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 Crise des « subprimes » : si vous n'avez toujours rien compris…

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hydie
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hydie


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Crise des « subprimes » : si vous n'avez toujours rien compris… Empty
MessageSujet: Crise des « subprimes » : si vous n'avez toujours rien compris…   Crise des « subprimes » : si vous n'avez toujours rien compris… EmptyLun 15 Sep - 20:06

C’est un témoignage venu de l’intérieur du système financier. Greedy boy,
trader, démonte, pour Rue89, la mise en place de bulles spéculatives
liés à aux prêts immobiliers à risque (les « subprimes ») qui ont
commencé à exploser l’an dernier aux Etats-Unis, et qui plombent aussi
les résultats des banques européennes

Après la remise du rapport Ricol
sur la crise financière ce mardi au président de la République, peut-on
espérer que l’éthique revienne sur le devant de la scène financière ?
Ses propositions seront en tout cas discutées au conseil informel des
ministres européens des Finances la semaine prochaine à Nice.
C’est un rapport très sévère contre les banques et l’ensemble du
système financier, responsable selon son auteur, d’une crise sans lien
originel avec l’économie réelle.
Un système fondé sur le toujours plus
L’économie capitaliste tourne bien quand il y a du charbon dans la
chaudière, c’est-à-dire quand les ménages consomment et les entreprises
produisent, et que les ménages consomment encore et toujours plus, etc.
Et que ce cycle ne s’arrête jamais.
Aux Etats-Unis, les banques ont décidé d’embarquer tout le monde,
même les plus fragiles, dans le train de la dépense : acheter des
voitures, des maisons, de tout ce que vous voulez. Vous n’avez pas
l’argent ? Qu’à cela ne tienne : on va vous faire un crédit aux
petits oignons, en tordant un peu le mode de calcul de votre capacité
de remboursement.
Quand une banque estime la capacité de remboursement d’un ménage en
fonction de son revenu disponible (approche de « trésorerie »), elle
prend un risque sur la baisse des revenus (perte d’emplois, etc.) de
son client.
Quand elle estime la capacité d’endettement d’un ménage non pas en
fonction de son revenu disponible, mais en fonction de son patrimoine
(approche « patrimoniale »), elle prend un risque sur la
conjoncture globale.
Prenons un exemple illustrant cette approche patrimoniale :

  1. J’achète une maison et je m’endette à taux
    révisable avec un délai de grâce de deux ans (je ne commence les
    remboursements que dans deux ans). Mon crédit est adossé à une
    hypothèque sur la maison qui vaut 100.
  2. Deux ans plus tard, je commence à rembourser, et
    comme les taux d’intérêt ont monté, je me retrouve au maximum de ma
    capacité de remboursement, c’est-à-dire que tout mon revenu disponible
    passe dans le remboursement de mon crédit immobilier. Pourtant il faut
    vivre (nourriture, déplacement, équipement etc…).
  3. Dans l’intervalle, le marché immobilier a grimpé en flèche
    et ma maison dont la valeur était de 100, est maintenant estimée à 130.
    Ma banque accepte de réévaluer mon hypothèque et m’accorde un crédit
    supplémentaire. Ce crédit supplémentaire est lié à ma nouvelle
    situation patrimoniale.
  4. Comme mon revenu disponible n’a pas changé, très
    vite je ne peux plus faire face à mon endettement et je stoppe les
    remboursements sur l’un ou l’autre de mes crédits.

Aux Etats-Unis, l’endettement des ménages (par l’approche
patrimoniale) a été poussé au maximum par les banques, et facilité par
des politiques monétaires et budgétaires très accommodantes. A la fin
2007, l’endettement des ménages américains dépassaient très largement
leur revenu disponible, et nombre de foyers ne pouvaient plus faire
face aux remboursements.
Tous ces crédits représentent une masse de créances énorme. Du coté
des banques, ces créances ont été regroupées puis « titrisées » [on en
a fait des titres échangeables sur les marchés, ndlr] et vendues un peu
partout, diffusant dans le système financier mondial une masse
considérable de titres toxiques.
La diffusion aux hedge funds
On peut imaginer le circuit simplifié suivant pour illustrer la diffusion :

  1. La banque accorde un crédit
  2. La banque titrise cette créance
  3. Elle vend le titre à un hedge fund [un fonds d’investissement à risques, ndlr]
  4. Ce fonds emprunte auprès de la banque pour acheter
    encore plus de titres émis, profitant à fond de l’effet de levier [qui
    permet d’emprunter plus pour gagner plus, ndlr].
  5. Quand le débiteur fait défaut ou même qu’on
    considère que le risque qu’il fasse défaut augmente, la valeur de la
    créance titrisée dégringole, mettant en péril le hedge fund.
  6. Celui-ci doit financer des pertes et se trouve en situation délicate vis-à-vis de la banque qui le finance.
  7. La banque doit déprécier sa créance sur le
    hedge fund et lui refuse les nouveaux crédits dont il a besoin pour
    financer ses pertes et assurer la continuation de son activité.
  8. Le hedge fund fait faillite.
  9. A son tour, la banque elle aussi peut se retrouver en difficulté.
    Elle a tout à coup besoin d’argent et se tourne vers d’autres banques ;
    mais ces dernières se méfient car elles estiment que la situation de
    leur homologue est très dégradée étant donnée la nature de ses
    engagements. Elles refusent de lui prêter ou alors à des conditions
    très dures.

C’est l’histoire simplifiée de la faillite de la banque d’investissement américaine Bear Stearns et le mécanisme de diffusion de la crise à tout le système financier.
Le recours aux fonds souverains incontournable
Pendant les sept dernières années, les banques d’investissements et
les banques de détail ont exigé des rentabilités toujours plus
importantes. Elles ont accepté de financer l’activité de fond
d’investissement utilisant des effets de leviers énormes générant des
montants d’engagements colossaux sans réellement mesurer les risques
car il s’agissait de satisfaire l’appétit d’actionnaires et
d’investisseurs jamais repus.
Le château de cartes s’est écroulé, et les banques enregistrent des
pertes abyssales. Elles doivent maintenant faire appel aux fonds
d’investissements souverains d’Asie et du Moyen-Orient pour
reconstituer leur fonds propres et sauver leur peau.
Et lorsque les banques ou les institutions financières ne trouvent
plus de fonds souverains étrangers ou d’actionnaires privés pour les
renflouer, elles appellent au secours les Etats. Ainsi, le Trésor
américain s’active pour sauver les deux géants du crédit hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac, dont les besoins de capitaux sont estimés à au moins 100 milliards de dollars.
La crise se diffuse, et quand elle commence à coûter aux Etats cela
creuse les déficits publics et limite les possibilités de l’action
budgétaire. Si l’Etat américain doit sauver ces deux monstres, il devra
couper drastiquement dans l’investissement public.
Demander à tout le monde de faire des efforts, voilà le résultat
moralement difficile à accepter de la voracité, du court-termisme et
des décisions d’investissements hasardeuses des banques pour qui la
privatisation des profits et la socialisation des pertes est une
chose normale.
Fannie et Freddie seront quoi qu’il arrive sauvés par l’Etat car ils
sont « too big to fail », prouvant -une fois de plus- que la théorie
suivant laquelle les marchés s’autorégulent est fausse.
Ainsi, comme le suggère le rapport Ricol, il semble absolument
nécessaire de contrôler le « ratio de solvabilité » des banques
[jusqu’à quel point elles peuvent prêter de l’argent] et d’établir un
nouveau mode de calcul de celui-ci pour limiter l’effet de levier. Un
contrôle strict sur les produits financiers les plus complexes et une
régulation des agences de notation semble aussi indispensable.
Enfin, c’est un trader qui le dit, les principes de rémunération de
ceux qui jouent sur ces marchés ne sont pas seulement indécents, ils
sont pousse-au-crime…
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hydie
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hydie


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Crise des « subprimes » : si vous n'avez toujours rien compris… Empty
MessageSujet: A propos de Lehman Brothers   Crise des « subprimes » : si vous n'avez toujours rien compris… EmptyLun 15 Sep - 20:12

Lehman Brothers, qui a annoncé, lundi 15 septembre, qu'il allait se mettre en
faillite, est un nom illustre de la finance internationale toutefois
devenue, au fil des restructurations, la plus petite banque d'affaires
de Wall Street.
Voici quelques-unes de ses principales caractéristiques:


- Les activités de la banque sont divisées en
trois branches: les marchés financiers, la banque d'investissement et
la gestion d'actifs, avec notamment sa filiale Neuberger Berman.
Celle-ci n'est pas concernée par la mise en faillite.
- Ses résultats
: au troisième trimestre (juin-août), Lehman a enregistré 3,9 milliards
de dollars de pertes nettes, à comparer au bénéfice "record" de 4,2
milliards de dollars enregistré sur l'ensemble de l'année 2007. Depuis
le début de la crise du "subprime", la banque a dû déprécier dans ses
comptes pour 13,8 milliards de dollars d'actifs.
- Ses levées de fonds: la banque a fait appel au marché en avril, pour lever 4 milliards de dollars, puis en juin, pour 6 milliards.
- Son cours en bourse
: pertes et rumeurs de faillite ont sabré son cours en Bourse, divisé
par plus de seize en un an. L'action ne valait plus vendredi soir que
3,65 dollars pour un plus haut de 83,30 dollars en février 2007.
- Sa capitalisation
: elle a fondu de plus de 90% en un an et ne dépasse plus 2,50
milliards de dollars, un niveau moins élevé que celui de Bear Stearns
quand elle a été rachetée en urgence en mars.
Lehman est donc la plus petite des banques d'investissement de Wall
Street, derrière Goldman Sachs, Morgan Stanley et Merrill Lynch qui va
être rachetée par Bank of America.
- Sa direction
: Richard Fuld, son P-DG depuis 1993, a fait le vide autour de lui mais
est resté accroché à son poste, alors que de nombreux patrons de
banques ont été débarqués face à l'ampleur des dégâts de la crise du
"subprime".
- Ses origines : en 1850, Henry
Lehman, qui a émigré d'Allemagne, crée la société Lehman Brothers, avec
ses frères Emanuel et Mayer, à Montgomery dans l'Alabama (sud), avant
de s'installer à New York en 1858. Ils échangeaient du coton contre de
l'argent ou des marchandises.
- Son siège :
sévèrement endommagé lors des attentats du 11 septembre 2001, son siège
a été déplacé du quartier de Wall Street vers une grande tour du coeur
de Manhattan, non loin de Times Square. Lehman Brothers a également
deux sièges régionaux à Londres et à Tokyo.
- Ses effectifs : en 2007, la banque dénombrait plus de 28.500 employés. Elle a licencié 1.500 personnes au cours des trois derniers mois.
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hydie
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Crise des « subprimes » : si vous n'avez toujours rien compris… Empty
MessageSujet: La crise financière devrait être moins grave qu'en 29   Crise des « subprimes » : si vous n'avez toujours rien compris… EmptyLun 15 Sep - 20:17

C'est
ce qu'estime le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, après l'annonce
de la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers. "On
peut bien sûr se tromper, mais (...) nous disposons aujourd'hui
d'outils en matière de politique fiscale et monétaire pour éviter une
autre grande dépression", explique-t-il.

Crise des « subprimes » : si vous n'avez toujours rien compris… 462288Joseph Stiglitz (Sipa)
Le
prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz a estimé, lundi 15 septembre, que
la crise financière que traversent actuellement les marchés devrait
être moins grave que celle de 1929 car "nous disposons aujourd'hui des
outils en matière de politique fiscale et monétaire pour éviter une
autre grande dépression".
"On peut bien sûr se tromper, mais le point de vue général est que nous
disposons aujourd'hui d'outils en matière de politique fiscale et
monétaire pour éviter une autre grande dépression", a-t-il déclaré à
l'AFP.
Toutefois, "la connaissance ne se traduit pas toujours en pratique",
a-t-il relevé, en rappelant qu'en 1998, "le Fonds monétaire
international (FMI) savait comment empêcher l'Indonésie de tomber en
dépression économique, mais il a en réalité pris des mesures qui l'ont
fait tomber en dépression".

Bruxelles se dit "confiant"


Plus tôt dans la journée, la Commission européenne avait assuré suivre
"avec attention" les fortes inquiétudes alimentées par la menace de la disparition de la banque d'affaires Lehman Brothers,
annoncée plus tôt dans la journée. Bruxelles se dit toutefois
"confiante" quant à "une bonne coordination" entre les institutions
bancaires pour faire face à la crise financière.
"La Commission en général, et le commissaire (européen aux Affaires
économiques Joaquin) Almunia, suivent les événements avec attention", a
indiqué le porte-parole de la Commission Johannes Laitenberger lors
d'un point de presse.

"Bonne coordination"

"Elle se montre confiante quant à une bonne coordination et une
solution entre les banques centrales, les régulateurs et le secteur
privé concerné", a-t-il ajouté.
Lundi, la Banque centrale européenne (BCE) a injecté 30 milliards
d'euros sur le marché monétaire de la zone euro. La BCE espérait ainsi
calmer les tensions liées à la mise en faillite annoncée de la banque
américaine Lehman Brothers.(> Lire Les bourses européennes dévissent après l'annonce de la faillite de Lehman Brothers)
Le porte-parole a, en revanche, refusé de faire un commentaire sur "des
événements concernant des institutions spécifiques". Il a rappelé que
la Commission "n'était pas une autorité de supervision".
Au lieu de commenter, "nous devons nous focaliser sur ce qu'il faut
faire", a assuré le porte-parole. Johannes Laitenberger a aussi
souligné que les ministres des Finances de l'Union européenne se sont réunis en
fin de semaine dernière à Nice et ont alors indiqué "très clairement
dans leurs conclusions ce qui était maintenant nécessaire".
A Nice, les ministres européens ont proposé des solutions pour aller
vers une surveillance plus coordonnée du secteur financier. Ils se
sont, entre autres, accordés sur une harmonisation d'ici 2012 des
données que les banques transmettent aux autorités de supervision
nationales.
Actuellement, la supervision en Europe est très fragmentée et largement du ressort national.

Risque de "contagion"

Plus tôt dans la journée, l'annonce de la mise en faillite de Lehman Brother a suscité de nombreuses réactions.
L'ancien P-DG du Crédit Lyonnais, Jean Peyrelevade, a jugé que cette faillite de la banque d'affaires américaine était "préoccupante", invoquant le risque d'une "contagion" à l'ensemble du système bancaire mondial.
"La faillite de Lehman Brothers est préoccupante" car "il ne faut pas
oublier que les banques d'investissement du type de Lehman vivent avec
une liquidité qui est assurée par des prêteurs, par les autres
banquiers, par le système bancaire et par le marché", a-t-il dit
déclaré sur Radio Classique.
Lehman n'étant pas une banque de dépôt, elle se finance en empruntant de l'argent à d'autres banques et à des investisseurs.
"Donc, j'espère que la Fed", la banque centrale américaine, "a bien
calculé les répercussions" de sa décision de ne pas venir à son
secours, au contraire de ce qu'elle avait fait pour Bear Stearns en
mars.

"Que risquent les prêteurs ?"


"La vraie question, c'est : que risquent éventuellement de perdre les
prêteurs dans cette faillite ? Et c'est par là que la contagion peut se
manifester", a ajouté le vice-président du MoDem.
En revanche, "que Bank of America rachète Merrill Lynch
est une bonne nouvelle", a-t-il poursuivi, "parce que le prix en valeur
absolue est quand même relativement élevé", ce qui montre selon lui,
"qu'il y a encore de la valeur dans les banques".
Cette transaction, d'une valeur de 50 milliards de dollars, donnera naissance à la première institution financière mondiale.

Lagarde se réjouit du rachat de Merrill Lynch


La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a, de son côté, estimé
que la mise en faillite de la banque d'affaire américaine Lehman
Brothers était "un choc" mais que le gouvernement américain ne pouvait
pas toujours sauver "ceux qui sont en mauvaise posture".
"C'est un fleuron de l'industrie bancaire qui tombe", a-t-elle reconnu
sur Europe 1, tout en estimant qu'il s'agissait d'"un choc" mais aussi
d'un "témoignage d'un certain équilibre: le Trésor américain ne peut
pas constamment aller au sauvetage de ceux qui sont en mauvaise
posture", a-t-elle estimé.
"Ce qui me paraît positif, c'est qu'il a élargi les capacités de refinancement des banques", a-t-elle ajouté.
Le Trésor américain avait annoncé début septembre une mise sous tutelle
gouvernementale des organismes de refinancement hypothécaire Fannie Mae
et Freddie Mac, le temps que ceux-ci restructurent leurs finances mises
à mal par la crise du crédit et de l'immobilier.
La banque d'affaires américaine Lehman Brothers a annoncé lundi qu'elle
allait se déclarer en faillite dans la journée, "afin de protéger ses
actifs et de maximiser sa valeur", faute d'avoir trouvé un repreneur.
"L'autre nouvelle, dans ce matin un peu sombre, qui me paraît plutôt
bonne, c'est le fait que Bank of America annonce sa fusion Merrill
Lynch, (...), c'est clairement une opération de sortie", a aussi
souligné la ministre. Lundi matin, l'ensemble des bourses européennes ont ouvert en chute après cette annonce.

"Serrer les rangs"


Interrogée sur les risques que représentent l'annonce de la faillite de Lehman Brothers, la ministre s'est réjouie qu'"une dizaine de banques parmi les plus grandes banques mondiales" se soient "mises ensemble pour constituer une ligne de crédit permettant leur refinancement interbancaire".
"C'est aussi le signe qu'elles ont collectivement le désir de serrer les rangs", a estimé la ministre.
"Sur les marchés européens, les gouverneurs des banques centrales, le
président de la BCE, les autorités des marchés financiers et les
responsables des Trésors, ont été en concertation ce week-end", lors
d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Nice, a
rappelé Christine Lagarde.
"On a mis en place les mécanismes permettant aux marchés de ne pas être
gravement désordonnés", a-t-elle poursuivi, reconnaissant que "la crise
financière et ses manifestations ne sont pas terminées".
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allex
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MessageSujet: Re: Crise des « subprimes » : si vous n'avez toujours rien compris…   Crise des « subprimes » : si vous n'avez toujours rien compris… EmptyVen 3 Oct - 17:20

merci pour les infos .........
Je cerne mieux le peb now
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MessageSujet: Re: Crise des « subprimes » : si vous n'avez toujours rien compris…   Crise des « subprimes » : si vous n'avez toujours rien compris… Empty

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