| | Poutine accuse Washington d'avoir poussé la Géorgie à attaquer | |
| | Auteur | Message |
---|
hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Poutine accuse Washington d'avoir poussé la Géorgie à attaquer Ven 29 Aoû - 13:20 | |
| Russie a accusé jeudi les Etats-Unis d'avoir interféré dans le conflit en Géorgie à des fins de politique intérieure, tandis que de possibles sanctions contre Moscou étaient pour la première fois envisagées au sein de l'Union européenne.
Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a affirmé que le conflit déclenché par la Géorgie dans la république séparatiste d'Ossétie du Sud avait été orchestré par Washington. "Le fait est que des citoyens américains se trouvaient dans la zone de conflit pendant les hostilités. Il devrait être admis qu'ils étaient là après avoir reçu des ordres de leurs supérieurs (...). Et le seul qui peut donner de tels ordres, c'est leur dirigeant", a-t-il accusé dans un entretien à la chaîne américaine CNN. "Si j'ai bien compris, cela laisse penser que quelqu'un aux Etats-Unis a créé ce conflit spécialement pour que la situation empire et pour créer un avantage en faveur de l'un des candidats (...) à la présidentielle (américaine)", a-t-il ajouté dans une allusion voilée au républicain John McCain. Une accusation aussitôt réfutée par Washington qui l'a jugée "non rationnelle". Un haut responsable militaire russe a pour sa part accusé la Géorgie de continuer à "redéployer" des forces militaires en direction de l'Ossétie du Sud et de rétablir la capacité de combat de ses forces avec l'aide de pays étrangers.
Le Premier ministre et ex-président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi qu'il soupçonnait Washington d'avoir encouragé la Géorgie à attaquer l'Ossétie du Sud le 7 août, et a suggéré que cela pouvait avoir un rapport avec l'élection présidentielle aux Etats-Unis, selon l'agence de presse russe ITAR-Tass. Interrogé par la chaîne de télévision américaine CNN, M. Poutine a d'après ITAR-Tass suggéré que les Etats-Unis avaient jugé plus simple d'armer le camp géorgien et de le pousser au «meurtre» que de s'impliquer dans de laborieuses négociations. «Le camp américain a en fait armé et entraîné l'armée géorgienne», a déclaré l'ancien chef du Kremlin lors de cet entretien, selon ITAR-Tass. «Pourquoi tenir de longues années de difficiles discussions et chercher des solutions de compromis complexes dans les conflits interethniques? Il est plus simple d'armer un camp et de le pousser au meurtre de l'autre camp, et c'est terminé». L'ancien président russe a également affirmé qu'il soupçonnait quelqu'un aux Etats-Unis d'avoir provoqué le conflit pour donner un avantage à l'un des deux candidats à la Maison Blanche. «Si mes supputations sont confirmées, on peut alors soupçonner que quelqu'un aux Etats-Unis ait consciemment créé ce conflit dans le but d'aggraver la situation et de créer un avantage (...) pour l'un des candidats dans la bataille pour le poste de président des Etats-Unis». Selon CNN, Vladimir Poutine n'a pas cité de nom ni d'éléments pour prouver ses allégations, qui ont été rejetées par les Etats-Unis. «Je pense que ces allégations, avant et par-dessus tout, sont manifestement fausses. Mais on dirait également que ses responsables de la défense qui croient que cela est vrai lui donnent vraiment de mauvais conseils», a déclaré Dana Perino, porte-parole de la Maison Blanche. «Suggérer que les Etats-Unis ont orchestré cela pour le compte d'un candidat politique ne semble tout simplement pas rationnel». La porte-parole de la Maison Blanche a estimé que la Russie s'expose à une image internationale ternie, ainsi qu'à «d'autres» conséquences, qu'elle a refusé de préciser. Par ailleurs, Vladimir Poutine a annoncé que les autorités russes avaient décidé d'interdire à 19 producteurs de volailles américains d'exporter leur production vers la Russie, affirmant que cette mesure n'était aucunement liée au climat de tension actuel entre Moscou et Washington. Le Premier ministre a expliqué que les producteurs américains, qu'il n'a pas nommés, n'avaient pas respecté les mises en garde faites l'année dernière par les inspecteurs russes. Il a indiqué que 29 autres producteurs américains recevraient eux-aussi une mise en garde. Les Etats-Unis, qui ont annoncé un réexamen de leurs relations avec la Russie, ont évoqué une possible annulation de leur accord bilatéral de coopération nucléaire civile, tout en jugeant toute annonce prématurée. De son côté, la présidence française de l'Union européenne a évoqué pour la première fois depuis le début de la crise géorgienne la possibilité de sanctions contre la Russie, dans la perspective du sommet extraordinaire de l'UE qui aura lieu lundi à Bruxelles. "Des sanctions sont envisagées, et bien d'autres moyens", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. L'UE apparaît toutefois divisée à ce sujet et ses options semblent limitées. Ces menaces semblent avoir peu impressionné le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a ironisé en affirmant que l'Union européenne était "simplement irritée" par les déconvenues de la Géorgie, "petit chouchou" de l'Occident. Il s'exprimait en marge du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), à Douchanbé, où la Russie a reçu un soutien en demi-teinte de la Chine et d'autres alliés asiatiques, après sa décision de reconnaître les républiques séparatistes géorgiennes. Les six pays de l'OCS -- Russie, Chine, Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Kirghizstan -- ont déclaré soutenir "le rôle actif de la Russie dans les opérations de paix et la coopération dans la région". L'Organisation de Shanghaï est toutefois restée muette sur la question de l'indépendance des deux territoires pro-russes et a insisté sur la nécessité de "préserver l'unité des Etats et leur intégrité territoriale", la Chine étant elle-même confrontée à des séparatismes. En revanche, le président bélarusse Alexandre Loukachenko, fidèle allié de Moscou, a déclaré que la Russie n'avait pas eu "d'autre choix" que de reconnaître les deux républiques, son ambassadeur à Moscou laissant même entendre que Minsk allait prochainement faire de même. Le Bélarus deviendrait alors le premier pays, après la Russie, à reconnaître l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. Le président russe, Dmitri Medvedev, très critiqué par les Occidentaux, s'est pour sa part dit "sûr" que la "position unie des Etats membres de l'OCS aurait un retentissement international". Poursuivant sa surenchère contre les Etats-Unis et leur projet de bouclier antimissile, la Russie a annoncé qu'elle avait effectué avec succès jeudi un essai de missile Topol, capable de déjouer une défense antimissile. De son côté, la Maison Blanche va débloquer une enveloppe de 5,75 millions de dollars pour aider la Géorgie à faire face au problème des personnes déplacées par le conflit entre la Géorgie et la Russie. Le Parlement géorgien a réclamé pour sa part la rupture des relations diplomatiques avec la Russie, après la reconnaissance par Moscou des régions séparatistes géorgiennes et pour protester contre la présence de forces russes en territoire géorgien | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Re: Poutine accuse Washington d'avoir poussé la Géorgie à attaquer Ven 29 Aoû - 17:48 | |
| Les États-Unis responsables, selon Poutine. Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a accusé les États-Unis d'avoir interféré dans le conflit en Géorgie, affirmant que sur le terrain, des "ordres" étaient donnés par les Américains pour des raisons de politique intérieure, dans une déclaration sur la chaîne CNN. "Le fait est que les citoyens américains se trouvaient vraiment dans la zone de conflit pendant les hostilités. Il devrait être admis qu'ils étaient là après avoir reçu des ordres de leurs supérieurs", a estimé Vladimir Poutine. "Par conséquent, ils ont agi en exécutant ces ordres. Et le seul qui peut donner de tels ordres, c'est leur dirigeant." La Maison-Blanche a jugé "non rationnelle" cette accusation du Premier ministre russe. La Biélorussie suit son voisin. Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a défendu la Russie en certifiant qu'elle n'avait pas eu "d'autre choix moral" que de reconnaître l'indépendance des républiques séparatistes de Géorgie, son ambassadeur à Moscou laissant entendre que Minsk allait en faire de même. Coopération nucléaire menacée. Washington a indiqué qu'il envisageait d'annuler le pacte de coopération nucléaire civile avec la Russie en réponse aux actions de Moscou en Géorgie. Échanges d'amabilités. "La France n'a pas l'esprit malade, la France était sur place en Géorgie et en Russie pour faire son travail de président de l'Europe (...). Je n'ai pas l'esprit malade. Les Russes sont un peu nerveux ces derniers temps", a déclaré Bernard Kouchner sur les ondes d'Europe 1. L'origine de cette réplique cinglante ? L'accusation de Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe envers son homologue français, d'"imagination maladive". Jeudi matin, Bernard Kouchner avait expliqué que certains pays européens envisageaient "des sanctions" contre la Russie avant le sommet extraordinaire de lundi à Bruxelles, mais que ce n'était pas une proposition française. Paris ne "pense pas" à des sanctions, avait-il précisé. Bernard Kouchner avait également estimé que Moscou pouvait avoir, après la Géorgie, "d'autres objectifs", dont "la Crimée, l'Ukraine, la Moldavie". Sanctions européennes envisagées contre la Russie. Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a indiqué pour la première fois que des "sanctions (étaient) envisagées" contre la Russie par les pays européens qui se réuniront en sommet extraordinaire lundi sur la crise géorgienne. "Je ne vais pas préfigurer moi-même des sanctions, alors que la réunion n'a pas eu lieu, mais nous travaillons avec nos 26 partenaires (de l'UE) en ce moment (...). Nous essayons d'élaborer un texte fort signifiant notre volonté de ne pas accepter la situation en Géorgie", a précisé le chef de la diplomatie française. La réponse de la Russie ne s'est pas fait attendre. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a aussitôt ironisé sur ces menaces de sanctions européennes contre Moscou, affirmant que l'Union européenne était "simplement irritée" par les déconvenues de la Géorgie, "petit chouchou" de l'Occident. Défi russe. La Russie a effectué un essai de missile Topol, capable de percer une défense antimissile. "Les forces stratégiques nucléaires et les forces spatiales ont effectué à 14 h 36 heure de Moscou un test de routine de missile balistique intercontinental PC-12M Topol", a déclaré un porte-parole des forces stratégiques Alexandre Vovk. Une annonce qui fait directement allusion à l'accord signé mercredi 20 août entre la Pologne et les États-Unis, prévoyant l'installation d'éléments du bouclier antimissile américain sur son sol à l'horizon 2012 . À la suite de cet accord, Dmitri Medvedev avait déclaré à la chaîne de télévision Al-Jazeera que "la réponse de la Russie à l'installation d'un bouclier antimissile américain en Pologne et en République tchèque sera(it) de nature militaire". 1.692 tués dans le conflit . Le procureur général de la République séparatiste prorusse d'Ossétie du Sud a annoncé que 1.692 personnes avaient été tuées dans les attaques géorgiennes, selon un bilan provisoire. Position unie de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) . La Chine et les autres alliés asiatiques de Moscou au sein de l'OCS ont adopté "une position unie" sur les actions de la Russie en Géorgie, selon Dmitri Medvedev. "Je suis sûr que la position unie des États membres de l'OCS aura un retentissement international et j'espère qu'elle servira de message fort à ceux qui essayent de transformer le noir en blanc et de justifier cette agression", a affirmé le président russe. L'Organisation de coopération de Shanghai réunit la Chine, la Russie et quatre des cinq ex-républiques soviétiques d'Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan). L'Allemagne demande une enquête internationale . Le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier (SPD), a appelé dans une interview la Russie à permettre une enquête internationale pour vérifier ses accusations d'exactions des forces géorgiennes en Ossétie du Sud. Dans cette interview au quotidien Süddeutsche Zeitung , Frank-Walter Steinmeier relève que le Kremlin "affirme que des actes de cruauté ont été perpétrés contre la population d'Ossétie du Sud". Or "pour déterminer si c'est le cas et dans quel ordre de grandeur, il revient à la Russie ou aux Ossètes du Sud de l'étayer". "La Russie ferait bien de donner la possibilité, par exemple à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), de faire une enquête sur ces accusations", suggère-t-il. Sarkozy s'est entretenu avec Medvedev . Nicolas Sarkozy s'est entretenu mercredi soir au téléphone avec son homologue russe Dmitri Medvedev. Au cours de cette conversation, le chef de l'État "a souligné l'urgente nécessité de faire baisser la tension et d'appliquer pleinement les six points de l'accord de cessez-le-feu". "La mise en oeuvre des mesures additionnelles de sécurité, ainsi que la question des réfugiés ont fait l'objet de discussions approfondies", indique l'Élysée. Nicolas Sarkozy a également rappelé les positions de la présidence du Conseil de l'Union européenne concernant la décision russe de reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du sud. La tenue d'un Conseil européen extraordinaire le 1er septembre, consacré à la crise en Géorgie, a aussi été évoquée. | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: L'Europe menace la Russie de sanctions Ven 29 Aoû - 17:55 | |
| Poursuivant sa surenchère contre les Etats-Unis et leur projet de bouclier antimissile, la Russie a annoncé qu'elle avait effectué avec succès jeudi un essai de missile Topol, capable de percer une défense antimissile. Le président russe a aussi implicitement appelé Washington à cesser de soutenir la Géorgie, ex-république soviétique qui cherche à devenir membre de l'Otan et dont les soldats ont été formés par les Américains. «On sait bien qui a aidé les autorités géorgiennes et les a même encouragées dans la poursuite de leurs propres objectifs. C'est inacceptable et cela doit prendre fin», a déclaré M. Medvedev. Dans un entretien téléphonique mercredi soir avec le président russe, puis avec le numéro un géorgien Mikheïl Saakachvili, le président français Nicolas Sarkozy avait mis l'accent sur «l'urgente nécessité de faire baisser la tension et d'appliquer pleinement les six points de l'accord de cessez-le-feu». Pour les Occidentaux, le respect de l'accord de cessez-le-feu implique en particulier un retrait des soldats russes stationnés dans la région de Poti, un port commercial de première importance dans l'ouest de la Géorgie. Devant le Conseil permanent de l'OSCE à Vienne, la chef de la diplomatie géorgienne, Eka Tkeshelashvili, a affirmé jeudi que le «nettoyage ethnique» en Ossétie du sud était «presque terminé». La Géorgie a porté plainte le 12 août devant la Cour internationale de justice (CIJ) contre la Russie pour «nettoyage ethnique» en «violation de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale», selon la CIJ.La Russie a reçu jeudi un soutien relatif de la Chine et d'autres alliés asiatiques, après sa décision de reconnaître les républiques séparatistes géorgiennes, tandis que de possibles sanctions contre Moscou étaient pour la première fois envisagées au sein de l'Union européenne. Les membres de l'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS - Russie, Chine, Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Kirghizstan) «soutiennent le rôle actif de la Russie dans les opérations de paix et la coopération dans la région», ont-ils déclaré lors d'un sommet, à Douchanbé, à propos de la Géorgie. Fort de cette affirmation, le président russe, Dmitri Medvedev, s'est dit «sûr» que la «position unie des Etats membres de l'OCS aura un retentissement international», à un moment où il est très critiqué par les Occidentaux pour avoir reconnu l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. L'Organisation de Shanghaï est pourtant restée muette sur la question de l'indépendance des deux territoires pro-russes et a insisté sur la nécessité de «préserver l'unité des Etats et leur intégrité territoriale». Selon la déclaration, les pays de l'OCS ont exprimé «leur profonde inquiétude après les récentes tensions autour de la question de l'Ossétie du Sud» et appelé les parties à «résoudre pacifiquement les problèmes et à faire un effort pour la paix». Depuis Pékin, la Chine -- elle-même confrontée à des séparatismes -- a souligné sa «préoccupation» face à la situation en Ossétie du Sud et en Abkhazie. «Nous sommes conscients de l'histoire et de la réalité complexes des problèmes de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Qin Gang. «Nous espérons que les parties concernées pourront résoudre la question à travers le dialogue», a-t-il dit. Pour la première fois depuis le début de la crise géorgienne, la présidence française de l'Union européenne a évoqué la possibilité de sanctions contre la Russie, dans la perspective du sommet extraordinaire de l'UE qui aura lieu lundi à Bruxelles. «Des sanctions sont envisagées, et bien d'autres moyens», a déclaré devant la presse le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Paris a toutefois précisé que «la position de la France en tant que présidente du Conseil de l'Union européenne était d'obtenir une position commune» de l'UE. Ces menaces semblent avoir peu impressionné le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a ironisé en affirmant que l'Union européenne était «simplement irritée» par les déconvenues de la Géorgie, «petit chouchou» de l'Occident. La commission européenne a indiqué que le prochain round de négociations entre l'UE et la Russie sur un nouvel accord de partenariat stratégique est «toujours prévu» pour les 15-16 septembre, même s'il pourrait être remis en cause lors du sommet. | |
| | | mcland Admin
Sexe : Nombre de messages : 3662 Age : 43 Localisation : cotonou Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Re: Poutine accuse Washington d'avoir poussé la Géorgie à attaquer Ven 29 Aoû - 20:32 | |
| | |
| | | becot Admin
Sexe : Nombre de messages : 2464 Age : 40 Localisation : All over the world Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Re: Poutine accuse Washington d'avoir poussé la Géorgie à attaquer Ven 29 Aoû - 20:50 | |
| les gars prions on n'est pas loin d'une troisième guerre mondiale | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: La Russie fustige le G7 et veut rassurer avant le sommet de l'UE Ven 29 Aoû - 21:02 | |
| La Russie a accusé vendredi les pays du G7 de prendre le parti de Tbilissi dans la crise géorgienne et assuré avoir respecté le plan de paix négocié par la présidence française de l'UE, à trois jours d'un sommet européen extraordinaire consacré à la Géorgie. En condamnant la reconnaissance par Moscou des républiques séparatistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, le G7 a pris une "mesure (qui) a un caractère de parti pris et vise à justifier les actes agressifs de la Géorgie", a déploré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Il réagissait à une déclaration commune mercredi des chefs de diplomatie des sept pays les plus industrialisés (Canada, Japon, France, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne et Etats-Unis) condamnant les "actions" de leur "collègue du G8", la Russie. Le président du Parlement d'Ossétie du Sud a annoncé la signature d'un accord mardi 2 septembre sur la présence de bases militaires russes dans ce territoire séparatiste géorgien. Moscou a en outre affirmé qu'elle "confirmait sa bonne volonté pour une coopération constructive dans le cadre du G8 et à un échange franc sur toutes les questions d'actualité". La diplomatie russe a aussi assuré avoir "rempli tous les six points" du plan de paix au conflit russo-géorgien, négocié par le président français Nicolas Sarkozy, dont le pays préside l'Union européenne. En outre, Moscou restera "un fournisseur sûr" des ressources énergétiques de l'Occident, en dépit des tensions provoquées par la crise géorgienne, a affirmé vendredi le porte-parole du Premier ministre Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. Ces déclarations interviennent avant le sommet européen extraordinaire lundi à Bruxelles sur cette crise, au cours duquel l'UE n'adoptera pas de sanctions contre Moscou, selon une source à l'Elysée. "Nous sommes toujours en phase de dialogue avec Moscou, pas en phase de sanctions", a indiqué cette source, soulignant que "l'heure des sanctions n'est certainement pas venue". Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner affirmait jeudi que "des sanctions (contre Moscou) étaient envisagées et bien d'autres moyens", tout en soulignant que Paris ne proposait pas lui de telles sanctions, alors que les Européens sont divisés sur cette question. Avant la mise en cause du G7 par Moscou, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, avait accusé jeudi Washington d'avoir orchestré le conflit en Géorgie pour donner un "avantage" à un candidat à la présidentielle américaine, une thèse aussitôt rejetée par la Maison Blanche. Poutine n'a pas donné pas de nom mais semblait viser le républicain John McCain, soutenu par le président George W. Bush et opposé au démocrate Barack Obama. Ce dernier soutient la position de Tbilissi, a affirmé vendredi le président du Parlement géorgien après une rencontre avec M. Obama lors de la Convention du parti démocrate à Denver, dans l'ouest des Etats-Unis. Au Conseil de sécurité de l'ONU, une nouvelle réunion sur la Géorgie, la 6e en trois semaines, n'a donné lieu jeudi à aucune décision concrète. Moscou a aussi échoué a obtenir le soutien espéré au sommet jeudi de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS - Russie, Chine, Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Kirghizstan) à Douchanbé, relevait vendredi la presse russe. La Chine et les alliés d'Asie centrale de la Russie ont préféré adopter un profil bas dans le conflit géorgien, voire défendre l'intégrité territoriale après la reconnaissance par Moscou des républiques séparatistes géorgiennes, estimaient plusieurs quotidiens russes. | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Crise géorgienne: menacée de sanctions, la Russie se console avec ses alliés d'Asie Ven 29 Aoû - 21:03 | |
| La Russie a reçu jeudi un soutien relatif de la Chine et d'autres alliés asiatiques, après sa décision de reconnaître les républiques séparatistes géorgiennes, tandis que de possibles sanctions contre Moscou étaient pour la première fois envisagées au sein de l'Union européenne.Les membres de l'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS - Russie, Chine, Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Kirghizstan) "soutiennent le rôle actif de la Russie dans les opérations de paix et la coopération dans la région", ont-ils déclaré lors d'un sommet, à Douchanbé, à propos de la Géorgie.Fort de cette affirmation, le président russe, Dmitri Medvedev, s'est dit "sûr" que la "position unie des Etats membres de l'OCS aura un retentissement international", à un moment où il est très critiqué par les Occidentaux pour avoir reconnu l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.L'Organisation de Shanghaï est pourtant restée muette sur la question de l'indépendance des deux territoires pro-russes et a insisté sur la nécessité de "préserver l'unité des Etats et leur intégrité territoriale". Selon la déclaration, les pays de l'OCS ont exprimé "leur profonde inquiétude après les récentes tensions autour de la question de l'Ossétie du Sud" et appelé les parties à "résoudre pacifiquement les problèmes et à faire un effort pour la paix".Depuis Pékin, la Chine -- elle-même confrontée à des séparatismes -- a souligné sa "préoccupation" face à la situation en Ossétie du Sud et en Abkhazie. "Nous sommes conscients de l'histoire et de la réalité complexes des problèmes de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Qin Gang. "Nous espérons que les parties concernées pourront résoudre la question à travers le dialogue", a-t-il dit.Pour la première fois depuis le début de la crise géorgienne, la présidence française de l'Union européenne a évoqué la possibilité de sanctions contre la Russie, dans la perspective du sommet extraordinaire de l'UE qui aura lieu lundi à Bruxelles."Des sanctions sont envisagées, et bien d'autres moyens", a déclaré devant la presse le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Paris a toutefois précisé que "la position de la France en tant que présidente du Conseil de l'Union européenne était d'obtenir une position commune" de l'UE.Ces menaces semblent avoir peu impressionné le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a ironisé en affirmant que l'Union européenne était "simplement irritée" par les déconvenues de la Géorgie, "petit chouchou" de l'Occident. Poursuivant sa surenchère contre les Etats-Unis et leur projet de bouclier antimissile, la Russie a annoncé qu'elle avait effectué avec succès jeudi un essai de missile Topol, capable de percer une défense antimissile.Le président russe a aussi implicitement appelé Washington à cesser de soutenir la Géorgie, ex-république soviétique qui cherche à devenir membre de l'Otan et dont les soldats ont été formés par les Américains."On sait bien qui a aidé les autorités géorgiennes et les a même encouragées dans la poursuite de leurs propres objectifs. C'est inacceptable et cela doit prendre fin", a déclaré M. Medvedev.Dans un entretien téléphonique mercredi soir avec le président russe, puis avec le numéro un géorgien Mikheïl Saakachvili, le président français Nicolas Sarkozy avait mis l'accent sur "l'urgente nécessité de faire baisser la tension et d'appliquer pleinement les six points de l'accord de cessez-le-feu".Pour les Occidentaux, le respect de l'accord de cessez-le-feu implique en particulier un retrait des soldats russes stationnés dans la région de Poti, un port commercial de première importance dans l'ouest de la Géorgie.Devant le Conseil permanent de l'OSCE à Vienne, la chef de la diplomatie géorgienne, Eka Tkeshelashvili, a affirmé jeudi que le "nettoyage ethnique" en Ossétie du sud était "presque terminé".La Géorgie a porté plainte le 12 août devant la Cour internationale de justice (CIJ) contre la Russie pour "nettoyage ethnique" en "violation de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale", selon la CIJ. | |
| | | olachegun Inter membre
Sexe : Nombre de messages : 1722 Age : 39 Localisation : karda living Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Re: Poutine accuse Washington d'avoir poussé la Géorgie à attaquer Sam 30 Aoû - 22:51 | |
| Bah non vous aussi pas de 3 ème guerre mondiale c'est pas possible ,
Actuellement la RUSSIE et la CHINE sont les deux Nations les plus puissantes ,
Les USA ont perdu beaucoup de terrain ,
La RUSSIE veut juste montrer qu'on peut se passer du gros bavarde des USA,
Mais il n'y aura pas de violence , mais peut être une sorte de " GUERRE FROIDE " | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Poutine accuse Washington d'avoir poussé la Géorgie à attaquer | |
| |
| | | | Poutine accuse Washington d'avoir poussé la Géorgie à attaquer | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |