| | nouvelles d'AFRIQUE: Brice Hortefeux au Bénin | |
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hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: nouvelles d'AFRIQUE: Brice Hortefeux au Bénin Jeu 18 Sep - 13:24 | |
| Bénin: Visite du ministre français de l'Immigration Brice HortefeuxCOTONOU — Le ministre français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement, Brice Hortefeux, est arrivé mercredi au Bénin pour une visite de travail, troisième étape d'une tournée africaine qui l'a déjà conduit au Gabon et en Guinée Equatoriale.M. Hortefeux a été accueilli par les ministres béninois de la Santé Késilé Tchalla et des Affaires étrangères Moussa Okanla."Je viens au Bénin, un pays exemple en matière de démocratie où la France a des amis", a déclaré le ministre français venu signer "des accords dans le cadre de la gestion concertée des flux migratoires et du développement solidaire principalement dans le domaine de la santé", ainsi qu'un accord d'aide pour un projet d'électrification rurale, a-t-il poursuivi.Depuis 2006, la France a signé avec le Sénégal, le Gabon et le Congo des accords concernant l'organisation de la migration légale, la lutte contre l'immigration irrégulière et le codéveloppement et développement.M. Hortefeux doit également remettre à des médecins béninois qui viennent d'obtenir leur diplôme à Cotonou 1.000 encyclopédies médicales, don de la société MSD, filiale française du laboratoire américain Merck.Le président français Nicolas Sarkozy veut privilégier une politique d'immigration "choisie" et lutter fermement contre l'immigration clandestine.Dans le cadre de cette politique, la France s'est fixée comme objectif d'expulser 25.000 clandestins cette année. Au cours de sa visite, M. Brice HORTEFEUX a eu une réunion de travail avec le Ministre de la santé béninois, M. Kessilé TCHALA, au CNHU de Cotonou, en présence de professionnels de la santé béninois. Des équipements médicaux provenant des hôpitaux de Caen et de Nancy ont été remis à cette occasion. M. HORTEFEUX a signé avec le Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Béninois de l’Extérieur, M. Moussa OKANLA, un accord sur la gestion concertée des flux migratoire et le codéveloppement.
Cet accord prévoit de faciliter la délivrance de visas de court séjour à entrées multiples afin de favoriser les échanges entre les deux pays, ainsi que la création d’un « espace Campus France » à Cotonou afin d’aider les étudiants béninois dans leurs démarches pour suivre une formation en France. Il prévoit aussi un dispositif pour développer les échanges de jeunes professionnels entre la France et le Bénin et la mise en place d’une carte de séjour « compétence et talents » qui permettra à des Béninois de travailler en France, dans certains secteurs d’activité, pour une durée de 3 ans. L’accord inclut des engagement à développer une coopération policière entre les deux pays afin de renforcer la lutte contre les trafics. Le volet codéveloppement de cet accord vise enfin à mobiliser les compétences et les ressources des membres de la diaspora béninoise en France afin de soutenir le développement du Bénin. M. HORTEFEUX a annoncé que dans le cadre de cet accord, la France apportera une aide de 4 à 5 millions d’euros par an au Bénin pendant 3 ans, dont 3 millions d’euros pour le secteur de la santé.La visite de M. HORTEFEUX s’est poursuivie par un entretien avec le Président Boni YAYI, au cours duquel la qualité et la densité des relations franco-béninoises ont été soulignées. Enfin une réception en l’honneur du Ministre a été offerte par le Ministre d’Etat, chargé de la Prospective, du Développement et de l’Evaluation de l’action publique, M. Pascal Irénée KOUPAKI. COTE D'IVOIRE: Quota des Fafn dans la nouvelle armée, COMPAORÉ PROPOSE 5 000 POSTES• Les Forces nouvelles en demandaient 10 000
La réunion du Comité d’évaluation et d’accompagnement, ouverte lundi, à Ouagadougou, sur convocation du Président du Faso, s’est poursuivie hier.
Au cours de la réunion du Comité d’évaluation et d’accompagnement (Cea) qu’il a convoquée à Ouagadougou, le Président Blaise Compaoré, facilitateur dans le dialogue direct, a proposé, hier, que 5 000 ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) soient intégrés dans la nouvelle armée ivoirienne. Soit la moitié du chiffre que proposaient le général Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major des Fafn, et ses hommes.
Selon des sources concordantes, à la rencontre de la capitale du Burkina Faso, le facilitateur a également demandé que les parties en présence, c’est-à-dire la Présidence de la République et les Forces nouvelles (Fn), lui fassent des propositions concrètes portant sur la résolution de la question des grades des Fafn. Le Chef de l’Etat du Burkina Faso a en outre demandé le paiement des primes des ex-combattants démobilisés.
A propos des élections, Blaise Compaoré a appelé les autorités ivoiriennes chargées du processus électoral à publier la liste définitive deux semaines avant le premier scrutin de la présidentielle. Le 12 septembre dernier, le Président de la République, Laurent Gbagbo, avait proposé que le premier tour de cette élection, initialement fixée au 30 novembre, soit reporté au 15 décembre. Compte tenu de l’opération d’identification des populations et d’enrôlement des électeurs (officiellement lancée lundi dernier), qui pourrait conduire au 30 octobre. Une proposition que l’opposition a approuvée.
Dernière édition par hydie le Jeu 18 Sep - 13:42, édité 2 fois | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Discours de Dakar en 2007: Sarkozy "victime de son nègre", selon Abdoulaye Wade Jeu 18 Sep - 13:31 | |
| Le président sénégalais Abdoulaye Wade a répondu mercredi au discours controversé du chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy, prononcé en juillet 2007 à Dakar, estimant "qu'il arrivait qu'un président soit victime de son +nègre+". M. Sarkozy avait suscité une vive émotion à l'occasion de son premier déplacement en Afrique subsaharienne, en évoquant notamment "le drame de l'Afrique, (qui est) que l'Homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire". "Encore une fois, ne nous trompons pas d'adversaire. Nicolas Sarkozy -on se connaît chaque jour un peu mieux- est un ami de l'Afrique", a déclaré le président Wade dans un discours à l'ouverture d'un colloque international à Dakar sur les tirailleurs sénégalais. Le président sud-africain "Thabo Mbeki a peut-être été le seul à l'avoir compris", a-t-il ajouté, M. Mbeki ayant été un des rares chefs d'Etat africains à saluer le "discours de Dakar". "Mais il arrive qu'un président soit victime -passez moi l'expression- de son +nègre+", a-t-il estimé. "Celui-ci, M. (Henri) Guaino (conseiller spécial et "plume" de M. Sarkozy), s'est dévoilé courageusement dans la presse, revenant sur sa thèse pour la défendre. Nous savons maintenant qu'il est l'auteur de ce discours", a poursuivi M. Wade. Un an après le discours de Dakar, M. Guaino avait persisté et signé, répétant fin juillet dans le quotidien Le Monde: "L'Homme africain est entré dans l'Histoire et dans le monde, mais pas assez. Pourquoi le nier?", avait répété M. Guaino. Mercredi, le président sénégalais, qui avait déjà qualifié d'"inacceptable" ce discours, a répondu sur le fond. "Si M. Guaino avait participé à ce colloque (sur les tirailleurs), il aurait vu que le Noir s'est bien installé dans l'Histoire, (notamment) depuis ce jour du 21 juillet 1857, date de création du premier régiment du tirailleur sénégalais". "Car finalement, la liberté qui lui permet aujourd'hui d'être très sévère dans ses jugements est largement due aux Africains", a estimé le président sénégalais en référence à l'appui apporté par les troupes coloniales à la libération de la France pendant la Seconde guerre mondiale. "Nous étions là chaque fois que la liberté a été menacée. Nous avons toujours payé notre tribut. Peut-on mieux être installé dans l'Histoire?", a lancé le chef de l'Etat. "L'Afrique s'est bien installée dans l'Histoire par ses apports à la connaissance, la science et la technologie. Mais cet apport, il ne faut pas le rechercher pendant la colonisation, dont la mission première a été de dépersonnaliser", a-t-il ajouté. Dès "l'aube de l'humanité", "nous (Africains) avions par nous-même trouvé toutes les grandes inventions fondamentales de l'Humanité, de l'agriculture à la poterie et à la métallurgie", a-t-il souligné. Et "le Noir placé dans les conditions de la science moderne et de la technologie de l'Amérique a été un grand inventeur. Qui sait par exemple que l'ascenseur a été inventé par un Noir, qui sait que le stéthoscope du médecin a été inventé par un Noir, qui sait le rôle joué par les inventeurs noirs dans la radio et la téléphonie?" Le président sénégalais a conclu en annonçant la tenue prochaine à Dakar d'un colloque international "qui fera l'inventaire de l'apport des Africains d'Afrique et de la diaspora dans les sciences et la technologie". | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Zimbabwe: discussions sur la répartition des portefeuilles du gouvernement d'union Jeu 18 Sep - 13:45 | |
| Le président zimbabwéen Robert Mugabe et ses anciens rivaux ont prévu de se rencontrer jeudi pour négocier la répartition des portefeuilles dans un gouvernement d'union, des divisions au sein du parti au pouvoir ayant retardé de deux jours cette réunion. "La réunion demain (jeudi) qui aura lieu entre le président Mugabe, Morgan Tsvangirai et Arthur Mutambara, décidera qui parmi les trois partis aura" quels ministères, a déclaré le négociateur en titre du régime Patrick Chinamasa à l'issue du comité central du parti. Les trois hommes ont signé lundi un accord historique de partage du pouvoir et ils devaient entamer des discussions sur la composition du futur gouvernement mais leur rencontre, initialement prévue mardi puis mercredi, avait été reportée en raison de réunions du parti au pouvoir. Des sources proches du dossier ont indiqué à l'AFP que le blocage était dû à des batailles pour les portefeuilles au sein du parti présidentiel, l'Union nationale africaine du Zimbabwe - Front patriotique (Zanu-PF). Dans le futur gouvernement, seuls 15 ministères sur 31 doivent revenir à la Zanu-PF, contre 13 au Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de Morgan Tsvangirai et trois au MDC-Mutambara. Lors du comité central de son parti, le président Mugabe s'est voulu rassurant et a déclaré que le ZANU-PF restait "toujours dans une position dominante" après avoir signé l'accord. "Nous restons dans le siège du conducteur (...) Nous ne tolérerons aucune absurdité de la part de nos nouveaux partenaires", a lancé le président lors de cette réunion retransmise à la télévision. Il a également appelé les membres de son parti à "expliquer l'importance et la signification à tout notre peuple" de l'accord sur un partage du pouvoir. "Le succès des négociations dépendent de la compréhension et du soutien de notre peuple", a-t-il poursuivi, exhortant les membres de la Zanu-PF "à faire de (leur) mieux pour comprendre le document". Malgré ce retard de deux jours, Morgan Tsvangirai, Premier ministre désigné du futur gouvernement, a manifesté sa confiance dans le président Mugabe. "Je suis bien sûr que son engagement envers l'accord est indiscutable", a-t-il affirmé à la radio sud-africaine Talk Radio 702. "Je suis assez confiant dans le fait que nous pouvons travailler ensemble pour le bien de la population, et c'est bien notre intention", a-t-il assuré. Pour preuve de sa bonne volonté, il a reconnu dans un entretien à la presse britannique que Robert Mugabe, 84 ans dont 28 au pouvoir, "ne pouvait être tenu personnellement responsable" des violences commises après la défaite du régime aux élections générales du 29 mars. Les attaques, qui ont fait au moins 200 morts dans les rangs du MDC selon l'opposition, avaient contraint Morgan Tsvangirai à se retirer de la course présidentielle. M. Mugabe, seul en lice, avait logiquement remporté le second tour le 27 juin sur fond d'intimidations. Le futur chef de gouvernement n'entend pas pour autant abandonner toute poursuite contre les auteurs des violences. "Des violences institutionnelles ont eu lieu à différents niveaux et je suis certain que nous serons capables d'examiner tout cela", a-t-il dit au quotidien The Guardian. "Nous appelons tous à l'application de la loi, et si quelqu'un commet un crime, il devrait être poursuivi", a-t-il ajouté. En attendant la mise en place des nouvelles institutions, l'économie du Zimbabwe continue de se désagréger. Dans un contexte d'hyperinflation délirante, la Banque centrale a de nouveau émis mercredi un billet de 1.000 dollars pour contrer la pénurie d'argent liquide, un mois après avoir supprimé 10 zéros à la monnaie locale.
Dernière édition par hydie le Jeu 18 Sep - 13:56, édité 1 fois | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Nigeria: poursuite des attaques dans le sud, Shell ciblée deux fois Jeu 18 Sep - 13:48 | |
| Pour la quatrième fois en trois jours, le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a été attaqué dans le sud du Nigeria par le Mend, alors que les autorités semblent toujours minimiser l'opération "Barbarossa" lancée dimanche par le principal groupe armé du delta du Niger. Dans un premier courriel, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend) affirme avoir détruit mardi soir la station de pompage d'Orubiri (Etat de Rivers), "en collaboration avec un autre mouvement armé, la Force des volontaires du peuple du delta du Niger (NDVF)". Principales zones pétrolières dans le Delta du Niger au Nigeria Le porte-parole des forces police-armée dans la région (Joint Task Force), le lieutenant-colonel Musa Sagir, a confirmé l'attaque à l'AFP, précisant qu'elle avait été menée à la bombe et aux explosifs par un commando à bord de huit vedettes rapides. Il a démenti les affirmations du Mend selon qui des soldats ont été tués ou blessés et a indiqué qu'un incendie s'était déclaré dans la station. Shell n'avait pas pour sa part fait de commentaire sur cette attaque à 10H30 GMT. Dans son second message, le Mend affirme avoir "fait exploser vers 09H30 (08H30 GMT) un important tronçon d'un oléoduc qui semble appartenir aux compagnies Shell et Agip, à Rumuekpe, dans l'Etat de Rivers". Il s'agit de la quatrième opération du Mend contre Shell depuis qu'il a proclamé dimanche une "guerre du pétrole" sous le nom de code "Ouragan Barbarossa". Le groupe armé menace d'ailleurs de s'en prendre au site offshore Agbami de l'américain Chevron et, comme en juin dernier, à une autre importante unité de production offshore de Shell, le FPSO Bonga. "Nous conseillons à tous les travailleurs d'évacuer Bonga et Agbami avant l'arrivée de l'Ouragan Barbarossa", poursuit le groupe clandestin. Ancré à 120 km au large de Lagos, le FPSO Bonga (Floating, Production, Storage and Offloading) a une capacité de 225.000 barils/jour quand il tourne à plein régime. Shell y avait totalement interrompu sa production, invoquant pour juin et juillet la clause de "force majeure". Cette clause, courante dans les milieux pétroliers, permet de suspendre ses obligations contractuelles, telles que les livraisons de pétrole et de gaz, à la suite d'événements imprévus, sans encourir de pénalités. Cette attaque avait fait souffler un vent de panique car c'était la première contre cette plate-forme offshore lointaine, considérée jusque-là comme inviolable et en tout cas vitale pour le pays. Depuis son apparition début 2006, le Mend, qui affirme se battre pour les populations locales et un meilleur partage des richesses pétrolières, a multiplié attaques, enlèvements d'expatriés et sabotages. Ces violences ont fait perdre au pays environ un quart de sa production quotidienne d'or noir et, en avril, sa place de premier producteur africain au profit de l'Angola, selon des chiffres de l'OPEP. Le Nigeria perd aussi quelque 80.000 barils de pétrole par jour rien que dans le trafic illégal, souvent organisé par des hommes politiques influents. Actuellement, la production oscille entre 1,8 et 2 millions de barils par jour, contre 2,6 mbj il y a deux ans. Les autorités ambitionnent d'atteindre 4 mbj en 2010, un objectif totalement irréaliste pour la majorité des spécialistes. Du côté des autorités nigérianes, on ne dramatise toujours pas l'opération "Barbarossa" et on préfère insister sur les aspects politiques du "dossier Delta", notamment la création récente d'un ministère spécifique chargé du développement et de la pacification de cette région vitale pour le pays. Un gouverneur de la région a ainsi tenu mardi à assurer les compagnies étrangères que la sécurité était garantie pour leurs employés. "Ce qui se passe actuellement n'est bon pour personne", a simplement commenté à l'AFP un responsable d'une compagnie occidentale. | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Les pirates somaliens, rapides et invisibles, déjouent les navires de guerre Jeu 18 Sep - 13:51 | |
| Souvent indétectables sur les écrans radars, bien armés et très rapides, les pirates somaliens, d'anciens garde-côtes pour certains, déjouent la surveillance de navires militaires patrouillant dans le golfe d'Aden et l'océan Indien. "Nous ne pouvons pas les voir car la plupart d'entre eux utilisent des petites embarcations en bois, un matériau qui réfléchit moins bien les ondes que le métal", explique le sous-lieutenant Simon Tousignant, installé dans le poste de commandement du Ville de Québec. La frégate canadienne de 130 mètres escorte depuis mardi soir un cargo d'aide alimentaire des Nations unies, Le Golina, depuis Mombasa (Kenya) jusqu'à Mogadiscio, pour le protéger d'une attaque. "Parfois, quand la mer est agitée, les vagues les dissimulent par intermittence", ajoute le sous-lieutenant, l'oeil rivé sur Le Golina. Comme le souligne Andrew Mwangura, responsable de la branche kényane d'un programme d'assistance aux marins, la piraterie somalienne n'a plus grand chose à voir avec celle des années 80, lorsqu'elle était le fait de simples pêcheurs. Ces derniers dévalisaient l'équipage de bateaux étrangers accusés de pratiquer une pêche sauvage dans les eaux territoriales somaliennes. Désormais, les pirates arraisonnent les navires, du yacht de plaisance au pétrolier, et négocient leur libération et celles de leurs équipages contre rançon. Leur lourd armement, mitrailleuses et lance-roquettes, dissuade les équipages de résister, hormis des manoeuvres destinées à empêcher les assaillants de monter à l'abordage. "Ils disposent d'au moins deux bateaux mères au large, d'où ils lancent des embarcations rapides pour attaquer d'autres navires", a précisé à l'AFP M. Mwangura. Selon lui, le nombre de pirates a explosé ces dernières années: d'une centaine en 2005, ils seraient actuellement 1.100, selon une estimation réalisée à partir du recoupement d'entretiens menés avec plusieurs équipages après leur libération par les pirates. La difficulté de circonscrire ces attaques réside également dans leur soudaineté: entre le moment où les pirates se lancent à la poursuite d'un cargo et celui où ils montent à bord, il peut s'écouler 20 minutes seulement. A peine suffisant pour dépêcher un hélicoptère embarqué dans une frégate comme Le Ville de Québec. Or, une fois montés à bord, les pirates sont quasiment intouchables: ils détiennent des otages. Selon Andrew Mwangura, outre qu'ils s'appuient sur un très bon réseau de renseignement dans les principaux ports de l'océan Indien, les pirates comptent dans leurs rangs d'anciens garde-côtes de la province semi-autonome du Puntland, attirés par des perspectives financières bien plus alléchantes que leur maigre salaire de fonctionnaire. Ces derniers sont rompus aux interceptions de communications et savent tirer profit de régulations maritimes et autres règles d'engagement restrictives de navires militaires croisant dans la zone. "En raison de l'augmentation des actes de piraterie, nous avons délimité une zone de patrouille maritime, où nous savons qu'il y a eu pas mal d'attaques. Les bateaux de la coalition (anti-terroriste occidentale dans l'océan Indien et le golfe d'Aden) y patrouillent", a expliqué à l'AFP par téléphone Nathan Christensen, porte-parole de la Ve Flotte de la Marine américaine, dont le commandement est installé à Manama. "Mais ça n'est pas une solution à long terme", estime le lieutenant Christensen, rappelant que la mission première de la coalition navale est la lutte contre le terrorisme, non la piraterie, et que la zone couverte par cette coalition est de 2,4 millions de miles carrés. | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Afrique du Sud: appel du non lieu en faveur du favori à la présidentielle Zuma Jeu 18 Sep - 13:52 | |
| Les services du procureur général sud-africain ont annoncé mercredi qu'ils allaient faire appel de l'invalidation des poursuites contre le favori à l'élection présidentielle de 2009, Jacob Zuma, dans une affaire de corruption. "Nous avons décidé de faire appel de la décision" rendue vendredi par le juge Chris Nicholson du tribunal de Pietermaritzburg (sud-est), a indiqué Tlali Tlali, porte-parole du procureur général, dans un communiqué. Le juge avait accepté la requête en non lieu de la défense de Jacob Zuma, président du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), au motif que les services du procureur n'avaient pas suivi la procédure en l'inculpant sans entendre ses arguments. Cette décision lui laisse la voie libre pour décrocher la présidence de l'Afrique du Sud lors des élections générales de l'an prochain. "L'interprétation par le tribunal de la Constitution et du règlement de l'Autorité du procureur national (NPA), au sujet de l'obligation de consulter avant d'inculper, est incorrecte", assure M. Tlali. "Le jugement (...) a des implications légales graves sur le fonctionnement opérationnel des services du procureur", ajoute-t-il pour justifier l'appel. Une fois leur appel "finalisé", les services du procureur se prononceront sur une éventuelle nouvelle inculpation de Jacob Zuma, soupçonné d'avoir accepté, alors qu'il était vice-président du pays (1999-2005), des pots-de-vin d'une filiale du groupe français d'armement Thales. Dans ce cadre, il avait été inculpé de corruption, racket, fraude et blanchiment d'argent en décembre, dix jours après avoir arraché la présidence de l'ANC au chef de l'Etat Thabo Mbeki. Vendredi, le juge Nicholson a également mis en cause des interférences politiques dans la procédure contre M. Zuma, alimentant la thèse des partisans du tribun zoulou qui clament depuis des mois qu'il est victime d'une conspiration politique orchestrée par le président Mbeki. La décision des services du procureur de faire appel a d'ailleurs été accueillie avec colère par ses fidèles. "Le fait que la NPA veuille poursuivre le dossier (...) est une déclaration de guerre contre notre peuple", a ainsi déclaré Zet Luzipho, secrétaire du Congrès des syndicats sud-africains (Cosatu) pour la province du KwaZulu-Natal, cité par l'agence Sapa. Ses partisans, communistes, syndicalistes et mouvements de la jeunesse, ont réclamé ce week-end la démission du président Mbeki avant la fin de son mandat et des élections anticipées. Le comité exécutif national de l'ANC doit se réunir de vendredi à dimanche et évoquera à cette occasion "le jugement du juge Chris Nicholson, ses implications générales et l'intérêt de l'ANC", a déclaré le secrétaire général du parti Gwede Mantashe dans un communiqué, en refusant de prendre position auparavant. | |
| | | Venus Gold
Sexe : Nombre de messages : 3192 Age : 43 Localisation : l'Olympe Date d'inscription : 17/09/2008
| Sujet: Re: nouvelles d'AFRIQUE: Brice Hortefeux au Bénin Sam 25 Oct - 12:50 | |
| tu te tiens vraiment au courant des choses | |
| | | hydie membre marié
Sexe : Nombre de messages : 3065 Age : 41 Localisation : Sin city!!!!! Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Re: nouvelles d'AFRIQUE: Brice Hortefeux au Bénin Sam 25 Oct - 14:01 | |
| ben je pense qu'on pense pas suffisemment a l'afrique! | |
| | | Venus Gold
Sexe : Nombre de messages : 3192 Age : 43 Localisation : l'Olympe Date d'inscription : 17/09/2008
| Sujet: Re: nouvelles d'AFRIQUE: Brice Hortefeux au Bénin Sam 25 Oct - 14:35 | |
| moi en tout cas, je connais que ma chambre. j'ai tot fait de me dire que tellle ou telle chose ne me concerne vraiment pas. mais c'est bon pour avoir matière dans des discussions. mais là, je ne parle que de la politique. le reste je me tiens naturellement au courant par curiosité. c'est la politique qui m'ennuie | |
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| Sujet: Re: nouvelles d'AFRIQUE: Brice Hortefeux au Bénin | |
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| | | | nouvelles d'AFRIQUE: Brice Hortefeux au Bénin | |
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