La deuxième session
ordinaire ou la session budgétaire prévue pour démarrer ce mardi 28
octobre, n’a pu avoir lieu. Les députés de l’opposition, comme
d’habitude, ont choisi de bouder la plénière.
La preuve sur 83 députés attendus au Palais des
gouverneurs de Porto Novo, 32 seulement ont effectivement répondu
présents à l’invitation de président l’Assemblée Nationale, Mathurin
Nago.
Faute de quorum, et conformément aux dispositions du
règlement intérieur de l’institution parlementaire, le président Nago a
dû reporter sine die la plénière qui devrait se pencher sur l’étude du
budget général de l’Etat exercice 2009.
En effet, les raisons qui sous-tendent ce boycott est
la non désignation des représentants du parlement à la Haute Cour de
Justice. Mais ce qui étonne plus d’un, est de savoir pourquoi les
députés ont-ils choisi encore de bouder la session budgétaire, étant
donné 48h seulement, le président du parlement a montré toute sa
disponibilité ayant conduit à la désignation des membres de la
commission d’enquête parlementaire chargée de vérifier sa gestion du
parlement.
Alors que les bruits ont couru et fait état de ce que
le Professeur Nago avait opposé un refus catégorique à la mise sur pied
d’une commission en vue de faire la lumière sur la gestion faite par
lui du parlement.
Toute chose qui amène les populations à se demander
quelles sont, aujourd’hui, les réelles motivations des députés
jusqu’au-boutistes ? Peut-on régler tous les problèmes qui minent le
parlement au même moment ? Ces agissements laissent donc croire qu’il y
a une volonté manifeste d’un groupe de députés d’empêcher le parlement
de jouer le rôle qui est sien c’est-à-dire, celui de voter des lois et
de jouer sa participation dans le développement économique, social et
culturel et également de jouer sa partition pour l’enracinement de la
démocratie béninoise.
Pascal SEHOTCHE