitait toujours à un moment bien précis. Elle ne venait pas une
    minute plus tôt ni une minute plus tard ! Lors de certaines de ses
    visites, je l’emmenais au Lagos Barbeach, à l’Hôtel Paramount ou à
    l’Hôtel Ambassador, etc. Pendant tout ce temps, elle ne me révéla même
    pas son nom. Je décidai de ne pas m’inquiéter, car je savais que notre
    relation n’irait pas plus loin que cela. J’avais déjà reçu l’ordre de
    ne jamais toucher de femme.
    Soudain, elle changea l’heure de ses
    visites et vint me voir la nuit. Elle me dit, au cours de l’une de ses
    visites : « Voici venu pour toi le temps de me visiter. » Nous sommes
    restés ensemble cette nuit là et, le lendemain à 8 h. nous partîmes.
    Nous empruntâmes un bus, et elle demanda au chauffeur de nous arrêter
    près de la plage. Nous nous arrêtâmes, et je lui demandai : « Où
    allons-nous ? » Elle répondit : « Ne t’inquiète pas, tu vas connaître
    l’endroit où j’habite. » Elle m’entraîna dans un coin de la plage et
    prit quelque chose qui ressemblait à une ceinture. Elle noua la
    ceinture autour de nous. Aussitôt une force souffla derrière nous et
    nous poussa vers la mer. Nous commençâmes à voler sur la surface de
    l’eau, puis nous plongeâmes dans l’océan. Cher lecteur, ces choses me
    sont arrivées dans mon corps physique ! A un certain moment, nous
    pénétrâmes sous le lit de la mer. J’eus la surprise de voir que nous
    marchions le long d’une route rapide. Nous pénétrâmes dans une ville
    peuplée de gens qui étaient tous très occupés.
    Le monde spirituel
    Je
    vis des laboratoires, des laboratoires scientifiques, des laboratoires
    d’esthétique industrielle, et un cinéma. De l’autre côté de la ville,
    je vis de belles jeunes filles et des jeunes gens élégants. Je ne vis
    pas de personnes âgées. Mon accompagnatrice me présenta à eux et ils me
    souhaitèrent la bienvenue. Elle me conduisit dans un endroit appelé «
    la chambre noire », où il y avait la « salle de séchage » et la « salle
    d’emballage ». Elle me conduisit ensuite dans une grande usine et dans
    un hangar de stockage. Puis elle revint dans sa demeure privée. Là,
    elle me fit asseoir et me dit : « Je suis la reine de la côte et
    j’aimerais beaucoup travailler avec toi. Je promets de te donner la
    prospérité et tout ce qui l’accompagne, la protection et tout ce qui
    l’accompagne, la vie, et un « ange » pour te guider. »
    Elle poussa
    un bouton, et un plateau se présenta, avec de la chair humaine découpée
    en morceaux. Nous la mangeâmes ensemble. A un commandement , elle fit
    apparaître un boa et me demanda de l’avaler. Cela me fut impossible.
    Elle insista, mais je ne pus pas. Comment pouvais-je avaler un boa
    vivant ? Elle eut alors recours à ses pouvoirs, et je l’avalai.
    Voici
    quelles furent ces trois alliances : La chair humaine et le sang, le
    boa et l’ange démoniaque devaient garantir qu’aucun secret ne serait
    révélé. Mais « l’ange » reçut aussi le pouvoir de me discipliner si je
    m’écartais, ainsi que le pouvoir de m’apporter de la nourriture du fond
    de la mer, à tout moment, sur la terre. Je promis de toujours lui
    obéir.
    Après cette promesse, elle me transporta à un autre endroit
    de l’océan, cette fois dans une île. Il y avait là des arbres, et
    chacun de ces arbres avait une fonction différente :

    - un arbre pour empoisonner
    - un arbre pour tuer
    - un arbre pour invoquer, et
    - un arbre pour soigner
    Elle
    me donna le pouvoir de me transformer en toutes sortes d’animaux qui
    vivent dans la mer, tels que l’hippopotame, le boa constrictor ou le
    crocodile, puis elle disparut. Je restai dans la mer pendant une
    semaine, et je revins sur la terre par l’un des moyens mentionnés plus
    haut, c’est à- dire sous la forme d’un crocodile.
    Les laboratoires du monde souterrain
    Je
    demeurai une semaine à Lagos, puis je retournai dans la mer, et j’y
    restai cette fois deux mois. J’allai dans les laboratoires
    scientifiques pour voir ce qui s’y passait. Je vis des psychiatres et
    des scientifiques qui travaillaient tous avec beaucoup de sérieux. Le
    travail de ces scientifiques consiste à concevoir de beaux objets, des
    voitures voyantes, des armes ultra-modernes, etc., et aussi à connaître
    le mystère de ce monde.
    S’il était possible de connaître la
    colonne de ce monde, ils l’auraient connue, mais, grâces soient rendues
    à Dieu, cela est connu de DIEU SEUL. Je visitai l’atelier d’esthétique
    industrielle, et je vis de nombreux échantillons de vêtements, de
    parfums et de divers types de cosmétiques. Dans le plan de Lucifer,
    toutes ces choses sont destinées à détourner du Dieu Tout-Puissant
    l’attention des hommes. Je vis également différents modèles de
    matériels électroniques, d’ordinateurs et de systèmes d’alarme.
    Il
    y avait aussi une télévision par laquelle ils pouvaient reconnaître
    tous ceux qui, dans le monde entier, sont des chrétiens nés de nouveau.
    C’est là que l'on peut faire la différence entre ceux qui se contentent
    de fréquenter les églises et ceux qui sont de véritables chrétiens.
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 19:42

    Je passai ensuite des laboratoires à la « chambre noire » et à la «
    salle de séchage. » La chambre noire est l’endroit où ils tuent tous
    ceux qui désobéissent. Ils tuent d’abord la personne en la vidant de
    son sang ; ils envoient ensuite la personne dans un atelier où elle est
    broyée et réduite en poudre. La poudre est ensuite expédiée dans un
    autre atelier où elle est mise en sachets, à la disposition des
    sorciers locaux, qui viennent la chercher pour confectionner leurs
    fétiches ou potions.
    Il y avait encore d’autres choses difficiles
    à expliquer par écrit. Malgré tous les pouvoirs que je possédais, je
    n’étais pas encore assez qualifié pour rencontrer Lucifer. Je n’étais
    qualifié que pour être son agent. Pourtant, j’étais heureux de posséder
    à présent des pouvoirs et d’être capable d’affronter les choses, de les
    défier et de les détruire à volonté. Je me demandais s’il pouvait y
    avoir quelque part d’autres pouvoirs à acquérir.
    Chapitre 3 : Le royaume impie
    «Le
    voleur ne vient que pour voler et tuer et détruire ; moi, je suis venu,
    afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance. »
    Jean 10:10
    Après être revenu à Lagos, je continuai à m’occuper de
    mes affaires et, après deux semaines, je retournai dans la mer. La «
    Reine de la Côte » me donna ce qu’elle appela ma « première mission. »
    Je devais aller dans mon village et tuer mon oncle. C’était un
    important et puissant sorcier- guérisseur qui, selon elle, était
    responsable de la mort de mes parents. J’obéis et je m’y rendis mais,
    n’ayant jamais tué auparavant, je n’eus pas le courage de le tuer. Je
    me contentai de détruire ses potions et de lui enlever tous ses
    pouvoirs. En conséquence, il perdit définitivement tous ses clients.
    Je
    retournai rendre compte de ma mission mais elle se mit en colère contre
    moi. Elle me dit que je méritais la mort pour lui avoir désobéi mais
    que, parce qu’elle m’aimait, elle me renvoyait dans le même village
    pour tuer deux anciens qui, selon elle, avaient été complices dans le
    meurtre de mes parents. Je ne sais pas si c’était pour me punir de lui
    avoir désobéi, mais je lui obéis. Je revins dans le village et je «
    réussis » à tuer ces hommes et à lui envoyer leur sang.
    A la suite
    des circonstances mystérieuses de leur mort, les anciens du village
    allèrent consulter un autre puissant sorcier- guérisseur, qui envoyait
    en général la foudre pour rechercher le meurtrier. Malheureusement pour
    ces hommes, je rencontrai le sorcier-guérisseur sur le plan spirituel,
    où il se trouvait pour consulter des esprits, et je l’avertis de ne
    rien dire s’il tenait à sa vie.
    Il revint dire aux anciens qu’ils
    devaient retourner chez eux pour supplier l’un de leurs fils qu’ils
    avaient offensé, et il ne révéla pas mon nom. La foudre qu’il avait
    envoyée revint et frappa ces hommes, en tuant certains et en blessant
    beaucoup. Après cette première action, les pouvoirs que je possédais
    commencèrent à se manifester. J’ai pu déformer une jeune fille qui me
    refusait son amitié, etc.
    Ma rencontre avec Satan
    Plus tard,
    je retournai à Lagos. Un jour, une jeune fille appelée Ninna vint me
    voir. Ninna, dont les parents étaient originaires de l’Etat d’Anambra,
    était une très belle fille, qui passait la plus grande partie de son
    temps sous la mer, c’est-à-dire dans le monde spirituel sous-marin.
    Elle était un agent zélé de la Reine de la Côte, et très méchante. Elle
    haïssait les chrétiens du plus profond de son âme, et était prête à
    tout pour combattre tout ce qui était chrétien. Je la rencontrai pour
    la première fois au cours d’une visite dans la mer. Ninna vint me
    transmettre une commission pour la Reine de la Côte. Nous partîmes
    immédiatement et, en arrivant à destination, j’appris que nous devions
    avoir une rencontre avec Lucifer, c’est-à-dire Satan.
    Au cours de
    cette rencontre, il me donna les instructions suivantes : je devais
    combattre les croyants et non les incrédules, parce que les incrédules
    lui appartenaient déjà. Dès qu’il eut dit cela, l’un de nous demanda
    pourquoi. Il répondit que c’était parce que Dieu l’avait précipité hors
    de « cet endroit » à cause de son orgueil et qu’il ne voulait donc pas
    qu'un seul chrétien y pénètre (dans le Ciel). Tout au long de nos
    rencontres avec lui, il refusa toujours de mentionner le mot de « Ciel
    ». Il disait toujours « cet endroit. »
    Il nous dit aussi que nous
    ne devions pas combattre les hypocrites. « Ils sont comme moi »,
    dit-il. Il poursuivit son discours et dit que nous ne devions combattre
    que les véritables chrétiens. Il dit que son temps était proche et que
    nous devions donc combattre comme jamais auparavant, pour nous assurer
    que personne n'entrerait dans « cet endroit. » Alors l’un de nous lui
    dit : « Nous avons entendu dire que Dieu avait envoyé quelqu’un pour
    sauver l’humanité et la ramener à Lui. » Satan demanda alors : « Qui
    est-ce ? » quelqu'un répondit « Jésus ». Alors, à notre grande
    surprise, Lucifer tomba de son siège. Il hurla contre cet homme et
    l’avertit de ne plus jamais mentionner ce nom dans aucune de nos
    réunions, s’il tenait à sa vie. Il est vrai qu'au Nom de Jésus, tout
    genou doit fléchir (Phil. 2:10). Cela concerne aussi Satan.
    Après
    cet incident, il nous encouragea et nous dit de ne pas nous faire du
    souci à propos de « ces chrétiens » et que lui, Lucifer, viendrait
    bientôt régner sur le monde. Il ajouta qu’il nous donnerait une
    meilleure place, à nous qui étions ses agents, afin de ne pas souffrir
    avec les autres hommes, et pour régner avec lui. Il dit aussi que
    puisque l'homme aimait toutes ces nouveautés et tous ces objets
    voyants, il continuerait à les fabriquer, pour s'assurer que l'homme ne
    consacrerait aucun temps à son Dieu. Satan dit qu'il se servirait des
    moyens suivants pour détruire l'église :
    1. L’argent
    2. Les richesses
    3. Les femmes
    A
    la fin de son discours, il clôtura la réunion. Ce fut ma première
    rencontre avec Satan. Il y en eut d’autres par la suite. En partant, la
    Reine de la Côte, qui se manifestait à présent sous différentes formes,
    m’invita dans sa demeure. Elle plaça des cendres humaines et d’autres
    objets à l’intérieur des os de mes deux jambes ; elle mit une pierre
    (pas une pierre ordinaire) dans l’un de mes doigts et quelque chose
    d’autre dans un os de ma main droite. Chaque objet avait une fonction
    particulière. La pierre dans mon doigt devait me permettre de connaître
    ceux qui me voulaient du mal en pensée. L’objet dans ma main droite
    devait me donner le pouvoir de détruire, et ceux qui étaient placés
    dans mes jambes devaient m’endurcir davantage et me rendre ainsi plus
    dangereux. Ils devaient aussi me donner le pouvoir de me transformer en
    femme, en bête sauvage, en oiseau, en chat, etc.
    Elle me conduisit
    dans l’un des laboratoires et me donna un télescope, une télévision et
    un appareil vidéo. Ce n’étaient pas des objets ordinaires, mais ils
    devaient être utilisés pour détecter les chrétiens nés de nouveau et
    ceux qui fréquentaient simplement les églises. Enfin, Elle me donna
    seize jeunes filles qui devaient être mes agents. Ninna était l'une
    d'entre elles. Je revins à Lagos pourvu de tous les « dons » que je
    viens de mentionner.
    Ma transformation en agent de Satan
    Je
    n'éprouvais plus de sentiments humains, ni de miséricorde dans mon
    coeur. Je me mis aussitôt au travail et je détruisis cinq appartements
    à la suite. Ils s’enfoncèrent dans le sol avec tous leurs occupants.
    Ceci se passa à Lagos en août 1982. L’entrepreneur fut jugé
    responsable, pour n’avoir pas posé de bonnes fondations, et il le paya
    chèrement. Beaucoup de destructions qui se passent dans le monde
    aujourd'hui ne sont pas causées par l'homme. L’oeuvre du diable est de
    dérober, de tuer et de détruire. Je le répète, satan ne fait aucun «
    don gratuit. »
    Je me mis à provoquer des accidents sur les routes
    etc. J’aimerais signaler un cas, celui d’un jeune converti qui se mit à
    rendre témoignage de sa conversion et de sa délivrance. Il faisait
    beaucoup de mal dans le monde spirituel à cause de cela. J’entrepris
    donc de m’occuper de lui. Un jour, il était monté dans un autocar de
    luxe à destination de Lagos. Il se rendait à une réunion où il devait
    donner son témoignage. Alors que l’autocar roulait à grande vitesse,
    j’exerçai ma volonté pour le faire sortir de la route. C’est ce qui se
    produisit. L’autocar, s'écrasa contre un arbre. Tous les passagers
    moururent, à l'exception de ce jeune converti. Ce fut réellement
    miraculeux, parce qu’il sortit du véhicule par le coffre et se mit à
    crier : « Je n’ai rien, je n’ai rien ! » Nous avions essayé de
    l’empêcher de témoigner, mais nous avions échoué. Grâce à la
    télévision, nous pouvions connaître celui qui venait de se repentir, et
    nous le persécutions sévèrement pour voir si nous pouvions le faire
    retourner en arrière.
    Si, après six mois, nous n’y étions pas
    parvenus, nous allions dans son entreprise pour la faire tomber en
    faillite. Si c’était un fonctionnaire, nous utilisions son chef pour le
    persécuter et, s’il était possible, nous faisions en sorte que son chef
    mette fin à son contrat. Si, malgré tout cela, il continuait à refuser
    de retourner en arrière, nous l’abandonnions. Mais s'il devenait un
    rétrograde, il devait être tué pour qu'il ne puisse plus avoir une
    seconde chance de se repentir.
    Je détruisis tellement de vies que
    Lucifer en fut très satisfait et fit de moi le Président des sorciers.
    Un mois après ma nomination à cette présidence, une réunion fut
    convoquée. Nous nous présentâmes à cette réunion sous la forme
    d’oiseaux, de chats et de serpents. Ces créatures sont utilisées pour
    les raisons suivantes :

    a) Le fait de se transformer en oiseau rend les sorciers plus dangereux.
    b) Le fait de se transformer en chat rend les sorciers capables de contacter à la fois les esprits et les hommes.
    c)
    Le fait de se transformer en rat permet aux sorciers de pénétrer
    facilement dans une maison, puis, la nuit venue, de se transformer en
    fantôme, puis en être humain, pour sucer le sang de la victime.
    L’ordre
    du jour de cette réunion ne comportait qu’un seul point : « Les
    Chrétiens. » Nous avons alors programmé une Conférence Africaine sur la
    sorcellerie, qui devait se tenir à Benin City en 1983. Nous
    l’annonçâmes dans tous les journaux et dans tous les medias publics.
    Toutes les puissances des ténèbres furent mobilisées, et nous étions
    certains que rien ne viendrait interrompre cette conférence. En fait,
    tout était bien planifié et rien n’avait été négligé. Soudain, les
    chrétiens du Nigeria commencèrent à prier et à louer leur Dieu et tous
    nos projets furent détruits.. Non seulement nos plans furent détruits,
    mais le royaume des ténèbres fut aussi plongé dans une véritable
    confusion.
    Il en résulta que cette conférence sur la sorcellerie
    ne put se tenir au Nigéria. Les chrétiens doivent bien comprendre que
    dès qu'ils commencent à glorifier réellement le Dieu tout-puissant, il
    se produit du trouble et de la confusion à la fois dans la mer et dans
    l'air, et les agents de satan n'ont plus de lieu de repos. La prière
    revient à jeter une bombe à retardement au milieu d’eux, et tout le
    monde s’enfuit pour sauver sa vie. Si les chrétiens comprenaient et
    utilisaient la puissance et l'autorité que Dieu leur a données, ils
    contrôleraient le cours de évènements de notre nation. Seuls les
    chrétiens peuvent sauver notre nation.
    Après l’échec de cette
    conférence, qui se tint plus tard en afrique du sud, je fus rappelé
    dans la mer. Lorsque j’y arrivai, on me dit que je devais dorénavant
    habiter dans la mer et que je ne visiterais la terre que pour des
    opérations difficiles. On me donna une nouvelle mission : inventer des
    formules et potions magiques pour les sorciers- guérisseurs. On me
    confia la direction de la salle de contrôle, et la responsabilité de
    faire des cadeaux, c’est-àdire que je devais ouvrir des églises dites «
    églises de vêtements blancs » (Maisons de prière), je devais faire
    prospérer des maternités, ouvrir des magasins et les faire prospérer,
    donner des « enfants » et donner de l'argent. Je vais expliquer
    successivement en quoi cela consistait :

    1. Ouvrir des « Eéglise de vêtements blancs » :
    Lorsqu’un
    homme se présentait pour que nous l’aidions à ouvrir une maison de
    prière et à faire des guérisons, etc., nous lui donnions ce qu’il
    demandait, à certaines conditions :
    a) Il devait accepter de nous donner une ou deux âmes chaque année.
    b)
    Une fois qu’il aurait atteint un certain niveau de responsabilités dans
    l’église, cet homme devait être initié dans notre société.
    c) Personne ne devait être admis dans la maison de prière avec des chaussures aux pieds.
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 19:44

    S’il acceptait ces conditions, on lui donnait alors quelque chose qui
    ressemblait à un caillou blanc, des ossements humains, du sang et des
    talismans, le tout contenu dans un pot. On lui donnait l’ordre
    d'enterrer ce pot, avec tout son contenu, devant l'église, et de
    planter la croix au sommet. Seule la croix devait être vue, une fois
    que le pot aurait été enterré. On lui donnait le conseil de construire
    un bassin ou de disposer un récipient dans lequel les esprits
    viendraient régulièrement mettre une eau spéciale. C'est cette eau
    qu'ils appellent l'eau bénite. »
    Beaucoup de gens, lorsqu’ils sont
    tourmentés par des mauvais esprits, vont voir ces « prophètes » pour
    expulser ces esprits. En réalité, Ils ne font que leur ajouter de
    nouveaux démons. Un démon ne paut pas chasser un démon. Voici ce que
    fait alors ce prophète : il prie pour la personne, il lui donne un
    linge rouge qu’il doit placer dans sa maison, et il lui conseille de
    toujours prier en brûlant des cierges et de l’encens. En faisant cela,
    la personne nous invite à pénétrer dans sa maison. Parfois il demande à
    la personne d’apporter un bouc etc. pour être sacrifié. Ces sacrifices
    nous permettent de venir guérir la personne. Le prophète n’a aucun
    pouvoir pour soigner ou pour guérir.
    2. Ouvrir une maternité :
    Si
    une femme venait nous demander de l’aider à ouvrir une maternité et de
    la faire prospérer, nous le lui accordions, à la condition suivante :
    Nous
    devions choisir un mois, au cours duquel tous les enfants nés dans la
    maternité devaient mourir. Mais les enfants pouvaient vivre pendant
    tout le reste de l’année.
    Si la femme acceptait, on lui donnait
    aussi un talisman qui devait attirer du monde dans la maternité. Il y a
    de semblables maternités à Onitsha, à Lagos, etc.
    3. Ouvrir de magasins de nouveautés :
    Lorsqu’un
    homme nous contactait pour être aidé dans ce domaine, nous lui donnions
    un anneau, à la condition qu’aucune femme ne soit autorisée à le
    toucher. Il devait aussi accepter de devenir membre de notre société.
    S’il acceptait ces conditions, Nous nous chargions de toujours remplir
    son magasin des produits les meilleurs et les plus récents.
    4. Donner des enfants :
    Lorsqu’une
    femme stérile allait consulter un sorcier-guérisseur, après avoir
    présenté ses sujets de plainte, on lui demandait d’apporter les choses
    suivantes : un coq blanc, un bouc, de la craie du pays et des objets
    destinés à prendre soin des bébés.
    On lui demandait de partir et,
    en son absence, le sorcier guérisseur venait nous apporter ces choses.
    Nous procédions alors à certains mélanges difficiles à expliquer par
    écrit, et qui devaient comporter des cendres humaines.
    Le sorcier
    utilisait ce talisman pour préparer de la nourriture destinée à la
    femme. Elle devenait enceinte et donnait naissance à un bébé.
    Mais
    ce n'était pas un être humain normal. S'il s'agissait d'une fille, elle
    pouvait vivre et même se marier, mais elle devait rester stérile toute
    sa vie. S’il s'agissait d'un garçon, il pouvait vivre et même recevoir
    une éducation, mais il devait mourir brutalement. Ces enfants ne vivent
    jamais assez longtemps pour ensevelir leurs parents.

    J’aimerais
    mentionner ici que la plupart des cas de stérelité sont causés par des
    démons. Une femme peut être stérile sur la terre, mais donner naissance
    à des enfants dans la mer. Par conséquent, je conseille aux enfants de
    Dieu de s’attendre à Dieu seul, car seul Dieu peut donner de véritables
    enfants.
    5. Donner de l'argent :
    Si un homme venait nous voir
    pour recevoir de l’argent, nous lui demandions de remplir les
    conditions suivantes. Nous lui demandions de faire don d'une partie de
    son corps. Ou bien, s’il avait une famille, nous lui demandions de nous
    donner son fils. S’il était célibataire, nous lui demandions de nous
    donner son frère aîné ou son plus jeune frère.

    Celui qu’il
    décidait de nous donner devait provenir du même sein maternel. Il est
    important de souligner ceci : au cours de la mise à mort de la victime,
    on donnait à la personne qui l’avait offerte une lance ou une flèche.
    On faisait défiler dans un miroir tous les membres de sa famille.

    Dès
    que la personne qu'il avait donné passait dans le miroir, on lui
    demandait de la frapper, et dès qu'il le faisait, la victime mourait là
    où elle se trouvait. Il y avait d’autres méthodes, mais, quelle que
    soit la méthode, Satan veillait toujours à ce que le donateur soit
    responsable de la mort de sa victime, en lui demandant de frapper
    lui-même la victime. Souvenez-vous que satan ne fait jamais de don
    gratuit !
    Chapitre 4 : Comment Satan combat les chrétiens
    « Car
    nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les
    principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres
    d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. »
    Ephésiens 6:12
    Le combat contre les chrétiens
    Après avoir reçu
    de Lucifer le commandement de combattre les chrétiens, nous nous sommes
    réunis et nous avons programmé les différents moyens suivants de les
    attaquer :

    1. En provoquant des maladies.
    2. En provoquant la stérilité.
    3. En provoquant de l’assoupissement dans l’église.
    4. En provoquant la confusion dans l’église.
    5. En provoquant la tiédeur dans l’église.
    6. En rendant les chrétiens ignorants de la Parole de Dieu.
    7. Par la mode et l’émulation.
    8. En les attaquant sur le plan physique.
    J’aimerais expliquer davantage deux moyens parmi tous ceux qui sont indiqués ci-dessus :
    1. Les attaques sur le plan physique :
    Grâce
    à la télévision qui m’avait été donnée, je pouvais reconnaître les
    chrétiens nés de nouveau. (Nous ne combattions pas les hypocrites parce
    qu’ils nous appartenaient déjà).

    Nous avions l’habitude
    d'envoyer nos jeunes filles en priorité dans les grandes églises. Dans
    l'église elles mâchaient du chewing-gum, faisaient crier un enfant ou
    faisaient tout ce qui pouvait distraire les gens et les empêcher
    d'écouter La Parole de Dieu. Elles pouvaient aussi décider de venir
    dans leur corps spirituel et pousser les gens à dormir pendant la
    prédication.

    Dès qu’elles voyaient que quelqu’un écoutait la
    prédication avec attention, elles l’attendaient à la sortie de
    l’église. Dès que cette personne sortait de l’église, l’une de nos
    jeunes filles allait la saluer et même lui présenter un cadeau (c’était
    toujours ce que la personne aimait). Elle prenait un air très amical.
    Elle faisait tout ce qu’elle pouvait et, avant même que la personne
    s’en rende compte, celle-ci avait oublié tout ce qu’elle avait appris
    dans l’église.
    Mais s’il s’agissait d’un chrétien véritable, l’une
    de ces jeunes filles se précipitait après la réunion pour le saluer.
    Elle manifestait le désir de connaître sa maison, sous le prétexte
    qu’elle était nouvellement arrivée et qu’elle ne connaissait pas
    beaucoup de chrétiens. S’il l’emmenait chez elle, elle se dépêchait
    d’acheter des bananes, et le chrétien prenait cela pour un geste
    d’amour fraternel. Elle continuait ses visites jusqu'à ce qu'elle
    parvienne à éteindre la lumière de Christ dans la vie de ce chrétien.
    Elle
    arrêtait alors de venir. Dans les églises et les communautés vivantes,
    le travail principal consistait à décourager les chrétiens de lire et
    d'étudier La Parole de Dieu, et de rendre donc les chrétiens ignorants
    de leur autorité et des promesses de Dieu. Dans les endroits où se
    déroulaient des croisades d’évangélisation, ces jeunes filles étaient
    envoyées pour provoquer des désaccords et des disputes.
    Comment sont reconnus les chrétiens ?
    Le
    chrétien né de nouveau n’est pas reconnu par le fait qu’il porte une
    Bible ou par le nombre de réunions qu’il fréquente. Il est reconnu dans
    le monde spirituel par la lumière qui brille continuellement comme un
    chandelier très brillant dans son coeur, ou comme un cercle de lumière
    autour de sa tête, ou comme un mur de feu tout autour de lui. Quand un
    chrétien se déplace, Nous voyons des anges marcher avec lui, un à sa
    droite, un à sa gauche et un autre derrière. A cause de cela, il nous
    est impossible de nous approcher de lui.
    Le seul moyen de pouvoir
    le faire est de pousser le chrétien à tomber dans le péché, ce qui
    ouvre une porte par laquelle nous pouvons entrer. Lorsqu’un chrétien
    conduit une voiture et que nous voulons lui faire du mal, nous voyons
    qu’il n’est jamais seul dans la voiture. Il y a toujours un ange à son
    côté. Oh ! Si les chrétiens connaissaient seulement tout ce que Dieu a
    en réserve pour eux, ils ne joueraient pas de manière aussi insouciante
    avec le péché ou avec la vie.
    2. Les attaques pour inciter les chrétiens à devenir rétrogrades
    En
    tant que président nommé par Lucifer, j’envoyais ces jeunes filles dans
    les églises et communautés vivantes. Ces jeunes filles étaient bien
    habillées. Après la prédication, elles avaient l’habitude de répondre à
    l’appel et de s’approcher de l’estrade, prétendant avoir reçu Christ et
    demandant la prière. A la fin de la réunion ou du service, elles
    restaient là, attendant le prédicateur qui, bien entendu, était très
    heureux d’avoir ces nouvelles « converties. »

    L’une de ces
    soi-disant « converties » pouvait même suivre le prédicateur chez lui.
    Si ce prédicateur n’avait pas l’esprit de discernement, elle
    l’entraînait à tomber dans le péché de fornication ou d’adultère. Ceci
    se produisait au moment où il l’admirait avec convoitise. Elle devait
    s’assurer qu’il persévérait dans ce péché, jusqu’à ce qu’il éteigne
    finalement l’Esprit de Dieu en lui. Elle pouvait alors le laisser,
    ayant accompli sa mission.
    A ce point de mon récit, je voudrais
    raconter le cas d’un pasteur. Dans le monde spirituel mauvais, cet
    homme est connu comme un homme de Dieu. Quand il se mettait à genoux,
    il y avait de la confusion dans nos rangs. Nous avons donc envoyé ces
    filles vers lui. Cet homme accepta même de les nourrir, mais refusa de
    se laisser entraîner dans le péché. Elles firent tout ce qu’elles
    purent, mais ne réussirent jamais. En conséquence, ces filles furent
    mises à mort à cause de leur échec. Je me transformai alors en femme.
    J’allai le voir et, par toutes sortes de paroles et d’actions, je
    tentai de le séduire mais il fut inflexible. C’en fut trop pour moi et
    je décidai de le tuer physiquement.
    Un jour, ce pasteur alla au
    marché de la rue Oduekpe. Je le surveillais et lorsqu’il se baissa pour
    payer certains produits, par la puissance de ma volonté, je fis dévier
    un camion chargé de fûts d’huile, pour le faire pénétrer sur le marché
    où cet homme se trouvait. Le camion heurta le poteau d’une ligne
    électrique à haute tension et se renversa juste dans le marché, tuant
    de nombreuses personnes, mais ce pasteur échappa à la mort. Comment il
    fut épargné, ce fut un miracle. Un autre jour, je le vis marcher en
    direction de la ville de Nkpor. A nouveau, par ma volonté, je jetai
    contre lui, pour le tuer, un camion de l’armée chargé d’ignames, qui
    passait sur la route. Le camion s’engagea tout droit dans la rue du
    nouveau cimetière, tuant de nombreuses personnes, mais ce pasteur fut à
    nouveau épargné. Après cette seconde tentative, nous abandonnâmes. Il
    est toujours en vie !
    A cause d'un seul chrétien, le diable peut
    décider de détruire beaucoup d'âmes, pensant qu'il pourra le tuer, mais
    il échoue toujours. Ces choses sont arrivées à beaucoup de chrétiens
    sans qu’ils le sachent, mais leur Dieu les a toujours délivrés. Le
    problème, c’est que le diable n'abandonne pas. Il pense toujours qu’il
    pourra peut-être réussir, mais il ne réussit jamais. Tant que le
    chrétien marche dans l'amour de Dieu et demeure en Lui, et tant qu'il
    ne se laisse pas empêtrer dans les affaires de cette vie, le diable ne
    peut jamais réussir, quelle que soit la violence de ses efforts. Seul
    l’incrédule est à sa merci.
    L’oppression du chrétien
    Elle s’exerce le plus souvent au niveau des rêves. Un chrétien peut voir les choses suivantes dans ses rêves .

    1. Un membre décédé de sa famille qui vient le visiter.
    2. Des êtres déguisés qui le poursuivent.
    3. Un compagnon ou une compagne qui nage dans une rivière.
    4. Un compagnon ou une compagne qui lui apporte de la nourriture et lui demande de la manger.
    5.
    Une femme célibataire qui s’engage dans des relations sexuelles, ou
    même une femme mariée qui a des relations sexuelles avec un homme. Si
    ce problème n’est pas traité immédiatement, il conduit quelquefois à la
    stérilité. Ou bien une femme enceinte se voit en train d’avoir des
    relations sexuelles avec un homme. Si cela n’est pas immédiatement
    réglé, cela peut conduire à une fausse-couche.
    Si un chrétien voit
    de telles choses dans ses rêves, il ne doit pas écarter ce problème
    d’un revers de la main. Mais, à son réveil, il doit s’examiner lui-même
    (ou elle-même) et confesser à Dieu tout péché connu, en liant les
    démons et en demandant à Dieu de restaurer tout ce qui a été détérioré.

    Ceci est très important. La personne devrait également rechercher
    le conseil d’un chrétien mûr rempli du Saint-Esprit et plus âgé dans la
    foi.
    Comment le diable gagne des âmes
    Lorsque Jésus-Christ
    vivait sur cette terre, Il a donné un commandement à Ses disciples : «
    Allez dans le monde entier et faites de toutes les nations des
    disciples. » Pendant que certains chrétiens attendent toujours un
    moment plus « approprié » et plus « propice » pour obéir à cet ordre,
    le diable a aussi donné le même commandement à ses agents.
    Mais il
    y a une différence : Les agents du diable sont plus sérieux pour gagner
    des âmes que les chrétiens. L’un des endroits où le diable gagne des
    âmes sont les écoles secondaires, spécialement les écoles de filles.
    Certaines de nos filles étaient envoyées dans ces écoles comme élèves.
    Nous leur donnions tous les sous-vêtements les plus chers et les plus à
    la mode.
    Ceci était une priorité absolue, parce que, dans les
    foyers de jeunes filles, elles aiment se montrer en sous-vêtements.
    Notre agent ne manquait jamais de rien : de cosmétiques, de vêtements,
    de sous vêtements, de livres, de provisions et d'argent. Nous lui
    donnions un certain savon de toilette qu'elle prêtait à toutes celles
    qui voulaient le lui emprunter.
    Une fille qui voulait lui
    ressembler était ainsi attirée et devenait son amie. Peu à peu, notre
    agent nous présentait à elle. A ce moment-là, nous la visitions
    physiquement et nous commencions à lui faire des cadeaux et à
    satisfaire ses besoins. Moyennant quoi, elle se joignait à nous DE SON
    PLEIN GRE. A son tour, elle en gagnait d’autres, et ainsi de suite.
    Ceci est considéré comme une mission, qui est accomplie avec la
    détermination de réussir. Une chose doit être dite clairement : satan
    ne force jamais personne. Ce qu'il fait, c'est de vous attirer et faire
    en sorte que vous veniez à lui de votre plein gré. C’est la raison pour
    laquelle la Bible dit : « Résistez au diable, et il s’enfuira loin de
    vous » (Jacques 4:7).
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:25

    Un autre moyen pour le diable de gagner des âmes est L’Auto-stop. Nous
    avions l’habitude d’envoyer nos filles se tenir sur les routes, et
    elles sont en général très belles et habillées de manière attractive.
    Vous les trouverez aussi dans des Hôtels et c’est ainsi que nous
    capturions des hommes et des femmes. Beaucoup de gens signalés comme
    disparus par les journaux ont disparu après avoir pris en auto-stop des
    jeunes filles qu'ils ne connaissaient pas.
    Vous devez donc bien faire attention aux personnes que vous prenez en stop dans votre voiture.
    Chapitre 5 : Ma rencontre avec Jésus-Christ
    Au
    mois de février 1985, nous eûmes notre réunion habituelle dans la mer.
    Puis je décidai de me rendre à Port- Harcourt, dans l’Etat des
    Rivières, pour visiter la femme de mon oncle décédé.
    Je fis la
    connaissance d’un homme nommé Anthony. Il possédait un atelier au
    carrefour NWAJA, le long de la route Trans-Amadi, à Port-Harcourt. Il
    me fit appeler. Nous avions une loi dans notre société, selon laquelle
    nous ne devions jamais refuser de répondre à un appel. Aussi décidai-
    je de répondre à son appel. J’allai le voir un jeudi après-midi de
    cette semaine-là. Il commença par me dire que Dieu lui avait donné un
    message pour moi. Il alla chercher sa Bible et commença à prêcher. Il y
    avait trois autres chrétiens assis avec lui (un homme et deux femmes).
    Il
    continua à prêcher pendant longtemps et je ne suis pas sûr d’avoir
    entendu tout ce qu’il a dit. Il me demanda de me mettre à genoux pour
    prier. J’obéis et m’agenouillai en silence. Dès qu'il commença à prier,
    je fus frappé à terre par l'esprit de Dieu et je tombai de tout mon
    long. Je luttai pour me relever et me tins raide comme une planche. Je
    détruisis les chaises en acier qui étaient dans l’atelier. Je regardai
    à l’extérieur et je vis trois membres de notre société secrète, un
    homme et deux femmes. Ils vinrent sous une forme humaine. Ils se
    dirigèrent vers la porte mais ils ne purent pas entrer, à cause de la
    puissance de Dieu.
    Je suis certain que le système d’alarme les
    avait avertis de mon problème dans la mer. Grâce à la télévision, ils
    avaient pu savoir où se situait le problème, et avaient envoyé une
    équipe de secours, mais elle fut « impuissante. » Ceci se passe
    toujours ainsi quand l’un de nos membres rencontrait un problème.
    Pendant que les deux chrétiens me forçaient à me mettre à genoux, les
    deux femmes continuaient à prier et à lier les démons, mais elles
    n’étaient pas précises. Ils me demandèrent si je croyais en
    Jésus-Christ. Je ne répondis rien. Ils me demandèrent d’invoquer le nom
    de Jésus, mais je refusai. Ils me demandèrent mon nom et je le leur
    donnai. Ils combattirent pendant des heures, puis me laissèrent partir.
    Aucun esprit ne fut chassé de moi, et je partis comme j’étais venu.
    Les événements dans l’église
    Le
    lendemain étant un vendredi, je fus invité par le même Anthony à
    assister à leur nuit de prière, dans l’église des Assemblées de Dieu de
    Silver Valley, à Port-Harcourt. J’acceptai cette invitation, parce
    qu’une partie de notre mission consistait à assister aux réunions dans
    les églises, pour provoquer l’assoupissement et la confusion. Le
    programme commença par des cantiques. Nous chantâmes jusqu’à ce que
    l’un des participants entonne un cantique populaire, chanté par un
    certain groupe chrétien. Ce cantique disait qu’il n’y avait qu’une
    seule puissance véritable, celle de Jésus-Christ, et que les autres
    puissances étaient anéanties. Je me mis alors à rire. Je riais parce
    que je pouvais voir leurs vies sur le plan spirituel, et je me rendais
    compte que près des trois-quarts de ceux qui chantaient ce cantique
    vivaient dans le péché. Je savais qu’en raison des péchés qui étaient
    dans leur vie, ils étaient exposés au danger et pouvaient être
    sérieusement touchés par ces puissances. Il est important que les
    chrétiens obéissent à La Parole de Dieu et ne permettent à aucun péché
    persistant de demeurer dans leur vie.
    Nous étions quatre agents
    venant de la mer à assister à cette réunion. Je veux encore souligner
    ici que lorsqu’une réunion chrétienne commence, on devrait conseiller
    aux participants de confesser tout d'abord leurs péchés, puis de passer
    un moment à louer véritablement Le Seigneur. S’il y a un agent de Satan
    dans l’assistance, cela va rendre sa position très inconfortable, et il
    devra même s’enfuir pour sauver sa vie. Mais nous nous sentions très à
    l’aise dans cette réunion, et nous avons même pu exercer notre action.
    Beaucoup de participants ont commencé à dormir, les cantiques étaient
    chantés sans puissance, et les choses allaient de travers. Le frère
    Anthony leur avait déjà parlé de moi et, vers deux heures du matin, ils
    m’ont appelé pour prier pour moi. Dès que je me fus approché de
    l’estrade, ils commencèrent à invoquer le sang de Jésus. Je les arrêtai
    et je leur dis : « Ce n’est pas le fait d’invoquer le sang de Jésus qui
    résoudra le problème. Je suis un membre de haut rang de notre société
    secrète. Si vous êtes d’accord que vous pouvez me délivrer, je me
    mettrai à genoux. » Je n’avais pas prémédité de prononcer ces paroles.
    Le Sang de Jésus effraye les démons et protège les croyants. Mais il ne
    lie pas les démons. Les démons ne sont liés que lorsque le chrétien
    utilise son autorité et prononce une parole de commandement.
    Ils
    se mirent d’accord et je m’agenouillai. A ce moment là une soeur,
    conduite par l’Esprit de Dieu, cria et dit : « Si vous n’êtes pas
    dignes, ne vous approchez pas. » Je suis certain que beaucoup ne
    comprirent pas ce qu’elle voulait dire. Il est dangereux pour un
    chrétien qui vit dans le péché de chasser des démons.
    Beaucoup se
    retirèrent et quelques-uns s’approchèrent pour prier pour moi. Dès
    qu’ils commencèrent à dire « Au nom de Jésus », j’entendis une forte
    explosion au dedans de moi et je tombai à terre. Aussitôt le démon
    volant qui était en moi entra en action. Je commençai à me déplacer à
    toute allure sur la poitrine. Ceux qui sont possédés de ce démon volant
    sont toujours très méchants et très dangereux. Les frères ne voyaient
    pas ce qui se passait sur le plan spirituel. Je volais à cause de la
    puissance plus forte qui était dans la salle. Deux puissances opposées
    se mirent en action et l’atmosphère de la pièce changea. Je me mis
    brusquement debout et devins très violent, etc. Un démon sortit de moi
    et entra dans un jeune garçon qui se trouvait là. Il commença à
    attaquer ceux qui tentaient de me délivrer. Les frères ne perdirent pas
    de temps avec lui.
    Ils l’emmenèrent dans les vestiaires de
    l’église, avec d’autres personnes qui étaient effrayées, et ils les y
    enfermèrent. Le combat continua jusqu’à 7 heures du matin. J’étais
    physiquement épuisé et je me calmai. A ce moment- là les frères
    s’assemblèrent autour de moi et commencèrent à crier : « Donnez-nous
    votre nom ! », « Qui êtes-vous ? », etc. Je gardai le silence. Après
    avoir attendu un long moment, voyant que je ne disais rien, ils furent
    trompés et crurent que j’étais délivré. Ils prièrent et nous terminâmes
    la réunion.
    J’étais tellement épuisé physiquement que j’eus des
    difficultés à marcher et à sortir de l’église. Mais il se passa quelque
    chose, car dès que je fus sorti de l’église et que j’eus traversé la
    rue, je retrouvai toutes mes forces physiques. Certains démons qui
    étaient sortis sont peut-être revenus en moi. J’entrai dans une grande
    colère et je décidai de me venger de cette église. « Ces gens m’ont
    insulté », me disais-je. A cause de cette insulte, j’étais décidé à
    retourner à Lagos, à acquérir davantage de pouvoirs, à réunir d’autres
    sorciers aussi méchants que moi, et à revenir à Port-Harcourt pour me
    venger sur TOUS les membres des Assemblées de Dieu de Silver Valley.
    En route pour Lagos
    En
    revenant chez la femme de mon oncle, je leur dis que je partais
    immédiatement pour Lagos. Je refusai de me laisser convaincre de
    rester. Je pris un bus pour aller à la gare routière de Mile 3, où je
    repris un autre bus pour Onitsha. Mon intention était de m’arrêter à
    Onitsha, d’y rencontrer un ami, puis de poursuivre ma route vers Lagos.

    A Mile 3, nous nous sommes mis en route et, en arrivant à Omagwe,
    au carrefour de l’Aéroport International, j’entendis une voix qui
    m’appelait par mon nom, dans la langue de mon pays : « NKEM ! » Je me
    retournai pour voir s’il y avait dans le bus quelqu’un qui me
    connaissait, mais je ne vis personne. Qui avait pu m’appeler ainsi ?
    Seule ma mère m’appelait par ce nom. Tout le monde, y compris dans le
    monde spirituel, me connaissait sous mon nom d’Emmanuel. Alors que
    j’étais encore en train de ré54 fléchir, j’entendis une nouvelle fois
    la voix : « NKEM, Vas-tu encore me trahir ? » Soudain, j’ai eu une très
    forte fièvre. La chaleur qui se dégageait de mon corps était si forte
    que les autres passagers la ressentaient. L’un d’eux me demanda : «
    Monsieur, est-ce que vous vous sentiez bien avant de commencer le
    voyage ? » Je leur dis que je me sentais bien et que je n’avais même
    pas eu un mal de tête avant de quitter Port-Harcourt.
    A Umuakpa,
    dans Owerri, je m’évanouis dans le bus. Tout ce dont je me rappelle
    ensuite, c’est avoir vu deux hommes de haute stature et de forte
    carrure venir vers moi. L’un d’eux se plaça à ma droite et l’autre à ma
    gauche, sans m’adresser une seule parole. Ils me conduisirent par une
    route très mauvaise, parsemée de bouteilles brisées et de morceaux de
    métal. En marchant, ces bouteilles et ces morceaux de métal me
    provoquèrent des coupures. Je commençai à pleurer mais ces hommes ont
    continué à ne pas me dire un mot. Nous avons continué et nous sommes
    arrivés sur une voie express. C’est là que l’un d’eux se mit à parler
    et dit : « Tu es un homme que l'on recherche. » Nous poursuivîmes notre
    route. Nous nous approchâmes d’un bâtiment de très grandes dimensions,
    qui ressemblait à un Centre de Conférences. Dès que nous eûmes posé le
    pied sur le dallage, une voix provenant de l’intérieur dit : «
    Faites-le entrer ! » Ils me firent entrer et disparurent, me laissant
    seul. Il est difficile d’expliquer ce que je vis à l’intérieur de ce
    hall, mais je vais essayer de le faire le mieux que je peux. Le hall
    était bien décoré et tellement immense qu’on avait du mal à en voir les
    extrémités. Je marchai jusqu’au milieu du hall, et je pus alors en voir
    l’extrémité. Il y avait une estrade à l’extrémité. Je vis une lune et
    des étoiles entourant le soleil. Puis je vis un trône. Assis sur le
    trône, je vis un homme extrêmement beau, dont les vêtements brillaient
    comme le soleil. Il me dit : « Viens. » Mais Il resplendissait
    tellement que je ne pus m’approcher. Chaque fois que j’essayais de
    bouger une jambe, je tombais.
    Je me relevai, essayai encore, et
    retombai. Soudain, une « lune » sortit du trône où Il était assis et se
    déplaça le long du plafond, jusqu’à l’endroit où je me tenais. Puis
    deux mains sortirent de la lune, saisirent ma tête et me secouèrent,
    retirant mon corps physique comme on retire un vêtement. Et seul resta
    debout mon être véritable. Les mains plièrent mon corps physique comme
    on plie un linge, et le laissèrent tomber le long du mur. La lune
    retourna alors vers le trône, et Celui qui était assis sur le trône dit
    à nouveau : « Viens. »
    La purification spirituelle
    Je marchai
    jusqu’à une certaine place, et Il se leva du trône pour venir à ma
    rencontre. Il m’enleva les jambes l’une après l’autre, secoua ce qui
    était à l’intérieur, et les remit en place. Il fit de même avec mes
    mains et les remit en place. C’étaient en fait toutes les parties de
    mon corps où la Reine de la Côte avait placé ses pouvoirs. Je me
    demandais en moi-même qui pouvait être ce personnage, et comment il
    pouvait connaître les endroits où ces choses se trouvaient. Après cela,
    Il retourna sur Son trône et me demanda de m’approcher. Dès que je
    commençai à m’approcher, certains objets se mirent à tomber de mon
    corps, des écailles tombèrent de mes yeux, etc., mais cela s’arrêta
    avant que j’atteigne l’estrade.
    « Où te rends-tu ? » demanda-t-il.
    Je répondis : « Je vais à Onitsha pour voir un ami. » Il dit : « Oui,
    mais je vais te montrer ce que tu as dans ton coeur. » Jusque-là, je ne
    savais absolument pas qui était ce personnage. Mais une chose était
    certaine : Sa puissance était bien plus grande que toutes les
    puissances que j’avais pu rencontrer. Il fit un signe à un homme et lui
    demanda de me montrer ce que j’avais conçu dans mon coeur. Cet homme me
    conduisit dans une pièce et ouvrit quelque chose qui ressemblait à un
    tableau noir. En réalité, s’il y avait eu un moyen de m’enfuir, je me
    serais enfui, car je vis écrit sous mes yeux tout ce que j’avais
    l’intention de faire contre les chrétiens et contre l’Eglise des
    Assemblées de Dieu de Silver Valley. L’homme me conduisit à nouveau
    vers l’estrade et nous quitta. Le personnage descendit de Son trône et
    me prit par la main. Il me dit qu’il allait me montrer certaines
    choses. En y allant, Il me dit : « Je ne veux pas que tu périsses, mais
    je veux te sauver, et c'est ta dernière chance. Si tu ne te repens pas
    et si tu n'acceptes pas de me servir, tu mourras. Je veux te montrer la
    demeure de ceux qui sont sauvés et celle de ceux qui ont désobéi. »
    Quand Il eut dit ceci, je sus alors que je me trouvais en présence de
    JESUS-CHRIST.
    Les révélations divines
    Nous entrâmes dans une
    salle, et Il écarta quelque chose qui ressemblait à un rideau. Je vis
    le monde entier, les hommes et tout ce qui se passait dans le monde. Je
    vis à la fois les chrétiens et les non-croyants occupés à leurs
    affaires. Nous allâmes dans une seconde salle. Il écarta à nouveau un
    rideau et je vis un triste spectacle. Des gens étaient enchaînés ! Il
    me dit que ces gens étaient « Les hypocrites. » Ces gens avaient l’air
    très malheureux et Il dit : « Ils resteront ainsi jusqu'au jour du
    jugement. »
    Nous allâmes dans une troisième salle. Il écarta un
    rideau et je vis de nombreuses personnes qui portaient des vêtements
    blancs et qui se réjouissaient. Cette fois, je Lui demandai : « Qui
    sont ceux-ci ? » Il dit : « Ce sont les rachetés qui attendent leurs
    récompenses.»
    Nous nous rendîmes dans une quatrième salle, et ce
    que je vis était très effrayant. Cher lecteur, il est difficile de le
    décrire. Cela ressemblait à une cité toute entière en feu. L’enfer
    existe et c'est quelque chose de terrible. Si l’on vous a fait croire
    que l’Enfer et le Ciel sont seulement sur la terre, et qu’il n’y a rien
    après la mort, sinon un total anéantissement, vous feriez mieux de
    réaliser, tant que vous êtes vivants, que l'enfer existe réellement et
    que le ciel existe réellement. Il n’est pas étonnant que Jésus,
    lorsqu’Il était ici sur terre, ait averti les hommes en ce qui concerne
    l’Enfer. Je le répète, l’Enfer existe et c’est un endroit terrible. Je
    Lui demandai : « Qu’est-ce que cela ? » Il me répondit : « C’est le
    lieu qui a été préparé pour satan et pour ses anges, et aussi pour ceux
    qui ont désobéi. » Puis Il nomma ceux qui ont désobéi, comme il est
    écrit dans Apocalypse 21:8 : « Mais pour les lâches, les incrédules,
    les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les
    idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de
    feu et de soufre : cela, c’est la seconde mort. »
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    ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Empty
    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:27

    Nous allâmes dans la cinquième salle, et lorsqu’il écarta un rideau, ce
    que je vis ne peut être caractérisé que par ce mot : Glorieux ! C’était
    comme si nous regardions du haut d’une montagne. Je vis une cité
    nouvelle. La ville était immense et magnifique. Les rues étaient en or.
    Les bâtiments ne peuvent se comparer à rien de ce qui existe dans notre
    monde. Il me dit : « C’est ici l'espérance des Saints. Veux-tu y aller
    ? » Je répondis aussitôt : « Oui. » Ensuite, nous retournâmes jusqu’au
    trône et Il dit : « Va témoigner de ce que J'ai fait pour toi. »
    Il
    me conduisit à nouveau dans une autre salle. Il écarta un rideau, et je
    vis tout ce qui allait m’arriver pendant mon voyage à Onitsha et à
    Lagos, et comment Il me délivrerait finalement. Après cela, Il me dit :
    « Ne crains rien. Va, Je serai avec toi. » Il me conduisit à
    l’extérieur du hall et disparut. Je m’éveillai dans un lit, dans la
    maison d’un inconnu. Je criai. L’homme et sa femme sortirent de leur
    chambre. Ils jetèrent d’abord un coup d’oeil, puis entrèrent. «
    Pourquoi suis-je ici ? » L’homme raconta alors comment je m’étais
    évanoui dans un bus et comment ils m’avaient transporté jusqu’à la
    cathédrale catholique d’Owerri. Ils avaient appelé un docteur qui était
    venu et qui, après m’avoir examiné, avait dit que mon pouls était
    normal, et qu’ils devaient attendre pour voir ce qui allait se passer.
    Le docteur leur donna l’assurance que j’allais revenir à moi. L’homme
    me transporta alors chez lui dans sa voiture, et il attendit. Il
    m’avoua aussi qu’il n’avait jamais su pourquoi il avait cru le docteur,
    ni pourquoi il avait pris la responsabilité de m’emmener chez lui. Ils
    me demandèrent mon nom et mon adresse. Je les leur donnai, puis je
    restai tranquille, et je ne leur racontai rien de mon expérience. Je
    restai paisiblement deux jours chez cette aimable famille. Puis l’homme
    et sa femme me conduisirent à la gare routière d’Owerri, où je pris un
    bus pour Onitsha. Tout ce que le Seigneur m’avait montré d’avance
    concernant mon voyage se réalisa. Je pris un autre bus pour Lagos.
    Cette nuit-là, le Seigneur me parla et me demanda de quitter lagos dès
    le lendemain matin, avant toute autre chose. J’obéis et quittai Lagos
    pour Port- Harcourt le lendemain matin.
    Je me demande souvent
    pourquoi le Seigneur a sauvé un homme tel que moi. Un homme tellement
    méchant et destructeur, un agent de Satan. J’ai trouvé la réponse en
    ces paroles : Dieu est amour. Vraiment, Dieu est Amour !
    Chapitre 6 : Tentation et victoire
    « Mes brebis entendent ma voix. Moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ;
    elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. » Jean 10:17,28
    Après
    ma conversion à Christ, la première chose qui se passa fut que tous les
    cadeaux que j’avais reçus dans la mer : le télescope, la télévision,
    les chemises, et les photos que j’avais faites dans les laboratoires de
    la mer, exposées dans mon appartement avec la photo de la Reine de la
    Côte, tout cela disparut.
    En retournant à Port-Harcourt, j’avais
    un vif désir de rendre témoignage de ce que le Seigneur avait fait pour
    moi, mais on ne me permit pas de le faire dans l’église. La femme de
    mon oncle décédé, qui est aussi chrétienne, me conduisit à l’un des
    pasteurs, mais il lui posa la question suivante : « A-t-il apporté le
    papier ? » C’est plus tard que je compris qu’en parlant de papier, il
    faisait référence au « certificat d’appartenance » à l’église.
    Qu’est-ce qu’un certificat d’appartenance avait à faire avec le fait
    que je rende témoignage à la puissance de Christ et à ce qu’Il avait
    fait pour moi ? Il m’avait transporté hors du royaume des ténèbres pour
    me faire entrer dans le Royaume du Fils de Son amour, en Qui j’ai la
    rédemption par Son sang et la rémission de mes péchés. J’étais triste,
    car je savais que Satan ne permettait pas aux jeunes convertis de
    témoigner autour d’eux, surtout ceux qui étaient auparavant
    profondément engagés dans ses activités, et qu’il ferait tout pour
    empêcher de tels témoignages.
    Je me rappelai que le Seigneur
    m’avait clairement demandé d’aller témoigner de ce qu’Il avait fait
    pour moi. Et là, je devais affronter un rejet. Peut-être n’était-ce pas
    encore le moment. Je décidai donc de ne plus donner mon témoignage à
    personne et d’attendre.

    Je fis un voyage d’affaires au Togo
    avec trois négociants d’Aba. J’y achetai pour 160.000 naira de
    marchandises. Je donnai 70.000 naira de mon propre argent, et
    j’empruntai les 90.000 naira qui me manquaient aux négociants d’Aba.
    Parmi mes achats figuraient des lots de dentelle, tout un assortiment
    de médicaments (spécialement des antibiotiques), des seringues, des
    thermomètres, etc. A la frontière du Nigéria, nous fûmes retenus par la
    douane. Plus tard, on nous demanda de payer un pot-de-vin. Nous
    refusâmes, et les marchandises furent saisies, y compris celles qui
    appartenaient à mes trois collègues. Quelques mois plus tard, tout ce
    qui appartenait à mes trois collègues fut restitué, à l’exception de
    mes marchandises. Je retournai les voir plus tard. On me demanda de
    payer 40.000 naira. Mais, en vérifiant ma marchandise, je découvris que
    tout ce qui avait de la valeur, la dentelle, les seringues, les
    médicaments, avaient déjà été volés. Je réunis ce qui restait et je
    calculai que le fait de payer 40.000 naira à la douane ne ferait
    qu’augmenter la perte. Aussi décidai-je de leur abandonner tout ce qui
    restait.
    Les négociants auxquels j’avais emprunté l’argent me
    poursuivirent. Certains appelèrent la Police, d’autres saisirent la
    justice et projetèrent de m’ôter la vie. La seule solution était de
    fermer tous mes comptes bancaires et d’employer tout l’argent que
    j’avais à rembourser mes dettes. Par la grâce de Dieu, je pus
    rembourser tout le monde, sauf 1.000 naira que je devais à mon
    propriétaire de Lagos. J’étais complètement ruiné et je dus même
    emprunter le prix du ticket de bus.
    J’allai trouver les quelques
    chrétiens que je connaissais alors, pour voir s’ils pouvaient m’aider à
    repartir dans la vie. On ne me répondit ni oui ni non. On me demandait
    toujours de revenir le lendemain, jusqu’à ce que je sois fatigué de le
    faire. J’en éprouvai une très grande frustration, et je ne savais pas
    vers qui me tourner pour recevoir un conseil ou de l’aide. Je ne
    connaissais pas la Parole de Dieu. Avec toute la confusion qui était
    dans mon coeur, je lisais la Bible mais je ne la comprenais pas.
    Je
    réfléchissais encore à ce que je devais faire, lorsque je reçus un
    appel téléphonique urgent de mon village. Je me précipitai chez moi
    pour découvrir que le petit immeuble que je faisais construire avait
    été détruit par mon oncle. Il était présent, et menaça de me tuer. Ce
    fut un défi pour ma vieille nature. Je me rappelai que lorsque j’étais
    membre de la société secrète, il me redoutait et se mettait à genoux
    devant moi. Mais il savait à présent que j’étais transformé (j’ignorais
    comment il l’avait su, car je ne m’étais pas rendu chez moi depuis ma
    conversion) et maintenant c’était lui qui me menaçait. J’invoquai le
    Seigneur et je Lui dis : « Ainsi, Tu m’as sauvé pour me laisser dans la
    frustration et pour permettre à mes ennemis de se réjouir à mon sujet.
    » Je pleurai, et décidai de retourner dans la société secrète. Au
    moins, je serais délivré de toute cette confusion, et je donnerais
    aussi à mon oncle une leçon dont il se souviendrait toute sa vie.
    Bien que j’aie pris cette décision, j’éprouvais en moi deux grandes craintes :
    1)
    Lors de ma conversion, le Seigneur m’avait clairement dit : « C’est ta
    dernière chance. » Si je retournais dans la société secrète, cela
    pouvait signifier ma mort. Non seulement la mort physique, mais aussi
    la mort spirituelle.
    2) Si je restais avec le Seigneur, j’étais menacé de mort par mon oncle.
    J’étais
    dans une grande confusion et j’avais besoin d’aide. J’ignorais la
    Parole de Dieu et je ne savais pas ce que la Parole disait en ce qui
    concernait les problèmes que je viens de mentionner. Cher lecteur, vous
    devez comprendre que si j’étais dans une telle confusion, c’est parce
    que je n’avais pas été suivi, en tant que jeune converti. Le suivi des
    jeunes convertis est très important, et les chrétiens devraient le
    prendre au sérieux.
    Si vous savez que vous ne pouvez pas suivre
    vos convertis, je vous en prie, ne sortez pas pour rendre témoignage.
    Jésus-Christ a souligné cela par trois fois lorsqu’Il a demandé à
    Pierre : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu plus que ceux-là ?... Pais
    mes agneaux. » Beaucoup de convertis deviennent rétrogrades faute de
    suivi adéquat. Si vous aimez Jésus, prenez soin de ses agneaux !
    Le combat contre les agents de Satan
    Au
    cours de cette période, les agents de la Reine de la Côte commencèrent
    à me persécuter. Je souffris beaucoup entre leurs mains. J’avais des
    cauchemars. Le 1er mai 1985, un mois après ma conversion, il était près
    de 2 heures du matin, et tout le monde dormait dans la maison. Je fus
    réveillé par ces agents. Ils m’ordonnèrent de sortir de la maison.
    J’obéis. Je sortis et ils me suivirent. Tout cela se passait comme dans
    un rêve, mais tout était réel. Nous sommes allés dans le cimetière
    situé près de l’église anglicane de Saint-Paul, au delà d’Aba Road, à
    Port-Harcourt.
    Arrivés là, ils me dirent : « Tu dois revenir avec
    nous. Si tu refuses, nous te tuerons ou nous te réduirons à la misère.
    » Après m’avoir dit cela, ils me quittèrent. Je retrouvai tous mes sens
    et je me demandai comment j’avais pu aller au cimetière à ce moment de
    la nuit. Je retournai à la maison. La femme de mon oncle me demanda où
    j’avais été. Je ne lui dis rien, mais je retournai me coucher et je me
    rendormis. Les agents de Satan décidèrent de m’attaquer pendant les
    après-midi. Parfois, ils m’attaquaient pendant que je marchais le long
    de la route. Ceux qui m’entouraient me voyaient lutter contre quelque
    chose d’invisible, ou courir comme si j’étais poursuivi. Moi seul
    pouvais les voir. Ils firent cela quatre fois, puis arrêtèrent. Ce fut
    ensuite la Reine de la Côte qui les remplaça. Le premier jour, elle
    vint en voiture et s’arrêta à côté de notre maison. Elle était bien
    habillée et, comme toujours, très belle. Tous ceux qui étaient là
    crurent que c’était ma petite amie. Dès qu’elle entra, je sus qui elle
    était. Elle vint vers l’heure de midi, alors que tout était plus calme
    à l’entour.
    Elle s’assit et me dit, entre autres choses : « Tu
    peux aller dans ton église et croire tout ce que tu veux. Mais je te
    demande seulement de ne pas révéler mon existence. Si tu es d’accord,
    je te donnerai tout ce dont tu auras besoin dans cette vie. » Je ne
    connaissais pas les Ecritures. Aussi me contentai-je de l’écouter et de
    la regarder parler. Elle m’implora et tenta de me persua65 der de
    revenir à elle. Je ne lui répondis ni oui ni non. Elle se leva, monta
    dans sa voiture et partit.
    La femme de mon oncle s’entretint
    environ deux fois avec elle sans savoir qui elle était, et je ne lui ai
    jamais dit qui était cette dame. Lors de sa dernière visite, elle
    changea de méthode. Cette fois, elle me donna un sévère avertissement,
    disant qu’elle avait essayé, au cours de ses visites, de me persuader
    de revenir à elle, mais que je m’étais montré très entêté, et que
    c’était sa dernière visite. Si je continuais à refuser de revenir, elle
    reviendrait me voir en août et alors, soit elle me tuerait, soit elle
    me défigurerait, soit encore elle me réduirait à la misère. Sur ces
    paroles, elle partit.
    J’eus peur, aussi me rendis-je un jour à
    l’église, où j’appelai un frère. Je lui racontai mes problèmes, et ce
    que j’avais observé chez certains membres de l’église, etc. Ce frère me
    donna l’adresse du bureau de la SCRIPTURE UNION (S.U.), et me dit : «
    C’est là, que tu trouveras de l'aide. » Je signale que ce fut la
    dernière fois que je vis ce « frère ». Je ne l’ai plus jamais revu
    nulle part à Port-Harcourt jusqu’à ce jour. Je pris l’adresse, et je me
    rendis en bus le lendemain au 108 Bonny Street, où se trouvait le
    bureau de la S.U. Je rencontrai la dactylo qui me donna le programme
    trimestriel des activités du S.U. Rumuomasi Pilgrims Group (Groupe de
    Pèlerins de la S.U. de Rumuomasi), car c’était celui qui était le plus
    proche de chez moi. Je me rendis le dimanche suivant à l’Ecole Publique
    St Michel de Rumuomasi, où se réunissait le groupe. Mais j’arrivai à 14
    h., ne sachant pas que la réunion commençait à 15 h. Je rencontrai le
    groupe de prière, et je me joignis à eux.
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:29

    Ce jour-là, après la réunion, je sus que j’étais à la place où je
    devais être. Dieu mit sur mon chemin une chrétienne que je considérai
    comme ma mère. Elle eut à coeur de m’expliquer la Parole de Dieu et de
    me conseiller. Les frères et les soeurs s’intéressèrent beaucoup à moi
    et s’occupèrent de moi. Je sentais un amour véritable. Le Saint- Esprit
    commença à me donner la compréhension de la Parole de Dieu et ma foi
    grandit. Je commençai à apprécier réellement ma vie chrétienne. Août
    vint et passa, mais la Reine de la Côte ne se montra pas, contrairement
    à ses menaces. Le Psaume 91, qui parle de la protection de Dieu, venait
    de s’accomplir dans ma vie. Esaïe 54:17 s’accomplit également pour moi
    : « Tout instrument de guerre fabriqué contre toi sera sans effet. Et
    toute langue qui s’élèvera en justice contre toi, tu la convaincras de
    méchanceté. Tel est l’héritage des serviteurs de l’Eternel, tel est la
    justice qui leur vient de moi, oracle de l’Eternel. » En Septembre
    1985, j’appris par un message que mon nom avait été retenu pour un
    emploi de distributeur aux Ciments Silver Brand à Lagos, et que j’étais
    attendu le 27/9/ 85 pour y commencer mon travail. Je quittai
    Port-Harcourt le 26/9/85 et arrivai à Lagos pendant la nuit. Le
    lendemain matin, le 27/9/85, je me présentai aux services
    administratifs, pour m’entendre dire par le Chef du Personnel que mon
    poste avait été attribué à quelqu’un d’autre.
    Il me demanda de
    revenir le lendemain pour voir le Directeur Général. En retournant à
    mon appartement, alors que je passais dans une allée, quelqu’un vint
    par derrière et tenta de m’étouffer en me maintenant le nez et la
    bouche fermés. Je luttai pour ma vie. Les gens passaient à côté de moi,
    mais personne ne vint me secourir. C’est le Seigneur qui est intervenu.
    Alors que je luttais avec mes mains, j’entendis une voix de femme
    crier. Elle me repoussa et dit : « Qui est cette personne derrière toi
    ? » Elle répéta cette question une deuxième fois et disparut. D’après
    la voix, j’avais reconnu que c’était une femme, mais je n’ai pas pu
    voir qui c’était. J’étais étourdi, et je suis rentré en titubant à mon
    appartement. Là, encore, mon propriétaire m’attendait, très irrité, et
    me dit : « Pourquoi t’es-tu enfui avec mon argent et mon loyer ? » Je
    le suppliai de m’écouter et tentai de lui expliquer que j’étais pour le
    moment sans travail, mais que je lui paierai son argent dès que j’en
    aurai moi-même. Il fut d’accord et je pensai que le problème était
    réglé.
    Le lendemain, le 28/9/85, je retournai au bureau et
    rencontrai le Directeur Général. Il me pria de l’excuser d’avoir
    attribué mon poste à quelqu’un d’autre. Il parlait encore lorsqu’un
    jeune homme entra et me dit : « N’êtes-vous pas Emmanuel ? » Je
    répondis par l’affirmative. Il me dit : « Oui, nous te tenons enfin.
    N’as-tu pas fini de courir ? Nous nous sommes rendus plusieurs fois à
    Port-Harcourt et nous avons vu que tu étais tout le temps avec cette
    femme qui est ta mère spirituelle. Elle est une pierre d’achoppement
    pour nous. Maintenant, te voici à Lagos, et nous te tenons. Tu ne
    pourras jamais retourner à Port-Harcourt. C’est moi qui ai pris ta
    place. » Je le défiai et lui dis : « Tu ne peux rien faire. » Le
    Directeur Général était surpris de voir ce qui se passait dans son
    bureau. Je m’excusai et retournai à mon appartement.
    Quelques
    minutes plus tard, j’entendis frapper à ma porte, et Ninna entra. Elle
    me demanda si je repartais à Port- Harcourt. Je lui répondis oui. Elle
    me supplia de revenir avec eux, et me dit que les tâches pour
    lesquelles j’avais été spécialement formé n’avaient toujours pas été
    assignées à quelqu’un d’autre. En langue yorouba, j’étais un KOTIPARI,

    - formé pour diriger les agents des puissances démoniaques.
    -
    formé pour s’occuper de la « salle de contrôle sous-marine », d’où l’on
    pouvait suivre tout ce qui se passait dans le monde, et où l’on pouvait
    recevoir et envoyer des signaux d’alerte, mobiliser des forces, etc.
    -
    formé pour assister la Reine de la Côte, ce qui impliquait non
    seulement la participation à des cérémonies et à des sacrifices, et
    l’exécution de missions spéciales pour son compte, mais aussi d’autres
    choses difficiles à expliquer.
    - formé pour implanter, avec l’aide
    des puissances des ténèbres, d’autres sociétés secrètes, à l’apparence
    inoffensive, mais capables d’attirer des jeunes, ainsi qu’un plus grand
    nombre de gens qui fréquentent les églises.

    Elle me dit que si
    je l’accompagnais, j’aurais une double promotion et de nombreuses
    bénédictions. Elle avoua qu’ils étaient responsables de la saisie et du
    vol de mes marchandises, et que c’était également eux qui avaient
    suggéré à mon oncle de détruire mon immeuble et de me menacer de mort.
    Si je refusais de la suivre, ils me feraient bien d’autres choses et
    veilleraient à ce que je ne prospère pas. Ils avaient aussi décidé de
    combattre ma mère spirituelle. « Si nous pouvons l’avoir, nous t’aurons
    aussi, » me dit-elle. En guise de réponse, je commençai à lui prêcher
    la Parole. Elle se leva et dit : « Ils sont en train de te tromper. »
    Puis elle partit. Ceci se passait le soir du 28/9/85.
    Quinze
    minutes à peine après son départ, j’entendis encore frapper à ma porte.
    Cette fois, il y avait là quatre hommes. Ils me firent signe de les
    suivre. Je le fis, et je les accompagnai à l’extérieur. Nous marchâmes
    à quelque distance, et l’un d’eux me dit : « Est-ce que tu nous connais
    ? Je répondis non. Il ajouta : « Nous avons été payés par ton
    propriétaire pour te tuer. » Pendant qu’il parlait, l’un d’eux brandit
    un pistolet et un autre un poignard. Je me sentis sans défense et je
    sus qu’ils allaient me tuer, mais Dieu, d’une manière surnaturelle,
    accomplit un miracle qui nous surprit tous, eux comme moi.
    L’homme
    qui tenait le pistolet tira, mais aucun son ne sortit de l’arme. Celui
    qui tenait le couteau me frappa dans le dos, mais la lame ne pénétra
    pas, et elle fit un bruit comme celui d’une baguette frappant
    quelqu’un. Ils furent aussi effrayés que moi. L’Esprit de Dieu vint sur
    moi et je commençai à leur prêcher la Parole. Trois d’entre eux
    s’enfuirent, mais le quatrième s’effondra et commença à pleurer et à me
    supplier de prier pour lui. Je ne savais même pas comment prier à cette
    époque, mais je dis ces simples paroles : « Seigneur, je T’en prie,
    pardonne-lui, oublie et pardonne-lui. Amen. » Il donna sa vie à Christ.
    Je le conduisis à une Assemblée de Pentecôte proche. J’expliquai au
    pasteur ce qui s’était passé, je lui confiai l’homme, et je partis.
    Lorsque je revins chez moi, mon propriétaire sortit en courant, tomba à
    genoux et me dit en suppliant : « Je t’en prie, pardonne-moi, je
    croyais que tu avais décidé de t’enfuir à Port-Harcourt à cause de
    l’argent que tu me devais (1.000 naira). » Je lui pardonnai, et nous
    nous mîmes finalement d’accord pour que je rembourse ma dette par
    mensualités.
    Cette même nuit, le Seigneur me réveilla vers deux
    heures du matin. Je ne savais pas pourquoi je m’étais réveillé, aussi
    allai-je au salon, et je vis une grosse tortue qui me faisait face. Je
    me rappelai aussitôt l’étude biblique que nous avions eue à
    Port-Harcourt sur la puissance de la parole. Je prononçai alors ces
    paroles : « Tortue, depuis que je suis né, les tortues habitent dans la
    brousse ou dans la mer. Mais en entrant chez moi, alors que mes
    fenêtres et mes portes étaient fermées, tu as péché, et tu dois mourir
    pour cela. » Dès que j’eus dit cela, elle disparut. Je retournai dans
    ma chambre et me rendormis. Je me réveillai une seconde fois, et
    j’entendis du bruit dans le salon. Je m’y rendis, et je vis, debout
    devant moi, un vautour à l’aspect horrible. Je répétai les mêmes
    paroles. Dès que j’eus dit : « Tu as péché, et tu dois mourir pour cela
    », il disparut lui aussi. Au cours de ce voyage à Lagos, Je vis la
    bonté, la grandeur et la fidélité de Dieu.
    Le lendemain matin, qui
    était le 29/9/85, je pris un autocar de luxe pour Port-Harcourt. En
    arrivant à Ore, l’autocar tamponna un arbre. Il fut endommagé, mais
    personne ne fut blessé. Le chauffeur remit l’autocar sur la route mais,
    en reprenant de la vitesse, le véhicule commença à faire des embardées
    de part et d’autre de la route. Je me rappelai les menaces de Ninna.
    Aussi je me levai dans le bus, prêchai aux passagers, et conclus en
    disant : « C’est à cause de moi que ces accidents se sont produits.
    Mais à partir de maintenant, et jusqu’à notre arrivée à Port-Harcourt,
    il n’y aura plus un seul accident ni une seule panne, au nom de Jésus.
    » Puis je m’assis. En fait, tout en m’asseyant, je réfléchissais à ce
    que j’avais dit. Et il en fut bien ainsi. Le véhicule arriva sans
    encombre à Port-Harcourt, sans accidents ni pannes.
    L’Ecriture dit
    avec raison : « Si on t’attaque, cela ne viendra pas de moi. Quiconque
    t’attaquera tombera à cause de toi » (Esaïe 54:15). Ils avaient essayé
    (la Reine de la Côte et ses agents) mais, parce que leur rassemblement
    n’était pas pour le Seigneur, mais contre Son enfant, ils avaient tous
    trébuché et étaient tombés. « Quand l’adversaire viendra comme un
    fleuve, l’Esprit de l’Eternel le mettra en fuite » (Esaïe 59:19).
    Je donne à Dieu toute la gloire pour avoir déployé Sa puissance en ma faveur.
    Chapitre 7 : Les activités des agents de Satan
    « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manoeuvres du diable.
    Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs,
    contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. » Ephésiens 6:11-12
    Ce
    livre ne serait pas complet si les différentes méthodes de travail de
    ces puissances n’étaient pas exposées. Il est également important
    d’exposer les différentes formes utilisées par ces puissances pour se
    manifester. Une chose est claire : Le diable veut nous encourager à
    croire qu'il est un mythe ou simplement une manière de définir les
    mauvaises pensées. Il veut aussi que vous mettiez plus l'accent sur sa
    puissance, que sur la puissance de Dieu. La Bible dit certes que « nous
    n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les
    principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres
    d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. » Mais la
    Bible dit aussi que, dans ce combat contre le diable et ses agents, les
    armes du chrétien « ne sont pas charnelles, mais... puissantes devant
    Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements
    et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous
    amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ. » (2 Corinthiens
    10:4-5).
    Les Ecritures déclarent encore que « le Fils de Dieu est
    apparu afin de détruire les oeuvres du diable » (1 Jean 3:Cool. Jésus a
    dépouillé les principautés et les pouvoirs, et les a publiquement
    livrés en spectacle, en triomphant d'eux par la croix.

    Les
    Ecritures disent que nous sommes « enlacés par les discours » de notre
    bouche, et que nous sommes « pris par les discours » de notre bouche.
    Par conséquent, l’enfant de Dieu doit veiller à confesser la Parole de
    Dieu, car Dieu « se hâte de l’accomplir. » La Parole de Dieu parle de
    trois sortes de confessions :

    1. La confession de la Seigneurie de Christ.
    2. La confession de notre foi en la parole de Christ et en Dieu le Père.
    3. La confession des péchés.
    Quand
    nous entendons parler de « confession », nous pensons tout de suite au
    péché. Le dictionnaire définit ainsi le mot « confession » :
    1. Affirmer quelque chose en quoi nous croyons.
    2. Rendre témoignage à quelqu’un que nous connaissons.
    3. Témoigner en faveur d’une vérité que nous avons embrassée.
    On
    doit donc regretter que lorsque nous utilisons le mot « confession,»
    certains pensent aussitôt au péché. L’auteur encourage ici les enfants
    de Dieu à commencer dès aujourd’hui à confesser ce que Dieu a dit. Vous
    qui étiez morts par vos péchés, Dieu vous a rendus à la vie avec le
    Christ. Il vous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans
    les lieux célestes en Christ-Jésus (bien au-dessus de toute principauté
    et de toute autorité). Les chrétiens doivent donc se rendre compte du
    lieu où ils sont assis. Ils doivent savoir qu’ils exercent leur action
    à partir de cet endroit élevé, au-dessus de Satan et de ses agents. Le
    Seigneur Jésus vous a donné tout pouvoir et toute autorité, de même
    qu’Il vous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété (2
    Pierre 1:3).
    Dieu n’a jamais prévu que ses enfants soient soumis
    aux circonstances. Il veut plutôt que la Parole de Dieu, dans la bouche
    des chrétiens, contrôle les circonstances qui les entourent. Dieu a dit
    dans Jérémie 23:29 : « Ma parole n’est-elle pas comme un feu,... et
    comme un marteau qui fait éclater le roc ? » Les chrétiens (je veux
    dire les chrétiens nés de nouveau) devraient comprendre que lorsqu’ils
    prononcent le nom de Jésus, c’est du feu qui sort de leur bouche.
    Lorsqu’un chrétien s’appuie sur l’autorité qui lui a été donnée par
    Jésus-Christ, et qu’il prononce un commandement au nom de Jésus, c’est
    du feu qui jaillit de sa bouche, et tout démon qui contrôle une
    circonstance donnée doit obéir. Jésus est vivant aujourd’hui, pour
    veiller à ce que chacune de Ses paroles s’accomplisse.
    Je veux à
    nouveau insister sur un fait important, que beaucoup de chrétiens
    négligent, et dont Satan se sert. Jésus, lorsque Pierre Lui fit
    remarquer le figuier séché maudit par le Seigneur, dit :
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    hydie
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    ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Empty
    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:29

    Dans l’Evangile de Matthieu :
    « En vérité je vous le dis, si vous
    avez de la foi et si vous ne doutez pas, non seulement vous ferez ce
    qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette montagne :
    Ôte toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait. Tout ce que
    vous demanderez avec foi dans la prière, vous le recevrez
    (Mat.21:21-22).
    Dans l’Evangile de Marc :
    « ... Ayez foi en
    Dieu. En vérité je vous le dis, si quelqu’un DIT à cette montagne :
    ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute pas dans son
    coeur, mais croit que ce qu'il a dit arrive, cela lui sera accordé.
    C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant,
    croyez que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé » (Marc
    11:22-24).
    Le Seigneur souligne ici la puissance de la parole
    prononcée par notre bouche. Il encourage aussi les chrétiens à être
    précis dans leurs prières, et dans l’exercice de leur autorité.
    Certains chrétiens demandent bien à la montagne de se déplacer, mais
    ils ne lui disent pas OU elle doit se jeter. Jésus a dit que si nous
    disons à la montagne : « Ote-toi de là et jette-toi dans la mer...».
    Prenons l’exemple de la prière pour chasser les démons. Certains
    chrétiens lient les démons et les expulsent, mais sans les envoyer dans
    un certain lieu. Ceci est dangereux. Lorsque vous liez un démon, il est
    lié. Si vous l’expulsez sans l’envoyer dans un certain lieu, il demeure
    à proximité.
    Si vous vous contentez de chasser un démon de
    quelqu’un, le démon restera dans les parages, et il reviendra plus tard
    ou entrera dans quelqu’un qui n’est pas chrétien. Par conséquent, les
    chrétiens doivent bien faire attention lorsqu’ils chassent des démons :
    ils doivent veiller à ce que le démon soit lié, chassé et envoyé dans
    un lieu précis.
    En priant, certains chrétiens disent, par exemple
    : « Démons, je vous arrête, au nom de Jésus. » Sur le plan spirituel,
    vous pourriez réellement voir les démons s’arrêter et attendre l’ordre
    suivant. Mais si le chrétien s’arrête là, il n’a pas vraiment aidé la
    victime. Ne vous amusez pas avec le diable. On ne s’amuse pas avec son
    ennemi. Dieu nous a donné un ministère de délivrance et de
    réconciliation (des hommes avec Dieu). Par conséquent, vous devez
    soigneusement veiller à bien faire votre travail. Je le répète, lorsque
    vous liez un démon, il est lié. Lorsque vous le chassez dans un certain
    endroit, il en est ainsi. Tant que vous ne jouez pas avec le péché,
    mais que vous vivez dans la volonté de Dieu, le diable ou ses agents
    DOIVENT obéir à tout commandement que vous leur adressez au nom de
    Jésus. Dieu a promis de Se tenir derrière chacune de Ses paroles.
    Avant
    de parler de mon sujet suivant, la manière dont Satan et ses agents se
    manifestent, je voudrais que vous réfléchissiez aux passages suivants
    des Ecritures :
    1. « Et vous avez tout pleinement en Lui, qui est le chef de toute principauté et de tout pouvoir » (Colossiens 2:10).
    2.
    « Voici : je vous ai donné le pouvoir (l’autorité) de marcher sur les
    serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi, et
    rien ne pourra vous nuire » (Luc 10:19).
    3. « Si l’on t’attaque,
    cela ne viendra pas de moi. Quiconque t’attaquera tombera à cause de
    toi... Tout instrument (de guerre) fabriqué contre toi sera sans effet.
    Et toute langue qui s’élèvera en justice contre toi, Tu la convaincras
    de méchanceté. Tel est l’héritage des serviteurs de l’Eternel, telle
    est la justice qui leur vient de moi, oracle de l’Eternel » (Esaïe
    54:15,17).
    J’ai mentionné plus haut dans ce livre que ces
    puissances du mal oeuvrent surtout dans les églises, sur les marchés,
    dans les cimetières, les forêts (les jungles) et les hôtels, dans la
    mer et dans l’air.
    Dans les églises
    Nous sommes témoins
    aujourd’hui qu’il y a dans les églises beaucoup de personnes possédées.
    Certaines d’entre elles parlent en langues et même prophétisent. Seuls
    ceux qui ont l’Esprit de Dieu peuvent les discerner. Mais nous parlons
    ici des agents de Satan qui sont dans les églises. Nous ne parlons pas
    des membres secrets de certaines sectes, qui fréquentent les églises.
    Certains sont même des conducteurs spirituels. Nous savons qu’ils sont
    présents.
    Je veux parler ici de ceux qui viennent en tant qu'agents de satan pour :
    1. Provoquer des disputes et de la confusion dans les églises.
    2. Détruire les églises.
    3. Faire dormir les assistants pendant la prédication.
    4. Provoquer toutes sortes de distractions pendant les réunions.
    5. Gagner des âmes à Satan.
    Comme
    j’ai déjà exposé au chapitre 3 certaines choses touchant à ces sujets,
    je donnerai simplement un témoignage récent. Les chrétiens devraient
    demeurer dans chacune des Paroles du Seigneur Jésus-Christ, parce que
    s’ils désobéissent ou font des compromis, ils sont prédisposés à
    tomber, à la plus petite tentative de Satan ou de ses agents.
    Les
    chrétiens ont été délivrés de la puissance des ténèbres et transportés
    dans la merveilleuse Lumière de Dieu. Les chrétiens ont été appelés à
    une séparation totale du monde et de ce qu’il offre : « Sortez du
    milieu d'eux et séparez-vous », dit l’Ecriture. Voici l’histoire de la
    soeur J. (j’ai caché son nom). Elle était née de nouveau et était
    membre à part entière d’une église « vivante. » Elle vint par la suite
    se joindre à mon église. Elle participait à toutes les activités de
    l’église et était très active. Mais, à un certain moment, son
    comportement devint équivoque, et nous décidâmes à plusieurs d’aller la
    voir chez elle pour découvrir ce qui n’allait pas dans sa vie. Pendant
    que nous la questionnions, les esprits qui étaient en elle furent
    exaspérés et commencèrent à se manifester. Ils nous dirent qu’elle
    était leur agent dans l’église. Les démons furent chassés et elle reçut
    une délivrance. Nous lui avons posé la question suivante : « Soeur,
    comment se fait-il que vous étiez un agent de Satan, tout en étant
    membre à part entière de l’église ? » Elle nous raconta ceci :
    «
    Tout a commencé un jour, après le culte du dimanche. Une « soeur » (je
    pensais du moins que c’était une croyante) vint vers moi et exprima le
    désir de se rapprocher de moi, parce qu’elle admirait ma vie
    chrétienne. J’ai accepté sans réserves son amitié. Nous sommes allées
    toutes les deux chez moi, et cette soi-disant « soeur » a acheté des
    bananes et des arachides, que nous avons mangées ensemble. Elle est
    restée chez moi un certain temps, puis elle est partie. Ses visites
    sont devenues régulières, et elle m’apportait des cadeaux à chaque
    visite : des vêtements, des chaussures, de l’argent, etc. A certains
    moments, cette amie venait avec beaucoup d’autres jeunes filles. Ceci a
    continué pendant un temps, et quand cette « soeur » s’est rendu compte
    qu’elle avait réussi à éteindre en moi la lumière de Christ, elle a
    changé de méthode et a commencé à me visiter en esprit. Elle m’a donné
    un linge rouge, une certaine pierre, un anneau pour mon gros orteil
    droit, une chaîne pour ma cheville. Parce que j’avais si souvent mangé
    avec elles et que j’avais tellement reçu de cadeaux, je n’avais plus la
    possibilité de me séparer d’elles. J’ai fait alliance avec elles et
    j’ai commencé à assister à leurs réunions. Je pouvais ensuite me
    transformer en serpent, en chauve-souris, etc. Je suis ensuite devenue
    leur agent pour leur gagner des âmes dans l’église. »
    Dieu soit
    loué, elle est maintenant délivrée, tous les cadeaux qu’elle avait
    reçus furent détruits, et elle est à nouveau heureuse dans le Seigneur.
    Cher lecteur, tout a commencé par une amitié inhabituelle. Parce que
    cette soeur J. a manqué de discernement, elle n’a pas veillé, comme le
    Seigneur nous l’a commandé : « Veillez et priez, afin de ne pas tomber
    en tentation. » Elle s’est égarée et est tombée aux mains de l’ennemi.
    Sa course aurait pu s’achever en enfer, à cause de sa négligence.
    Vous pouvez aisément identifier ces agents de Satan par les indices suivants :
    - Ils portent un anneau sur l'un de leurs gros orteils.
    - Ils portent une chaîne autour d'une cheville, ou un anneau dans le nez, ou des bracelets inhabituels, etc.
    -
    Ils peuvent se joindre à une église ou à une communauté et être très
    zélés dans les activités du groupe ou de l'église, juste pour un seul
    chrétien qui les intéresse. Certains se comportent de manière anormale,
    d’autres sont méchants, etc.
    C’est pourquoi les enfants de Dieu
    doivent prier pour avoir un esprit de discernement, afin de pouvoir
    identifier ces agents au premier coup d’oeil. Dès qu’ils se rendent
    compte que vous les avez identifiés, ils prennent bien soin de ne pas
    s’approcher de vous. Parce que leur maître les mettra en garde contre
    vous !
    Sur les marchés
    Ils agissent sous différentes formes
    sur les marchés. Les marchés sont l'une des principales zones
    d'activité des agents de satan. Tout comme les hôtels sont les endroits
    où ils se tiennent à l’affût pour capturer des hommes. Sur les marchés,
    ils choisissent leurs victimes, comme par exemple des femmes enceintes
    auxquelles ils font avoir une fausse-couche, pour pouvoir récupérer le
    sang de leurs bébés, pour leurs banques de sang. Ils accompagnent
    certaines de leurs victimes jusqu’à leur domicile, pour les visiter
    ensuite pendant la nuit. Ceci arrive aux non-croyants ! Certains
    articles de fantaisie vendus au marché, tels que des colliers, des
    rouges à lèvres, des parfums, ou certains produits alimentaires, tels
    que les sardines dites « reines de la côte, » ont une origine douteuse.

    Voici certaines choses dont les chrétiens doivent se méfier : Il se
    peut qu’une dame ou un monsieur touche soudain votre estomac ou
    n’importe quelle partie de votre corps. Vous devez savoir que cela est
    fait dans le but de vous faire du mal : causer une fausse-couche,
    introduire certaines choses dans votre corps, ou provoquer une maladie.

    Si
    cela arrive à un chrétien, il faut aussitôt prononcer une parole
    d’autorité au nom de Jésus pour anéantir ou détruire les plans du
    diable. Soyez certains que tout ce que vous détruirez ou lierez ici sur
    la terre sera effectivement détruit ou lié.
    Le rôle des activités culturelles
    Il
    est aussi très important de noter que de nombreuses personnes sont
    initiées dans les acrivités de Satan ou deviennent possédées, à
    l’occasion de la plupart des cérémonies culturelles et des danses. La
    plus grande partie de nos activités culturelles sont inspirées par les
    démons. Certains y sont entraînés par des amis, d’autres en lisant
    certaines brochures ou certains romans. Les démons tournent au
    voisinage de toute idole. Ils oeuvrent au moyen des idoles dans la
    pratique de l’idolâtrie (Zacharie 10:2). L’idolâtrie est certainement
    un aspect de la religion, lorsqu’on attribue un pouvoir divin à des
    phénomènes naturels, ou que l’on rende un culte divin à des objets
    créés (Romains 1:18-22). L’Ecriture définit l’idolâtrie comme un
    adultère spirituel (Jérémie 3:8-10).
    Par conséquent, un enfant de
    Dieu ne devrait jamais avoir aucun contact avec l’idolâtrie,
    directement ou indirectement. Ce que l’on appelle la vie mondaine, les
    pratiques occultes ou la musique disco, tout cela est inspiré par Satan
    et par ses démons.
    Avant que le Seigneur m’ait sauvé, je me
    rappelle que Satan, au cours de l’une de nos réunions, nous avait dit
    ceci : « Ce monde m’appartient. Je vais régner sur ce monde tout
    entier. Il est en mon pouvoir, et je détruirai tous ceux qui croient
    dans le nom du Juste. (Satan ne mentionne pas le nom de Jésus. Et si
    quelqu’un le fait en sa présence, il court le risque de perdre la vie).
    Je promets de faire de chacun de vous, mes agents, des gouverneurs,
    etc. » (Satan est en vérité un menteur et le père du mensonge).
    Des
    plans avaient aussi été dressés pour réduire au silence les chrétiens
    du Nigéria, en soumettant à des restrictions les importations de Bibles
    et de littérature chrétienne. Satan oeuvre par l’intermédiaire de
    non-croyants qui sont en position d’autorité et de commandement, pour
    instaurer des politiques et des programmes anti-chrétiens. Il établit
    aussi des centres de guérison qui ont une apparence très religieuse, et
    qui lui servent à revendiquer des âmes. Ces centres, appelés en général
    des maisons spirituelles de guérison, sont partout autour de nous.
    Il
    s’y produit de nombreux prodiges mensongers, pour tromper leurs
    clients. Satan est tout à fait conscient du retour de Christ, et il
    pousse constamment ses agents à se dépêcher et à manifester un zèle
    ardent dans leurs tâches. Il dit toujours : « Il ne nous reste plus de
    temps. » Cher enfant de Dieu, puisque Satan ne dort pas, pourquoi
    devriez-vous dormir ?
    Chapitre 8 : Les armes du croyant
    - Le Nom de Jésus
    - Le Sang de Jésus
    - La Parole de Dieu
    - La louange
    « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine.
    Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme
    contre les manoeuvres du diable » Ephésiens 6:10-11
    « Ils l’ont vaincu à cause du Sang de l’agneau
    et à cause de la parole de leur témoignage... »
    Apocalypse 12:11
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:32

    J’ai déjà beaucoup parlé de cela plus haut, mais je voudrais encore
    citer quelques exemples. Je vous en prie, comprenez bien que ce nom de
    Jésus est puissant. Le Sang de Jésus est puissant. L’écriture dit : «
    Il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la
    mort sur la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé
    et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de
    Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la
    terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la
    gloire de Dieu le Père (Philippiens 2:8-11). Je répète ce que dit
    l’Ecriture : « Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau et par la
    parole de leur témoignage... » (Apocalypse 12:11). Que ce nom de JESUS
    soit toujours sur vos lèvres. Le nom et le sang de Jésus détruisent les
    plans de Satan et anéantissent réellement les stratégies de Satan et de
    ses agents.
    Ensuite, vous devez apprendre à chanter les louanges
    de DIEU. Les louanges sont toujours puissantes. Voici l’histoire du
    pasteur I.K. (j’ai caché son nom). Il était pasteur d’une église à
    Ebutte Metta. Je l’avais pris pour cible, parce qu’il osait faire les
    choses suivantes :

    1. Il troublait notre paix en convoquant des réunions de bonne heure le matin pour écouter la prédication de la Parole de Dieu.
    2.
    Il allait partout avec son mégaphone, notamment aux stations de bus de
    la ligne n° 2, le long de Akintola Road, à Ebutte Metta. Il prêchait à
    ces endroits. Non seulement il prêchait, mais il liait toujours les
    démons, etc.
    3. Dans son église, il exposait les oeuvres des ténèbres dans ses prédications, puis il commençait à lier les démons.
    4. Il priait beaucoup.
    5. Il chantait et louait Dieu tout le temps.
    J’envoyai mes messagers contre lui, mais ils ne purent pas le tuer. Je décidai donc d’accomplir la besogne moi-même.
    Un
    certain jour, je le vis en train de marcher le long de la nouvelle voie
    G.R.A. Il est intéressant de signaler la chose suivante à propos de ce
    pasteur : chaque fois que nous voulions l’attaquer, nous apercevions
    deux colonnes de nuée qui l’accompagnaient partout, l’une à sa droite
    et l’autre à sa gauche, et qui nous empêchaient d’approcher. Mais, ce
    jour-là, je ne vis rien, aussi j’eus doublement l’assurance que ma
    mission serait couronnée de succès.
    Je commandai à la pluie de
    tomber, afin de pouvoir le frapper de la foudre. La pluie commença à
    tomber, et le tonnerre à gronder. Tous les arbres proches commencèrent
    à perdre leurs branches, mais ce pasteur chantait, rempli de joie. Je
    me rappelle encore le cantique qu’il chantait : au nom de Jésus, tout
    genou fléchira.
    » Comme il continuait à chanter ce cantique, la
    pluie cessa, le tonnerre s’arrêta, et deux anges apparurent aussitôt,
    l’un à sa droite et l’autre à sa gauche, une épée flamboyante à la
    main. Leurs yeux et leurs épées étaient comme des flammes de feu. Puis
    un vent puissant se mit à souffler et m’emporta. Je me retrouvai dans
    une autre ville. Je fus confondu mais, parce que j’avais le coeur
    tellement dur, tout ce que je trouvai à dire fut : « Cet homme nous a
    encore échappé ! ! » Ce pasteur ne s’était pas rendu compte du combat
    spirituel qui s’était mené à son sujet.
    Vous pouvez donc vous
    rendre compte que les enfants de Dieu sont bien protégés. Lorsque la
    Bible dit : « ... et rien ne pourra vous nuire, » c’est exactement cela
    qu’elle veut dire.
    Le second témoignage concerne un chrétien qui
    avait pris le même bus que moi. Il était très zélé, et commença à
    distribuer des traités évangéliques à l’intérieur du bus. Lorsqu’il me
    tendit un traité, je le refusai. Alors il entre87 prit de me prêcher la
    Parole. Il commençait à me déranger, aussi je le frappai avec l’anneau
    que je portais au doigt, dans l’intention de le tuer. Il cria « LE SANG
    DE JESUS ! » Immédiatement, il y eut un éclair et du tonnerre, et un
    ange apparut. Un vent puissant me poussa avec une grande force hors du
    bus et je fus transporté dans une jungle épaisse. Si je n’avais pas été
    secouru par des puissances mauvaises, j’aurais pu me perdre dans cette
    jungle. Le chrétien ne s’était pas rendu compte du combat qui s’était
    déroulé à son sujet. Tout ce qu’il avait vu, de même que les autres
    passagers, c’était que j’avais disparu du bus. Le nom de Jésus ou le
    Sang de Jésus font jaillir du feu dans la bouche d’un croyant.
    L’Ecriture dit : « Le nom de l’Eternel est une tour forte ; le juste y
    court et s’y trouve hors d’atteinte » (Proverbes 18:10).
    Cher
    lecteur, si vous êtes un enfant de Dieu, rappelez vous que Dieu a
    magnifié Sa parole par-delà toute renommée (Psaume 138:2). Confessez
    donc la Parole de Dieu, croyez que ce que vous avez dit s’accomplira,
    et il en sera ainsi. C’est la PROMESSE DE DIEU !
    J’aimerai répéter
    que vous ne pouvez confesser que ce que vous connaissez. L’Ecriture
    nous exhorte à faire de la Parole de Dieu nos délices et à la méditer
    jour et nuit. Pour dispenser droitement la Parole de vérité, vous devez
    la connaître. Colossiens 3:16 dit : « Que la parole du Christ HABITE en
    vous avec sa richesse, en toute sagesse. » Le Psaume 1:1-3 dit encore
    ceci : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des
    méchants, qui ne s’arrête pas sur le chemin des pécheurs, et qui ne
    s’assied pas sur le banc des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans
    la loi de l’Eternel, et qui médite sa loi jour et nuit. Il est comme un
    arbre planté près d’un cours d’eau, qui donne son fruit en son temps,
    et dont le feuillage ne se flétrit pas : tout ce qu’il fait réussit. »
    Rapprochez- vous de votre Bible ; priez sans cesse ; ayez un coeur
    joyeux et tenez ferme, en exerçant l’autorité qui vous a été donnée par
    le Seigneur Jésus-Christ.
    Chapitre 9 : Que faire à présent ?
    « Et l'Esprit et l'épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens.
    Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement. »
    Apocalypse 22:17
    Après
    avoir lu ce témoignage, vous n’avez pas besoin que l’on vous prêche
    davantage pour que vous donniez votre vie à Jésus-Christ. L’Ecriture
    dit que « le voleur (Satan) ne vient que pour voler et tuer et détruire
    ; moi (Jésus- Christ), je suis venu, afin que les brebis aient la vie
    et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10:10).
    Satan vous hait
    et a conçu un certain nombre de moyens pour vous entraîner en Enfer
    avec lui. Vous pouvez en attester d’après mon témoignage. Si Satan vous
    fait une promesse ou même s’il vous fait un cadeau, sachez qu’il a de
    mauvaises intentions. Satan est menteur et le père du mensonge. Dieu
    l’a appelé votre ennemi. Pourquoi ne pas croire Dieu et Sa Parole ?
    Ce
    n’est pas par hasard que vous avez lu ce témoignage. Examinez-vous et
    soyez bien sûr d’être en Christ. Vous ne parviendrez qu’à vous tromper
    vous-même si vous décidez de ne rester qu’un « membre d'église », ou
    pire, si vous décidez d’adopter une attitude négligente vis-àvis de
    cette décision, qui est la plus importante de votre vie.
    Nous vous
    en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Si vous
    n’êtes pas encore sauvé, c’est-à-dire que si conformément à la Parole
    de Dieu vous n’avez pas encore accepté le Seigneur Jésus-Christ comme
    votre Seigneur et Sauveur personnel, suivi du baptême dans l’eau, nous
    vous encourageons de le faire sans hésiter et sans attendre. Car demain
    pourra être trop tard.



    DU COUVENT AU SALUT DE DIEU
    Témoignage de LUTALA K. FRANÇOISE
    Bien-aimés
    dans le Seigneur Jésus-Christ et très chers lecteurs, que le nom de mon
    Sauveur résonne en vous avec une grande intensité, du fait qu'Il vous
    accorde de lire ce document. S'Il a permis que vous preniez
    connaissance du message contenu dans mon témoignage, c'est, je
    l'espère, pour votre édification. Vous y trouverez le sujet de grandes
    exhortations.
    Seul le Seigneur Jésus-Christ a le pouvoir de délier
    et de sauver ceux qui sont en captivité dans les chaînes du diable. Car
    Il est le Tout-Puissant et Il est Amour. De même qu'Il m'a délivrée et
    guérie, moi qui était profondément possédée, je suis certaine qu'Il
    délivrera et guérira toute personne possédée ou liée qui lira ce livre
    avec un esprit ouvert. Alléluia!
    En me donnant la vie, le Seigneur
    m'a demandé d'aller de par le monde témoigner de tout ce que j'ai vécu
    dans les ténèbres, afin que ceux qui sont encore liés ou possédés
    soient libérés et se préparent à Sa Venue. Oui, le Seigneur revient
    bientôt. Il ne prendra que ceux qui ont Sa nature, c'est-à-dire Son
    Esprit, ceux qui suivent Sa Parole et qui la mettent en pratique chaque
    jour. Ce grand événement doit bientôt se produire. Maranatha!
    Je
    réponds au nom de LUTALA KABE Françoise. Kabe signifie "moitié" dans ma
    langue natale, car je suis en réalité jumelle. Je suis née en 1954 au
    Rwanda d'un père pasteur à l'Église du Christ et d'une mère membre de
    la Légion de Marie. Je suis originaire de la région de Kivu,
    sous-région de Kindu, dans la Zone de Shabunda. L'histoire que vous
    allez lire est le récit des événements tragiques que j'ai vécus. Sans
    l'intervention de Dieu, il y a longtemps que je serais morte. J'ai
    accepté de dévoiler au grand public ma vie la plus intime, pour l'amour
    de mon Dieu et celui de mon prochain.
    Que le nom de mon Sauveur soit encore une fois glorifié! Amen!

    Première Partie
    Chapitre 1 : Sous l'emprise du fétichisme
    Mes
    parents avaient souvent l'habitude de nous raconter les histoires de
    notre village. Ils ne cessaient chaque fois de revenir sur les exploits
    d'une grand-mère sorcière, qui y vivait. Au lieu de me donner la chair
    de poule, ces histoires me captivaient. J'allais même jusqu'à prendre
    des informations supplémentaires auprès de mes amies sur les moeurs des
    sorciers.
    Mes amies me confièrent ce qu'elles croyaient être vrai
    sur la vie de ces derniers: l'initiation d'un nouvel adepte, le
    sacrifice des victimes, les repas succulents, etc... Tout cela n'était
    fondé que sur des racontars. Mais, compte tenu de mon jeune âge et de
    ce que m'avaient déjà raconté mes parents, je n'arrêtais pas d'avaler
    toutes ces histoires. A force de trop y penser, j'en vins même à
    désirer devenir à mon tour une sorcière. Je me voyais déjà prendre
    place à bord de leur superbe "Jet" nocturne, manger leurs mets
    succulents, participer aux diverses cérémonies, etc...
    Mais
    l'occasion ne me fut pas donnée de réaliser mon rêve, puisque, dans mon
    entourage, il n'y avait personne qui puisse être soupçonné de détenir
    un tel pouvoir.
    Ma joie fut grande lorsque, pendant les grandes
    vacances de 1961, mon père décida que nous irions passer nos congés au
    village, afin de mieux connaître les autres membres de la famille.
    C'était pour moi une occasion de rencontrer ma grand-mère, et je ne
    voulais pas la manquer.
    Le premier contact
    Une fois à
    Shabunda, mon premier souci fut de rencontrer ma grand-mère, malgré
    l'interdiction de mes parents. Cette tante de mon père était crainte et
    respectée dans tout le village à cause de ses pouvoirs occultes. Un
    jour, trompant la vigilance de mes parents, j'allai la trouver et je
    lui dis:
    - Grand-mère, pourquoi mes parents ne t'aiment-ils pas?
    Pourquoi te critiquent-ils tant? Que leur as-tu fait pour qu'ils
    agissent ainsi envers toi?
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    hydie
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:45

    - Je sais qu'ils ne m'aiment pas parce que je suis une sorcière. Loin
    de m'effrayer, cette affirmation me procura une joie intense. "Enfin,
    me dis-je, je suis en présence d'une vraie sorcière!"
    - Tu es sorcière? Alors montre-moi ton avion.
    - Comment? dit-elle, comme si elle ne m'avait pas comprise.
    - Ensorcelle-moi!
    - Je ne peux, pas t'ensorceler. Il y a déjà une autre personne dans la famille à qui je dois léguer mes pouvoirs.
    - Ensorcelle-moi, au moins pour que je puisse voir les avions!
    -
    Tu ne sais pas de quoi tu parles! Sais-tu que ces avions dont tu parles
    ne volent que la nuit? Les sorciers ne passent pas leur temps à
    s'amuser, contrairement à ce que pensent la plupart des gens, ils sont
    contraints de faire ce qu'ils font, de peur de recevoir des châtiments
    sévères, qui peuvent aller jusqu'à la mort. Et puis, s'ils le faisaient
    par plaisir; pourquoi certains d'entre eux somnolent-ils tant pendant
    la journée?
    Bien que vraies, ces paroles n'altérèrent en rien mon
    désir de devenir sorcière. D'ailleurs, le refus de ma grand-mère
    éveilla ma méfiance et me rappela ce que m'avait dit l'une de mes
    amies. Elle m'avait mise en garde, en me disant que les sorciers
    pouvaient être jaloux de voir certains pouvoirs transmis à quelqu'un.
    "Ils peuvent aller jusqu'à décourager un nouvel adepte avant de
    l'ensorceler. " Pour tenter de briser la résistance de ma grand-mère,
    je me mis à pleurer.
    Agacée et exaspérée par mon vacarme, elle
    changea de ton et, me prenant dans ses bras comme si elle s'apitoyait
    sur moi, elle me dit:
    - Tu n'es qu'une petite fille. Tu as encore
    toute la vie devant toi. Il y a plusieurs choses que je peux te donner,
    mais je ne peux pas t'introduire dans la sorcellerie. Les lois de notre
    famille ne me permettent pas de le faire. Si tu étais au moins l'aînée,
    ou un garçon, cela aurait pu être possible. Mais, dans ta condition, je
    ne peux pas t'ensorceler.
    Je me mis à pleurnicher:
    -
    Ensorcelle-moi, ensorcelle-moi! Touchée par cette mise en scène, la
    vieille céda en murmurant: "On ne donne à un enfant que ce qu'il
    demande ... !". Elle ajouta:
    - Ce n'est pas la sorcellerie qui va te
    rendre heureuse! Mais va, demande à tes parents 50 francs, et
    rapporte-les moi demain. Je te remettrai quelque chose, une puissance
    qui te sera d'une grande utilité. Tu n'auras plus besoin de travailler
    pour gagner ta vie. Tous tes désirs seront exaucés. Tu n'auras plus
    besoin de t'inquiéter pour te marier, car les hommes te courront
    après..."
    Je ne comprenais rien de tout ce qu'elle me disait, mais je m'exécutai.
    Le
    lendemain, je demandai 50 francs à ma mère. A cette époque, 50 francs
    étaient une somme énorme. Mes parents consentirent à me la remettre, à
    condition que je leur dise ce que je comptais en faire. Il n'était pas
    question que je leur dévoile mon secret, de peur qu'ils n'aillent
    détruire tous mes projets auprès de ma grand-mère. Pour tout
    embrouiller, je feignis d'être malade et je me mis à pleurer.
    Chose
    étrange, à partir du moment où je fis semblant d'être malade, je devins
    réellement malade. Tout mon corps fut agité d'une forte fièvre. Les
    voisins, accourus pour la circonstance, conseillèrent à mes parents
    d'accepter la perte de 50 francs plutôt que celle de leur enfant. "Les
    jumeaux sont des êtres qui ont des facultés étranges, dit l'un d'eux.
    Dès leur enfance, ils peuvent soumettre à leur volonté une personne qui
    les aurait insultés, même intérieurement. Il suffit de leur donner un
    cadeau pour apaiser leur colère et remédier à la situation..." Un autre
    voisin ajouta: "Je connais des jumeaux qui peuvent disparaître et
    réapparaître, chaque fois que leurs parents les contredisent..."
    Convaincus par cette "bonne parole de la tradition" donnée par les
    voisins, mes parents prirent peur et me donnèrent les 50 francs.
    Je
    me rendis à mon rendez-vous non sans avoir fait semblant de jouer, pour
    tromper la vigilance. Une fois chez ma grand-mère, je lui remis
    l'argent. En attendant mon arrivée, elle avait déjà préparé un poulet,
    dans une marmite qui se trouvait encore sur le feu. Elle n'attendait
    que mon arrivée pour y introduire deux feuilles de je ne sais quel
    arbre, plus les 50 francs que j'avais apportés. Lorsque le plat fut
    cuit, elle en extrait l'argent et me le rendit. Je ne vis aucune trace
    des deux feuilles.
    A la question de savoir ce qu'étaient devenues
    ces deux feuilles, elle me répondit que ce n'étaient pas des feuilles,
    et qu'il y avait à présent une puissance en moi. Cette puissance était
    entrée en moi pendant qu'elle préparait le plat.
    - Qu'est-ce qu'une puissance et de quelle utilité me sera-t-elle? Elle me fit le même discours que précédemment:
    -
    N'importe qui pourra te donner tout ce que tu lui demanderas. Tu
    n'auras pas besoin de chercher à te marier. Tu seras très célèbre...
    Tout cela se manifestera lorsque tu auras 12 ou 13 ans..."
    Elle me
    demanda de manger tout le poulet, ce que je fis. Dès que le repas fut
    terminé, je fus possédée. De retour à la maison, je remis l'argent à ma
    mère. Mon père lui dit alors: "Les voisins avaient raison, ce n'était
    qu'un test qu'elle voulait nous faire passer..."
    En fait, je
    n'étais pas vraiment ensorcelée. Je porte à votre connaissance qu'il y
    a une grande différence entre la magie, le fétichisme et la
    sorcellerie. Si Dieu nous en donne l'occasion, nous reparlerons de la
    magie et du fétichisme un peu plus tard. La sorcellerie proprement dite
    est le domaine le plus élevé de l'occultisme. Je l'ai découvert lorsque
    j'eus atteint une position élevée dans la Rose-Croix. Bien qu'agissant
    tous trois pour le compte de Satan, le magicien, le féticheur et le
    sorcier n'ont pas la même puissance. Un sorcier est complètement dans
    l'occultisme. Si une personne est initiée par le moyen d'un aliment
    quelconque, par exemple, cette personne doit directement le savoir.
    Cet
    esprit de sorcellerie doit se manifester. Ainsi, un poulet se
    transforme automatiquement, dans la bouche du nouvel initié, en un
    autre aliment. Cette sensation symbolise la transformation ou la
    possession de la volonté par l'esprit de la sorcellerie. Il y a
    plusieurs branches dans la sorcellerie. Mais une fois l'esprit de la
    sorcellerie entré dans une personne, celle-ci n'a plus la même vision
    du monde. Elle peut voir un animal à la place d'un homme. C'est pour
    cette raison qu'un sorcier, lorsqu'il veut tuer quelqu'un, le fait sans
    pitié, même si la victime est un membre de sa famille.
    Un sorcier
    ne peut donc pratiquer la sorcellerie sans en être conscient. Tout
    sorcier sait qu'il détient ce pouvoir. Et lorsqu'il rencontre un autre
    sorcier, tous deux se reconnaissent. Un vrai sorcier peut voir au
    travers d'une personne comme au travers d'une bouteille d'eau
    transparente. C'est pourquoi les sorciers peuvent se jouer de leurs
    victimes. Ils peuvent les attaquer en leur envoyant des maladies dans
    n'importe quelle partie de leur corps.
    Bien-aimés dans le Seigneur
    Jésus-Christ et chers lecteurs, seul le Saint-Esprit peut nous protéger
    des attaques du diable faites par le moyen des sorciers. Si l'on n'a
    pas Christ, on est à la merci de tels esprits. Comme tout autre esprit
    malin, l'esprit de la sorcellerie peut être chassé au nom de
    Jésus-Christ, si le possédé confesse sa sorcellerie et la rejette de
    tout son coeur pour accepter Christ.
    Contrairement à la
    sorcellerie, la magie nécessite beaucoup d'études pour atteindre la
    perfection, il en est de même pour le fétichisme. Pour atteindre un
    niveau identique à celui de la sorcellerie, il faut faire de grands
    pactes, des pactes de sang, et donc sacrifier des êtres humains.
    A
    la lumière de ce qui précède, vous comprenez que je n'étais pas
    vraiment ensorcelée, ni une sorcière. Si cela avait été le cas,
    j'aurais pu voir bien des choses. Ce n'est que plusieurs années après,
    lors de mon passage dans la Rose-Croix, que je compris ces choses.
    D'ailleurs, bien que je fis partie de la Rose Croix, les sorciers
    venaient prendre mon sang dans mon corps sans que je puisse les en
    empêcher. Cela suppose qu'ils avaient une puissance au-dessus de la
    mienne.
    Premières constatations
    Les vacances terminées, nous
    quittâmes le village. Je n'avais que huit ans, et rien d'anormal ne
    vint troubler le cours de ma vie. J'eus vite oublié ma visite à ma
    grand-mère et toutes les cérémonies qui s'étaient déroulées...
    Trois
    années plus tard, je remarquai que ma vie n'était plus la même. Je
    m'imposais parmi mes camarades. J'étais souvent la première de la
    classe. Tout le monde s'entendait parfaitement avec moi, même lorsque
    j'imposais ma volonté. Personne ne pouvait me refuser ce que je
    souhaitais obtenir. Quant aux garçons, n'en parlons même pas: ils me
    couraient après à la manière des mouches qui se jettent sur une viande
    en putréfaction.
    J'ai la conviction que le diable peut modifier la
    forme extérieure de notre corps, dans le bon comme dans le mauvais
    sens. Ce n'est pas que j'étais laide, mais, sous l'influence des
    mauvais esprits, et la puberté agissant, la forme de mon corps changea
    sensiblement dans le sens positif. Je devins jolie et coquette, pour ne
    pas dire belle.
    Déjà à cet âge, des prétendants se déclaraient
    pour moi. Il arrivait même que des personnes respectables désirent que
    je devienne, sinon leur concubine, du moins leur petite amie. D'autres
    n'attendaient que mon consentement pour divorcer de leurs épouses et se
    remarier avec moi. Au cours de cette période, l'une de mes amies
    intimes me confia qu'un jeune homme s'était pendu pour avoir perdu tout
    espoir de se marier un jour avec moi. Elle ajouta qu'un autre était sur
    le point de s'empoisonner si je tardais trop à lui donner une réponse.
    Tout cela me laissa de marbre.
    Mes parents pouvaient enregistrer
    une dizaine de prétendants par jour. Ces inconnus venaient trouver mes
    parents à mon insu. Pour avoir simplement entendu parler de moi quelque
    part. Ils se présentaient avec des cadeaux, à la grande surprise de la
    famille et des voisins. Certains allaient même jusqu'à m'offrir des
    maisons et des voitures... Mon pauvre père leur disait: "Ma fille est
    encore trop jeune pour que je puisse penser à la marier aussi tôt." Ma
    mère n'en revenait pas. Elle avait pourtant des grandes filles en âge
    de se marier. Elle devenait malade à force de voir tant de personnes
    s'acharner sur sa petite fille. Chaque jour il en était de même, et la
    réputation de mon père en souffrait considérablement.
    Il nous est
    avantageux d'être dans le Seigneur. Aucun de ceux qui n'étaient pas des
    chrétiens véritables ne pouvait me résister. J'obtenais tout ce que je
    voulais obtenir de lui, sans exception. Les esprits qui étaient en moi
    envoûtaient les gens et annihilaient ainsi toute leur volonté et leur
    capacité de résistance.
    Je me rappelle bien le cas d'un homme déjà
    âgé, comptable dans une grande société, qui finit en prison. Voici
    comment: un jour que je revenais de la classe, tout de blanc vêtue,
    j'eus l'ingénieuse idée de lui rendre visite. Lorsqu'il me vit, il me
    demanda courtoisement:
    - Que me vaut l'honneur de votre visite, princesse?
    - Je viens chercher un peu d'argent de poche.
    - As-tu emmené quelque chose pour mettre l'argent, un sac par exemple?
    - Oui.
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:47

    Je vidai mon cartable de tout son contenu, et je le lui tendis. Envoûté
    par mes démons, l'homme, sans se rendre compte de la gravité de son
    acte et de ses conséquences, remplit mon sac de billets de banque. Cet
    argent ne lui appartenait même pas.
    Quelques jours plus tard, je
    reçus une note de sa part, par l'intermédiaire d'un collègue. Il me
    disait qu'il était en prison, et me demandait un peu d'argent pour
    corrompre les juges et être remis en liberté sous caution. Ce comptable
    était père de famille.
    Je lui fis dire par le messager: "Comment
    vous, qui avez des enfants de mon âge, n'avez-vous pas honte de faire
    une chose pareille à une fille qui a le même âge que celui de l'un de
    vos enfants? Si jamais cela se répète, j'en parlerai à mon père."
    L'affaire se termina là. C'était plus qu'une escroquerie. J'avais causé
    le malheur de cette famille. Que mon Dieu me pardonne!
    Ce sont la
    plupart des parents qui sont responsables de la déchéance de leurs
    enfants, peut-être inconsciemment. La Bible nous demande d'élever nos
    enfants en les instruisant selon le Seigneur. "Et vous, pères,
    n'irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les
    instruisant selon le Seigneur" (Ephésiens 6:4). S'ils leur racontent
    des histoires de démons, ils ne se rendent pas compte de ce qu'ils sont
    en train d'implanter dans le coeur de leurs enfants. "Châtie ton fils,
    car il y a encore de l'espérance, mais ne désire point de le faire
    mourir" (Proverbes 19:18).
    A partir du moment où j'avais remis
    l'argent à ma grand-mère et mangé son poulet, j'avais, sans le savoir,
    signé un pacte avec Satan pour recevoir un pouvoir de domination. Deux
    esprits avaient alors été mis à ma disposition. Au temps convenu, ces
    esprits attiraient à moi ceux qui n'étaient pas en Christ, et les
    obligeaient à satisfaire tous mes caprices.
    Le fait de mener une
    vie aussi facile est en contradiction avec la Parole de Dieu. Le
    travail fut un privilège dans le jardin d'Eden, avant le péché.
    "l'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le
    cultiver et pour le garder" (Genèse 2:15). Plus tard, le travail devint
    une corvée à laquelle tout homme du se soumettre pour satisfaire ses
    besoins. "C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain..."
    (Genèse 3:19). "Que celui qui ne travaille pas ne mange pas non plus"
    (2 Thessaloniciens 3: 10).
    Chapitre 2 : Le couvent
    Chez les religieuses
    Ma
    vie de vedette provoqua un déséquilibre dans mon foyer. Compte tenu du
    ballet interminable des aspirants qui défilaient à la maison pour me
    demander en mariage, mes parents jugèrent préférable de m'éloigner.
    Depuis
    quelque temps déjà, mon père voulait consacrer l'une de ses filles au
    Seigneur. Des démarches avaient déjà été entreprises pour que l'une de
    mes aînées entre au couvent des religieuses catholiques. Mon père et
    toute ma famille s'accordèrent pour que ce soit moi qui remplace mon
    aînée et qui soit consacrée au Seigneur.
    Je fus donc admise au
    couvent. Je commençai par être aspirante, jusqu'à la fin de l'école
    primaire. Au cycle d'orientation, j'entrai au noviciat. Après avoir été
    postulante pendant quatre ans, je fus consacrée religieuse. La vie au
    couvent n'avait rien de particulier. Nous ne lisions pas la Bible. Nous
    récitions des prières que nous avions apprises par coeur. Nous
    chantions des cantiques contenus dans des livres de chants, et c'était
    tout. Loin de diminuer, mes pouvoirs s'accrurent encore au couvent. Je
    ressemblais à une plante, mais il n'en fut rien. Bien au contraire, mon
    "père spirituel" se mit à m'apprendre comment avoir des relations
    sexuelles avec un homme.
    - Ma fille, me dit-il, ne sois pas
    scandalisée par ce qui pourra se passer entre toi et moi. Il est
    préférable que cela se passe ainsi entre nous, plutôt qu'avec des
    païens ou des laïcs. N'as-tu jamais entendu dire que le corps avait ses
    raisons que la raison ignore? Tu es une grande fille pour comprendre de
    quoi je parle.
    - J'ai fait voeu de chasteté pour le Seigneur,
    devant Dieu et devant les hommes. Je ne voudrais trahir ce serment pour
    rien au monde. Je suis vierge. Qu'adviendrait-il si je devenais ta
    femme? Devrais-je aller me confesser?
    - Tu n'auras pas besoin
    d'aller te confesser. Ce n'est pas un péché, mais bien la satisfaction
    d'un besoin d'ordre naturel. C'est Dieu Lui-même qui a créé ce besoin.
    Puisque tu as prononcé tes voeux, tu ne peux plus te défouler en dehors
    du couvent. Comme je suis là, c'est à moi de te l'apprendre.
    - Et si je devenais enceinte?
    - Tu ne le seras jamais, car il faudra prendre des mesures...
    La
    piété affichée par certaines religieuses n'est qu'une apparence
    extérieure, comme l'image que donne l'Église Catholique Romaine au
    monde extérieur.
    J'ai vu des religieuses tuer des enfants. J'ai vu
    des cadavres d'enfants enterrés. "Il n'y a rien de caché qui ne doive
    être découvert, ni de secret qui ne doive être connu" (Luc 12:2).
    Certaines
    religieuses sont mêmes mortes du cancer à force de prendre des
    contraceptifs. " (La femme) sera néanmoins sauvée en devenant mère, si
    elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la
    sainteté" (1 Timothée 2:15).
    Notre Créateur a institué les
    rapports sexuels entre un homme et une femme uniquement dans le cadre
    du mariage. "Ne vous privez point l'un de l'autre, si ce n'est d'un
    commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez
    ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence" (1
    Corinthiens 7:5). En dehors de ce cadre, on commet soit l'adultère,
    soit l'infidélité, soit la fornication, quelle que soit la qualité du
    partenaire.
    Malgré tous les beaux discours du prêtre, je ne lui ai
    pas cédé. Ce n'est pas qu'il ne savait pas parler aux filles ni que
    j'étais une sainte. Mais j'étais dégoûtée par l'âge avancé de ce
    prêtre. Je n'avais que seize ans, alors qu'il en avait bien cinquante.
    Pour
    que les couvents ne se vident pas de leurs pensionnaires, cette
    organisation humaine a instauré un système selon lequel un vieux père
    spirituel devait avoir pour partenaire une jeune soeur religieuse, et
    inversement. Car un jeune prêtre qui s'attacherait à une jeune
    religieuse risquerait, poussé par l'amour, d'abandonner les ordres pour
    aller fonder une famille ailleurs. Ce qui serait du reste souhaitable.
    En
    outre, un "père spirituel" était censé donner ses "leçons" pendant une
    période inférieure à deux semaines au maximum. Cela, pour les mêmes
    raisons que celles que je viens d'invoquer. Certaines religieuses
    arrivant au couvent avaient réellement l'intention de servir Dieu.
    "Celle qui n'est pas mariée s'inquiète des choses du Seigneur..." (1
    Corinthiens 7:34). Mais une fois qu'elles étaient entrées au couvent,
    ce qu'elles y découvraient les détournaient même de leur vocation.
    Elles ne peuvent plus quitter les ordres à cause de la facilité de leur
    vie, et de la considération que leur accorde le monde extérieur. Elles
    sont alors prises au piège. Complètement apathiques, elles se laissent
    aller dans cette vie d'hypocrisie et de péché.
    Prions pour que la
    lumière de Dieu atteigne ces personnes. Quant à moi, je n'éprouve
    aucune crainte à dénoncer ce système maudit. Si je devais avoir peur,
    je craindrais celui qui, après avoir éliminé mon corps physique, a
    aussi le pouvoir de détruire mon âme et mon esprit. C'est pourquoi je
    m'adresse à toi, qui, hélas, pratiques ces choses. Je te supplie de les
    abandonner et de quitter ce système. "C'est pourquoi, sortez du milieu
    d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est
    impur, et je vous accueillerai" (2 Corinthiens 6:17).
    Mon renvoi
    Pour
    me soustraire aux avances du vieux prêtre, je me liai d'amitié avec un
    autre prêtre, jeune et beau. Enfreignant les ordres, je faisais tout ce
    qui était en mon pouvoir pour qu'il devienne mon intime. Nous étions
    tellement fiés que l'on nous voyait souvent ensemble partout: au
    jardin, au poulailler, etc...
    Le vieux prêtre dit au jeune de
    m'abandonner, mais il ne réussit pas à nous séparer. Aucun accord
    n'étant trouvé, les deux rivaux se mirent à se haïr mutuellement. Cela
    dura un certain temps. Il se forma deux camps, ceux qui approuvaient le
    jeune prêtre, les révolutionnaires, et ceux qui tenaient mordicus au
    règlement, les conservateurs. Un jour, il y eut entre les deux hommes
    un échange de paroles qui n'avaient rien du catéchisme, puis ils en
    vinrent aux mains. Une forte bagarre s'ensuivit, à tel point qu'il y
    eut des brûlures et des blessures graves. Les soutanes furent brûlées
    et déchirées de part et d'autre. Cependant, le jeune prêtre eut le
    dessus sur le vieux.
    Le lendemain, je fus convoquée pour écouter
    le compte-rendu du jugement prononcé contre moi. Bien que n'étant pas
    impliquée au premier degré dans la bagarre, je m'attendais néanmoins à
    certaines réprimandes. Le vieux prêtre obtint gain de cause et demeura
    à son poste. En revanche, le jeune fut déplacé dans une lointaine
    campagne. N'étant pas satisfaite de l'éloignement de mon jeune "amant,"
    j'exigeai mon renvoi du couvent, en guise de protestation. Ma demande
    fut rejetée, pour des raisons que je ne m'explique pas jusqu'à
    maintenant. Je leur fis alors comprendre qu'il y allait de leur intérêt
    que je parte. "Je vois mal mon transfert dans un autre couvent. Je
    préfère quitter les ordres, sinon, je me ferai engrosser par le premier
    venu, et j'irai promener ma grossesse partout, en ayant bien soin de
    proclamer à qui voudra m'entendre d'où elle provient. Tout le monde
    saura que nous ne sommes Pas différentes des femmes libres..."
    Ils me laissèrent partir, non sans avoir convoqué ma mère, pour lui dire, en ma présence, ce qui suit:
    -
    Chère madame, nous vous remercions d'avoir bien voulu répondre à notre
    invitation. Nous voulions vous prévenir d'un grave danger qui guette
    votre fille, notre ancienne collègue. Après être restée si longtemps au
    milieu de nous, ce n'est que maintenant qu'elle nous a fait comprendre
    qu'elle n'a pas la vocation religieuse. C'est pourquoi notre
    congrégation a jugé bon de lui accorder sa liberté. En votre présence,
    nous aimerions toutefois qu'elle nous confirme par serment qu'elle ne
    dévoilera rien du motif de son renvoi. Qu'elle ne dise rien de ce
    qu'elle a vu et entendu au milieu de nous, de peur d'encourir une
    malédiction éternelle.
    - Ma soeur, qu'a-t-elle donc fait de si grave pour mériter une telle sévérité de votre part?
    -
    Madame, ce qu'elle a fait n'est pas digne d'être raconté ici. Il y va
    de notre Intérêt à tous que je garde le silence. Dans moins d'une
    semaine, votre fille pourra vous rejoindre chez vous à la maison.
    Je
    fus enfin autorisée à quitter le couvent, après qu'on ait piétiné mon
    voile et mes autres biens, en signe de malédiction pour le cas où je
    dénoncerais le secret de la cause de mon renvoi. J'y étais restée six
    ans.
    Exhortation
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    hydie
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:50

    Dans 1 Corinthiens 11:14, l'apôtre Paul nous renvoie à la nature pour y
    puiser certains enseignements. Cette référence me pousse à faire les
    remarques suivantes.
    Longtemps j'ai observé la vie du chien. On
    injurie souvent les personnes insatiables en amour en les traitant de
    chiens, et je suis parvenue aux conclusions suivantes: un chien ne
    s'accouple avec une femelle que si celle-ci est en chaleur. En dehors
    de cette occasion, les accouplements sont quasiment nuls. Il en est de
    même chez la plupart des animaux, pour lesquels l'accouplement est
    strictement commandé par un besoin de reproduction. Si l'homme puisait
    dans la nature des enseignements, comment expliquer l'existence de
    maisons de prostitution chez les humains, ou comment justifier
    l'intervention de ces "pères spirituels?" Dieu ne fait aucune
    différence entre une prostituée et une religieuse qui changerait de
    "père spirituel" chaque semaine. Bien plus, la condition de la
    prostituée est peut-être plus compréhensible que celle d'une religieuse
    qui, aux yeux du monde, a prononcé un voeu de chasteté devant le
    Seigneur, mais qui reçoit en secret des amants en soutane!
    Si de
    telles pratiques sont exercées dans votre église, dans votre couvent,
    dans votre ordre ou dans votre congrégation, priez Dieu de vous
    préserver de ces obscénités et demandez-Lui de vous sortir de cet
    endroit. Car rien n'est impossible à Dieu (Luc 1:37). Si vous vous
    obstinez et que vous vous dites que Dieu ne vous punira pas parce que
    vous êtes nombreux à faire ces choses, sachez que la Sainte Bible
    déclare que "chacun rendra compte de ses actes devant Dieu!. Le salut
    est individuel.
    C'est sans rancune ni animosité que je condamne
    ces pratiques, selon la part que j'ai reçue du Seigneur. Je n'ai
    absolument rien contre les hommes et les femmes qui fréquentent
    l'Église catholique romaine. Mais je m'insurge contre les dogmes
    enseignés dans ce système religieux, qui n'ont rien à voir avec
    l'enseignement donné par notre Seigneur Jésus-Christ. Une fois sortie
    du couvent, je reconnais avoir induit en erreur un grand nombre de
    jeunes filles. Reprenant les enseignements de mon ancien "père
    spirituel," je disais à ces jeunes filles que les rapports sexuels en
    dehors du mariage n'étaient pas un péché, mais permettaient simplement
    de se défouler. Comme j'étais une ex-religieuse, les jeunes filles
    acceptaient ce que je leur disais, et beaucoup d'entre elles, sans
    expérience, sont devenues enceintes. Je leur demande de me pardonner.
    D'autres encore sont mortes des suites d'un avortement raté.
    Chapitre 3 : Le compte "à rebours"
    La
    réadaptation à ma nouvelle vie fut pénible, après une aussi longue
    période à ne rien faire de positif au couvent. Grâce à mon diplôme,
    j'obtins une place d'institutrice dans une école de la place. Je
    poursuivis également des études universitaires. Au cours de cette
    période, je fis la connaissance d'un jeune étudiant de l'Université de
    Lubumbashi prénommé Jean (ce n'est pas son vrai prénom.) Plus tard, je
    me mariai avec Jean. Les premières années après mon mariage furent
    heureuses. Ses études achevées, Jean obtint le poste de directeur de
    l'école. Après trois maternités, nous nous retrouvâmes avec quatre
    enfants, dont des jumeaux, les derniers.
    Les deux démons qui
    étaient en moi étaient toujours actifs. Cependant mon éducation primait
    sur la divagation de mes sentiments, et j'aimais mon foyer. Cela dura
    jusqu'au moment où le temps qui avait été alloué à ces démons toucha à
    son terme. Ces esprits longtemps condamnés à me servir aspiraient au
    repos. Mais qui aurait pu les libérer, puisque ma grand-mère, qui les
    avait liés, était morte depuis longtemps? Seul Jésus-Christ aurait pu
    me libérer. Mais je ne connaissais pas encore Celui qui seul aurait pu
    m'apporter la solution de mon problème. Bien-aimés, combien de gens
    meurent sans Christ! Parlons autour de nous des bienfaits apportés par
    notre Sauveur! Témoignons de ce qu'il a fait pour le salut des âmes!
    Beaucoup de personnes ont besoin de Lui mais ne Le connaissent pas. La
    Bible nous dit que le salaire du péché, c'est la mort.
    Cette mort
    est spirituelle et physique. Puisque je ne connaissais pas Christ,
    j'étais spirituellement morte, et cette mort spirituelle devait
    entraîner ma mort physique, pour m'empêcher toute possibilité de salut.
    Suite aux perturbations et aux problèmes que j'avais causés, avant
    comme après mon séjour au couvent, il fallait à présent que je paye.
    Puisque je servais Satan, à mon insu, c'était lui qui devait me faire
    payer. Satan se fait payer en envoyant des maladies, des tourments,
    toutes sortes de problèmes, et même la mort physique. A partir de ce
    moment, j'ai commencé à éprouver beaucoup de difficultés dans ma vie.
    Au début, je n'y faisais pas attention, dans l'espoir qu'elles
    pourraient passer. Mais, à la longue, elles s'accumulèrent sur notre
    famille.
    "Je suis en toi!"
    Voici comment tout commença. Un
    jour, je retournai à la maison après les cours. A peine avais-je pris
    un peu de repos que j'entendis frapper à la porte. Après avoir ouvert,
    je découvris un homme revêtu de l'habit de fête d'un chef coutumier.
    Par politesse, je m'écartai de l'embrasure de la porte pour lui faire
    place, et je l'invitai à entrer. Il me dit:
    - Je ne peux entrer, madame, puisque j'y suis déjà.
    - Pardon? Entre dans la maison, puisque tu te tiens à la porte.
    -
    Je suis en toi depuis si longtemps! Comment peux-tu m'inviter à entrer?
    Je connais mieux que toi chaque recoin de cette maison!
    - Que dis-tu? N'es-tu pas fou? Tu demeures en moi et tu connais cette maison mieux que moi? Qui es-tu?
    -
    Je ne suis pas un être ordinaire. Il y a bien longtemps que mon corps
    est mort et enterré. Pourtant j'habite en toi en attendant de pouvoir
    trouver Mieux.
    Sur ces paroles, je compris que je me trouvais
    devant un revenant. Je perdis connaissance et tombai à terre. Les
    voisins accoururent et m'amenèrent à l'hôpital. Quand je repris
    connaissance à l'hôpital, les médecins avaient déjà découvert en moi
    toute une série de maladies. D'après eux, je souffrais de surmenage
    j'avais des problèmes cardiaques, je souffre d'hypertension, etc.
    Je
    crus à toutes les conclusions des médecins. Quand ils me dirent que
    j'étais cardiaque, je sentis effectivement des douleurs au coeur. Quant
    au surmenage cela me surprit beaucoup. Était-ce une manière
    d'interpréter les phénomènes qui m'arrivaient? Par exemple, lorsque je
    déposais une chose à un endroit précis, je la trouvais déplacée à un
    autre endroit quand je voulais la récupérer.
    Quand je m'en
    plaignais, les gens attribuaient cela au surmenage. Je voyais des
    choses dans la rue. Je pouvais sentir la Présence d'une personne
    invisible à mes côtés, et je pouvais même ressentir des frottements,
    mais je ne voyais personne... Je vis un jour un jeune homme portant un
    serpent enroulé autour du cou en guise de chaînette, alors que tout le
    monde ne voyait qu'une chaînette en or. Je fus tournée en ridicule
    lorsque je voulus lui montrer ce que je voyais à son cou. Cette
    chaînette n'était pas ordinaire... Le jeune homme, par respect pour ma
    condition d'ex-religieuse, se retint de me gifler et attribua ma
    réaction au surmenage.
    "Je cherche Marie-Thérèse"
    Un jour,
    j'étais en classe et j'écrivais quelque chose au tableau noir. J'avais
    tellement écrit que mon bras commençait à me faire mal. C'est alors que
    j'observai quelque chose d'étrange. Prenant naissance au niveau de mon
    omoplate, un autre bras apparut de sorte que j'avais à présent deux
    mains droites. Apparemment, j'étais la seule à voir ce phénomène
    puisque les élèves restaient silencieux. J'eus peur cependant, et je
    refusai d'accepter cette image dans mon cerveau. Je me dis que c'était
    une hallucination due au surmenage que l'on m'attribuait toujours. Je
    voulus continuer à écrire, mais la force me manqua. C'est alors que je
    vis des lettres apparaître d'elles-mêmes sur le tableau noir, pour
    former la phrase suivante: "Je cherche Marie-Thérèse." Je perdis à
    nouveau connaissance et je tombai à terre. Les élèves se mirent à rire
    quand ils me virent, tomber, car ils n'avaient pas encore découvert ce
    qui m'avait fait tomber. Mais ils aperçurent à leur tour les lettres
    qui continuaient à apparaître sur le tableau,.., et ils entendirent une
    voix qui disait: "Je cherche Marie-Thérèse!"
    Ils n'eurent pas le
    courage d'attendre la suite et se sauvèrent, les uns par la porte, les
    autres par les fenêtres. Cela se passait au Lycée Tuendeleya, ex Lycée
    Marie-Josée. La "Marie-Thérèse" en question était une jeune élève de ce
    Lycée, et qui était morte des suites d'un avortement manqué. Je n'étais
    plus religieuse, mais les gens continuaient souvent à m'appeler "soeur
    Françoise."
    Ainsi, lorsque ce scandale du Lycée Marie-José fut
    connu, mes anciens maîtres, c'est-à-dire les catholiques, pour se
    couvrir et me discréditer, firent paraître un article dans un journal
    local. Cet article disait que l'ancienne religieuse "Soeur Françoise"
    avait conseillé une jeune fille venue la consulter sur la conduite à
    tenir en cas de grossesse, et qu'elle lui avait suggéré d'avorter. La
    mère et le bébé avaient trouvé la mort au cours de l'opération. Le
    journal poursuivait en disant que l'esprit de cette fille était en
    train de tourmenter l'ex-soeur Françoise, d'où ses fréquentes crises.
    L'Église
    catholique romaine est une grande organisation humaine, mieux
    structurée que la Mafia ou la CIA, car elle est dirigée par Lucifer
    lui-même.
    A cette même époque, à Lubumbashi, il y eut à plusieurs
    endroits des manifestations identiques aux miennes. Plus tard, je
    compris que Satan avait besoin de plusieurs âmes. C'est pour en réunir
    le nombre désiré qu'il s'était servi des magiciens pour posséder
    plusieurs jeunes gens.
    Une étrange grossesse
    Je me trouvai une
    nouvelle fois enceinte. La conception avait été normale. Au quatrième
    mois, j'allai passer une consultation prénatale. Les gynécologues
    découvrirent que ma grossesse était extra-utérine. Il fallait une
    opération. Normalement, une telle grossesse extra-utérine provoque des
    douleurs dès les premiers mois de son développement. Comme ne
    ressentais aucune douleur, je refusai d'être opérée. Offusqués par la
    mise en doute de leur diagnostic, les médecins exigèrent une
    radiologie. L'examen radiologique, à l'hôpital de Lubumbashi, confirma
    la thèse, et je m'inclinai. L'opération dura six heures, l'on ne trouva
    aucune trace d'une quelconque grossesse.
    Les médecins trouvèrent
    en moi un terrain propice à leurs recherches. Ils firent tout pour
    comprendre le phénomène: prélèvement de tissus pour diverses cultures,
    examens de toutes sortes... Pendant ce temps, mes jambes et mes pieds
    se mirent à gonfler démesurément. On me découvrait des maladies au
    rythme d'une par rendez-vous. On me prescrivait un traitement et,
    lorsque je revenais pour un contrôle, on me découvrait une ou deux
    autres maladies. Finalement on me découvrit un cancer. Mon ventre avait
    sensiblement augmenté de volume. Je vomissais un mélange nauséabond de
    sang en putréfaction de couleur noire et de salive. J'avais beaucoup
    maigri, et mon teint avait noirci. Toute vigueur de ma jeunesse avait
    disparu. Je n'étais qu'une loque humaine, une ombre vivante. Toute
    beauté avait fait place à une laideur digne d'une candidate à la tombe.
    Les médecins finirent par conclure que j'avais un cancer à l'estomac.
    Je subis une seconde opération. Mais, dans l'impossibilité de faire
    quoi que ce soit pour arrêter, la progression de la maladie ou pour
    l'éliminer, on me recousit sans rien me dire.
    Les conclusions des hommes
    Aidée
    par une subvention de la Gécamines, ma famille se cotisa pour m'envoyer
    à Paris pour y recevoir des soins médicaux, à l'Hôpital Sainte-Anne.
    J'y restai pendant une année complète. J'y subis toutes sortes
    d'examens médicaux. On me fit alors comprendre que je n'avais plus pour
    longtemps à vivre. Malgré les conclusions données par d'éminentes
    personnalités scientifiques, l'idée que je devais passer par une mort
    imminente n'effleura même pas ma pensée. Il y avait en moi la
    conviction que je vivrais longtemps. Nous allâmes ensuite en Suisse, où
    je suivis pendant six mois des soins médicaux ininterrompus. Puis je
    fus renvoyée au pays pour y mourir. D'après les médecins, il ne me
    restait plus que cinq mois de vie sur la terre des hommes... Le temps
    de me préparer à mourir! Bien-aimés dans le Seigneur Jésus-Christ et
    très chers lecteurs, je vous demande quelle serait votre réaction si
    l'on vous affirmait que vous n'avez plus que tant de temps à vivre, et
    que vous êtes condamnés à mourir? Peut-être n'auriez-vous plus envie de
    manger, auriez-vous des insomnies, haïriez-vous tout le monde, et
    n'auriez-vous plus la paix?
    Exhortation
    Dans Son amour infini,
    Dieu avait un plan de salut pour moi, moi que la science humaine avait
    condamnée à une mort certaine. Je témoigne aujourd'hui de ce qu'Il a
    fait pour mon salut. Amen!
    Ce récit ne peut-il pas te convaincre
    du salut que tu peux obtenir en Lui? Si tu te repens d'un coeur
    sincère, toi pécheur, et si tu te confies à Lui maintenant, je suis
    convaincue que tu seras sauvé au Nom de Jésus! Comprends que ce salut
    ne concerne pas seulement ton esprit, mais qu'il peut aussi s'étendre à
    ton corps, selon qu'il est écrit: "Il (Jésus-Christ) était blessé pour
    nos péchés, brisé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la
    paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes
    guéris" (Esaîe 53:5).
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:51

    Deuxième partie
    Chapitre 4 : La magie secrète
    De retour au pays,
    je me suis résignée à mon sort. Je n'espérais plus rien. Les gens
    venaient me voir pour me dire d'aller trouver des féticheurs. D'autres
    venaient avec une longue liste de plantes médicinales. Mon mari Jean ne
    partageait pas leur avis. Pour lui, le mal qui me rongeait était
    d'origine démoniaque. Il fallait alors l'intervention de Dieu. Il me
    conseilla donc d'aller trouver des prêtres pour m'exorciser. Il me dit:

    - Après tout, soeur Françoise, tu as été l'une des leurs! Il ne
    serait pas normal qu'ils te laissent mourir ainsi sans rien tenter pour
    te sauver. Nous savons tous que cette maladie est d'origine démoniaque.
    Ne pourraient-ils pas t'exorciser afin de t'aider? Va les trouver quand
    même pour leur demander de t'aider, supplie-les s'il le faut! Peut-être
    qu'une messe spéciale dite en ta faveur pourrait te faire du bien!
    Encouragée
    par ces paroles qui me semblaient édifiantes, je rassemblai le peu
    d'énergie qui me et j'allai trouver seule mes anciens collègues.
    Lorsque j'arrivai au couvent, le révérend père me reçut à bras ouverts.
    On aurait dit qu'il s'attendait à ma visite. Après lui avoir raconté
    toute mon histoire, qu'il suivit sans m'interrompre, je lui dis en
    concluant: 'Vous voyez bien que je suis condamnée à Mort. Je serais
    prête à aller consulter les féticheurs. Mais j'aimerais que vous
    fassiez quelque chose, que vous fassiez dire une prière par exemple."
    -
    Soeur Françoise, tu as bien fait de venir nous demander conseil, malgré
    ton état de santé. Ma fille, je ne saurai te dire autre chose. Je peux
    déjà te garantir qu'après ta mort, ton âme ne restera pas longtemps au
    purgatoire avant d'entrer au paradis. Tu as déjà assez souffert comme
    cela. Pour cela, nous dirons plusieurs messes en ta mémoire pour que le
    Bon Dieu intervienne rapidement.
    - Si Dieu peut intervenir, c'est
    maintenant que j'ai le plus besoin de Son aide, mon père! Je suis une
    mère, j'ai quatre petits enfants qui ont encore besoin de moi. Ils sont
    encore tout petits. Que deviendront-ils?
    - Nous savons tous que le
    cancer ne pardonne pas. La mort effraie toujours. Je comprends ta
    peine. Tu peux donc t'en aller partout chercher ta guérison comme tu
    l'entends. Reviens vite me voir lorsque tu seras rétablie. Je
    t'entendrai en confession...
    C'était une manière polie de se
    débarrasser de moi et de me congédier. Je m'en allai, toute triste et
    déprimée, ne sachant que faire ni où aller pour éviter cette mort tant
    redoutée. Je me trouvais déjà au niveau du grand portail du couvent
    lorsque j'entendis quelqu'un m'interpeller derrière moi: "Soeur
    Françoise, Soeur Françoise, veux-tu revenir!" Je tournai la tête, et je
    vis un prêtre, plus jeune que celui que je venais de quitter. Il était
    de passage dans ce couvent. Il était curé d'un autre couvent situé
    également à Lubumbashi.
    L'initiation
    Son collègue venait de
    lui révéler la raison de ma visite. Le jeune curé me dit: "Viens me
    trouver dans ma paroisse quand tu voudras." Il partit après m'avoir
    remis son adresse, que je connaissais d'ailleurs déjà. Dès le
    lendemain, j'allai le trouver après la matinale. Il ne fut pas surpris
    de me voir.
    -Tout ce que je peux faire pour toi, ce n'est pas
    empêcher la mort de t'atteindre, mais retarder sa venue par des prières
    spéciales que je compte te remettre. Bien sûr, tu mourras un jour, car
    personne n'est éternel sur cette terre. Mais, si tu observes bien mes
    conseils, tu vivras longtemps. Je vais te mettre en contact avec des
    "saints anges."
    Du moment qu'il y a une possibilité, aussi minime
    soit-elle, de prolonger ma vie, je suis prête à tout ce qui est en mon
    pouvoir pour vivre. Je ne veux pas mourir, mon père!
    - Achète
    d'abord ton sanctuaire et quelques accessoires. Ils te seront d'une
    grande utilité dans tes prières. Le sanctuaire en question était une
    caisse en bois peinte en plusieurs couleurs, dont la partie supérieure
    avait la forme d'un cône. Un linge blanc recouvrait le tout. A
    l'intérieur, il y avait une statuette de la "Très Sainte Vierge Marie,"
    un crucifix, des image de celui que les catholiques appellent par
    erreur Jésus-Christ," une pierre tombale dite "pierre sainte," reliques
    d'un mort (ongles, cheveux, morceaux tissus ayant appartenu au mort ...
    ) appelées "reliques d'un saint," etc...
    Outre le sanctuaire, j'ai
    aussi acheté de l'encens, des cierges et divers autres objets. La Bible
    déclare sainte toute personne née nouveau. L'Église catholique romaine
    canonise morts. Marie avait pour mission de mettre Jésus-Christ au
    monde, c'est tout. De même, Jean Baptiste avait pour mission d'annoncer
    la venue du Seigneur. Pourtant, l'Église catholique n'accorde aucune
    mention particulière à ce "saint." Alors, pourquoi cet insistance
    extraordinaire sur Marie?
    Bien-aimés dans le Seigneur, si je
    dénonce aujourd'hui ces méfaits, c'est sans haine ni animosité envers
    qui que ce soit. C'est contre la magie pratiquée au sein du système
    religieux catholique que je m'insurge avec la dernière énergie. Cette
    magie fondement même de cette institution.
    Un petit livre me fut
    remis. Il me servait de guide, pour mes prières. Je me mis donc à prier
    en suivant les prescriptions de ce livre. Les effets ne manquèrent pas
    de se manifester. Un jour que j'étais en prière dans ma chambre, un
    vent, sorti de je ne sais où, mit à souffler violemment dans ma
    chambre. Il s'apaisa comme il avait commencé, mystérieusement. Je ne
    pouvais pas aller trouver le père curé pour lui raconter ce que je
    vivais, car il avait été convenu avec lui que je ne pourrais aller le
    voir que lorsque les "anges du Bon Dieu" me seraient apparus.
    Mes pratiques mystérieuses
    Un
    après-midi, vers seize heures, je me trouvais dans ma chambre en train
    de "prier." En réalité, je ne faisais que lire les textes ou réciter
    ceux que j'avais déjà appris par coeur. J'avais aspergé toute la
    chambre d'eau bénite. Je m'étais imprégnée d'un de parfum et j'avais
    soufflé aux quatre coins de la chambre un peu de poudre. La fumée de
    l'encens brûlait flottait dans la pièce, donnant à celle-ci une
    apparence exotique. Mon crucifix devant moi, j'égrenais mon chapelet,
    comme me le recommandaient les instructions du petit livre.
    Dans
    cette ambiance enfumée, je vis sortir du nuage d'encens une forme de
    main, qui me faisait signe de m'approcher. Je suis demeurée prostrée,
    ébahie, comme hypnotisée, sans comprendre ce qui m'arrivait, oubliant
    où je me trouvais. J'étais bloquée et ne savais que faire. Je clignai
    des yeux pour voir si je ne rêvais pas toute éveillée, ou si je n'avais
    pas des hallucinations. Cependant, la main était là et continuait à me
    faire signe. Je priais pour une probable guérison, mais l'idée d'une
    apparition de ce genre ne m'avait même pas effleurée. Je m'attendais
    pourtant, mais sans grande conviction, à voir apparaître des anges,
    comme me l'avait annoncé le prêtre. Des anges aux beaux visages
    angéliques, aux longs cheveux noirs tombant sur les épaules, avec de
    longues robes blanches tombant jusqu'au sol. Sans oublier leurs deux
    ailes superbes rattachées à leur corps au niveau des omoplates... Des
    anges comme nous pouvons en contempler sur des affiches ou sur les
    portraits qui figurent dans les églises...
    Ce qui se produisit
    ensuite m'arracha à ma contemplation. La main se métamorphosa et prit
    la forme d'un être étrange qui n'avait rien d'un ange. Cet être n'avait
    d'humains que les mains et le front. Il avait les oreilles d'un lapin,
    les yeux d'un chat ou d'un hibou, un museau en guise de bouche, et une
    tête recouverte d'écailles, surmontée de deux cornes. Il avait des
    sabots à la place des pieds.
    Il était revêtu d'un pantalon noir et
    portait un gilet rayé de vert, rouge et jaune. J'eus quand même la
    présence d'esprit de reconnaître que je me trouvais bien en présence
    d'un démon, à la place de l'ange du Bon Dieu promis par le père curé.
    Malgré cette découverte, il me fut impossible de fuir ni de crier au
    secours. Si je l'avais fait, cela aurait pu amenuiser mes chances de
    guérison. Je ne bougeai pas, car je tenais beaucoup à mon
    rétablissement, quel que soit le prix à payer.
    Une voix caverneuse, venue du fond des âges, sortit du museau de la bête, rompant ainsi le silence :
    -
    Pourquoi m'invoques-tu ici? Si je suis venu jusqu'à toi, c'est que tu
    m'as fort dérangé. Tes prières sont arrivées jusqu'à moi. Pourquoi ne
    viens-tu pas au quartier général comme tout le monde?
    - Qu'est-ce que ce quartier général et où se trouve-t-il, pour que je puisse m'y rendre?
    -
    Si tu ne connais ni le quartier général, ni l'endroit où il se trouve,
    comment as-tu connu mon existence? Comment as-tu appris ce qu'il
    fallait faire pour m'appeler? Qui t'a mise au courant de mon existence?
    C'est celui-là qui doit répondre à tes questions.
    Sur ces paroles, il disparut comme il était apparu.
    Puisqu'il
    se faisait un peu tard, je ne suis pas partie aussitôt pour aller voir
    le père curé. Le lendemain, de grand matin, j'allai trouver le prêtre,
    après qu'il eut fini de célébrer l'eucharistie. Je lui racontai ce qui
    était arrivé.
    Au fur et à mesure que je parlais, je remarquai que
    l'attitude de mon interlocuteur devenait de plus en plus bizarre. Je
    compris qu'il était gêné de reconnaître que ce n'était pas un ange du
    Bon Dieu qui m'était apparu, mais bien un démon, un ange déchu...
    Durant
    toute notre conversation, le prêtre ne me donna pas le temps de
    terminer mes phrases. Il m'interrompait souvent. Alors j'acceptai de
    jouer le jeu.
    Alors, tu as vu les anges! Ah! Soeur Françoise, tu
    as de la chance! Beaucoup ont désiré, souhaité voir ce que tu as vécu,
    et n'y sont pas parvenus. D'autres sont morts sans avoir pu entrer en
    contact avec des saints de leur vivant. En tout cas, ta guérison ne
    saurait plus tarder. Que t'ont donc dit ces messagers de l'Éternel?
    L'ange du Très-Haut m'est apparu hier soir, mon père. Il m'a demandé de
    l'appeler dorénavant dans ma chambre, mais au quartier général. Où se
    trouve le quartier général, pour que je puisse m'y rendre?
    -
    Termine d'abord. Dis-moi tout ce que tu as à me dire, tout ce qu'ils
    t'ont dit. Je suis certain que tu connais bien le quartier général et
    son emplacement, même si tu ne sais pas que c'est de cela qu'il s'agit.
    Mon père, il m'a dit d'aller vous trouver, pour que vous m'y
    conduisiez.
    - Es-tu bien certaine d'avoir entendu cette invitation?
    - Oui certainement, mon père. Si ce n'était pas comment aurais-je connu l'existence du quartier général?
    -
    Ca va, ça va. Tu as raison, tu m'as convaincu. Dans ce cas, écoute-moi
    bien. Tu diras à ton mari que jusqu'à ta guérison, tu devras assister à
    une série messe spéciales, chaque nuit à partir de ce soir. C'est pour
    qu'il ne te pose plus de questions à l'avenir.
    Quant à toi, tu
    veilleras soigneusement à ce que personne ne te suive ou ne
    t'accompagne jusqu'ici. Viens me retrouver seule, vers 23 heures, et je
    te montrerai le chemin du quartier général. Je te répète que tu dois
    faire attention à ce que personne ne te suive!
    Selon les conseils
    du prêtre, j'informai mon mari de ce que je devais faire. Jean me
    laissa partir, non sans s'être auparavant réjoui de ce que mes anciens
    partenaires avaient été bien disposés envers moi. A 23 heures passées
    de quelques minutes, j'étais au couvent, où je retrouvai le révérend
    père curé, qui m'attendait. Nous nous acheminâmes vers une pièce qui se
    trouvait à l'intérieur même de la chapelle. Une fois dans cette pièce,
    J'y remarquai d'autres religieux, tout de noir vêtus. Le père curé se
    changea et enfila des vêtements noirs. Il me remit un colis et me pria
    de me revêtir de son contenu le plus rapidement possible. Il y avait
    dans ce colis une robe noire, des bas noirs, des gants noirs et un
    livre dont la couverture était noire.
    Vous remarquerez que je me
    garde bien de citer les titres de certains livres que j'ai utilisés au
    cours de mes anciennes pratiques. Cette conduite m'a été dictée à la
    suite de divers incidents survenus au début de mon ministère. Jeune
    convertie, lors de mes productions publiques, je dénonçais ces
    pratiques en les décrivant sans omettre aucun détail, dans l'espoir que
    certains pourraient se reconnaître et se convertir au Seigneur. Je
    donnais les titres des livres ainsi que les endroits où l'on pouvait se
    les procurer facilement. Je présentais les formules et la manière de
    procéder.
    Un jour, un jeune homme écouta mon témoignage non pour
    se convertir, mais pour se lancer lui-même dans ces pratiques. Il
    notait tout ce que je disais sur un bout de papier. Il alla invoquer
    une sirène à mon insu. Furieuse parce qu'il n'avait pas respecté tous
    ses titres dans la procédure d'invocation, et parce qu'il ne lui avait
    Pas apporté les cadeaux requis, elle l'obligea à écrire une note à ses
    parents pour leur dire qu'il devait accompagner la sirène chez elle. Le
    jeune homme fut retrouvé mort, tenant à la main la lettre écrite sous
    l'emprise de la sirène.
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:52

    Vous devez savoir que ces esprits appelés "sirènes" sont des esprits
    puissants et dominateurs. Sans le Saint-Esprit, il est impossible de
    leur résister. Vous comprendrez donc la raison pour laquelle je tairai
    certaines précisions. Je n'ai pas pour mission d'envoyer des gens chez
    le diable. Au contraire, je veux les arracher à l'emprise du diable,
    par mon témoignage, pour leur faire connaître la grâce de Dieu et les
    amener à Jésus-Christ notre Sauveur.
    Lorsque je fus vêtue de noir
    comme tout le monde autour de moi, les prêtres exigèrent que je
    m'agenouille pour qu'ils puissent prier pour moi. Ils m'imposèrent les
    mains. Pendant leur prière, je fus saisie de vertige. La prière
    terminée, ils voulurent s'assurer de l'effet que l'imposition des mains
    avait produit sur moi. Je leur dis ce que j'avais ressenti et je vis
    comme un soulagement sur leur visage. Le père curé me dit: "Nous
    pouvons partir à présent."
    Il n'était pas encore 23 heures 30
    lorsque nous nous dirigeâmes en voiture vers le grand carrefour central
    de la ville de Lubumbashi. A cette heure de la nuit, il règne à cet
    endroit de la ville une intense activité commerciale. Après avoir garé
    la voiture, tout le monde descendit. A ma grande surprise, les prêtres
    se mirent à se déshabiller, sans faire aucun cas de ma présence ni des
    personnes qui les entouraient. Le plus naturellement du monde, ils me
    prièrent de me dépêcher de me déshabiller, comme s'ils avaient oublié
    que J'étais une femme. J'obéis mais voulus garder mes sous-vêtements.
    Je reçus l'ordre de tout enlever et de rester nue, comme tout le monde.
    Le père curé me dit: "Dépêche-toi, il ne nous reste que peu de minutes
    avant de rejoindre le quartier général!"
    Les lumières étaient
    brillantes. Les gens circulaient en tous sens. Personne ne semblait
    nous remarquer. Pourtant, ces prêtres étaient bien connus à Lubumbashi.
    Comment expliquer cela? C'était effrayant de passer par une telle
    expérience! L'un des prêtres me lança: "Dépêche-toi, nous n'avons pas
    de temps à perdre! Tu payeras cher si nous sommes en retard!"
    C'est alors seulement que je compris que nous étions invisibles aux yeux des profanes. Je me déshabillai à mon tour.
    Nous
    traversâmes la rue et atteignîmes le centre du carrefour. Un
    pentagramme (étoile à cinq branches) fut dessiné sur le sol. Je fus
    invitée à m'y coucher à l'intérieur, le dos au sol, et chacun de mes
    membres au sommet de l'une des pointes du pentagramme. J'étais étendue
    au sol, bras et jambes écartés. Cinq cierges sortis de je ne sais où
    brillaient à chaque sommet.
    On fit des incantations sur moi. Trois
    prélats nus m'enjambèrent, tout en ayant soin d'effleurer certaines
    parties de mon corps. Ils prononcèrent des prières qui m'étaient
    inconnues. Ces prêtres m'enjambèrent comme il est procédé lors de
    l'ordination sacerdotale d'un nouveau prêtre catholique. La cérémonie
    terminée, les cierges disparurent sans que je comprenne comment. Nous
    revêtîmes nos habits noirs et prîmes la direction du cimetière des
    sapins de la ville de Lubumbashi. Le quartier général n'était autre que
    le cimetière.
    Au quartier général Je croyais que nous étions les
    seuls à fréquenter les cimetières la nuit. Je perdis toute illusion en
    voyant le nombre croissant de personnes que j'y trouvais. La plupart
    étaient jeunes. Je ne sais quelle procédure ils avaient utilisée pour
    arriver jusqu'ici. La plupart croyaient rendre un culte à Dieu.
    Il
    y avait là des jeunes gens à la recherche de sensations fortes, chacun
    dans son domaine. Des étudiants venaient y chercher le moyen de
    terminer leurs études avec succès sans pour autant travailler. Des
    sportifs venaient y chercher des records inégalés. Des musiciens
    venaient y puiser de nouvelles inspirations. Moyennant des sacrifices,
    voire même des sacrifices sanglants, ces personnes signaient des pactes
    pour avoir plus de succès dans leurs entreprises. Mais, hélas, cette
    gloire n'était qu'éphémère. Il fallait renouveler le pacte après un
    certain temps, de peur de perdre la raison ou la vie.
    Il y avait
    aussi des hommes politiques. Outre le succès, ils désiraient obtenir le
    pouvoir de domination pour pouvoir s'imposer dans des assemblées
    générales. Certains désiraient obtenir le pouvoir de lire l'avenir,
    afin de se protéger des jours mauvais. Les sacrifices que devaient
    offrir ces derniers étaient consistants. Certains venaient y préparer
    leurs discours.
    Toutes les professions étaient représentés:
    médecins, avocats, ingénieurs, etc... Tous avaient un dénominateur
    commun: c'étaient tous des satanistes à la recherche d'un succès
    terrestre. Si vous prêchez le Christ à de telles personnes, elles ne
    L'accepteront pas comme leur Seigneur et Sauveur.
    Ces personnes se
    cachent souvent derrière des dénominations religieuses, ou des sectes
    qui nient la divinité de Jésus-Christ. J'y ai aussi remarqué des
    pasteurs, des diacres, des abbés, dont l'abbé Kasongo qui était un
    familier des lieux, des prêtres, et j'en passe.
    Comment ces gens,
    qui ont pour mission de conduire les hommes à Dieu, avaient-ils échoué
    ici pour les conduire à Satan? Car, je le répète, la plupart des gens
    qui se trouvaient au cimetière croyaient rendre un culte à Dieu. Je me
    suis souvent demandée comment ces conducteurs spirituels qui avaient
    pour mission de conduire les hommes à Dieu avaient pu s'abaisser à ce
    point.
    J'en ai donc conclu que Dieu n'existait pas, ou que le Dieu
    auquel nous pouvions croire était un faux Dieu, un Dieu de
    substitution, et que le vrai Dieu était ailleurs.
    La présence de
    guérisseurs, féticheurs, praticiens traditionnels et autres charlatans
    ne m'étonna guère. Il était normal qu'ils viennent puiser à leur
    source.
    Nous avons procédé à une visite des lieux. Arrivés devant
    une tombe, nous nous sommes arrêtés. Le père curé récita une prière en
    invoquant quelques "saints," et dont lui et ses collègues étaient
    peut-être les seuls à connaître le secret. Certains passages étaient
    tirés du livre du prophète Jérémie. Au moyen d'une baguette magique, il
    frappa une tombe qui s'ouvrit d'elle-même en faisant sortir le
    cercueil. Sous le cercueil, je découvris un passage, une sorte de
    couloir qui donnait sur une espèce de cave ou de sous-sol.
    Longeant
    le passage ainsi ouvert, nous atteignîmes un tournant, au-delà duquel
    mes yeux découvrirent une "abomination. " A même le sol, il y avait là
    une croix grandeur nature, sur laquelle un homme était ligoté,
    agonisant et gisant dans son sang. Bien entendu, Il portait une
    couronne d'épines sur la tête. Un clou était planté dans chaque main,
    et un autre attachait les deux pieds au bois. Il n'avait cependant
    aucune blessure à la poitrine. Cet homme était entouré de chaînes, qui
    étaient en fait de grands chapelets. Les souffrances de cet homme
    étaient manifestes et me donnèrent le frisson.
    D'un air grave et
    compatissant, le curé me dit: "Voici notre Seigneur Jésus-Christ
    souffrant sur la croix. Son agonie dure, car il n'est jamais mort. Il
    est toujours vivant."
    Nous avions sans doute atteint le but de
    notre promenade car, après avoir vu cet être, nous nous sommes
    prosternés pour l'adorer, puis nous avons rebroussé chemin.
    A
    quelques détails près, l'être sur la croix avait des traits semblables
    à ceux du "Jésus-Christ" dont les images inondent les marchés et les
    boutiques spécialisées. Ce même "Christ" est parfois aussi représenté
    sur des bijoux féminins.
    Bien-aimés de Dieu, au lieu de vous
    contenter d'entendre la "Parole de Dieu," vous devriez imiter les Juifs
    de Bérée. En effet, la Bible déclare que ces derniers, chaque fois
    qu'ils avaient entendu Paul prêcher la Parole de Dieu, "examinaient
    chaque jour les Ecritures, pourvoir si ce qu'on leur disait était
    exact" (Actes 17:12). Si nous avions tous fait la même chose, nous
    aurions découvert des passages qui décrivent physiquement le Seigneur
    Jésus. En effet, plusieurs centaines d'années avant la naissance du
    Christ, le prophète Esaïe, au chapitre 53, verset 2 nous dit: "Il
    n'avait ni beauté ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect
    n'avait rien pour nous plaire." L'apôtre Paul était contemporain de
    Jésus-Christ. Dans sa première épître aux Corinthiens, chapitre 11,
    verset 14, il écrit: "C'est une honte pour l'homme de porter des
    cheveux longs." Nous croyons qu'en écrivant cette épître, il était
    inspiré par l'Esprit de Jésus-Christ, le Saint-Esprit.
    A la
    lumière de ces deux passages bibliques, nous constatons que les hommes
    ont conçu l'opposé de ce qu'affirme la Bible. Pourquoi cette
    falsification? La falsification persiste puisqu'ils désobéissent
    sciemment à ce que dit Dieu dans Exode 20:4, 5: 'Tu ne te feras point
    d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en
    haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les
    eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles et
    tu ne les serviras point." Ne voit-on pas cependant les catholiques
    embrasser la croix, notamment le vendredi saint? Pourquoi l'Eternel des
    Armées nous interdit-Il l'utilisation des images? Christ nous en donne
    la raison: "Dieu est esprit" (Jean 4:24). Vous comprendrez qu'on ne
    peut représenter un esprit.
    Faut-il se servir d'objets (crucifix,
    eau bénite, chapelet, etc ...) dans le culte rendu à Dieu? Non. Dieu
    est Esprit, et Ses vrais adorateurs L'adoreront en Esprit et en vérité
    (Jean 4:24). L'être sur la croix rencontré au cimetière n'était qu'un
    démon. Son maître, le diable étant expert dans l'art de la
    substitution, ses serviteurs ne peuvent qu'agir de la même manière.
    C,est ainsi que de nombreuses choses furent ajoutées à la sainte
    doctrine, comme l'eau bénite, en l'an 400, la canonisation des "saints"
    en 995, le célibat obligatoire des prêtres en 1074, etc...
    Ce
    premier contact avec le quartier général terminé, nous avons regagné le
    couvent, et je rentrai à la maison, où Jean était loin d'imaginer dans
    quelle nouvelle ornière je m'étais embourbée. Chaque nuit, je
    m'absentais pour aller au quartier général, dans le but d'apprendre à
    prier sur les tombeaux, pour qu'ils livrent leur contenu. Ces mêmes
    prières sont faites aussi par ceux qui dépouillent les tombes. Nos
    maîtres nous avaient conseillé de n'entrer en contact avec des morts,
    pour leur remettre certains cadeaux, qu'après les avoir roués de coups.
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:53

    l y avait cependant certaines tombes qui ne dévoilaient pas leur
    contenu et qui ne répondaient pas favorablement à nos prières. Il
    s'agissait des tombes des véritables enfants de Dieu. Ceux qui
    répondaient à nos sollicitations étaient des démons qui attendaient la
    condamnation éternelle. Les esprits des enfants de Dieu ne séjournent
    pas dans les cimetières ou dans le séjour des morts.
    Suite à mes
    nombreuses visites, je pus comprendre certaines choses. En particulier
    la provenance véritable de l'eau bénite et de l'huile d'onction
    utilisées dans le catholicisme. L'huile d'onction n'est autre chose que
    de la graisse humaine. Après l'avoir désodorisée, on y ajoute un peu
    d'huile d'olive. Notre chef suprême était le pape du cimetière. Rien ne
    pouvait se faire avant son apparition et sa fameuse bénédiction. Il
    n'était différent en rien du pape du Vatican, quant à ses habits et ses
    différents gestes. Parfois, je me demande s'il ne s'agissait pas de la
    même personne. A une période donnée de l'année, au printemps, je crois,
    ce pape bénissait une certaine quantité d'eau que l'on nous
    distribuait. Nous conservions une partie de cette eau jusqu'aux
    premières pluies. Nous recueillions alors les eaux des premières pluies
    pour la mélanger à celle que nous avions conservée, afin de réussir un
    bon mélange.
    Cette eau bénite était réservée aux grandes
    occasions. On la retrouve rarement dans les bénitiers. Je ne
    m'expliquais pas certaines choses: J'avais un corps différent lorsque
    j'étais au cimetière. Cet autre corps n'avait aucune déformation ni
    malformation quelconque. Mais lorsque je quittais le cimetière, je
    reprenais mon ancien corps rempli de maladies.
    Lorsque j'en fis la
    remarque à mes supérieurs, ces derniers me firent entendre que c'était
    là une preuve tangible de mon rétablissement physique certain: 'Tu ne
    tarderas pas à avoir ce corps nouveau dans le monde physique.
    Persévère, pour que tu le voies s'accomplir..."
    Je ne manquais pas
    de persévérance! J'étais tellement zélée que je reçus le titre de
    diaconesse, et, plus tard, celui de médium, ce qui correspond au niveau
    le plus élevé pour une femme. Parmi les gens que je fréquentais, il y
    avait des tenanciers de grands débits de boissons. Ils nous demandaient
    souvent la possibilité d'augmenter leur chiffre d'affaires. Nous leur
    remettions des esprits servants enfermés dans des bouteilles que nous
    remplissions d'eau bénite. Nous remettions ces bouteilles aux
    tenanciers, en ayant soin de leur dire de verser un peu de cette eau à
    l'entrée de leur débit de boissons, là où passent les clients. Une
    deuxième partie de l'eau devait être versée à l'intérieur, là où
    consomment les clients, et la dernière partie devait être versée dans
    les installations sanitaires, surtout dans les urinoirs.
    Les
    démons enfermés dans les bouteilles étaient ainsi libérés et affectés à
    trois tâches différentes, selon l'endroit où ils avaient été lâchés.
    Ceux qui avaient été libérés dans les urinoirs avaient pour mission de
    "transformer" les urines en boissons consommables. Ainsi, le
    propriétaire ne devait-il plus acheter les boissons. C'était son
    avantage. Les esprits à l'intérieur du bar devaient Introduire d'autres
    esprits dans les consommateurs. Ceux qui avaient été libérés devant la
    porte s'appelaient les "trompettistes." Au moyen de leurs "trompettes,"
    ils attiraient ou appelaient les buveurs.
    Il doit être clair que
    le diable ne donne rien pour rien. Il se fait payer tout service rendu,
    aussi minime soit-il. En conservant ainsi leurs stocks de boissons
    intacts avec le concours des démons dans les urinoirs, tous ces
    commerçants, en contrepartie, devaient nous remettre 500.000 âmes par
    semaine. Une fois que cette urine transformée était consommée, toutes
    sortes de démons pouvaient entrer dans le corps des clients. Satan n'a
    pas tellement besoin de notre corps physique. C'est de notre esprit
    qu'il veut s'emparer pour neutraliser notre volonté. Il se sert
    toutefois de ses démons pour occuper des corps humains, car ces démons
    ont grandement besoin de notre corps pour s'y manifester. Les
    impudiques attirent les esprits d'impudicité, et les menteurs les
    esprits de mensonge, qui viennent habiter en eux.
    En ma qualité de
    médium, J'ai un jour demandé à un démon pourquoi il avait cette
    préférence pour les boissons alcoolisées. Voici la réponse qu'il me fit
    : "Si un homme, après avoir bu un ou quatre verres, d'eau, se mettait à
    zigzaguer sur la route, à faire pipi dans ses habits ou à injurier
    grossièrement des passants, cela inciterait à la réflexion, parce qu'on
    ne pourrait pas le soupçonner d'être ivre. Or nous avons besoin
    d'endormir tout soupçon. De sorte que nos boissons de substitution
    provoquent des effets qui sont acceptés par les humains. C'est pourquoi
    nous en profitons."
    En tant que médium, j'avais le pouvoir de
    transmettre de la puissance à d'autres. Je pouvais apprendre aux
    nouveaux venus comment faire des invocations, ou leur montrer tout
    simplement comment aller au quartier général. Je pouvais réceptionner
    divers courriers et les expédier à différents points du globe. Je
    connaissais plusieurs secrets pour tuer des gens, chose que je ne fis
    jamais. J'étais même en mesure d'envoyer des esprits pour ensorceler
    tout un quartier.
    Malgré ma capacité d'accomplir toutes ces
    prouesses, une fois que j'étais en dehors du cimetière, je me
    retrouvais toujours malade et déformée physiquement. Mon but n'était
    pas de continuer à pratiquer tout ce que je faisais la nuit au
    cimetière. Je comptais reprendre le cours normal de ma vie. Mais
    j'étais chaque nuit contrainte d'abandonner la chaleur de ma maison,
    l'affection de mes enfants et l'amour de mon mari, pour affronter le
    froid extérieur et me rendre au couvent.
    J'abandonne
    Après ces
    longues fréquentations du monde occulte, mon organisme accusa de
    sérieux signes de faiblesse. Sans que je m'en rende compte, le temps
    que m'avaient prédit les médecins pour que je meure était dépassé. Mais
    je me disais que ce n'était que partie remise.
    Une nuit, Jean, qui
    m'avait conseillé d'aller trouver les prêtres, me suivit à mon insu
    jusqu'au couvent. Il se calma lorsqu'il me vit franchir le portail du
    couvent, et rebroussa chemin.
    De toutes façons, s'il avait
    attendu, il ne nous aurait pas aperçus. Pour aller du couvent au
    quartier général, nous étions déjà invisibles. Mais ce calme fut de
    courte durée, et il commença à me poser des questions précises sur mes
    fréquentations nocturnes et l'état de ma santé. Je feignis
    l'indignation, et il se rétracta en me faisant ses excuses: "Tu dois
    comprendre, Françoise, que nous sommes inquiets chaque fois que tu
    sors. Supposons qu'un jour tu ne reviennes pas, où irions-nous te
    chercher?"
    Présentée sous cette forme, cette façon de raisonner
    m'alla tout droit au coeur. Je dis à mon mari qu'il avait raison. Je
    résolus alors d'arrêter mes visites au cimetière, après en avoir
    longuement parlé avec mes supérieurs, mais sans tenir compte de leur
    point de vue, car ma décision était déjà prise.
    Je fis part de ma
    décision au curé. Pour le convaincre de me libérer, j'ajoutai que mon
    mari menaçait de divorcer si je m'obstinais à déserter encore le lit
    conjugal chaque nuit.
    - Il n'y aura aucune chance de guérison pour
    toi si tu nous quittes. Je sens que tu devras encore passer par de
    graves épreuves à l'avenir. Je te conseille de revoir ta décision, et
    de demeurer encore; quelque temps parmi nous, le temps de conjurer ce,
    mauvais sort.
    - Mon mari devient de plus en plus soupçonneux, mon
    père. S'il me suivait jusqu'ici, ce serait le divorce. S'il
    m'abandonnait, ce ne serait tout de même pas toi qui me prendrait en
    mariage!
    Je mis donc fin à ma fréquentation du cimetière et pris
    congé le plus simplement du monde de la magie secrète de l'Eglise
    catholique romaine. Je rendis au prêtre tout ce qu'il m'avait remis.
    "Si
    quelqu'un se tourne vers ceux qui évoquent les esprits et les devins,
    pour se prostituer après eux, je tournerai ma face contre cet homme, et
    je le retrancherai du milieu de mon peuple" (Lévitique 20:6).
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:54

    Chapitre 5 : La Rose-croix
    L'un des buts de mon témoignage est de
    faire connaître à tout le monde que Dieu est le seul responsable de la
    vie des hommes sur la terre. Après avoir abandonné la magie secrète de
    l'Eglise catholique, ma santé se détériora davantage.
    Outre les
    démons qui manifestaient leur présence au travers de mon corps, les
    esprits errants du cimetière profitèrent de mon retrait pour élire
    domicile en moi. Ceci ajouta une dimension infernale à mes maux. Je
    pouvais entendre leurs gémissements, leurs palabres et leurs plaintes
    interminables. Je n'avais plus aucun répit, ni le jour ni la nuit. Je
    souffrais tellement que j'en perdais la notion du temps. Quand venait
    la nuit, je désirais ardemment voir le jour paraître. La fraîcheur et
    le calme de la nuit, loin de me revigorer, amplifiaient les bruits que
    j'entendais, empêchant ainsi tout sommeil. Quand venait le jour, je
    désirais parvenir à la nuit, pour me soustraire aux tracasseries et aux
    ennuis incessants qui meublaient mes journées. Ma condition n'avait
    plus rien d'humain.
    Gloire et louange au Seigneur Jésus-Christ, en
    qui nous avons la paix et la tranquillité, même dans des temps
    difficiles! Lui qui nous a rachetés par Son sang précieux qu'Il a versé
    au mont Golgotha. Ce sang nous couvre et nous protège des atrocités du
    malin. Mais, en ce temps-là, je n'avais aucune connaissance de
    Jésus-Christ ni de l'oeuvre rédemptrice accomplie à la croix pour mon
    salut. Personne ne m'avait encore parlé de Lui. Partout où je passais,
    chacun défendait sa religion et les doctrines qui s'y rattachaient.
    Serait-ce
    ton cas, cher bien-aimé? Au lieu de présenter Christ, présentes-tu ton
    église? Présentes-tu le charisme de ton pasteur ou ta religion à
    quelqu'un qui a besoin de Christ?
    Mon introduction dans la Rose-croix
    Dès
    avant notre visite familiale à mon village, mes oncles paternel et
    maternel, qui occupaient une position privilégiée au sein de la
    Rose-croix, m'avaient fait enrôler au titre de "colombe," encore très
    jeune. Par la suite, au couvent, j'avais remarqué que le père curé
    s'exerçait comme moi à la Rose-Croix. Je n'en étais encore qu'à un
    stade rudimentaire. Mais je craignais que mes pratiques n'exercent une
    mauvaise influence sur ma piété ou m'empêchent de progresser dans la
    religion. Je m'en ouvris à un supérieur, qui me fit cette réponse:
    "Non! Loin de te freiner, cela fera de toi une religieuse exemplaire.
    Tu comprendras mieux Dieu et ta religion..." Tout cela se passait avant
    ma maladie, lorsque mon existence était encore vivable.
    Après mon
    abandon de la magie secrète catholique, un cousin qui vivait en Europe,
    de passage à Lubumbashi, vint me rendre visite. On lui avait parlé de
    la médiocrité de ma santé, et des péripéties que j'avais endurées pour
    un hypothétique rétablissement.
    A l'instar des amis de Job, mon
    cousin resta calmement à mon chevet, sans rien dire pendant un moment.
    Puis les larmes coulèrent de ses yeux, et il me dit: "Bien sûr, on m'a
    parlé de toi et de ta santé, qui n'était pas fameuse du tout. Mais de
    là à te trouver dans un tel état, non, Françoise, je n'en reviens
    pas..." Cette fois, ses larmes coulèrent de plus belle. Ce cousin était
    encore jeune lorsqu'il nous avait quittés pour aller en Europe. Il
    avait gardé de moi l'image d'une belle jeune fille, coquette et
    pétillante de vie. Devant la loque humaine que j'étais devenue, il
    n'eut pas la force de se retenir.
    Comme s'il se parlait à
    lui-même, il poursuivit, lorsqu'il se fut calmé: "Puisque les mauvais
    esprits se sont ainsi moqués de ta santé et de ton corps, il vaudrait
    mieux faire intervenir l'énergie qui est en toi pour résister à toutes
    ces attaques. Pour cela, il est de ton intérêt que tu adhères à notre
    mouvement philosophique. Il existe en chaque être humain une force
    agissante. Cette force reste inactive tant que la personne qui l'abrite
    ne l'active pas, par simple ignorance. La Rose-croix a une double
    tâche: révéler cette force à son possesseur, et l'activer, avec
    l'accord de son possesseur."
    Me fixant intensément du regard, il
    poursuivit: "Loin d'être une religion, la Rose-croix est un mouvement
    qui englobe la métaphysique, la physique, la etc... Tu n'auras pas
    besoin d'un baptême pour y accéder."
    Mes pratiques
    Je ne
    saurais vous relater toutes les étapes que franchies au sein de la
    Rose-croix, de peur de "Vous faire perdre votre temps. Je dirai
    néanmoins que je suis passée par le stade de Néophyte, que je suis
    passée par le Temple, et que j'ai parcouru la Loge. Un rosicrucien
    avisé comprendra facilement ce que je veux dire. Je connaissais des
    prières qui pouvaient carboniser un arbre ou un être humain, Un jour,
    J'en ai fait l'expérience sur un chimpanzé domestiqué par un couple
    d'occidentaux sans enfants. La perte de cet animal leur causa un
    chagrin que je regrette encore aujourd'hui. Il y a des gens qui vivent
    des situations difficiles lorsqu'ils sont en compagnie de rosicruciens,
    car ces derniers les prennent pour des cobayes pour expérimenter leurs
    pouvoirs.
    J'avais atteint un niveau où il m'était possible
    d'entendre les "voix" des végétaux et celles des animaux. Bien que
    jouissant de ces facultés extra-sensorielles, je n'étais pas libre du
    tout. Par exemple, je devais faire attention à ne pas écraser des
    fourmis en marchant. Je ne pouvais piétiner la pelouse, de peur qu'elle
    ne me gronde.
    Je pouvais utiliser mon corps astral et sortir de
    mon corps physique. J'ai souvent utilisé ce moyen pour me rendre à
    certains endroits. Le dédoublement nécessite une grande concentration,
    et demande beaucoup d'autres choses horribles. L'esprit qui voyage est
    celui qui est créé par Dieu, tandis qu'il est remplacé dans le corps
    par un autre esprit qui est un démon. Malheureusement, à son retour,
    l'esprit de la personne peut s'évader, provoquant ainsi la folie. D'où
    le nombre croissant de fous chez les pratiquants de ces sciences
    occultes. Lors de son adhésion, le nouvel adepte est contraint
    d'expédier sa photo à la maison-mère. Cette photo lui permet d'être
    identifié par ses nouveaux partenaires. En contrepartie, on accorde à
    l'adepte une pyramide. Cette pyramide ne peut être vue que par ceux qui
    ont atteint le niveau du Temple et de la Loge, les autres se servent de
    signes ou de petits autocollants. Il y a des insignes spécifiques à la
    Rose-croix, bagues, chaînettes, etc... Les adeptes savent ainsi qu'ils
    sont en présence d'une "soeur" ou d'un "frère."
    La Rose-croix se
    vante d'avoir donné à l'humanité des papes, des savants, des pasteurs
    et des prêtres. Il s'agit bien en réalité d'une religion. En effet, une
    religion se définit comme un culte voué à une certaine divinité. Ainsi,
    celui qui se retrouve chaque soir dans un bar assis derrière une bière
    rend un culte à ce dieu qui est pour lui la bière. Les rosicruciens
    sont religieux, puisqu'ils invoquent des démons (les grands-maîtres et
    les imperators) dans les sphères du cosmos.
    La Bible déclare que
    l'homme a été créé à l'image de Dieu. Les rosicruciens ont déformé
    cette vérité au profit de leur science. Voici ce que déclare une
    monographie rosicrucienne: "L'homme, tiré de l'image de Dieu, a chuté à
    un certain moment." (C'est une manière de ne pas dire clairement que
    l'homme a péché). "Cette chute a fait que Dieu a placé l'homme sur un
    plan d'infériorité." (La Bible dit que le péché a éloigné l'homme de
    son Créateur) "Cependant, l'homme peut se développer lui-même pour
    retrouver son état initial. " Le Seigneur Jésus a dit: "Nul ne peut
    venir au Père que par moi."
    La banalisation du péché est monnaie
    courante dans la Rose-Croix. L'ivrognerie n'est qu'une manière de se
    distraire, tandis que l'impudicité n'est qu'une petite imperfection que
    Dieu a permise pour satisfaire le besoin de quelqu'un d'autre. Pis
    encore, on va jusqu'à nier le fondement même du christianisme, à savoir
    la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Pour les rosicruciens,
    Jésus ne pouvait ressusciter, puisqu'Il n'était pas mort. D'après eux,
    Christ ne pouvait mourir. Etant le grand maître de la magie, il ne
    pouvait connaître la mort. Pour eux, ce "Christ" est le seul à avoir
    atteint la perfection.
    Mais nous, chrétiens, nous disons que Christ ne pouvait S'élever à la perfection, car il est la perfection même. Amen!
    J'abandonne la Rose-Croix
    Pour
    tout rosicrucien qui se respecte, la mort n'est qu'un terme réservé aux
    personnes ignorantes. La mort ne serait que le début d'un nouveau cycle
    de perfectionnement. Pour expliquer leur incapacité à me venir en aide,
    ils me disaient: 'Ta dernière incarnation date du temps d'Adolph
    Hitler. Au cours de cette incarnation, tu as tellement tué de gens que
    maintenant tu dois payer cher tes crimes. Tu es en train de payer pour
    les crimes que tu as commis dans ta vie antérieure. Tu ne seras
    parfaite que dans une prochaine incarnation. Cependant, tu peux
    accélérer ce processus en faisant certaines études..."
    Les études
    en question consistaient à invoquer de manière occulte les esprits de
    personnes décédées: les maîtres invisibles et les imperators. Les
    choses telles que l'huile et l'eau mystiques ne me furent d'aucune
    utilité. Méfiez-vous des maisons où la présence de miroirs ne se
    justifie pas, dans un bureau par exemple. Les miroirs, les masques
    noirs et les habits en or nous servaient lors des grandes cérémonies
    qui se déroulaient dans de grands temples sataniques.
    Toutes ces
    étapes passées vous font comprendre que je n'étais plus du tout une
    novice. Cependant, je me suis éloignée de la Rose-Croix, malgré mes
    différents pouvoirs paranormaux, pour plusieurs raisons. La première
    raison est celle que vous connaissez déjà: ma santé ne s'était pas
    rétablie et J'étais toujours malade. La seconde raison venait de la
    constatation que j'avais faite: seuls les riches pouvaient accéder à la
    connaissance supérieure dans la Rose-Croix. Ce qui sous-entend que mon
    porte-monnaie en a pas mal pâti! La dernière raison qui motiva mon
    départ de la Rose-Croix est la suivante: je reçus un jour une lettre
    émanant de mes chefs, dans laquelle on exigeait que je choisisse de
    quelle manière je voulais mourir "S'il t'arrivait un jour de mourir,
    quel genre de mort choisirais-tu? Mort par noyade, mort par asphyxie,
    mort par étouffement, mort par épuisement ou par maladie, mort par
    pendaison, mort à la suite d'une bagarre, mort à la suite d'un
    accident, mort pendant le sommeil, etc..."
    Cette lettre suscita en
    moi un sentiment de révolte et de dégoût. Je perdis tout intérêt pour
    la Rose-Croix. "Comment osent-ils me poser de telles questions, alors
    qu'ils connaissent les raisons profondes de mon adhésion à leur secte?
    Guérirai-je après ma mort, et croient-ils que je vais gober leur
    histoire de réincarnation pour un nouveau cycle? Pourquoi toutes ces
    questions? Veulent-ils donc m'éliminer physiquement?" Puisque je ne
    voulais pas mourir, il n'était don pas question que je réponde à leur
    lettre. Je tenais la vie. Je voulais vivre afin d'aider les miens,
    vivre heureuse!
    Mon cousin n'était plus sur place pour que je lé
    tienne informé de la tournure des événements. J'eus donc le bon réflexe
    de ne plus assister aux réunions et de ne plus lire les monographies.
    Je résolus donc de quitter la Rose-Croix, malgré le fait que le nombre
    de voix que j'entendais avait augmenté, et malgré toutes les
    conséquences qui pouvaient en découler. Je m'abandonnai à mon sort, le
    sort de quelqu'un sans Christ.
    Chapitre 6 : La Mahi-Kari et la magie indienne
    Mon entrée dans la Mahi-Kari
    Un
    ami de mon grand frère, m'informa des merveilles qui se passaient dans
    une récente secte orientale implantée dans notre pays. Il s'agissait de
    la Mahi-Kari. Très peu de gens connaissaient son existence et encore
    moins y avaient adhéré.
    Bien que n'étant pas une religion en soi,
    la Mahi-Kari enseignait une doctrine bien différente de celles que
    J'avais connues jusqu'ici. Toujours à la recherche d'une hypothétique
    guérison, je n'avais d'autre alternative que de m'engager dans cette
    nouvelle voie, malgré mes différentes déceptions enregistrées dans le
    passé. Je dus payer avec des devises mon adhésion, ainsi que l'achat de
    "l'omitama," un dieu étrange aux facultés bizarres. Pourquoi bizarres?
    Tout d'abord, parce qu'il fallait l'acheter, ensuite parce qu'il
    fallait le transporter, le protéger, et, au besoin, le cacher. Ce dieu
    me fut présenté sous la forme d'un médaillon creux comportant un bout
    de papier représentant l'effigie d'une personne.
    Malgré les
    prévisions des hommes, le délai fixé pour ma mort était déjà expiré,
    mais j'avais toujours cette épée suspendue au-dessus de ma tête. Je
    croyais à tout ce que l'on me demandait de croire, afin d'atteindre mon
    but, qui n'était que la guérison physique. Ma ferveur fut si manifeste
    qu'en peu de temps je gagnai la confiance des maîtres. Ce qui me valut
    le titre de "donneur de lumière." Quelle lumière pouvais-je transmettre
    aux autres, sinon une lumière noire et pleine de démons?
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:55

    Cette secte enseignait aussi la réincarnation, ce qui lui attirait un
    nombre croissant d'adeptes. Les gens y venaient en masse car on leur
    disait qu'ils n'avaient plus que quelques occasions, au plus, de
    revenir sur la terre avant d'être en harmonie avec leur dieu. Ces
    différentes réincarnations devaient les libérer de leurs diverses
    imperfections. Ainsi remplis de l'espoir de renaître bientôt parfaits,
    les adeptes se voyaient tout permis dans cette vie.
    Le
    christianisme donne aux enfants de Dieu le pouvoir de dominer sur la
    création (Marc 16:15). En revanche, dans la Mahi-Kari, l'homme doit
    tout faire, par ses propres efforts et ses propres moyens, pour dominer
    sur la nature et sur ses semblables. Mais je fus vite lassée. Mon corps
    accusait de plus en plus de faiblesse et de fatigue. Lorsque je
    demandais pourquoi je demeurais toujours malade, on me répondait que
    c'était une question de comportement. "Ces esprits viennent du
    cinquième ciel. Dès qu'ils auront terminé de faire ce qu'ils ont à
    faire en vous, ils vous laisseront libre..."
    Les deux-tiers des
    enseignements que nous recevions concernaient les moyens d'obtenir des
    biens matériels. Des questions telles que celles-ci: "Comment devenir
    riche? Comment doubler son capital?" étaient courantes dans leurs
    réunions. En outre, je ne croyais pas à leur dieu. Même un petit enfant
    aurait pu déceler la supercherie. Quel était ce dieu qui, au lieu de
    nous secourir; de nous sauver, de nous guérir et de nous protéger,
    devait se laisser transporter ou dissimuler par nous, alors que c'était
    à nous de recevoir sa protection et son soutien? Je n'avais que faire
    de ce dieu pour riches. Comment un pauvre aurait-il pu se payer les
    devises nécessaires pour acheter l'omitama? Oui, même un petit enfant
    aurait pu déceler le subterfuge.
    Mieux valait pour moi me résigner
    à mon sort et attendre calmement la mort, plutôt que faire souffrir mon
    âme inutilement. Toutefois, l'idée de mourir si jeune me chagrinait
    beaucoup. J'avais un mari et quatre enfants que je chérissais. J'étais
    prête à tout sacrifier pour eux. Pourquoi la maladie s'acharnait elle
    tant sur moi, alors que le monde était rempli de candidats au suicide?
    En
    dernier ressort, je priai Dieu. Je n'avais souvent pensé à Lui qu'en
    dernier ressort, lorsque mon intelligence avait épuisé toute autre
    solution. Ma foi a donc commencé quand j'ai constaté mon ignorance.
    Satan m'avait tellement avilie que mes jambes et mes pieds avaient
    démesurément enflé, au point que je ne pouvais mettre aucune chaussure.
    Pour me chausser, je devais utiliser des cartons maintenus à J'aide de
    ficelles. Un démon s'était logé dans mon dos et m'obligeait à rester en
    permanence dans une position inclinée. Même en ces temps difficiles, où
    un seul regard porté sur moi incitait à la répugnance, Jean demeura à
    mes côtés.
    Mon premier contact avec la magie indienne
    Il
    existe en Inde une organisation magique occulte dont je tairai le nom,
    et qui avait, à cette époque-là, deux bureaux de représentation en
    Afrique. Le premier bureau se trouvait au Malawi, tandis que le second
    était situé dans la ville même de Lubumbashi.
    Un après-midi, alors
    que je revenais de chez une parente, près de la gare, un inconnu
    m'interpella: c'était le représentant de l'organisation magique
    indienne au Zaïre.
    - Hélas! Qui es-tu pour supporter le poids d'un
    aussi grand nombre d'individus? Je me tins sur le qui-vive, pour voir
    s'il s'adressait bien à moi ou à un autre passant. En moi-même, je ne
    manquai pas de m'interroger sur l'identité de celui qui pouvait "voir"
    les personnes dont je ne percevais que les voix. J'étais certaine qu'il
    avait voulu parler de ces personnes.
    Malgré mon silence, l'homme insista:
    -
    Hé bien, toi, pour qui te prends-tu? Pour la reine d'Angleterre, ou
    pour qui? C'est bien à toi que je m'adresse! Pourquoi fais-tu semblant
    de ne pas m'entendre? Ne sais-tu pas que j'ai la possibilité de te
    libérer de toute cette charge? Sois sage, et réfléchis un peu. Si je
    t'aide, que perds-tu et qu'ai-je à gagner? Rien! J'étais tellement
    dégoûtée de la vie que je n'eus même pas le courage de répondre à ces
    paroles, ne serait-ce que par politesse.
    Comme un automate, je
    poursuivis ma route. Cependant, poussé par je ne sais quelle force ou
    autorité, l'inconnu, loin de se décourager, me poursuivit, malgré mon
    manque d'intérêt.
    - Sois sage et raisonnable! Je te donne tout de
    même mon adresse, pour le cas où tu changerais d'idée et que tu
    voudrais me joindre!
    Il me donna verbalement son adresse et me devança.
    Tout
    au long de son discours, je ne me suis même pas retournée pour voir à
    quoi ressemblait son visage. Continuant ma route en silence, je
    m'apitoyai seule sur mon sort et me mis à pleurer. Je me dis: "Pourquoi
    ai-je été si grossière envers cet inconnu? Comment a-t-il "vu" ceux qui
    me parlent souvent? S'il a pu les voir, c'est qu'il n'est pas un
    profane."
    Une fois rentrée à la maison, je continuai à me poser
    ces questions. N'avait-il pas raison, après tout? Qu'avais-je à perdre,
    puisque, dans l'état où j'étais, tout était perdu? Autant le revoir..
    Ma décision fut prise, il fallait que je le rencontre!
    Le
    lendemain après-midi, j'étais chez lui. D'après le nombre de véhicules
    que je vis garés chez lui, je compris que cet homme ne devait pas être
    un simple féticheur, mais qu'il était bien plus que cela. Un peu
    rassurée, je pénétrai dans la propriété. Lorsqu'il m'aperçut, il
    s'écria de loin, comme s'il s'attendait à ma visite:
    - Enfin, te
    voici! En tout cas, tu as bien fait de venir. Tu vas guérir de toutes
    tes maladies. Ce qui compte le plus ici, ce n'est ni le zèle ni la foi,
    mais le courage. Il te faudra beaucoup de courage... Je vais te
    soumettre à différents tests. Seuls les résultats diront si tu es apte
    ou pas.
    Un peu contrariée, à cause de toutes mes déceptions
    passées, je répondis durement à mon interlocuteur: - Ce n'est pas la
    peine que je fasse vos tests! Je suis courageuse, je le sais! Il y a
    quelques années, je me rendais parfois seule la nuit au cimetière.
    Autre
    fois, toujours à la recherche de ma guérison, j'ai passé une nuit dans
    un marigot plein de crapauds Dans des sectes où J'ai été, J'ai assisté
    sans broncher au sacrifice de certaines victimes! Il n'y a rien à
    redire à mon courage!
    - Tu es peut-être courageuse, je l'admets.
    Cependant, les ordres sont que tu passes tes examens avant toute autre
    chose, et il vaut mieux le faire d'abord. Le reste viendra après. Mais
    puisqu'il se fait déjà tard, reviens demain après-midi pour assister
    aux premières séances avec les autres.
    En me raccompagnant, nous
    traversâmes une salle pleine de gens nus, allongés à même le sol,
    ventre en l'air. Dans une autre salle, certaines personnes semblaient
    suivre un cours.
    L'initiation
    Le lendemain, lorsque je revins,
    on me donna un crayon à bille et un cahier pour prendre des notes. Je
    fus conduite dans la seconde salle aperçue la veille. Nous devions
    mémoriser des phrases dont je ne comprenais pas la signification, car
    elles étaient dans une langue étrangère à consonance orientale.
    L'enseignant
    se servait d'une baguette pour cadencer le rythme de la prononciation.
    Ce n'est pas sans raison que je mentionne ce détail. En mémorisant
    ainsi ces textes, nous nous ouvrions au diable et à ses démons, à notre
    insu. Le diable utilise la parole, non seulement pour propager son
    message mortel, mais aussi pour posséder les âmes. C'est ainsi par
    exemple que lorsqu'un magicien prononce une formule magique, il utilise
    un code qui doit nécessairement déclencher un certain mécanisme.
    Le
    maître avait pour moi une considération qui me déconcertait parfois. Si
    j'avais été encore coquette, cela aurait pu se comprendre. Mais ma
    condition actuelle touchait à la laideur, et je ne voyais rien en moi
    qui pouvait l'intéresser ou lui plaire. Cela m'intriguait et ne
    manquait pas de me mettre mal à l'aise. Dans la Rose-Croix, on pouvait
    se dédoubler et aussi parler avec des végétaux. Je découvrais à
    présent, chez mon nouveau maître, que le diable pouvait transformer un
    homme en animal, en une mouche, un boa, un crocodile, un moustique,
    etc.
    Les véhicules que j'avais aperçus lors de mon arrivée
    n'appartenaient pas à des visiteurs, mais à des clients. Un jour, après
    un cours, mon maître me dit confidentiellement:
    - Chère madame,
    dans ce bas monde, il n'y a rien pour rien. Les personnes qui viennent
    nous consulter ne le font pas gratuitement. Ils doivent payer un
    certain prix, soit en espèces, soit en échange d'une vie humaine, soit
    encore en faisant certaines tâches. Pour toi, ne t'inquiète pas, car
    ton cas est un peu spécial- Tu ne dois rien payer, car c'est moi qui
    t'ai trouvée, et non l'inverse. Il y a des gens qui n'ont pas payé ce
    qu'ils nous doivent. Ceux-là payent leurs dettes de leur liberté. Ils
    sont transformés en animaux, en boas, en singes, en léopards, etc....
    et ils sont vendus à des zoos ou des cirques. C'est très simple... Je
    les métamorphose en animaux, et je bloque le processus de retour à leur
    forme humaine par des formules appropriées. La victime reste pour de
    bon dans sa condition. On la ligote, on la met en cage, et on la vend
    en Ouganda, en Tanzanie, ou le plus souvent au Kenya. Le drame de ces
    personnes, qui restent sous une forme animale, c'est qu'elles
    continuent à voir et à entendre exactement comme des hommes, mais sans
    pouvoir communiquer avec nous!
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:55

    Premières expérimentations
    Les cours touchèrent à leur terme. Vint
    ensuite le temps des expériences. Un après-midi, nous nous trouvions
    dans l'une des salles, spacieuse et non meublée. Tout le monde se
    coucha nu, face contre terre. Nous devions remuer nos quatre membres à
    la manière d'un nageur dans l'eau. Nous avions répété plusieurs fois ce
    même exercice, lorsque le maître entra dans la salle où nous nous
    trouvions, et nous donna l'ordre de fermer les yeux. Il menaça
    sévèrement tous ceux qui désobéiraient à ses ordres. Il nous ordonna
    ensuite de réciter certaines des phrases que nous avions apprises par
    coeur, en ayant bien soin de prononcer convenablement chaque mot, et
    d'aspirer une bouffée d'air après chaque phrase.
    Malgré
    l'interdiction du maître, ma curiosité me poussa à désobéir. Je voulais
    savoir à quoi servait toute cette mise en scène. Allongée sur le sol,
    au lieu de fermer les deux yeux, je n'en fermai qu'un seul, et observai
    ce qui se passait au moyen de mon oeil entrouvert.
    Sous mon oeil
    médusé, je vis une métamorphose se produire. Mon voisin devint un
    monstre moitié serpent, moitié homme. Les pieds, les jambes et une
    partie du tronc s'étaient déjà transformés en la queue d'un serpent,
    tandis que la poitrine, les bras et la tête conservaient encore leur
    forme humaine.
    A la vue de cette scène, je perdis courage et je
    pris peur. Je voulus me sauver, fuir et partir au loin. Mais je me
    rappelai les imprécations du maître et les conséquences qui en
    découleraient. Aussi, je m'abstins et me concentrai sur l'exercice.
    Ceci me prit un peu de temps et me causa un léger retard. Je fus la
    dernière à me transformer en boa.
    Je sentais un affaiblissement
    total. Ouvrant les yeux pour voir ce qui m'arrivait, je découvris que
    tout mon corps avait pris la forme d'un serpent. Seule ma tête
    conservait encore une forme humaine! J'eus un second étourdissement et,
    à mon réveil, j'étais entièrement un serpent, un énorme boa. Au lieu de
    marcher, je rampais. A la place de paroles, sortaient de ma bouche des
    sifflements identiques à ceux d'un serpent. Toute la salle était
    remplie de boas. Seul le maître, debout, avait conservé sa forme
    humaine. J'entendais tout, et je voyais tout ce qui entrait dans mon
    champ visuel. Cependant, je ne pouvais pas m'exprimer!
    Une
    demi-heure plus tard, je ressentis comme un étourdissement. Lorsque je
    repris connaissance, je me retrouvai dans mon corps, avec mes maladies.
    J'avais pourtant été heureuse de constater que, sous forme d'un boa, je
    n'avais pas de difformités. Ce qui m avait poussé à penser que j'étais
    guérie. Quelle ne fut pas ma déception lorsque, reprenant ma forme
    humaine, J'observai avec amertume qu'aucune guérison ne s'était
    produite. Trois semaines plus tard, j'étais capable de me métamorphoser
    en boa, en abeille, en moustique, en crocodile, en léopard, etc....
    sans le concours du maître.
    Cela m'amusait beaucoup. Je pouvais
    ainsi oublier mes malheurs. Lorsque je prenais la forme d'une abeille,
    par exemple, je pouvais revenir à la maison, voir et entendre tout ce
    qui s'y passait, mais sans pouvoir intervenir. Le revers de la médaille
    était que, lorsqu'une personne se trouve sous la forme d'un animal ou
    d'un insecte, si cet animal ou cet insecte est tué, la personne doit
    nécessairement mourir, non pas sur place, mais une fois rentrée à son
    domicile.
    Jean me reprochait souvent mes absences injustifiées les
    après-midi. Il voulait que je lui donne des explications. Mais il
    m'était impossible de lui en donner. Le maître nous avait formellement
    interdit de dévoiler notre secret, même à notre conjoint.
    Mais
    Jean devenait de plus en plus soupçonneux! Cela me causait de la peine,
    car il demeurait mon mari et le père de mes enfants, et je l'aimais de
    tout mon coeur!
    En outre, je ne pouvais rien lui dire par crainte
    de perdre l'unique possibilité de guérison que je croyais avoir. Que
    faire alors? Je décidai de lui jouer la comédie, comme nous, les
    femmes, nous savons le faire. Un jour, je fus en retard sur mon horaire
    habituel. Lorsque Jean me vit, il afficha une attitude qui me
    déconcerta et me mit mal à l'aise. Je lui dis:
    - Vous, les hommes,
    jusqu'où votre jalousie peut-elle vous mener? Crois-tu qu'une femme
    dans mon état pourrait être désirée? Cher mari, dis-moi quel homme,
    aussi obsédé soit-il, pourrait s'approcher de moi. Si tu as consenti
    jusqu'ici à supporter ma présence à tes côtés, c'est que tu as été le
    témoin de ce qui m'est arrivé. Tu sais dans quelles conditions nous
    nous sommes mariés, et dans quelles circonstances... Non, Jean, je ne
    peux plus te laisser avoir une attitude qui en dit long sur ce que tu
    penses!
    Et je me mis à pleurnicher pour bien conclure ma comédie.
    Ce ne sont pas des attitudes qu'il faut recommander à des soeurs
    régénérées. Si j'écris ce passage, c'est pour servir d'exhortation.
    Mais Jean ne fut pas dupe de mon jeu. Bien au contraire. Un jour, il me
    suivit sans que je m'en aperçoive. Je ne l'aperçus qu'au dernier
    moment, et je n'avais plus aucun moyen de faire demi-tour ni de
    l'esquiver. J'entrai donc chez mon maître, et lui expliquai que "mon
    mari était à mes trousses". En un temps record, je me transformai en
    boa. Le maître n'eut que le temps de cacher mes habits dans un tiroir,
    et Jean fit irruption dans la pièce.
    - Où est ma femme? demanda-t-il.
    -
    De quelle femme parles-tu, cher monsieur? Lui rétorqua le maître. Je
    parle bien de mon épouse! Celle qui vient d'entrer dans cette salle. Je
    la suis depuis la maison. Elle n'a pu aller ailleurs. Je l'ai vue
    entrer ici, dans cette pièce!
    - Mais regarde bien la pièce où nous
    nous trouvons. Il n'y en a qu'une. Cette fenêtre donne sur l'endroit
    par lequel tu es venu. Si ta femme est entrée ici, comme tu as
    l'audacieuse prétention de le dire, trouve-la donc! Sinon, présente-moi
    des excuses et dégage le plancher, car tu es en train de violer mon
    domicile J'étais bien présente, mais Jean ne le savait pas.
    Enroulée
    sur moi-même dans un coin, je suivais le spectatrice le dialogue entre
    les deux hommes. A la fin, Jean s'exclama, découragé :
    - Ce n'est
    pas possible, mon Dieu, ce n'est pas possible! Je rêve ou quoi? J'ai
    suivi Françoise depuis la maison, jusque dans cette pièce. Où est donc
    passée ma chère épouse? Je ne vois qu'un boa et toi ici... Mais où est
    donc passée ma femme?
    - Es-tu malade, ou quoi? Ai-je affaire à un
    fou? Je te dis de t'en aller, ou je vais porter plainte! Jean n'était
    pas d'un tempérament compliqué. Il s'excusa et s'en alla. J'eus un
    pincement de coeur en voyant le désarroi de mon mari. Après son départ,
    je repris forme humaine et le suivis à la maison.
    Je le trouvai
    morose, l'air mélancolique. Il ne me posa aucune question, mais sa
    façon de me regarder en disait long. Avait-il des soupçons, ou avait il
    simplement compris que sa chère Françoise n'était autre que ce boa dans
    le coin de la pièce?
    De peur de perdre mon mari, je décidai
    d'abandonner la magie indienne. Si je vivais, c'était en grande partie
    pour lui. Que deviendrais-je s'il m'arrivait de le perdre? A quoi
    ressemblerait ma vie? Une fois ma décision prise, j'allai trouver le
    maître et lui dis ceci:
    - Cher maître, voici plusieurs mois que je
    fréquente ces lieux, sans que cela change quoi que ce soit à mon état
    actuel! Depuis qu'il m'a suivie ici, mon mari ne m'adresse plus la
    parole comme avant. J'en souffre beaucoup! Parfois, il me regarde d'une
    drôle de façon. Dis-moi, maître, ce qui me reste à faire, pour que je
    le fasse! Il me considéra attentivement pendant un moment, avant de me
    demander:
    - Qui pourrait s'inquiéter le plus, en cas d'une absence prolongée de ta part?
    - Cela dépend de la durée de mon absence.
    - Trois jours au plus.
    -
    C'est à mon mari, et à personne d'autre, que j'aurai le plus de comptes
    à rendre. Où comptes-tu m'emmener? Aurais-tu l'intention de me vendre
    au Kenya?
    - Mais non! Ne sois pas idiote à ce point! Et puis, tu
    oublies, je pense, nos consignes? Tes questions ne dissimulent-elles
    pas ta peur? Pourtant, tu sais fort bien que le courage nous est
    recommandé, rappelle-toi bien! Apporte-moi les restes des aliments de
    ton mari, ainsi qu'un peu de la poussière de son talon droit. C'est
    pour le neutraliser pendant deux ou trois jours.
    Le lendemain, je
    lui apportai ce qu'il avait exigé. Il introduisit ce que je lui avais
    apporté dans une bouteille aux trois quarts remplie d'une substance qui
    m'était inconnue. Avant de refermer la bouteille, il prononça par trois
    fois le nom de mon mari, puis il agita fortement la bouteille.
    - Ainsi, personne ne sera en mesure de t'inquiéter pendant deux à trois jours.
    Chapitre 7 : Le monde satanique sous-marin
    Le
    maître expédia les affaires en cours et confia la direction de sa
    maison à l'un de ses adjoints. Peu après, nous nous rendîmes dans la
    forêt, loin de toute habitation. Après avoir parcouru plusieurs
    kilomètres à pied, nous étions exténués. Il y avait dans les parages un
    "nganda!' (sorte de camping où les chasseurs de passage peuvent se
    reposer). Après m'avoir déshabillée, le maître me fit revêtir un
    vêtement de raphia et de feuilles d'arbre. Nous restâmes là deux jours
    sans prendre aucune nourriture. Le troisième jour, il me coloria d'une
    peinture à base de chaux, de différentes couleurs, à la manière des
    prêtresses spirites consultées pour la divination, et qui exécutent
    leur rite en invoquant des esprits sataniques.
    Un peu affaiblis,
    nous nous traînâmes jusqu'à la rivière qui coulait dans les parages. Il
    y avait une pirogue flottant sur l'eau, et retenue à la berge au moyen
    d'une corde. Il délia la corde et, après avoir un peu poussé la pirogue
    dans le lit de la rivière, nous primes place à bord.
    Nous suivîmes
    le courant d'eau, et atteignîmes un endroit où le courant était très
    fort, et l'eau très profonde, à en juger par la vitesse des vagues qui
    s'y formaient, ainsi que des tourbillons qu'il y avait à cet endroit. A
    m'on grand étonnement, le maître arrêta la pirogue à cet endroit précis
    et, le plus simplement du monde, m'invita à plonger.
    - Voici le moment tant attendu où tu dois maintenant faire preuve de ton courage. Jette toi à l'eau!
    - Pardon?
    - Je te dis de te jeter à l'eau!
    Bien qu'à jeun et affaiblie, j'avais tout de même gardé assez de lucidité pour détecter le danger.
    -
    Jette toi à l'eau le premier, et J'irai ensuite. Nous avons été
    ensemble jusqu'à présent. Comment peux tu imaginer que tu vas te
    débarrasser aussi facilement de moi?
    - Trêve de bavardages! Nous
    avons atteint un point de non retour. L'heure n'est pas aux vaines
    discussions. Plonge, je te l'ordonne. Le temps passe, et tu es attendue.
    Revenir en haut Aller en bas
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:56

    - Mais c'est un suicide! Je ne sais pas nager! Si tu tiens à ce que je plonge, déplace au moins la pirogue!
    Cherchons
    un endroit où l'eau est moins profonde et moins agitée qu'ici. Sans
    cela, je ne Plongerai jamais! Ou alors, plonge le premier, et je te
    suis!
    - Tu ne sais pas de quoi tu parles, petite fille! Point où
    nous en sommes, il nous est pratiquent impossible de faire marche
    arrière. Si j'accepta proposition, ce serait pour moi signer notre de
    mort! Nous sommes attendus! Tu ne le sais peut être pas, mais tu es en
    train de gâcher toutes ta chances de guérison!
    - Ma guérison se trouve dans l'eau? Non, je ne veux pas. Si tu veux, plonge le premier!
    Le monde satanique sous marin
    Se
    voyant dans l'impossibilité de me convaincre, le maître eut recours à
    une ruse, à l'image de son propre maître, Satan. Il fixa un point
    derrière moi et resta calme, comme s'il voulait indirectement attirer
    mon attention sur quelque chose. Je relâchai aussitôt ma méfiance pour
    observer ce qui se passait derrière mon dos. Profitant de ces quelques
    secondes, le maître me précipita dans la rivière. "C'était une ruse
    pour m'avoir!" me dis je en m'enfonçant comme une pierre dans les
    profondeurs de l'eau.
    Le contact de l'eau sur mon corps me fit un
    choc, mais, en dehors de cela, je ne ressentis plus rien. Je fus tout
    de même surprise de constater que mon corps ne se mouillait pas, et que
    je pouvais respirer tout à fait librement!
    Dans l'antre du diable
    La
    peur de la mort par noyade fit place à un grand étonnement. L'unique
    sensation bizarre que j'éprouvai ressemblait à ce que l'on ressent dans
    un avion qui traverse une zone de trous d'air. Cela dura quelque temps.
    Mes yeux étaient grand ouverts, mais je me trouvais dans une obscurité
    complète. Puis je perdis connaissance. Lorsque je revins à moi, il me
    semblait que l'on me palpait, comme si l'on me réanimait. Lorsque j'eus
    recouvré tous mes sens, on me déplaça de l'endroit où je me trouvais,
    et je me trouvai dans une salle très propre, où il faisait grand jour.
    La population de ce lieu était en grande partie constituée de femmes.
    J'étais accompagnée par l'une d'elles, qui me servait de guide, et qui
    m'expliqua que ces femmes étaient en réalité celles que les hommes
    appellent les "sirènes." Elles ne mettent leur queue que lorsqu'elles
    veulent sortir. Cette queue est identique à la queue d'un grand
    poisson.
    Enhardie par la courtoisie de mon guide, je lui mandai:
    - N'y a t il pas d'hommes ici?
    -
    Si, si! Nous avons nos maris, mais ils ne sont pas comme les vôtres.
    Ici, chaque homme possède une vingtaine de femmes au moins. Ce n'est
    pas de la polygamie, parce qu'ici, ce n'est pas l'homme qui choisit sa
    femme, mais plutôt la femme.
    Mon guide me montra les "maris" en
    question. C'étaient des géants, des colosses. Chacun d'eux pouvait
    atteindre une taille de sept à douze mètres. L'un d'eux s'approcha de
    moi et m'examina comme un anthropologue examine un sujet à étudier. Il
    me souleva de terre d'une seule main et commença son examen. Nous
    arrivâmes chez les supérieurs, qui nous attendaient. On me présenta une
    place, et mon guide se retira. Celui qui semblait être le plus gradé
    m'adressa ces paroles:
    Le Grand Chef éprouve pour toi une grande
    affection. Il a commencé à s'intéresser à toi depuis le temps où, sans
    le savoir, tu as signé ton premier pacte avec lui, en acceptant le
    repas de ta grand mère. Depuis lors, il te suit partout. C'est lui qui
    t'a envoyée chercher. Enfin, te voici parmi nous, et, dans quelques
    Instants, tu pourras avoir un tête à tête avec lui. Dis toi bien que tu
    es privilégiée. Beaucoup ont désiré faire cette rencontre, mais ont
    perdu leur vie sans y parvenir! Quant à toi, il te suffira de faire une
    toute petite chose de rien du tout pour le voir tel qu'il est. Il
    suffit que tu exprimes ton désir de le rencontrer, en signant un
    nouveau pacte, mais volontairement cette fois. De la sorte, nous
    verrons tous que tu ne pourras plus nous nuire ni nous fausser
    compagnie à l'avenir. Le pacte consiste en ceci: tu devras partager un
    repas avec nous. Par ce moyen, tu accepteras de nous donner ton père.
    Ce n'est qu'ensuite que tu pourras voir le Prince.
    Que vient faire
    mon père dans tout cela? Je ne tuerai jamais personne, ni mon père, à
    plus forte raison! Si je suis arrivée jusqu'ici, c'est pour des raisons
    que vous connaissez bien! Mais ce n'est qu'un simple signe de
    soumission au Prince, un signe d'obéissance et de fidélité. Le sang de
    ton père témoignera contre toi le jour où tu voudrais nous fausser
    compagnie. Sais-tu qu'un pacte conclu au moyen du sang a plus de valeur
    aux yeux du Grand Prince? Et si tu donnes le sang de ton père, quel
    signe de dévouement, d'attachement et d'amour pour le Maître! Nous
    avons choisi ton père, car nous avons pensé que c'est lui qui convenait
    le mieux, entre ton mari, tes quatre enfants, ta mère ou ton père. Si
    tu n'es pas de cet avis, tu as encore le temps de nous indiquer, sur
    cette liste, qui tu veux sacrifier. Mais plus la personne sacrifiée
    vous est chère, plus la valeur du pacte est grande.
    -Non!
    -Réfléchis,
    petite fille. Ne tiens pas compte de ce que tu crois, ni de ton état
    actuel. Tu auras une beauté bien plus grande que celle que tu avais
    dans ta jeunesse! Tu deviendras très belle et très riche! Parlons de la
    richesse qui t'attend: tu auras toute une chaîne de magasins et de
    bijouteries ma vie ne compte pas. Mettez-vous un peu à ma place: qu'est
    ce que je perdrais, si je mourais maintenant?
    - Mais, chère
    madame, le Grand Prince ne te veut que du bien! Son souhait est que tu
    sois heureuse! Il a remarqué ton courage et veut faire de toi une,
    grande reine de l'Afrique Noire! Tu es la seule à avoir pu mériter son
    admiration. Montre-toi digne d'une telle estime de la part de notre
    Grand Prince! Fais un petit geste, et tout changera positivement pour
    toi!
    Devant un langage aussi séducteur, je fus sur le point
    d'oublier le caractère atroce de l'acte qui m'était demandé, ainsi que
    ses conséquences. Mais, après réflexion, je ne découvris rien qui me
    permettrait de condamner mon père.
    - Quels services devrais-je encore rendre, pour mériter tant d'éloges?
    -
    Rien, absolument rien! En revanche, toi, tu recevras de grandes
    richesses. Ne te l'ai-je pas dit au début? Tu deviendras réellement une
    reine enviée de tous. Le Grand Prince a juré de te faire un nom dans la
    bijouterie africaine. C'est par le moyen de ce grand commerce de bijoux
    que tu le serviras et que tu lui permettras d'obtenir continuellement
    du sang humain et des âmes
    - C'est impossible! Je ne peux
    collaborer avec vous! Combien de fois faudra t il vous dire que j'ai
    horreur du sang! Je ne peux pas tuer, et je ne tuerai personnel Tuez
    moi plutôt, car je ne tuerai ni mon père, ni aucune autre personne
    figurant sur votre liste.
    - Ne te fâche pas! Qui t'a parlé de
    tuer? A vrai dire, tu ne tueras personne! Accepte seulement de manger
    avec nous, accepte que ces bijouteries fonctionnent en ton nom, et
    c'est tout! Tes clients seront poussés par la convoitise. Ils viendront
    eux-mêmes acheter très cher tes bijoux dans tes magasins. Sur le plan
    de la qualité, nos produits sont les meilleurs. La plupart de tes
    clients deviendront nos victimes. En effet, ces bijoux, grâce à
    d'innombrables incantations compliquées, contiennent des esprits
    Inférieurs condamnés à nous servir. Quand un client achètera un bijou,
    c'est en réalité un esprit qu'il achètera. Une fois dans leur maison,
    cet esprit sera capable de soutirer pendant la nuit le sang des
    occupants de la maison, surtout celui des petits enfants. Il pourra
    aussi perturber l'équilibre du foyer en semant un climat de mésentente
    entre les conjoints, sans jamais être inquiété. Tout le monde sait
    qu'un foyer où il y a de la mésentente est un terrain propice à nos
    exploits. Cet esprit pourra aussi voler de l'argent, et semer un climat
    de méfiance entre les conjoints.
    - Je ne peux pas vous donner mon accord tout de suite. Donnez-moi plutôt un temps de réflexion.
    - Je fis cette demande pour avoir un moment de répit, car j'en avais assez!
    -
    Tu as tout ton temps! Réfléchis, et tu verras que tu risques de gâter
    tes chances pour de simples futilités! Car après tout, ton père finira
    bien par mourir un jour, de toute façon! Avec ou sans ton concours, il
    finira par mourir!
    Mon interlocuteur me conduisit dans une sorte
    de couloir qui déboucha sur une salle. Compte tenu du mobilier, je me
    dis qu'il devait s'agir d'une salle de cours. Quelqu'un se tenait au
    tableau. Je lui fus confiée, il s'approcha de moi, très sûr de lui. Il
    agissait comme un professeur devant un nouvel étudiant. Sans protocole
    ni préambule, il me dit: si tu veut t'élever au sein de notre
    hiérarchie, il est de mon devoir de te révéler ne serait-ce que les
    éléments de société, et l'extension de base des rouages de notre nos
    pouvoirs. Après qu'il m'eut instruit sur toutes ces choses, il me remit
    une sorte de lentille que je dus placer sur mes yeux. Il fit défiler
    devant moi sur un écran des personnes portant des insignes ou des
    figurines, sur le visage ou sur la poitrine. Parmi ces insignes, il y
    avait par exemple le pentacle, étoile à cinq branches utilisée par les
    occultistes dans leurs incantations.
    Chaque dessin représentait
    une certaine espèce d'esprits. Ils étaient différenciés par leurs
    couleurs, qui couvraient tout le spectre. Mon instructeur me montra sur
    l'écran un homme portant une couronne noire sur la poitrine. Il me dit
    que C'était un sorcier: "La couleur nous indique qu'il en est encore à
    ses débuts. Nous n'enregistrons pas toutes les couleurs, en particulier
    le blanc, le rouge et le jaune. Nous utilisons à la place leurs
    dérivés. Tu vois cet homme qui a un anneau bleuâtre sur la bouche?
    C'est un voleur, doublé d'un menteur, dont la couleur est le bleu
    sombre. Un féticheur est identifié par un triangle isocèle renversé. Un
    impudique porte un cercle rose autour de la poitrine."
    L'ivresse,
    quelque soit le produit qui l'avait provoquée, bière, alcool, chanvre
    ou drogue, était caractérisée par la même couleur.
    A mesure que
    les images défilaient sur l'écran, je remarquai que mon interlocuteur
    en laissait passer certaines sans donner aucune explication. La
    particularité de ces gens était qu'ils étaient tous en dessin ni figure
    géométrique de couleur variée.
    Plus tard, je compris que ces
    personnes entourées de feu étaient des chrétiens régénérés. Le diable
    ne pouvait rien faire contre eux directement. Je le dis en connaissance
    de cause. La séance de cours terminée, mon instructeur me remit aux
    bons soins de celui qui m'avait amenée chez lui. Quand il me vit, ce
    dernier insista beaucoup pour que je sacrifie mon père. Je lui exprimai
    mon désaccord en restant dans un silence de marbre! Ceci énerva mon
    interlocuteur. Il se fâcha, et donna l'ordre qu'on me persuade
    d'accepter. Deux autres personnes me conduisirent dans un endroit très
    différent des Précédents. Ils me dirent: - Le Grand Prince éprouve pour
    toi une grande estime. Il ne veut pas te contraindre à accepter de le
    servir. Compte tenu des qualités qui sont en toi, il désire que tu
    acceptes de le servir de ton propre gré. Fais Preuve d'intelligence, et
    Profite de l'occasion qui t'est offerte maintenant. N'oublie pas que
    même si tu persistes à refuser, il t'est impossible de nous fausser
    compagnie maintenant que tu as pris connaissance des éléments de base
    de notre organisation. Tu es des nôtres!
    -Que mon Père meure de sa
    mort naturelle, car je ne le tuerai pas. Quant à moi et à ce qui
    pourrait m'arriver, je m'en moque éperdument!
    - Tu ne mourras pas.
    Si nous avions voulu t'éliminer, nous aurions eu plusieurs occasions de
    le faire, à cause de l'affection que le Grand Prince éprouve Pour toi.
    Sinon, tu serais morte le jour où les deux esprits qui te servaient en
    ont eu assez et ont réclamé leur liberté! Tu seras morte, les jours où
    les esprits qui te servaient en ont eu assez et ont réclamé leur
    liberté! Tu serais morte aussi le jour où tu as décidé de quitter les
    cimetières! Le Grand prince estime que tu lui sera utile vivante que
    morte. C'est pour cela que tu as gardé la vie. Sans cela, nous n'en
    serions pas là!
    L'homme se retourna pour me montrer deux hommes
    blancs. Il me demanda si je les connaissais. Comme je ne répondais pas,
    il me dit que c'étaient ceux-là qui m'avaient servie depuis l'âge de
    huit ans.
    - Ils t'ont suivie partout où tu es allée. Actuellement,
    il y en a cinquante-deux comme eux qui sont à ton service. Voici enfin
    venu le temps où tu peux les voir et les admirer! Trop longtemps, tu
    n'as entendu que leurs voix! Je vis alors les cinquante-deux
    personnages. Chacun surgit en répondant "Présent!" à l'appel qui fut
    fait devant moi.
    - Si tu donnes ton consentement, tu seras
    princesse, et des milliers te serviront! Accompagnée de tous mes
    suiveurs, je fus reconduite à mon premier interlocuteur. Comme s'il
    avait assisté à notre conversation, il me dit :
    - Tu as de la
    chance d'être encore vivante après un tel affront! Je ne vois pas ce
    que le Grand prince trouve de spécial en toi! Tu retourneras donc chez
    toi. Cependant, nous ferons en sorte que tu respectes nos exigences.
    Sans plus mot dire, il me raccompagna à l'endroit par où j'étais entrée
    chez eux, dans le monde spirituel sous-marin. Au moment où nous
    atteignîmes notre objectif, on m'interpella et on me remit un objet de
    forme arrondie, transparent, qui mesurait environ 16 centimètres de
    diamètre. Je demandai ce que c'était et à quoi cela servait, mais on me
    répondit de poser ces questions à celui qui m'avait amenée ici.
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    ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Empty
    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:58

    Je pris l'objet, en espérant qu'il représentait la solution à mon
    problème, et que cela pourrait être un médicament ou un moyen de
    recouvrer la santé. Sous l'eau, mon corps ne me faisait pas mal, mais
    toutes les déformations provoquées par la maladie étaient toujours
    visibles. Rien n'avait encore été fait pour ma guérison. Dans "l'engin"
    qui me remontait, J'éprouvai à nouveau les mêmes sensations que pendant
    ma descente, mais dans un ordre inverse. Une fois à la surface, mes
    mains saisirent le bord de la pirogue, me permettant ainsi d'émerger de
    l'eau. Je respirai une bouffée d'air frais dans mes poumons, ce qui me
    procura un bien-être intense. J'étais revenue à la réalité, à l'air
    libre!
    Le magicien se tenait debout dans la pirogue. Il m'aida à
    m'installer à bord. Tournant mon regard de gauche à droite, je conclus
    que mon absence n'avait duré que quelques minutes. En dehors d'une
    personne assise sur la berge, rien n'avait changé. A mesure que la
    pirogue s'approchait de la berge, je réalisai que la personne sur la
    berge n'était autre que mon mari, Jean! C'était le dernier que je
    m'attendais à trouver à cet endroit! Mais, au lieu de me frustrer, la
    présence de mon mari me revigora.
    J'eus du mal à conserver mon
    calme! La solitude et les derniers événements avaient suscité en moi le
    besoin d'être en présence d'une personne chère. Toute joyeuse, je
    courus me jeter dans ses bras. M'appuyant sur son épaule, je perdis
    courage et me mis à pleurer. Jean demeura de marbre, sans un mot de
    consolation ni un regard vers moi. Il se tourna vers le magicien et lui
    dit:
    - S'agit-il d'une revenante ou de ma chère épouse?
    - C'est bien ta femme! Il doit y avoir quelques secrets entre vous, non? C'est le moment ou jamais de le savoir!
    - Ce n'est pas la peine, ma femme ne peut pas vivre sous l'eau! Qui peut vivre sous l'eau?
    Comprenant l'enjeu, je me dis qu'il était grand temps que j'intervienne.
    - C'est bien moi, Jean! Souviens-toi, le jour où nous nous sommes rencontrés, de la première parole que tu m'as dite!
    Je
    lui rappelai alors nos souvenirs communs. Ces paroles semblèrent
    apaiser Jean, dans une toute petite mesure. Mais que s'était-il passé
    pour que mon mari se trouve ici? Les incantations n'avaient-elles pas
    agi? Le magicien m'avait-il menti, ou avait-il pris peur après mon
    plongeon, pour aller prévenir mon mari? Sur le chemin du retour, Jean
    m'expliqua que le magicien était venu le trouver la veille, en lui
    disant que j'avais besoin de lui. Il poursuivit:
    - Je ne pouvais
    douter de ses paroles, car tu ne m'avais rien dit de ta destination. Je
    l'ai suivi sans hésitation, craignant qu'il ne te soit arrivé quelque
    chose d'irréparable. Depuis que je me suis assis à la place où tu m'as
    trouvé, je n'ai fait que regarder l'endroit où il m'avait montré que tu
    étais tombée.
    - Je t'expliquerai tout en détail. Sois patient, et
    tu sauras d'où je viens. Je me rendis compte que j'étais restée sous
    l'eau trois jours et deux nuits! Etait-ce possible? Etait-ce le
    magicien qui était allé trouver mon mari? Seul le maître pouvait
    répondre à toutes ces questions. Me souvenant enfin de la présence de
    ce dernier, je lui demandai à quoi pouvait servir l'objet en forme de
    boule. Voyant la boule, sans me répondre, le maître se prosterna à
    trois reprises, sans souci de la présence de mon mari. Il me dit :
    -
    Madame, grâce à cette boule magique, vous occupez à présent un rang
    sept fois supérieur au mien. A partir de maintenant, tous vos désirs
    seront des ordres. Je ne peux plus rien vous apprendre. A ces mots, je
    me sentis comme vidée. Tout espoir de guérison s'écroula comme un
    château de cartes. Irritée, je jetai la boule à terre. Elle se brisa en
    mille morceaux. Le maître était stupéfait.
    - Pourquoi, madame, avez-vous agi de la sorte?
    Effrayé
    des conséquences que je pouvais subir pour avoir détruit la boule
    magique, le maître s'enfuit. Je ne l'ai plus revu depuis ce jour.
    Appuyée
    sur l'épaule de mon mari, je me mis à sangloter et à pleurer sur mon
    sort. Mon mari ne me posa aucune question. Il compatissait sincèrement
    à ma peine. Fatigués et chargés, nous nous acheminâmes lentement vers
    notre domicile.

    Chapitre 8 : Les méandres de la servitude
    Une
    fois à la maison, la porte du salon s'ouvrit d'elle-même, à notre grand
    étonnement. A peine entrés, une voix nous souhaita la bienvenue, dans
    notre propre maison, et nous pria d'entrer dans la chambre à coucher.
    Suivie de mon mari, nous sommes entrés, pour découvrir une boule
    magique identique celle que je venais de casser. Une voix sortit de la
    boule magique et nous donna l'ordre de nous asseoir. Nous nous
    exécutions déjà lorsque la même voix ordonna que je reste seule,
    c'est-à-dire que mon mari sorte. Je m'opposai à cet ordre, mais Jean
    sortit de lui-même. Une feuille de papier sortit du sol. Il y était
    écrit quelque chose dont on me demanda de prendre connaissance. Au
    premier coup d'oeil, je remarquai qu'il s'agissait d'une liste de
    cinquante-deux noms. Chaque fois que je citai un nom de la liste, une
    voix répondait "Présent!" à la manière des écoliers.
    Sur un ton
    autoritaire, la voix poursuivit et me dit: "Puisque tu as cassé la
    première boule, celle-ci st incassable! Nos anciennes clauses sont
    toujours en vigueur. Pour t'aider à pactiser rapidement avec nous, la
    boule te fournira de l'argent, des bijoux, et des victuailles, comme
    des poules blanches et noires. Vous mangerez ces poules lorsque la faim
    se fera sentir dans le foyer. Ou bien tu pourras obtenir de l'argent,
    et faire le marché toi-même, ce qui reviendra même..."
    Malgré
    cela, je refusai d'obtenir de la nourriture ou de l'argent par ce
    moyen. Les membres de ma famille étaient "aisés," pourra tant ils
    commencèrent à m'éviter. Le diable faisait en sorte qu'il n'y ait
    aucune compassion chez ceux qui nous connaissaient. Si un parent riche
    nous rendait visite, il pouvait s'apitoyer sur notre sort ou même
    pleurer, mais son coeur restait froid, et il ne nous venait pas en aide
    matériellement. Depuis quelque temps déjà, les dettes de mon mari
    avaient sérieusement augmenté. C'était la souffrance, la disette et la
    misère au foyer. J'en étais réduite à quémander un peu de nourriture.
    Ma vie n'était plus qu'un calvaire. Les jeûnes et les privations
    m'avaient affaiblie encore davantage. Jean, qui depuis longtemps
    gardait le silence, commença à manifester certains signes de
    mécontentement et d'inquiétude. Un jour, il voulut que je lui explique
    d'où provenait cet argent qui se trouvait dans notre chambre et que
    nous ne pouvions utiliser. Il ne pouvait comprendre pourquoi nous
    éprouvions la famine, alors que nous avions de la nourriture dans la
    maison. Je lui répondais toujours qu'il devait attendre le moment
    opportun pour que je lui explique la situation. Mais, ce jour-là, je
    résolus de lui dire la vérité. Je lui expliquai que, lorsque j'étais
    sous l'eau, les démons avaient exigé la mort de mon père en échange de
    ma guérison. Il fallait que j'accepte de prendre un repas avec eux pour
    que mon père meure.
    Je lui dis que j'avais refusé dans l'espoir
    qu'ils ne s'en prendraient qu'à moi seule, et qu'ils laisseraient les
    miens tranquilles. Mais ils ne voulaient pas de ma vie. Pour me forcer
    à pactiser avec eux, ils nous avaient privé de tout, dans l'espoir de
    nous forcer à utiliser leurs produits. - Je t'en supplie, Jean, si tu
    tiens vraiment à ce que nous utilisions cet argent et cette nourriture,
    accepte de signer toi-même un pacte où tu donnerais en sacrifice les
    membres de ta propre famille... - Quel rapport y a-t-il entre cet
    argent et les membres de ma famille? Que viennent-ils faire dans tout
    cela? - Tu dois comprendre que cet argent n'est pas venu tout seul. Ce
    sont des esprits qui nous l'ont apporté... Ainsi, tu es au courant de
    tout. Accepte de signer, mais en sachant que c'est ton père qui mourra
    le premier.. Pour toute réponse, Jean demeura bouche bée pendant un
    moment relativement long, avant de conclure: "Je comprends." Mais, en
    réalité, qu'avait-il compris, le pauvre? Pas grand-chose, sans doute...

    Les esprits se matérialisent
    Pendant tout le temps où j'étais
    en contact avec les démons, mon mari entendait bien leurs voix, mais
    sans les voir. Un après-midi, nous revenions d'une visite, en quête de
    quelques provisions pour la maison. Je me tenais au bord de la route
    pour souffler un peu, car j'étais complètement exténuée. Une voiture
    vint s'arrêter à environ dix mètres de l'endroit où nous nous
    trouvions. Le conducteur, un européen, vêtu d'un pantalon bleu foncé et
    d'une chemise bleue claire à manches courtes, portant de lunettes
    noires, et une cigarette à la bouche, me signe de m'approcher.
    A
    sa façon de m'appeler, je l'identifiai comme l'un des esprits qui me
    suivaient. Bien que l'ayant reconnu, je fis semblant de n'avoir rien vu
    ni entendu Lui, en revanche, comme s'il voulait se faire remarquer,
    persistait à klaxonner tout en me faisant de gestes.
    Excédé par la
    jalousie, je pense, mon mari ironisa et me dit: 'Tu ne vas tout de même
    pas le laisse klaxonner éternellement! N'as-tu jamais le cour de dire à
    tes amants que tu es mariée, pour qu'ils t'appellent plus en ma
    présence?"
    Prise par un sentiment de colère, puis de grande pitié
    envers mon mari, je souris faiblement, malgré la présence de l'homme
    blanc.
    -Vous, les hommes ... ! Crois-tu, Jean, que cet homme
    pourrait être mon amant? Crois-tu que ce genre de type pourrait manquer
    de belles femmes pour accepter de me prendre comme maîtresse, dans mon
    état actuel?
    - Pourtant, il est là, et il t'attend!
    - Il n'est pas mon amant pour la simple raison qu'il n'est pas de ce monde. Ce type n'est pas un être humain!
    - Comment, ce n'est pas un être humain ...? Es-ce que les européens ne sont pas des hommes?
    - Si tu ne crois pas ce que je dis, approche-toi de lui et tu seras fixé.
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    ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Empty
    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:58

    Pour une fois, Jean se conduisit en homme. D'un air téméraire, il s'avança vers le véhicule.
    A
    son approche, lorsqu'il fut à environ deux mètres, le conducteur
    démarra en trombe. Après avoir parcouru moins de cinq mètres, la
    voiture disparut, au grand étonnement de mon mari. Il demeura planté
    là, ne sachant à quel saint se vouer. Oui, voiture et conducteur
    avaient complètement disparu. Je lus sur le visage de mon mari un
    découragement total, un désespoir infini, il bégaya: Ainsi, les voix
    que nous entendons proviennent donc de ces blancs..." Etait-ce une
    question ou une affirmation, je ne pus le discerner.
    Un exorcisme raté
    Bien
    que partageant le même lit, il y avait très longtemps que nous n'avions
    plus de rapports sexuels, mon mari et moi. Une nuit, Jean voulut
    réclamer son droit sur mon corps. C'est alors que des coups fusèrent de
    partout, coups qui lui furent administrés par des adversaires
    invisibles. Il reçut l'ordre de ne plus mettre les pieds dans la
    chambre à coucher, de peur de subir de graves sanctions.
    Malgré
    ces injonctions, Jean préféra braver la mort, plutôt que de
    m'abandonner. Mais, chaque fois qu'il tentait de franchir la porte de
    la chambre à coucher, il était violemment agressé. On lui assénait de
    méchants coups de poing. J'avais pitié de mon mari, mais je ne pouvais
    rien faire pour lui venir en aide. En revanche, il ne s'avoua pas
    vaincu pour autant. Poussé par l'amour de sa Françoise, il fit ce qui
    lui semblait bon, dans le but de me secourir. Sans me prévenir de son
    projet, il alla trouver les prêtres catholiques et les invita à venir
    exorciser la maison.
    En effet, ce n'était un secret pour personne
    qu'il y avait des bruits dans la maison, même en l'absence d'occupants.
    Les voix de plusieurs personnes étaie Parfois audibles, même par les
    voisins. Deux jours plus tard, un prêtre se présenta avec deux acolytes
    munis des instruments nécessaires à l'exercice de leur mission,
    c'est-à-dire exorciser la maison et ses occupants. La célébration de
    l'eucharistie devait intervenir en dernier lieu, en signe d'action de
    grâces en faveur de la soeur Françoise.
    Outre le prêtre et les
    deux servants, assistaient à cette cérémonie mon mari et nos quatre
    enfantes ainsi que moi-même. La messe commença à dix heures quarante.
    Tout alla pour le mieux, jusqu'au moment où nous remarquâmes de la
    confusion chez le prêtre. Il avait encore les bras levés, tenant dans
    ses mains le calice contenant le vin transformé en "sang de Christ,"
    lorsqu'un vent venu d'on ne sait où commença à souffler violemment
    balayant tout sur son passage.
    La puissance de ce vent arracha le
    calice des mains du prêtre, et fit tomber tous les objets qui se
    trouvaient sur l'autel improvisé. Nous fûmes tous contraints de rester
    accroupis, pour ne pas être battus par des êtres invisibles. Malgré
    notre position d'humilité, la situation devint de plus en plus
    intenable. Nous ne trouvâmes un peu de répit que dans la fuite, le
    prêtre en tête, avec ses acolytes, suivis des enfants et de leur papa.
    Tout le monde ne trouva son salut que dans une débandade digne des
    temps apocalyptiques. Le prêtre se retrouva dehors avec ses habits tout
    déchirés. Quant à moi, j'étais restée assise à la même place. Tandis
    que l'ouragan battait son plein, quelqu'un me chuchota à l oreille:
    "Reste calme, tu n'es pas concernée!"
    Après la fuite du prêtre,
    quelqu'un vint me dire: "Tu as de la chance que nous ne t'ayons pas
    informée des conséquences entraînées par la venue de ces personnes ici.
    Ne sais-tu pas qu'ils sont plus puissants que nous et que Dieu les
    écoute plus que nous? Sache que le jour où ils remettront les pieds
    chez toi, nous t'infligerons une punition que tu ne risqueras pas
    d'oublier toute ta vie durant!"
    Je fis part à mon mari de la mise
    en garde des démons. Nous ne nous attendions pas à ce que les prêtres
    puissent encore venir chez nous, compte tenu du mauvais traitement
    qu'ils avaient subis de la part des démons, lors de leurs précédentes
    visites. Mon mari et moi avions pensé qu'il était inutile de leur
    demander de ne plus revenir. Cependant, le prêtre qui avait été chassé
    ne s'avoua pas vaincu pour autant. Loin d'abandonner, il alla trouver
    un collègue plus expérimenté que lui. Il ne voulait pas laisser ternir
    l'image de sa congrégation. Environ une semaine plus tard, à notre
    grand étonnement, nous vîmes venir un prêtre plus âgé que le précédent.
    Il nous dit qu'il venait exorciser la maison. Nous ne pûmes l'en
    empêcher, pour plusieurs raisons.
    Personne chez nous ne lui avait
    demandé de venir. Compte tenu de l'âge avancé de ce prêtre, nous nous
    sommes dits qu'il devait avoir plus d'expérience. Enfin, il nous
    restait encore un léger espoir. Ce fut à peu près le même scénario que
    la fois précédente. Lors de la consécration, juste au moment où le
    prêtre prononçait ces paroles: "Faites ceci en mémoire..." on entendit
    un grand bruit. C'était le retentissement d'une gifle magistrale sur la
    joue droite du prêtre. Ce dernier chancela et tituba, mais encaissa le
    coup. Il parvint à conserver son équilibre et, à ne pas tomber. On
    aurait dit une colonne qui vacillait, prête à tomber. Il se mit à
    prononcer des paroles dans une langue incompréhensible. En guise de
    réponse à ce que je pensais être une prière, un vent encore plus
    violent que la fois précédente se mit à souffler et emporta tout. Le
    vieux prêtre s'enfuit sans autre forme de procès.
    Ces deux échecs
    consécutifs me firent penser que ces prêtres, ou tout au moins les
    membres de cette congrégation, étaient incapables de chasser les
    mauvais esprits. Ils n'étaient manifestement pas habilités à s'octroyer
    cette prérogative de l'exorcisme. A quelques nuances près, ces échecs
    ressemblent à ce qui est écrit dans le livre des Actes des Apôtres,
    chapitre 19, versets 13 à 17.
    La sentence
    Nous restâmes
    impuissants, frustrés et résignés à notre sort, nous attendant à
    recevoir la punition promise par les démons, le châtiment qui devait
    s'abattre sur nous. J'étais lasse d'attendre une guérison utopique qui
    ne venait jamais. Je me disais que la meilleure solution était encore
    la mort. Je voulais mourir seule, pour que mon mari et mes enfants
    soient épargnés. Mais nous ne pouvions que supposer la nature du
    châtiment, puisque les démons ne nous avaient pas encore contactés.
    Une
    voix de quelqu'un qui se tenait auprès de moi me dit, comme s'il ne
    voulait pas trop nous laisser languir: "Un homme averti en vaut
    plusieurs... Demain, à midi, tu prendras connaissance de la
    sanction..." J'informai à nouveau mon mari de la menace des démons. Il
    perdit son calme et se mit à pleurer. Pour le consoler, je lui dis de
    ne pas trop s'inquiéter sur son sort. C'est à moi qu'ils en voulaient,
    et non à ma famille. Je lui rappelai qu'ils n'avaient rien pu faire
    contre mon père, car je n'avais pas cédé à leur chantage. Ces paroles
    réconfortantes rendirent courage à mon mari, qui ne dit plus rien.
    Le
    lendemain, après le déjeuner, Jean voulut emmener notre plus jeune fils
    chez le coiffeur. Il alla dans la chambre des enfants, où il croyait
    les trouver en train de jouer après le déjeuner, mais il ne trouva
    personne. Il se rendit à la cuisine, où ils avaient pris leur repas.
    Avant de pousser la porte, il eut le pressentiment qu'un grand malheur
    venait de s'abattre sur sa vie, comme un mauvais présage. La première
    chose qui le frappa fut le silence des lieux. Tout était parfaitement
    calme!
    Poussant la porte, il découvrit une scène macabre: cinq
    corps étaient étendus pêle-mêle à terre, les cinq cadavres de nos
    enfants et de notre domestique. Chaque corps gisait à côté de son
    assiette. Le repas était à moitié entamé...
    Aucun doute n'était
    possible. Il n'était pas même besoin de faire une autopsie. Tout
    indiquait une mort par empoisonnement. Mais qui avait pu empoisonner
    les aliments des enfants, puisque même le domestique était mort? Quand
    avait été déposé le poison, puisque ces mêmes aliments nous avaient
    aussi été servis? Alors, les paroles prononcées la veille par le démon
    me revinrent à l'esprit, et je perdis connaissance. Il était midi
    lorsque j'appris la mort de mes enfants. Ils avaient tenu parole!
    C'était une punition dont je devais me souvenir toute ma vie. Qui peut
    donc oublier la perte de se quatre enfants en un seul jour? Mes
    enfants, me très chers enfants, supprimés en un seul jour de la face de
    la terre! J'étais touchée dans ce que j'avais le plus cher au monde...
    Je
    me laissai aller au désespoir. Je ne pouvais imaginer jusqu'où
    pouvaient aller les représailles des assassins de mes enfants. J'étais
    plus morte que vivante. Après ce deuil, les parents de Jean
    s'accordèrent pour me séparer de leur fils. Ce fut pour moi un grand
    choc de perdre, en moins d'un an, ceux qui m'étaient les plus chers au
    monde! Mon mari n'obéit pas sur le champ aux ordres de ses parents,
    mais il finit par céder. Les tracasseries causées par les démons,
    ajoutées aux difficultés de tout genre, finirent par avoir raison du
    peu de résistance qui lui restait. Une nuit, Jean partit pour ne plus
    revenir.
    Plus tard, il se remaria, mais je sais qu'il continuait à
    m'aimer. Il se mit à boire et à fumer à l'excès. Trois ans après sa
    séparation forcée, il succomba à une maladie des poumons. Bien que
    n'ayant pas encore, à cette époque, reçu le salut de Dieu, je lui avais
    pardonné. Je savais que ce n'était pas la faute de Jean s'il avait fui
    les harcèlements des démons. Je ne lui en voulais en rien. J'ai prié
    Dieu qu'Il nous pardonne tous les deux.
    Au service du mal
    A
    présent que j'étais abandonnée à moi-même, les démons purent trouver en
    moi un terrain d'action propice. Sachant que je n'avais maintenant plus
    grand-chose à perdre, les démons changèrent de tactique envers moi. Ils
    devinrent courtois dans leur manière de communiquer avec moi, parfois
    même gentils. Ils m'utilisèrent de plus en plus pendant cette période.
    Je devins leur femme.
    Que ceci ne vous trouble pas. Les démons
    peuvent entretenir des rapports sexuels avec les êtres humains. Pour
    vous rafraîchir la mémoire, je vous renvoie à la lecture de Genèse 6,
    versets 1, 2 et 4: "Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier
    sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils
    de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en
    prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent... Les géants
    étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent
    venus vers les filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné des
    enfants-, ce sont ces héros, qui furent fameux dans l'antiquité."
    Avant
    de poursuivre mon témoignage, il me faut donner certaines explications
    pour me faire comprendre. Les esprits mauvais sont les anges déchus qui
    choisirent de suivre Lucifer dans sa révolte contre Dieu (Apocalypse
    12:9).
    Par la suite, certains esprits mauvais ont été retenus dans
    l'espace (Daniel 10: 13), d'autres dans les cimetières, et d'autres
    encore dans les eaux sous la mer. Les mauvais esprits ou démons sont
    immortels, du moins jusqu'à l'ouverture de l'étang de feu dont nous
    parle Apocalypse 20: 10.
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:59

    Bien qu'immortels, les mauvais esprits ne peuvent pas se reproduire
    entre eux. C'est ainsi qu'ils font toujours appel à des êtres humains
    pour se reproduire, et pour mener à bien la grande campagne de
    séduction de l'humanité organisée par Satan.
    L'union entre un être
    humain et un mauvais esprit donne naissance à un monstre mi-homme mi
    animal. Ces esprits ne peuvent périr que carbonisé, par l'invocation du
    feu du ciel sur eux. Cependant, les anges déchus ne périssent pas de
    cette manière. S'ils ont élu domicile dans un corps humain, ils peuvent
    être chassés ou délogés par le Saint-Esprit, lorsque nous invoquons le
    Nom de Jésus-Christ (Matthieu 12:28).
    Restée seule à la maison, je
    devins l'épouse de plusieurs démons. Deux à trois fois par semaine, je
    mettais au monde ces enfants monstrueux. Je les nourrissais au sein
    deux à trois jours, et cela leur suffisait. Puis je m'occupais des
    autres.
    Je vous raconte ce que j'ai vécu, ou du moins ce que le
    Seigneur a permis que je dévoile, afin d'exposer ces choses au grand
    jour, pour la gloire de mon Sauveur! Peut-être y a-t-il parmi vous des
    gens qui font toutes sortes de choses pour guérir, ou recouvrer leur
    santé physique ou spirituelle. Mais venez à Jésus-Christ de Nazareth,
    Il prendra soin de vous! Jésus-Christ est venu pour détruire les
    oeuvres du diable. Or, la plus grande oeuvre de Satan est de vous
    maintenir loin de Dieu, de nous empêcher de connaître Dieu et Son Fils
    Jésus-Christ. Venez à Christ tels que vous êtes!
    Si un être humain
    était entré par hasard dans la pièce où je me trouvais, il n'aurait pu
    voir personne d'autre que moi, alors que des légions de démons
    s'affairaient autour de moi! Tout ce qu'un visiteur aurait pu voir,
    c'était que j'avais les seins gonflés comme ceux d'une femme qui
    allaite. Parfois, certains auraient pu entendre des enfants pleurer,
    mais rien de plus. Je ne me lavais pas, On me lavait. Je ne faisais ni
    la cuisine ni le marché, On les faisait pour moi. Je ne savais pas d'où
    provenaient les aliments. Pouvez-vous imaginer une femme dont les
    cheveux se tresseraient d'eux-mêmes, ou qui mangerait des aliments
    invisibles ? C'était pourtant mon cas.
    Oh, mon Dieu, que ma bouche ne cesse de louer Ta grandeur, Ta force, et Ta Toute-Puissance, dans les siècles des siècles, amen!
    J'étais
    comme un dépotoir de Satan, une réserve de démons. Personne ne me
    rendit visite pendant cette période de ma vie. Pourtant, la Bible dit
    que la vraie religion consiste à visiter les prisonniers, les malades,
    les orphelins, et les veuves dans leurs afflictions. Dans ma solitude,
    je n'ai vu aucun pasteur, aucun prêtre, aucun évangéliste, aucun homme
    de Dieu!
    Je ne pouvais plus bien réfléchir. Mon cerveau était
    traumatisé par tout ce que j'avais vécu et tout ce que je vivais.
    J'étais dépassée. Cependant, je n'avais pas peur de la mort. Je
    désirais mourir, de toute la force de ma volonté, mais la mort semblait
    ne pas s'intéresser à moi. Alors, lassée, je me laissai aller au gré de
    la volonté des démons.
    Exhortation
    Bien-aimés dans le
    Seigneur, vous devez savoir que les satanistes et ceux qui pratiquent
    certaines sciences occultes utilisent un vocabulaire différent du
    nôtre. Ainsi, par exemple, les bars, les night-clubs, les dancings, les
    hôtels, etc. sont leurs "magasins." Pourquoi cette appellation? Tout
    simplement parce que c'est dans un magasin que l'on peut trouver le
    plus facilement ce dont on a besoin.
    Par exemple, si un magicien a
    besoin d'un "tesson ensanglanté" pour renforcer ses pouvoirs magiques,
    il se dirige tout droit dans l'un de ses "magasins," ou dans l'un de
    ses "dépôts": ban hôtel, dancing, etc... Une fois sur place, le
    magicien fait appel à l'un des démons qui se trouvent dans ces lieux.
    Ces derniers se chargent alors de provoquer une bagarre entre les
    clients ou les consommateurs.
    Poussée par les démons, l'une de ces
    "victimes" va casser une bouteille et, toujours sous l'impulsion des
    démons, va enfoncer le culot brisé dans le corps de son adversaire. Le
    tesson sortira du corps tout couvert de sang, d'où l'appellation de
    "tesson ensanglanté."
    L'agresseur tentera de fuir, tout en se
    débarrassant de l'objet compromettant, tandis que le blessé s'écroulera
    en attendant qu'on l'emmène à l'hôpital.
    Le magicien, qui est à
    l'origine de la bagarre, viendra ramasser tranquillement le tesson,
    sans être le moins du monde inquiété.
    Que celui qui a des oreilles
    pour entendre entende! Je vois mal certaines personnes qui se disent
    "chrétiennes" tenir ou détenir des débits de boissons, des hôtels, des
    night-clubs, etc... C'est insensé! Ma prière à Dieu est qu'Il les aide
    à se débarrasser de ces établissements sataniques. Je ne leur dis pas
    qu'ils devraient les démolir! Mais ils peuvent les transformer en
    établissements qui glorifieront Dieu plutôt que Satan! Par exemple,
    convertir des chambres d'hôtel en salles de classe pour l'enseignement
    des enfants, un bar en salle de conférences bibliques, un dancing en
    bibliothèque chrétienne, ou un night club en salle pour des réunions
    chrétiennes! Gloire à Dieu!
    Si Dieu nous permettait de "voir" ce
    qui se passe dans notre univers, je ne suis pas certaine qu'il y aurait
    beaucoup de personnes courageuses pour aller se promener en plein jour
    dans certains endroits! Il se passe beaucoup de choses que Dieu, dans
    Son amour immense, ne veut pas que nous puissions voir. Imaginez un
    énorme crapaud en train d'uriner dans le verre d'un consommateur dans
    un bar, alors que celui-ci croit qu'on est en train de lui verser à
    boire! Le consommateur ne voit rien de ce qui se passe dans
    l'invisible. Comment réagirions-nous si nous voyions voler dans le ciel
    d'énormes orangs-outangs en plein jour? Tout le monde fuirait!
    Cependant, ces choses se passent réellement, mais Dieu, dans Son amour,
    n'a pas voulu que nous puissions les voir.
    Louons le Seigneur!
    Louons-Le d'avoir caché ces choses à nos yeux! Faisons tout ce qui est
    en notre pouvoir, bien-aimés, pour demeurer dans Son amour!
    La visite de mon père
    Pendant
    toute cette époque, aucun membre de ma famille n'était venu me voir,
    bien que sachant tout ce qui m'était arrivé. Mais, un jour, mon père
    vint me rendre visite. Je ne sais si quelqu'un était allé le prévenir.
    Il arriva, une Bible à la main. Lorsqu'il fut sur le seuil de la
    maison, une voix lui donna l'ordre de sortir. Comme il essayait,
    perplexe, de comprendre d'où provenait cette voix, il reçut un coup sur
    la tête et tomba. Mon coeur me fit très mal lorsque je vis mon cher
    papa se relever avec peine tout en me fixant d'un air étonné. J'étais
    assise dans un fauteuil et je me mis à pleurer.
    Dès le moment où
    j'avais aperçu mon père dans l'embrasure de la porte, J'étais restée
    sans voix. Il m'était difficile d'émettre un son quelconque. Je voulais
    crier pour le prévenir de ne pas s'approcher de moi, mais je restai
    muette. A nouveau, la voix d'un démon tonna en s'adressant à mon père:
    - Sors, c'est un ordre! Sors d'abord, jette ce que tu tiens à la main, puis tu diras ce qui t'amène!
    Mon père marcha à reculons jusqu'à la porte. Une fois dehors, il tourna la tête dans ma direction, puis regarda sa Bible.
    Puis
    il se décida. Il ne jeta pas la Bible, mais la déposa cependant à
    terre. Il s'avança pour entrer, mais on lui ordonna de s'avancer à
    genoux. Je vis une larme couler sur une joue de mon papa!
    Il
    s'agenouilla et commença à ramper vers moi. Arrivé tout près de moi, il
    tendit les mains pour m'embrasser. C'est alors que je fus soulevée de
    terre.
    - Ne la touche pas! Tonna une voix.
    Mon père était
    pasteur d'une grande Eglise Luthérienne. En le voyant venir, j'avais eu
    un regain d'espoir, car il devait occuper la position privilégiée de
    quelqu'un qui connaît la volonté de Dieu, il ne fallait pas avoir de
    grandes connaissances pour comprendre que ma maladie était d'origine
    diabolique.
    Puisque les prêtres avaient échoué, les pasteurs ne
    pouvaient que réussir! En l'occurrence, mon père ne pouvait que mieux
    faire! Mais, à le voir à genoux, ramper comme un ver de terre,
    obéissant aux ordres de ceux qui avaient demandé sa mort pour que je
    guérisse, je perdis tout espoir de guérir un jour.
    Toujours
    accroupi, au lieu de prier Dieu et d'invoquer la Nom du Seigneur
    Jésus-Christ et la présence du Saint-Esprit, mon père se mit à invoquer
    les esprits de ses ancêtres, en les citant chacun par leur nom. Cette
    prière occulte apaisa ou sembla apaiser les démons. Mon fauteuil
    regagna le sol. Voyant cela, mon père poussa la hardiesse jusqu'à
    exiger que les esprits de ses ancêtres païens m'amènent avec lui. Les
    démons lui répondirent que cela était impossible.
    - Elle mourra en cours de route! Nous la tuerons! Elle ne vivra pas!
    Mais
    ils bluffaient, comme le diable sait aussi bluffer. A la longue, mon
    père eut le dessus et parvint à m'amener. Dans Matthieu 12:25-26, le
    Seigneur nous dit ceci: "Tout royaume divisé contre lui-même est
    dévasté et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut
    subsister. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même.
    Comment donc son royaume subsistera-t-il?" Cela signifie que ce n'est
    pas l'amour qui règne dans le royaume de Satan!
    Si les mauvais
    esprits qui me retenaient captive cédèrent aux demandes de mon père,
    c'est que les esprits qu'il avait invoqués étaient d'un rang supérieur
    au leur. Ils avaient plus de droits sur moi, du fait des liens de sang
    et des liens familiaux. Il en est de même en Inde pour les castes, par
    exemple.
    Mon père avait poursuivi son monologue jusqu'au soir, et
    les démons avaient relâché leur emprise sur moi, au point que je
    pouvais me déplacer aisément.
    Après m'avoir emmenée chez lui, mon
    père convoqua le soir-même les membres de la famille, pour statuer sur
    ma situation. Ils résolurent tous de me conduire chez le plus grand
    féticheur qu'ils connaissaient, non loin de mon village natal.
    Chez le féticheur de Kandelungu
    Dans
    notre société, la femme occupe la seconde position. Ainsi trouve-t-on
    une longue liste d'interdits pour les femmes, alors que les hommes en
    sont exonérés. Certaines personnes vont jusqu'à ne pas admettre des
    femmes dans les pratiques traditionnelles.
    C'était le cas du
    féticheur que mon père avait contacté pour faire exorciser sa fille
    bien-aimée. Dans un premier temps, et pour faire monter les enchères,
    le féticheur refusa net de s'occuper de mon cas, simplement parce que
    j'étais une femme. Il n'avait jamais traité de femme. Il dit: "Nous
    amener ici une femme est pour nous une insulte!" Mais il ajouta:
    "Cependant, compte tenu de votre notoriété de pasteur, j e veux bien
    vous rendre ce petit service, pourvu que vous ayez les moyens d'apaiser
    les esprits irrités par cet affront. En plus de l'argent, tu devras
    m'amener douze chèvres."
    La proximité de notre village natal fit
    que la collecte des chèvres s'effectua sans grand problème. Une somme
    importante d'argent fut aussi remise au féticheur, en plus des chèvres.
    Je fus accompagnée par mon père et par ma petite soeur, et aussi par
    d'innombrables démons, qui me sommaient de rebrousser chemin et de fuir
    Nous allâmes chez le féticheur vers le soir.
    Le lendemain matin,
    on me donna un breuvage dans un bocal. Il s'agissait d'une drogue, car
    après l'avoir consommée, tout mon corps s'affaiblit et je perdis
    connaissance, je fus déposée inconsciente dans un trou d'un mètre
    cinquante de profondeur, d'un mètre quatre-vingt de long, et de
    cinquante centimètres de large. Le trou fut recouvert de troncs
    d'arbres, de branches et de feuillages, puis de terre au-dessus. Un
    grand feu fut allumé sur ce trou rebouché, alors que je me trouvais à
    l'intérieur. Un groupe de danseurs se tenaient tout autour du feu.
    Entraînés par des tamtams, les danseurs se lancèrent dans une danse
    rituelle au rythme endiablé. A ce moment-là, le maître des lieux, le
    féticheur, entra en scène. Il sortit de son "laboratoire" (case
    construite un peu à l'écart des autres, qui abritait ses fétiches ainsi
    que d'autres objets nécessaires à l'exercice de ses fonctions), paré
    d'une tenue de cérémonie aux couleurs chatoyantes, et tenant une lance
    dans sa main droite.
    Il fit son apparition en dansant, et
    s'approcha du trou recouvert dans lequel je me trouvais, inconsciente.
    Après avoir effectué quelques pas de la danse rituelle autour du feu,
    il enfonça sa lance dans le feu. Un cri jaillit du feu: "Hé!" Lorsqu'il
    ressortit sa lance du feu, elle était toute trempée de sang. Le
    féticheur s'écria: "Un de moins!" Et il se remit à danser. Il enfonça
    une seconde fois sa lance dans le feu. Un second cri jaillit du feu:
    "Hé!" Il retira à nouveau sa lance maculée de sang. Tout heureux de
    constater l'efficacité de son art, il s'écria: "Deux de moins!"
    Puis
    il lança en direction de mon père: "Nous les aurons tous, les
    persécuteurs de ta fille! Leur sang sur ma lance est un bon signe!" Le
    vieux se remit à danser. lorsqu'il voulut enfoncer sa lance pour la
    troisième fois dans le feu, un cri jaillit à nouveau, non pas dans le
    feu cette fois, mais dans l'assistance, parmi les badauds accourus pour
    la circonstance: "Au feu! Au feu! La case brûle!"
    Convergeant
    leurs regards dans la direction indiquée par le badaud, les assistants
    virent en effet que la petite case d'où était sorti le vieux
    tout-à-l'heure était en feu. Les flammes tendaient à s'étendre vers les
    autres habitations.
    Avec une rapidité étonnante pour son âge, le
    féticheur se dirigea vers les flammes. Il manqua de peu se brûler, mais
    il fut retenu. Il ne parvint pas à récupérer quoi que ce soit de sa
    case en flammes. L'incendie fut tout de même maîtrisé, malgré la perte
    du "laboratoire" et de tout son contenu. Les autres habitations furent
    épargnées. Questionné pour savoir qui avait mis le feu au laboratoire,
    le vieux, tout en colère, expliqua que ce n'était pas un homme qui
    avait mis le feu à sa case, mais les esprits, qui s'étaient révoltés
    parce qu'il avait accepté de traiter une femme!
    - Sortez votre
    fille d'ici et allez-vous-en de chez moi! Vous m'avez tué! Je suis
    mort! Je ne veux plus vous voir! Allez-vous-en!
    Encore
    inconsciente, je fus sortie du trou et on m'emporta. Bien que n'ayant
    pas honoré son contrat, le féticheur ne restitua rien à mon père, ni
    une chèvre, ni un seul centime!
    Le fait que mon père ait été
    renvoyé n'était pas pour me rendre l'espoir. Les voix se moquaient de
    moi et riaient. Elles ne cessaient de me dire que c'était eux qui
    avaient eu le dernier mot. Pour eux, si je voulais parvenir au salut,
    il fallait que je me décide à tuer mon père. Après ce dernier échec, je
    sus qu'il ne me restait plus qu'une chose à faire: me suicider! Je me
    disais: "Puisqu'ils n'ont pas le courage de me tuer, je le ferai à leur
    place. Mon père sera alors épargné. Ce n'était pas du stoïcisme de ma
    part, mais plutôt de l'amour paternel. Puisque j'avais tout perdu,
    autant préserver celui qui m'avait engendré.
    En route pour la Tanzanie
    Je
    réfléchissais à la manière de réaliser mon plan diabolique, mais le
    Seigneur avait Pour moi un autre destin. Le jour où j'avais décidé de
    m'empoisonner, mon père vint me dire qu'il envisageait de m'emmener le
    plus vite possible en Tanzanie.
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    hydie
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    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 20:59

    D'après un communiqué capté à la radio tanzanienne, il y avait un grand
    réveil spirituel dans ce pays. Le Seigneur y opérait des miracles comme
    aux temps bibliques. Les sourds entendaient, les aveugles recouvraient
    la vue, les paralytiques marchaient, et ceux qui étaient possédés par
    des esprits impurs étaient délivrés sans le concours d'autre chose que
    de la Parole de Dieu. Mon père me dit: "J'ai résolu de t'emmener là-bas
    dans une semaine, ma fille. Nous allons mettre cette semaine à profit
    pour nous préparer.
    Deux jours avant notre départ, un parent amena
    une femme auprès de mon père, et lui demanda de raconter son histoire.
    Elle le fit sans se faire prier, heureuse de trouver un auditeur
    responsable.
    - Papa pasteur, je ne sais si vous me reconnaissez?
    Je suis celle qui était folle, et qui se promenait à moitié nue dans ce
    village. (Depuis notre visite chez le féticheur, nous n'étions pas
    retournés à Lubumbashi. Nous nous étions retirés dans notre village
    natal.) Il y a moins d'une semaine, une nièce mariée à Kasongo
    (chef-lieu de Zone situé à 90 km de Shabunda, notre village) est venue
    me chercher pour m'y amener. Le pasteur de l'Assemblée de Dieu de
    Kasongo avait invité un couple d'évangélistes venus de Kinshasa. Ce
    couple prie Dieu d'une façon originale. Par exemple, ils chassent les
    démons au Nom de Jésus. Plusieurs démoniaques dans mon cas ont été
    délivrés grâce à la prière extraordinaire de ce couple. Lorsque ce
    cousin (elle désigna la personne qui l'avait amenée) m'informa de votre
    intention de vous rendre en Tanzanie, je n'ai pas hésité un seul
    instant à venir vous voir pour vous demander d'aller plutôt à Kasongo.
    Si vous consentez à y aller, je suis prête à vous accompagner. Je suis
    certaine que le Dieu de ce couple délivrera votre fille comme Il l'a
    fait pour moi.
    Les démons ne tenaient pas que je me rende à
    Kasongo. Ils me dirent qu'ils feraient tout ce qu'ils pourraient pour
    m'empêcher d'y aller. C'est ainsi qu'ils me paralysèrent les deux
    jambes, m'empêchant de me tenir debout. La soeur me porta sur son dos,
    et nous pûmes continuer notre chemin vers Kasongo.
    Nous étions un
    groupe de six personnes: mon père, mon cousin, deux cousines, la femme
    qui nous avait annoncé cette nouvelle, et moi. Chez moi, les voyages se
    font à pied. Non pas que nous manquions d'infrastructures routières,
    mais nous ne pouvions pas nous permettre d'attendre une voiture, compte
    tenu de la rareté des véhicules dans cette partie du pays.
    Poursuivant
    notre pénible marche, nous nous arrêtâmes pour nous reposer dans un
    village, après avoir marché pendant au moins vingt kilomètres. Nous
    avons croisé une femme qui venait justement de Kasongo. Elle portait un
    enfant sur le dos et glorifiait le Seigneur en chantant des cantiques
    de louange. Mon père, qui voulait savoir la raison de son excitation,
    l'interpella. La femme nous dit ceci:
    Ma fille que voici était
    sourde depuis longtemps. Je viens de Kasongo, où un homme et une femme
    venus de Kinshasa ont prié Dieu pour que ma fille entende. Juste après
    leur prière, j'ai appelé mon enfant, et elle m'a répondu. Vous ne
    pouvez vous imaginer quelle joie est la mienne! J'ai voulu les
    remercier pour ce qu'ils avaient fait, mais ils m'ont répondu qu'ils
    n'étaient que de simples instruments utilisés par Dieu, et que c'était
    à Dieu que je devais rendre gloire.
    Depuis lors, je ne fais que Le
    remercier pour la guérison de ma fille. C'est pourquoi vous me voyez
    chanter, toute joyeuse. Les gens disent qu'ils comptent rentrer
    bientôt. Il semble qu'ils doivent encore rester une semaine. Je vais de
    ce pas chercher mon petit frère qui a perdu la vue dès son jeune âge.
    Ce serait pour lui une grande chose que de recouvrir la vue! Pendant
    tout le temps que cette femme parlait, les voix ne cessaient de me
    répéter qu'elle "Elle ment, elle ment! Ne l'écoute pas! Retournons, n'y
    va pas!" Mon père et tous ceux qui nous accompagnaient n'entendaient
    rien de ce que disaient les démons. Mon père me dit:
    - Françoise,
    c'est Dieu qui nous envoie ces gens pour nous venir en aide. Prends
    courage et dépêchons nous, sinon, si nous traînons, nous risquons de
    les manquer!
    A cet instant précis les démons clouèrent mon père au
    sol. Il eut une sorte de crampe subite qui le força à rester couché. Il
    était impossible d'avancer.
    La paralysie qui m'avait empêchée de
    marcher avait été transmise à mon père! Les démons me dirent: "Puisque
    c'est lui qui tient à t'amener là-bas, nous allons voir maintenant
    comment il va s'y prendre!" Je tombai en sanglotant dans les bras de
    mon père, toute abattue.
    Il m'encouragea à poursuivre le voyage
    sans lui: "Cette crise de rhumatisme ne pouvait choisir un aussi bon
    moment pour me terrasser! Avec un petit repos, un jour au plus, je
    serai rétabli. La douleur sera moins forte que maintenant. Puisque tu
    peux marcher maintenant, prends courage, ma fille, et va trouver ces
    gens dont nous a parlé cette femme tout-à-l'heure. Je vous rejoindrai
    dès que possible. Ne vous inquiétez pas pour moi, cela passera!" Puis,
    se tournant vers son neveu, il dit: "Prends soin de ta soeur!"
    Bien-aimés
    du Seigneur, c'est par la foi que j'ai fait cette distance sans tenir
    compte de tout ce que me disaient mes locataires. Je marchais lentement
    en titubant. Tous les dix kilomètres, nous nous reposions pour
    souffler. La maladie m'avait fortement affaiblie. Les privations,
    ajoutées aux tracasseries des démons, m'avaient accompagnée sur ma
    longue route vers la guérison. Mieux valait pour moi mourir en cours de
    route, que de ne pas arriver à destination
    Il ne me restait plus
    qu'une journée de marche environ, lorsque les démons m'ôtèrent l'usage
    de la parole, m'empêchant ainsi de communiquer avec le monde
    extérieur...
    Chapitre 9 : La délivrance
    Relaté par Kapena CIBWABWA
    Bien
    qu'ayant à plusieurs reprises entendu témoigner la soeur Lutala
    Françoise, je ne pouvais tout de même pas mettre ce témoignage par
    écrit sans avoir interrogé des témoins oculaires, les acteurs mêmes que
    Dieu a utilisés pour sa délivrance.
    Ces deux témoins sont :
    - Le frère en Christ M'Pongo Moïse, et
    - La soeur en Christ Philomne Kaseka.
    Kapena
    Cibwabwa (K.C.): Pasteur M'Pongo, d'après la soeur Lutala, vous êtes
    L'une des deux personnes dont te Seigneur S'est servi pour sa
    délivrance. Pouvez-vous nous relater comment Dieu vous a demandé
    d'accomplir cette oeuvre?
    Pasteur M'Pongo Moïse (M.M.): Merci, mon
    bien-aimé frère Kapena, pour l'occasion que vous me donnez de parler de
    cette oeuvre grandiose, pour la première fois après tant d'années.
    C'est par prophétie que Dieu nous avait demandé d'intervenir.
    Vers
    le mois de mai 1983, je me trouvais à Masina, au quartier Sans Fil, où
    je dirigeais une église locale. Il m'arrivait souvent de me rendre au
    quartier chic de Righini dans la zone de Lemba, où habitait ma soeur en
    Christ Philomène Kaseka, pour aller lui rendre visite. Le 19 mai, après
    un long temps d'absence, je suis donc allé lui rendre visite chez elle.
    Elle m'accueillit par ces paroles:
    - Sois béni, mon frère, puisque
    tu viens de la part de Dieu. Il y a deux jours, le Seigneur m'a parlé
    dans une vision nocturne. Dans cette vison, j'ai vu la carte politique
    de mon pays, le Zaïre, suivie d'un gros plan sur la région de Kivu. Je
    remarquai qu'il y avait un gros serpent enroulé autour de l'une des
    sous régions, celle de Maniema.
    J'ai demandé au Seigneur ce que
    cela signifiait. Le Seigneur me donna l'interprétation de la vision:
    "Le grand serpent que tu vois, c'est le diable. Il est en train de
    séduire beaucoup de monde dans cette partie du pays. Si je t'ai montré
    ces choses, c'est que j'ai une importante mission à te confier.
    Descends vite à cet endroit pour glorifier mon- Nom!" Je répondis au
    Seigneur: "Mais je suis une femme! Ta Parole m'interdit de prendre
    autorité sur un homme (I Timothée 2:12). Il n'y a pas que des femmes
    dans cette sous région!" Le Seigneur me dit: 'Tu n'iras pas seule. Dans
    deux jours, je t'enverrai mon serviteur, M'Pongo Moïse. Ce sera un
    signe de ma part. Arrange-toi Pour lui payer son billet de transport."
    J'ai reçu ce message le 17 mai. Deux jours après, comme me l'a dit le
    Très-Haut, te voici, après avoir disparu pendant je ne sais combien de
    temps!
    Après avoir entendu la soeur Philomène, je lui demandai de
    m'accorder un temps de prière: "Non pas que je doute de tes paroles,
    mais simplement pour me mettre dans l'ambiance du Saint-Esprit." Je fis
    un jeûne de deux jours, au terme duquel Dieu confirma la prophétie en
    mettant en moi une forte conviction.
    La soeur Philomène était
    certaine de mon accord. Sans me consulter, elle avait déjà acheté deux
    billets d'avion Kinshasa-Kindu, le 20 mai 1983. Deux jours après ma
    conversation avec elle, le 21 mal, je me rendis de grand matin à
    Righini. J'avais emporté tous mes effets de voyage. Ma décision était
    de ne rentrer qu'une fois la prophétie accomplie. "Es-tu prêt pour le
    voyage?" me dit-elle en m'accueillant à mon arrivée chez elle.
    - Quel voyage? Je n'ai pas de billet de transport.
    - Tout est réglé, par la grâce de Dieu. Nous avons les billets. Debout! En route pour l'aéroport!
    K.C. : Une fois à Kindu, chez qui êtes-vous descendus? Aviez-vous un point de chute pour débuter vos services?
    M.M.
    : Une fois les formalités terminées à l'aéroport, nous avons traversé
    le fleuve Lualaba par le bac de Kindu. Puis nous sommes allés au
    chef-lieu de la zone de Kasongo, dans la sous-région de Maniena. C'est
    là que se trouvait notre point d'attache. En effet, à Kasongo vivait un
    pasteur qui nous connaissait depuis le temps de notre groupe de prière
    situé sur la 9e rue à Kinshasa-Limete. Dieu sait arranger les choses,
    mon frère. Ce pasteur était le représentant légal de toutes les
    Assemblées de Dieu de la sous-région!
    Puisqu'il nous connaissait
    en notre qualité de serviteurs de Dieu, il ne s'opposa pas à notre
    demande de travailler au sein de l'église qui lui était confiée.
    Même
    envoyés par Dieu, ce que nous nous gardions de révéler, nous ne
    pouvions pas commencer des réunions sans nous remplir encore davantage
    de l'Esprit du Seigneur, dans la prière. Nous avons observé trois jours
    de jeûne et de prière. Nous avons commencé par faire des séminaires
    bibliques dans les églises avant de faire des croisades
    d'évangélisation. Dieu glorifia le Nom de Son Fils au travers de notre
    ministère là-bas. Il y eut beaucoup de miracles: les Paralytiques
    marchèrent, les sourds entendirent, les aveugles recouvrèrent la vue,
    ceux qui étaient possédés par des esprits impurs furent délivrés. C'est
    surtout cette dernière catégorie qui était la plus nombreuse.
    Les
    gens, apprenant ce que le Seigneur faisait au travers de notre
    ministère, amenèrent de nombreux malades et démoniaques. Et Dieu les
    guérissait tous! Quelle joie pour nous de voir ces démoniaques, venus
    littéralement enchaînés, s'en aller libres, leurs chaînes sur l'épaule
    en signe de témoignage! Oui, le Seigneur avait accompli pour moi Sa
    Parole, qui dit, dans Lue 10: 2: "La moisson est grande, mais il y a
    peu d'ouvriers. Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des
    ouvriers dans sa moisson."
    A voir combien de gens acceptaient le Seigneur, cela ne faisait que confirmer les paroles du Maître de la moisson!
    Notre
    travail ne se limitait pas à Prier pour les malades. Nous parcourions à
    pied de grandes distances pour atteindre des églises éloignées de
    Kasongo. Nous confiions ceux qui étaient sauvés les, responsables des
    églises, non sans les avoir recommandés à la garde du Saint-Esprit.
    Nous
    ne manquions pas de leur rendre visite chaque fois que l'occasion se
    présentait, pendant tout le temps que nous avons passé dans cette sous
    région, c'est-à-dire un mois.
    K.C. : Si je comprends bien, c'est
    durant cette période que vous avez fait connaissance de la soeur Lutala
    Françoise? Pourriez-vous éclairer les lecteurs sur les circonstances
    dans lesquelles vous l'avez connue, et donner sa description physique?
    M.M.
    : Bien, mon frère, que Dieu vous bénisse pour la question! Parmi ceux
    que le Seigneur avait délivrés au travers de notre ministère, se
    trouvait une jeune femme de Shabunda, qui est aussi la zone d'origine
    de la soeur Lutala. Cette soeur avait été délivrée d'un esprit impur
    qui la tourmentait depuis longtemps. Une fois de retour chez elle, elle
    informa les parents de Lutala de ce que le Seigneur avait fait dans sa
    vie. Elle ne manqua pas de leur dire que nous nous trouvions à Kasongo,
    à environ 90 kilomètres de là. Partant de sa propre expérience, elle
    parvint à convaincre les parents de Lutala de l'amener, non e Tanzanie,
    mais là où nous nous trouvions, à Kasongo.
    Un dimanche soir, le
    pasteur Sansaku, qui nous accueillait, la soeur Philomène Kaseka, et
    moi-même, nous revenions de Mitende, localité située à 7 km de Kasongo,
    où nous avions été prêcher la Parole de Dieu dans l'une des paroisses
    des Assemblées de Dieu.
    Après avoir parcouru cette distance à
    pied, à l'aller comme au retour, nous étions fort fatigués. Arrivés à
    Kasongo, nous avons trouvé un groupe constitué d'un homme et de quatre
    femmes. L'une d'elle attira tout particulièrement mon attention.
    Elle
    était très maigre. Elle avait les cheveux ébouriffés et sales. Ses yeux
    étaient enflés et son regard était hagard. Malgré sa maigreur, sa
    poitrine était très enflée, à la manière d'une femme qui allaite. Elle
    portait une robe très sale en lambeaux. Ses jambes et ses pieds étaient
    tellement enflés qu'il n'était pas besoin de faire appel à un médecin
    pour diagnostiquer un éléphantiasis.
    Malgré son état lamentable,
    elle traînait à ses pieds une chaîne longue d'au moins cinquante
    centimètres, dont les deux extrémités étaient attachées à chacun de ses
    mollets. Elle avait tout d'une folle. J'appris plus tard que ce groupe
    venait de Shabunda. Je ne sais combien de temps ils avaient mis pour
    parcourir cette distance à pied. Nous étions le dimanche 10juin 1983.
    La délivrance
    K.C. : Jusque là, vous ne connaissiez pas le mobile de leur visite?
    M.M.
    : En voyant la personne que je viens de décrire, je compris vite
    qu'elle avait besoin d'une prière de délivrance. Compte tenu de l'heure
    tardive et de la fatigue qui gagnait mon corps, je murmurai en
    moi-même: "Pourquoi ne pas attendre demain pour la délivrance de cette
    femme?" C'est alors que le Saint-Esprit me dit clairement: "Pourquoi
    voulez-vous compromettre mon oeuvre?"
    Convaincu de l'appui du
    Seigneur, je demandai à ma compagne de voyage d'entretenir la nouvelle
    venue sur la repentance et le pardon des péchés, le temps de me retirer
    pour demander non la volonté, mais la direction du Seigneur.
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    ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES Empty
    MessageSujet: Re: ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES   ESSAYEZ DE LIRE CECI: TEMOIGNAGES EmptyMar 15 Juil - 21:01

    En effet, mon jeune frère Kapena, le service de délivrance nécessite
    beaucoup de prière (Marc 9:29). Je rejoignis la soeur Philomène, une
    fois ma prière terminée. A son tour, elle se retira pour prier. En
    attendant son retour pour commencer la prière de délivrance,
    j'entrepris de sonder la soeur Lutala. Je lui posai certaines questions
    en rapport avec la Parole de Dieu. Ses réponses démontraient une
    résistance farouche à la Parole de Dieu.
    Le Saint-Esprit
    m'interdit de continuer à lui poser des questions. J'avais vite compris
    que ce n'était pas elle qui répondait, mais les mauvais esprits en
    elle. Ne pouvant rien tirer d'elle, je me tournai alors vers ceux qui
    l'avaient amenée. Je leur demandai pourquoi il avait fallu enchaîner
    une personne dans cet état. "C'est parce qu'elle a souvent l'habitude
    de fuir. Un jour, elle a disparu sans que personne ne sache dans quelle
    direction elle était partie, pour qu'on puisse la rechercher. Cela a
    été un coup dur pour la famille. Au bout de trois mois, on l'a
    retrouvée seule dans la forêt. Une autre fois, on la retrouva dans un
    cimetière, après trois semaines d'absence! Elle aurait pu fuir en cours
    de route, c'est pourquoi nous l'avons enchaînée."
    "C'est difficile
    de vous répondre. Depuis à peu près,' trois mois, on ne la voit presque
    plus manger. Mais nous remarquons pourtant qu'à certaines heures de la
    journée, elle fait les gestes de quelqu'un en train' de prendre un
    repas. Elle porte quelque chose à la bouche, et ses mâchoires remuent.
    Elle mange des plats invisibles. Voici bientôt trois mois qu'elle ne
    touche pas aux aliments que la famille lui apporte, et elle n'en est
    pas morte!" Je leur dis: "Seul le corps de votre soeur la relie encore
    à notre monde visible. Les démons qui sont en elle l'empêchent de
    prendre tout contact normal avec le monde visible, celui des hommes
    normaux. D'où ces excursions involontaires dans les endroits déserts,
    comme les forêts et les cimetières. Elle ne peut rien manger car elle
    est en plein dans le monde des esprits, le deuxième monde... Toutefois,
    ayez confiance en Dieu, et priez beaucoup. Jésus-Christ, qui est venu
    détruire les oeuvres du diable, libérera votre soeur de toute l'emprise
    du diable, ce soir-même!"
    La soeur Philomène revint, et nous
    débutâmes ensemble la prière de délivrance. Ainsi, lorsque les gens
    apprirent notre retour de Mitende, ils accoururent de partout pour
    suivre la délivrance "en direct. " Plusieurs dans la foule la
    reconnaissaient comme étant une ancienne religieuse catholique.
    Certaines mères se frappaient la poitrine de douleur, en se souvenant
    de la grande beauté passée de Lutala, qui était D'autres regrettaient
    le fait qu'elle n'avait même pas pu profiter de ses études supérieures,
    à cause de ses interminables maladies. Il y avait enfin celles qui la
    plaignaient d'avoir perdu en un seul jour ses quatre enfants et, un peu
    plus tard, son mari. Voyant l'état de possession avancé de la soeur
    Lutala, j'avais eu la présence d'esprit d'écarter la foule, de peur que
    les mauvais esprits, une fois chassés du corps de Lutala, n'entrent
    dans les nombreux païens qui se trouvaient dans la foule. Je parle bien
    des païens, puisque les véritables enfants de Dieu sont couverts par le
    sang de l'Agneau de Dieu. Comme la foule refusait de s'écarter, je
    restai calme, et j'eus alors l'idée d'amener Lutala un peu plus à
    l'écart, derrière la maison de prière que nous appelons l'église. Une
    fois dehors, nous avons, avec la soeur Philomène, demandé à Dieu de
    nous assister de Son Saint-Esprit, et de nous recouvrir du sang de
    Jésus-Christ, nous et tout le groupe qui était autour de nous, pendant
    tout le temps que prendrait la délivrance.
    En regardant cette
    femme étendue sur le sol, mon coeur se brisa en pensant aux souffrances
    endurées par le Christ pour notre délivrance!
    D'une voix
    autoritaire, j'ordonnai aux démons de se présenter. Ils s'exécutèrent
    en déclinant chacun son identité et sa fonction. Vous ne devez pas
    oublier que je ne me trouvais pas en cet endroit par ma volonté propre.
    Voici le dialogue qui s'ensuivit entre d'une part les démons, qui
    s'exprimaient par la Bouche de Lutala, et le Saint-Esprit, qui parlait
    au travers de notre humble personne:
    - Je m'adresse à vous, démons
    qui êtes logés dans son corps. Je vous ordonne de vous présenter chacun
    par son nom et par l'oeuvre qu'il est en train d'accomplir. Pour
    commencer, répondez-moi, combien êtes-vous?
    - Tuwuku mingi. (Cela
    signifie en langue swahilie: "Nous sommes nombreux." Puisque je ne
    comprenais pas le swahili, ce fut la soeur Philomène qui me servit
    d'interprète pendant la délivrance. Elle me traduisait en Lingala.)
    - Combien êtes-vous?
    - Nous sommes deux-cent-dix démons.
    - Que faites-vous en aussi grand nombre?
    - Mais c'est notre demeure!
    - Son corps est le temple du Saint-Esprit. Il n'est Pas votre demeure!
    - Elle est notre épouse.
    - Elle est maintenant enfant de Dieu et non votre femme.
    - Si elle était enfant de Dieu, nous ne serions pas ici.
    - Qui êtes-vous, vous qui répondez à mes questions?
    - Je suis le chef, Je m'appelle Ilongo.
    - Ilongo, depuis combien de temps es-tu dans ce corps?
    - Je suis là depuis longtemps.
    - Que fais-tu ici?
    - Je suis chez moi ici. Celle-ci est ma femme.
    - Ilongo, es-tu l'esprit d'un mort, ou d'un vivant qui pratique sa magie dans le corps de cette femme?
    - Je suis mort depuis longtemps.
    - Pourquoi as-tu élu domicile dans ce corps?
    - Je ne peux pas te répondre...
    - Ilongo, ton nom m'indique que tu es Zaïrois.
    - De quelle région étais-tu?
    - De la région de Mba
    ndaka. - De quel clan, de quelle tribu?
    - Tu me fatigues avec toutes tes questions! De toutes façons, Je ne te répondrai plus.
    -
    Ah bon, tu ne veux plus me répondre? Eh bien, nous allons voir! De
    toutes façons, sache que je ne suis pas ici pour converser avec toi,
    mais pour te déloger. Sors de ce corps maintenant, au nom de
    Jésus-Christ! La voix qui sortait de la bouche de Lutala n'avait rien
    de la voix d'une femme malade. La voix d'Ilongo était bien celle d'un
    homme aux tonalités viriles.
    Une fois le nom de Jésus-Christ
    prononcé, le visage de la soeur Lutala se déforma. On aurait dit un
    fauve prêt à agresser sa proie. Le démon commença à lancer des cris
    aigus. Je m'adressai à la soeur Philomène qui se trouvait à mes côtés,
    et je lui dis:
    - Persévérons dans la prière. Ne nous laissons pas
    distraire par les grimaces de ce démon. Il faut u'il sorte de ce corps,
    au nom de Jésus-Christ.
    Ensemble, nous fîmes une puissante prière
    autorité, en ordonnant au démon d'évacuer ce corps, au nom de
    Jésus-Christ. Dans un moment de forte onction spirituelle, je
    m'adressai au mauvais esprit en lui ordonnant de sortir de ce corps et
    d'aller dans les lieux arides, au nom de Jésus-Christ. Il me répondit:
    De
    grâce, ne m'envoie pas là-bas! Envoie-moi plutôt dans ces arbres! -
    Dans ces arbres, pour que tu ailles ensuite retourner dans un corps
    humain?
    - De grâce, envoie-moi dans ces arbres!
    Je me souvins
    alors du lieu réservé au diable et à ses démons (le lac de feu,
    Apocalypse 20: 10). Je crus bon de lui commander d'aller dans ce lieu:
    - Sors de ce corps, et va dans le feu éternel réservé pour vous!
    - Non, le feu n'est pas encore ouvert. Je ne peux pas y aller.
    Je dis à Philomène:
    - Ne l'envoyons pas dans le feu éternel, puisqu'il n'est pas encore ouvert.
    Puis je dis au démon:
    -
    Si tu ne sors pas, au nom de Jésus-Christ, et si tu ne vas pas dans les
    lieux déserts, je vais invoquer sur toi le feu du ciel, et il te
    consumera, toi et tes acolytes. Sors, au nom de Jésus-Christ, et
    va-t-en dans les lieux arides!
    Cette fois, il sortit au nom de
    Jésus-Christ. Il projeta à terre Lutala, enroulée sur elle même, à une
    distance de près de trois mètres. Je ramenai Lutala à l'endroit où nous
    nous trouvions.
    Frère Kapena, sais-tu qu'une personne sans Christ
    est un homme aride, un homme spirituellement mort? Il représente un
    endroit propice pour le diable et ses démons. Un homme qui n'a pas en
    lui la Parole de Dieu est un lieu aride. Ilongo résistait parce que
    tous les lieux arides autour de nous étaient couverts par le sang de
    l'Agneau de Dieu. D'où son insistance à aller même dans les arbres. Ce
    qui signifie que, lorsque il s'est trouvé dehors, il n'a pas dû aller
    très loin.
    Le second esprit qui se présenta était celui de la
    grand-mère de Lutala. Celle qui lui avait donné le pouvoir de
    domination. Elle ne s'exprima ni en Lingala ni en Swahili, mais en
    Ki-Rega. Ce fut la fille du pasteur Sansaku qui nous servit alors
    d'interprète. Nous eûmes confiance en sa fidélité, car elle n'était pas
    la seule à comprendre cette langue parmi nous. Lorsque nous lui avons
    donné l'ordre de sortir, après qu'elle se fut présentée, elle répliqua:

    - J'ai des enfants. Comment pourrai-je sortir sans eux?
    - Combien d'enfants as-tu?
    - J'en ai quatre.
    - Qui en est le père?
    -
    Je ne peux pas révéler le nom de leur père. Plutôt partir que de vous
    dire à qui ils appartiennent. D'ailleurs, je m'en vais! Mais je ne
    m'éloignerai pas trop d'elle. Je sais qu'elle se met facilement en
    colère. Dès qu'elle se fâchera, je ne manquerai pas de rentrer!
    - Je t'interdis de rentrer en elle, au nom de Jésus-Christ!
    -Je pars, je pars, je m'en vais...!
    Et
    elle partit. Je compris alors que la colère était l'une des portes qui
    donnaient accès aux démons. Cela m'aida à comprendre pourquoi la
    plupart des personnes sauvées, lors des campagnes d'évangélisation au
    Pont Kasa-Vubu, rechutaient tout aussi rapidement que le Seigneur les
    avait guéries. C'était à cause de la colère. Comme ils avaient été mal
    instruits, les démons retournaient en force dès qu'ils se mettaient en
    colère. Paul de Tarse le savait, c'est pourquoi il nous conseille de ne
    pas laisser passer la nuit sur notre colère (Ephésiens 4:26). Paul
    savait qu'il était utopique d'interdire à un être humain de se mettre
    en colère. Comme il connaissait la faiblesse humaine, il nous a laissé
    ce conseil pratique.
    Puis vint le tour d'un autre démon, qui
    s'appelait François. C'était un européen, un parisien, à en juger par
    son français impeccable. Le Français me priait de ne pas l'importuner
    en faisant trop de bruit. Je lui dis:
    - Tu n'as pas le droit de
    m'imposer quoi que ce soit! Ce n'est pas ta demeure! Sors, au nom de
    Jésus-Christ! Il partit sans mot dire. Il ne projeta même pas Françoise
    à terre, comme l'avaient fait les esprits de ces nègres! Vous
    comprendrez qu'il ne m'est pas possible de vous raconter la sortie des
    2 10 démons! Je vous dirai seulement que seuls le premier et le dernier
    démon firent preuve d'une certaine résistance. Le dernier démon était
    l'esprit d'une femme.
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